Services publics de l’emploi
L’Autorité du marché du travail est un site web des services publics de l’emploi finlandais, qui fournit des informations sur les emplois, les services fournis par l’administration de l’emploi et du développement économique et diverses possibilités dans le monde du travail. Vous trouverez des emplois dans la base de données de la loi sur le marché du travail: https://tyomarkkinatori.fi/en/personal-customers/vacancies
Compte tenu de l’existence d’une pénurie d’emplois dans plusieurs secteurs en Finlande, le site Jobs in Finland a été créé pour attirer des spécialistes internationaux: https://www.workinfinland.com/en/open-jobs Sur ce site ont été recueillies des annonces d’emplois où l’on recherche précisément des travailleurs parlant anglais.
EURES
Le portail EURES (portail européen de la mobilité professionnelle) fournit, en plus de cette section sur le travail et la vie en Finlande ainsi que sur la situation du marché du travail finlandais, des renseignements sur les emplois à pourvoir en Finlande. En outre, les demandeurs d’emploi peuvent se connecter et créer un profil. Sur la base des données de profil, l’IA offre des places adaptées aux demandeurs d’emploi. Si vous le souhaitez, vous pouvez également publier votre profil pour les employeurs inscrits, afin qu’ils puissent les consulter lorsqu’ils recherchent leurs offres d’emploi. Le portail vous aidera également à créer votre CV et vous communiquera des astuces et des liens utiles dans votre recherche d’emploi.
En outre, le portail fournit un lien vers le portail European Online Job Days (EOJD). Chaque année, Eures Suomi organise en général 3 ou 4 salons du travail en ligne.
Autres sites
Une liste de services privés d’offres d’emplois se trouve notamment sur le site du Groupement professionnel des services de personnel: https://hpl.fi/jasenpalvelut/lista-jasenyrityksista Pour les personnes en recherche d’un emploi universitaire, il est utile de se familiariser avec le portail Aarresaari: https://www.aarresaari.net
Liens:
Titre/nom | URL |
Työmarkkinatori > Tietoa työelämästä > Kansainvälisyys > Ulkomailta töihin Suomeen (Place du marché du travail > Informations sur le monde du travail > Travailleurs internationaux > Travailler à l’étranger en Finlande) | https://tyomarkkinatori.fi/en/personal-customers/information-about-working-life/internationality/coming-to-finland-from-abroad |
Oikotie.fi > Työpaikat (Oikotie.fi > moteur de recherche d’emploi) | http://tyopaikat.oikotie.fi |
Aarresaari, Akateemiset rekrytointipalvelut (Aarresaari/services de recrutement universitaires) | http://www.aarresaari.net |
Place du marché du travail (Työmarkkinatori) | https://tyomarkkinatori.fi/en/personal-customers/vacancies |
Emplois à pourvoir pour personnes parlant anglais | https://www.workinfinland.com/en/open-jobs |
CV
Il est utile de mettre à jour son CV afin qu’il soit adapté au marché du travail finlandais. Le CV doit tout d’abord mentionner vos emplois et vos formations les plus récents. Les informations les plus anciennes figureront en fin de CV. La longueur de celui-ci ne doit pas excéder deux pages A4. Si vous le souhaitez, vous pouvez joindre une photographie, mais ce n’est pas obligatoire. Cela dit, joindre une photographie au CV est aujourd’hui tout à fait répandu. Il est utile d’indiquer également dans le CV deux recommandations ou au moins une mention du fait que les coordonnées de vos recommandations pourront être fournies sur demande. Le CV ne doit pas être signé.
Le CV Europass est un modèle européen unique et convient également pour postuler sur le marché du travail finlandais. Vous pouvez créer votre Europass sur le portail EURES ou sur le site Europass.
Lettre de motivation
Outre le CV, une lettre de motivation est nécessaire pour expliquer pourquoi le candidat recherche l’emploi en question et pourquoi il serait le bon choix. La longueur de la lettre de motivation ne doit pas dépasser une page. Les copies des justificatifs sont jointes à la lettre de motivation uniquement si cela est demandé dans l’offre d’emploi. En revanche, il convient d’apporter les justificatifs pour l’entretien professionnel. La lettre de motivation est signée.
Candidature électronique
Un nombre croissant d’employeurs utilisent des formulaires de recherche d’emploi en ligne prêts à l’emploi à des fins de recrutement. Il est également possible de déposer une candidature spontanée sur les sites internet de nombreux employeurs.
