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EURES (EURopean Employment Services)
Article d’actualité12 juin 2024Autorité européenne du travail, Direction générale de l’emploi, des affaires sociales et de l’inclusion4 min de lecture

De la Roumanie à l’Autriche, ou comment un ouvrier de carrières a quitté son pays en quête d’un nouvel emploi

Lorsqu’Adrian Sinescu a dû s’expatrier pour trouver du travail, il s’est adressé à EURES Roumanie afin d’obtenir des conseils. En février 2024, sa famille et lui se sont installés à Kindberg, où ils se font des amis et commencent à apprendre la langue.

Romania to Austria: how one quarry worker moved country for a new job
Photo credit: Sebastian Onaca

Accompagné des membres de sa famille, Adrian Sinescu a quitté la Roumanie pour l’Autriche à la recherche d’un emploi. Tous vivent désormais dans la municipalité de Kindberg, où ils trouvent déjà leurs marques et se font des amis.

Adrian, âgé de 38 ans, est marié et père d’une petite fille de trois ans. Jusqu’à l’année dernière, la famille vivait à Aleșd (Roumanie), où Adrian travaillait comme exploitant de carrière pour un cimentier. Mais lorsqu’il a perdu son emploi, il a eu du mal à en trouver un autre en Roumanie. «Alors à la recherche d’un nouveau travail, je suis tombé sur une offre d’emploi dont la description correspondait aux tâches que j’effectuais dans mon ancien job, sauf que le poste était à pourvoir en Autriche», explique Adrian. «J’avais entendu dire que l’Autriche était un endroit sûr où il faisait bon vivre, que les paysages de montagne y étaient somptueux. J’en ai parlé à mon épouse et nous avons dressé une liste des avantages et des inconvénients.»

Passer à l’action

L’étape suivante consistait à trouver un emploi; Adrian a effectué des recherches par l’intermédiaire du réseau EURES, ainsi que sur des sites d’emploi en ligne. Très vite, il trouvait un poste et se rendait en Autriche pour un entretien, passé avec succès.

Son nouvel employeur et des amis sur place ont aidé la famille à trouver un appartement à un loyer convenable; à la fin du mois de février 2024, il emménageait. Une fois son nouveau logement meublé, environ trois semaines plus tard, sa famille le rejoignait. Selon Adrian, la vie en Autriche est «à certains égards, plus compliquée et plus chère qu’en Roumanie mais, à d’autres égards, beaucoup plus pratique». Il apprécie notamment les limitations de vitesse de circulation et les permis de vélo pour les enfants âgés de 10 à 12 ans.

Avec l’aide de collègues et d’amis, Adrian progresse dans l’apprentissage de l’allemand. «C’est l’un des plus grands défis à relever, mais aussi l’une des raisons pour lesquelles nous voulions venir, afin de pouvoir apprendre la langue plus facilement», déclare-t-il. «Apprendre de nouvelles langues, communiquer avec des personnes de nationalités différentes, ça me plaît.»

Contribution d’EURES

George Bumdeneci, conseiller EURES à l’Agence nationale pour l’emploi (ANOFM) de Bucarest depuis 2017, est désormais le point de contact national pour le programme de mobilité ciblée (Targeted Mobility Scheme, TMS) en Roumanie, en collaboration avec la Suède, partenaire principal, pour l’approbation des candidatures. Il a conseillé Adrian au sujet d’EURES et de l’aide dont il pouvait bénéficier par l’intermédiaire du TMS. «Lorsque vous aidez quelqu’un à présenter une candidature dans le cadre d’un entretien, d’une relocalisation (éventuellement avec des membres de sa famille) puis d’un cours de langue, c’est tout un processus, et vous vous sentez très impliqué», déclare-t-il. «Vous commencez à établir un lien et, en fin de compte, lorsque vous recevez cette réponse positive de la part de vos partenaires vous informant que la candidature a été approuvée, c’est gratifiant.»

Adrian se dit «très satisfait» des conseils qu’il a reçus des conseillers EURES dans les trois pays, à savoir la Roumanie, l’Allemagne et l’Autriche. Par l’intermédiaire du TMS d’EURES, il a reçu des conseils sur le déménagement, un soutien financier et une aide pratique pour élaborer un CV en allemand.

Et de conclure: «Bien que nous ayons quitté de nombreux amis chez nous, nous sommes très heureux de nous en être fait de nouveaux depuis que nous sommes ici. Pour ceux qui envisagent de s’installer en Autriche, ou ailleurs, mon conseil est de bien calculer les frais, de les multiplier environ par quatre, et d’adopter une attitude positive pour faciliter la transition. N’oubliez pas que si vous ne pouvez rien changer à une situation, vous pouvez changer de point de vue sur celle-ci, pour le mieux.»

En savoir plus sur les conditions de vie et de travail en Autriche et en Roumanie.

 

Liens connexes:

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Vivre et travailler en Autriche

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