Liens:
Titre/nom | URL |
Europassi (Europass) | https://www.oph.fi/en/europassi |
EURES-portaali > Työnhakijat (Portail EURES > Demandeurs d’emploi) | https://eures.europa.eu/jobseekers_en |
InfoFinland, tietoa suomalaisesta yhteiskunnasta (InfoFinland/Informations sur la société finlandaise) | https://www.infofinland.fi |
Työmarkkinatori > Henkilöasiakkaat > Tietoa työelämästä > Työnhaku > Vinkkejä työnhakuun (Place du marché du travail > Particuliers > Informations sur le monde du travail > Recherche d’emploi > Conseils pour la recherche d’un emploi) | https://tyomarkkinatori.fi/en/personal-customers/information-about-work… |
Työ- ja elinkeinoministeriö > Julkaisut > Esitteet > Perustietoa Suomesta (Ministère de l’emploi et de l’économie > Publications > Dépliants > Informations de base sur la Finlande) | https://tem.fi/en/welcome-to-finland |
Définition
Stage
En Finlande, les stages sont généralement associés aux études, et les places de stage ne se trouvent que très rarement sous forme d’offres d’emploi ouvertes. Les personnes intéressées par des stages peuvent se renseigner sur les possibilités de stage directement auprès des employeurs, mais il convient de se rappeler qu’en Finlande, on part souvent du principe qu’un stage est non rémunéré: si l’on souhaite trouver un emploi rémunéré, il vaut mieux le préciser. Les établissements d’enseignement peuvent également fournir des renseignements sur les stages.
Éligibilité
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Mise en œuvre
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Conditions de vie et de travail
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Où trouver des offres de stage?
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Financement et soutien
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Où publier des offres de stage?
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Financement et soutien
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Cadre juridique
La formation professionnelle initiale et complémentaire peut prendre la forme d’une formation en apprentissage. La formation en apprentissage est régie par des lois et des décrets réglementant la formation professionnelle et la formation professionnelle des adultes. La formation en apprentissage consiste essentiellement en une formation sur le lieu de travail. Elle est convenue dans un contrat écrit d’emploi à durée déterminée entre un étudiant âgé de plus de 15 ans et son employeur. Le contrat d’emploi est aussi un contrat d’apprentissage. Les modalités de l’apprentissage sont convenues entre l’employeur et le prestataire de services éducatifs qui a le droit de proposer une formation en apprentissage.
L’apprentissage comporte toujours un programme d’études personnalisé. Les études et l’expérience professionnelle antérieures de l’étudiant doivent être prises en compte et portées au crédit de l’étudiant. Le programme d’études est établi dans le cadre d’une concertation entre l’étudiant, l’employeur et le prestataire de services éducatifs sous une forme permettant de l’inclure dans le contrat d’apprentissage.
La formation en apprentissage est financée par l’État et les municipalités.
Description des programmes
La formation en apprentissage est essentiellement organisée sur des lieux de travail en rapport avec l’obligation de travaux pratiques (environ 80 %) et est complétée par des cours théoriques. L’apprentissage est encadré par un contrat d’emploi à durée déterminée. L’étudiant reçoit donc un salaire pendant sa formation en apprentissage et celui-ci est déterminé conformément à la convention collective en vigueur. L’employeur reçoit une compensation pour l’organisation de la formation en apprentissage au travail. Le montant de la compensation dépend des coûts estimés de l’apprentissage pour l’employeur.
La formation en apprentissage peut être utilisée pour étudier dans tous les secteurs couverts par la formation professionnelle. En tant qu’apprenti, vous pouvez obtenir une qualification professionnelle de base, professionnelle ou spécialisée qui donne les mêmes qualifications qu’un établissement d’enseignement professionnel et le même diplôme de troisième cycle qu’un établissement d’enseignement secondaire ou professionnel. Par exemple, l’objectif peut être de ne disposer que d’une partie d’une qualification qui complète les compétences antérieures.
Le prestataire de services éducatifs est chargé de gérer et de superviser la formation en apprentissage. Le ministère de l’éducation et de la culture peut délivrer des licences pour l’organisation de formations. Des licences peuvent être octroyées à des municipalités, à des autorités municipales conjointes, à des associations agréées, à des fondations et à des entreprises publiques non constituées en société.
Les prestataires d’apprentissage peuvent être consultés sur l’internet à l’adresse suivante: Oppisopimus.fi
Éligibilité
La formation en apprentissage est accessible à tous les ressortissants de l’EEE, à condition que l’étudiant remplisse les exigences linguistiques du lieu de travail et les exigences linguistiques pour l’obtention du diplôme (finnois, suédois et, parfois, anglais).
Conditions de vie et de travail
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Où trouver des offres d’apprentissage?
L’apprenti trouve généralement un emploi lui-même ou continue à travailler là où il a effectué son apprentissage. Des places d’apprentis peuvent aussi être trouvées par l’intermédiaire du site internet Työmarkkinatori à l’adresse: työmarkkinatori.fi
Financement et soutien
La formation en apprentissage est régie par un contrat d’emploi et l’étudiant perçoit un salaire pendant sa formation. Pour les périodes de cours théoriques, l’étudiant a le droit de demander une aide financière pour étudiants, en fonction de ce que le prestataire de services éducatifs a prévu dans le contrat d’apprentissage.
Où publier des offres d’apprentissage?
Les places d’apprentissage peuvent être annoncées sur le site web Job Market Finland (https://tyomarkkinatori.fi). Sur le même site web, les employeurs peuvent également rechercher les CV des candidats à un apprentissage.
Financement et soutien
Les prestataires de services éducatifs et le CIMO.
La libre circulation des biens est l’une des pierres angulaires du marché unique européen.
La suppression des obstacles nationaux à la libre circulation des biens au sein de l’Union européenne est l’un des principes ancrés dans les traités de l’UE. S’écartant d’une position traditionnellement protectionniste, les pays de l’Union européenne lèvent continuellement les restrictions de façon à former un marché «commun» ou unique. Cet engagement à créer une zone commerciale européenne sans frontières s’est traduit par une plus grande prospérité et par la création de nouveaux emplois, et a globalement établi l’Union européenne en tant qu’acteur commercial mondial aux côtés des États-Unis et du Japon.
Malgré l’engagement de l’Europe à abolir toutes les entraves internes aux échanges commerciaux, l’harmonisation des secteurs de l’économie n’est pas totale. L’Union européenne a décidé de réglementer au niveau européen les secteurs qui pourraient présenter un risque plus élevé pour les citoyens de l’Europe, tels que le secteur pharmaceutique ou celui des produits de construction. La majorité des produits (considérés comme «présentant un risque moindre») sont soumis à l’application du fameux principe de la reconnaissance mutuelle. Autrement dit, quasiment tout produit fabriqué ou commercialisé légalement dans un des États membres peut circuler et s’échanger librement sur le marché intérieur de l’Union européenne.
Limites à la libre circulation des biens
Le traité sur l’Union européenne reconnaît aux États membres le droit de fixer des limites à la libre circulation des biens lorsque des intérêts communs spécifiques sont en jeu, comme la protection de l’environnement, la santé des citoyens ou l’ordre public, pour n’en citer que quelques-uns. En d’autres termes, si les autorités d’un État membre considèrent que l’importation d’un produit présente une menace potentielle — par exemple, pour la santé publique, la moralité ou l’ordre public —, elles peuvent restreindre ou même interdire l’accès de ce produit au marché de cet État. Il peut s’agir, par exemple, d’aliments génétiquement modifiés ou de certaines boissons énergisantes.
S’il n’existe généralement aucune limitation à l’achat de biens dans un autre État membre tant que ceux-ci sont destinés à un usage personnel, une série de restrictions européennes s’appliquent à des catégories de produits comme l’alcool et le tabac.
Libre circulation des capitaux
Une autre condition essentielle au fonctionnement du marché intérieur est la libre circulation des capitaux. Il s’agit de l’une des quatre libertés fondamentales garanties par droit de l’Union et elle est à la base de l’intégration des marchés financiers européens. Les Européens peuvent désormais gérer et investir leur argent dans n’importe quel État membre de l’Union européenne.
La libéralisation des marchés des capitaux a marqué une étape importante dans le processus d’intégration économique et monétaire de l’Union européenne: elle a constitué le premier pas vers l’établissement de notre Union économique et monétaire (UEM) et de la monnaie commune, l’euro.
Avantages
Le principe de libre circulation des capitaux accroît l’efficacité des marchés financiers au sein de l’Union et offre également une série d’avantages aux citoyens de l’Union européenne. Les particuliers peuvent effectuer un grand nombre d’opérations financières au sein de l’Union européenne, sans restrictions majeures. Ils peuvent, avec quelques restrictions:
- ouvrir aisément un compte bancaire,
- acheter des actions,
- investir, ou
- acheter des biens immobiliers
dans un autre État membre. Quant aux entreprises établies dans l’Union européenne, elles peuvent acquérir, gérer et investir dans d’autres entreprises européennes.
Exceptions
Certaines exceptions à ce principe s’appliquent tant dans les États membres qu’à l’égard des pays tiers. Ces exceptions sont principalement liées à des raisons de fiscalité, de surveillance prudentielle, d’ordre public, de lutte contre le blanchiment de capitaux et à des sanctions financières convenues au titre de la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne.
La Commission européenne poursuit l’achèvement du marché libre des services financiers par la mise en œuvre de nouvelles stratégies d’intégration financière, afin qu’il soit encore plus facile pour les citoyens et les entreprises de gérer leur argent au sein de l’Union européenne.
Près de deux tiers des Finlandais (63 %) sont propriétaires de leur logement. La disponibilité des appartements à louer varie d’un endroit à l’autre; dans la région de la capitale et d’autres villes importantes, il peut s’avérer difficile de trouver un logement convenable à un prix raisonnable. Les loyers à Helsinki, en particulier au centre de la ville, sont nettement plus élevés que dans le reste de la Finlande. Si la personne arrivant en Finlande possède déjà un travail ou une proposition de travail, il lui est loisible de demander l’aide de son employeur pour trouver une habitation. Des informations sur les diverses formes d’aide au logement peuvent être fournies par l’organisme national d’assurances sociales (Kela).
Les propriétaires privés publient leurs offres de location en ligne et dans la presse. Il est également possible de s’adresser à des agents immobiliers (asunnonvälitystoimisto), de consulter l’internet ou de placer une petite annonce de recherche dans un journal. Les adresses d’agences immobilières peuvent être trouvées notamment dans les journaux.
Liens:
Titre/nom | URL |
Journaux | https://www.uutismediat.fi |
InfoFinland | https://infofinland.fi/fi/housing |
Informations sur le logement Ministère de l’environnement | |
Etuovi.com | https://www.etuovi.com |
Suomi.fi | https://www.suomi.fi/kansalaiselle/asuminen-ja-rakentaminen/asunnon-hankinta |
Nuorisoasuntoliitto (Association de logement pour les jeunes) | https://nal.fi |
Oikotie.fi/ Asunnot (Oikotie.fi/Logements) | https://www.oikotie.fi |
Suomen retkeilymajajärjestö (Association des auberges de jeunesse) | https://www.hostellit.fi |
Communes | https:/www.kuntaliitto.fi |
Kansaneläkelaitos (Organisme d’assurances sociales) | https://www.kela.fi/henkiloasiakkaat |
Study in Finland | https://www.studyinfinland.fi |
Les communes finlandaises sont tenues d’organiser l’enseignement fondamental pour tous les enfants résidant sur leur territoire. Leurs sites internet présentent des informations concernant l’organisation des crèches, des écoles maternelles et de l’enseignement primaire. Les crèches remplissent des objectifs d’éducation nationaux, et il est possible de demander une place en crèche tout au long de l’année, en fonction des besoins de garde d’enfants. L’enfant a le droit à un préenseignement gratuit un an avant le début de l’enseignement obligatoire et de l’école primaire.
L’enseignement primaire comprend les classes 1 à 9 et est destiné à l’ensemble des élèves de 7 à 16 ans. En Finlande, l’obligation scolaire a été portée jusqu’à 18 ans. Chacun doit étudier après l’enseignement primaire. Un jeune étudie par exemple au lycée ou dans un établissement professionnel et y obtient un diplôme de l’enseignement secondaire. Ensuite, il est libéré de son obligation scolaire. Des informations sur l’inscription dans l’enseignement après l’école primaire se trouvent sur le site Opintopolku.fi. Vous trouverez sur ce site des informations sur, entre autres, le lycée, l’enseignement professionnel, les universités, les hautes écoles spécialisées et les contrats d’apprentissage. Ce service est géré par Opetushallitus (Direction générale de l’enseignement). En plus des instructions de candidature, le site vous fournira des informations complètes sur le système scolaire finlandais.
Des informations concernant les possibilités éducatives sont également disponibles par le portail Ploteus. Vous pouvez poser des questions relatives à l’éducation à l’Administration du travail, et le centre des bourses d’études de Kela fournit des renseignements sur le financement des études. L’enseignement supérieur diplômant sera gratuit pour les ressortissants des pays de l’UE et de l’EEE. Pour les autres étudiants hors zone UE/EEE, des droits d’inscription ont été mis en place depuis le 1er août 2017.
Liens:
Titre/nom | URL |
Ministère de l’enseignement et de la cultureMinistère de l’enseignement et ministère de la culture | https://okm.fi/etusivu |
Communes | https://www.kuntaliitto.fi |
Julkishallinnon verkkopalvelu (Services administratifs en ligne) | https://www.suomi.fi/kansalaiselle/opetus-ja-koulutus/esiopetus-ja-koulunkaynti |
Administration du travail | https://tyomarkkinatori.fi |
Study in Finland | https://www.studyinfinland.fi |
Opintopolku (Informations sur les études) | https://opintopolku.fi/konfo/fi/sivu/suomen-koulutusjarjestelma |
Opetushallitus (Direction générale de l’enseignement) | https://www.oph.fi/fi |
Ploteus | https://ec.europa.eu/ploteus |
La mise en œuvre du principe de la libre circulation des personnes, l’une des pierres angulaires de la construction européenne, s’est traduite par une série de règles pratiques permettant aux citoyens de voyager librement et aisément dans n’importe quel État membre de l’Union européenne. Voyager sur le territoire de l’Union européenne avec sa propre voiture est devenu beaucoup moins problématique. La Commission européenne a établi une série de règles communes régissant la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, la validité de l’assurance automobile et la possibilité d’immatriculer son véhicule dans un pays d’accueil.
Votre permis de conduire dans l’Union européenne
L’Union européenne a introduit un modèle harmonisé de permis de conduire et a fixé des exigences minimales supplémentaires pour l’obtention d’un permis de conduire. Cela devrait contribuer à réduire le nombre de conducteurs dangereux sur les routes européennes, quel que soit le pays où ils passent leur permis de conduire.
Depuis le 19 janvier 2013, tous les permis de conduire délivrés par les pays de l’UE ont la même apparence: ils sont imprimés sur un morceau de plastique de la taille et de la forme d’une carte de crédit.
Des périodes de validité administrative harmonisées — comprises entre 10 et 15 ans pour les motos et les voitures particulières — ont été introduites pour le permis de conduire. Cela permet aux autorités d’introduire régulièrement de nouvelles fonctionnalités de sécurité, qui rendront plus difficile la falsification ou l’altération du document de permis de conduire. Les conducteurs non qualifiés ou déchus du droit de conduire ne pourront donc plus tromper aussi facilement les autorités de leur pays ou d’un autre pays de l’UE.
Le nouveau permis de conduire européen protège également les usagers de la route vulnérables en introduisant un accès progressif pour la conduite de motos et autres deux-roues motorisés. Le système d’«accès progressif» implique que les conducteurs doivent acquérir une expérience sur un motocycle de plus petite cylindrée avant de pouvoir passer à une cylindrée supérieure. Les cyclomoteurs constitueront également une catégorie distincte, nécessitant un permis AM.
Vous devez demander un permis dans le pays dans lequel vous résidez habituellement ou régulièrement. En règle générale, il s’agit du pays dans lequel vous résidez au moins 185 jours par année civile en raison d’attaches personnelles ou professionnelles.
Si vous avez des attaches personnelles ou professionnelles dans au moins deux pays de l’UE, votre résidence habituelle est le pays dans lequel vous avez des attaches personnelles (pour autant que vous vous y rendiez régulièrement). Cette dernière condition ne s’applique pas si vous séjournez dans un pays de l’UE pour y effectuer une mission à durée déterminée.
Si vous vous installez dans un autre pays de l’UE pour suivre des études supérieures, votre résidence habituelle ne change pas. Vous pouvez toutefois demander un permis dans le pays d’accueil en prouvant que vous y étudiez depuis au moins 6 mois.
Immatriculation de votre voiture dans le pays d’accueil
Si vous partez vivre de manière permanente dans un autre pays de l’UE et emmenez votre voiture, vous devez faire immatriculer votre véhicule et payer les taxes correspondantes dans ce pays.
Il n’existe pas de règles européennes communes en ce qui concerne l’immatriculation des véhicules et les taxes y afférentes. Certains pays accordent une exonération de la taxe d’immatriculation aux personnes qui viennent s’y installer de manière permanente avec leur véhicule.
Pour bénéficier d’une exonération fiscale, vous devez vérifier les délais et conditions applicables dans le pays où vous souhaitez vous installer.
Vérifiez les règles exactes et les délais auprès des autorités nationales sous le lien suivant: https://europa.eu/youreurope/citizens/vehicles/registration/registration-abroad/index_fr.htm.
Assurance automobile
Les citoyens de l’UE peuvent faire assurer leur véhicule dans n’importe quel pays de l’Union européenne, à condition que la compagnie d’assurance choisie soit agréée par l’autorité nationale de l’État d’accueil pour délivrer les polices d’assurance nécessaires. Une compagnie établie dans un autre État membre ne peut vendre une police d’assurance obligatoire de responsabilité civile que si certaines conditions sont remplies. L’assurance sera valable sur l’ensemble du territoire de l’Union, quel que soit l’endroit où a lieu l’accident.
Taxation
La taxe sur la valeur ajoutée — ou TVA — sur les véhicules à moteur est normalement payée dans le pays où le véhicule est acheté, mais il arrive, dans certaines conditions, qu’elle doive être acquittée dans le pays de destination.
De plus amples informations sur les règles applicables lorsqu’un véhicule est acheté dans un État membre de l’Union européenne en vue de son immatriculation dans un autre État membre sont disponibles sous le lien suivant: https://europa.eu/youreurope/citizens/vehicles/registration/taxes-abroad/index_fr.htm.
Les citoyens de l’Union européenne, du Liechtenstein et de la Suisse n’ont pas besoin de permis de séjour pour la Finlande. Ils doivent cependant s’enregistrer si leur séjour dure plus de trois mois. L’enregistrement est effectué auprès de l’Agence de l’immigration. Les ressortissants des pays nordiques (Islande, Norvège, Suède, Danemark, Îles Féroé et Groenland) doivent s’enregistrer pour les séjours de plus de 6 mois, c’est-à-dire que l’intéressé doit informer l’autorité locale d’enregistrement (l’Agence des services de données numériques et démographiques) de son déplacement, dans un délai d’une semaine, et présenter un document d’identification (passeport, carte d’identité fournie par la police ou équivalent).
Afin que le droit de séjour puisse être enregistré, un citoyen de l’UE doit avoir un motif de présence en Finlande et/ou des fonds suffisants. Les motifs possibles sont le travail, les études ou un lien familial en Finlande. Un droit de séjour permanent peut être accordé quand un citoyen de l’UE a habité cinq années consécutives en Finlande. Un membre de la famille d’un citoyen européen a le droit de séjourner de façon permanente s’il séjourne légalement en Finlande avec un citoyen de l’UE depuis cinq ans d’affilée.
Conformément à la loi, un étranger doit déclarer au registre de la population les mêmes renseignements qu’un citoyen finlandais si le séjour en Finlande dure au moins un an. L’enregistrement est effectué auprès de l’Agence des services de données numériques et démographiques, qui détermine la commune de résidence d’une personne. Lors de leur enregistrement, les ressortissants de l’Union européenne doivent disposer de leur passeport ou d’une carte d’identité officielle avec photographie, ainsi que d’un certificat d’enregistrement en tant que citoyen de l’UE délivré par l’Agence de l’immigration. Parmi les autres documents nécessaires à l’enregistrement, citons le certificat de mariage ou de partenariat civil et les extraits d’acte de naissance des enfants (ces documents doivent être légalisés). Les ressortissants étrangers séjournant temporairement en Finlande peuvent remettre une déclaration d’enregistrement volontaire auprès de l’organisme d’assurances sociales (Kela) ou au bureau des impôts, en plus de l’Agence des services de données numériques et démographiques. Le séjour est considéré comme provisoire s’il dure moins d’une année.
Liens:
Titre/nom | URL |
Maahanmuuttovirasto (Agence de l’immigration) | https://migri.fi/etusivu |
Työvoimaviranomainen/ Ulkomaalaisen työskentely Suomessa (Administration du travail/Travailleurs étrangers en Finlande) | https://tyomarkkinatori.fi/henkiloasiakkaat/tietoa-tyoelamasta/kansainvalisyys/ulkomailta-toihin-suomeen |
Kansaneläkelaitos (Organisme d’assurances sociales) | https://www.kela.fi/henkiloasiakkaat |
Police | https://poliisi.fi/etusivu |
Agence des services de données numériques et démographiques | https://dvv.fi/henkiloasiakkaat |
Avant votre départ pour la Finlande
- Nous vous conseillons de vous informer sur la vie professionnelle, l’emploi et les coutumes en Finlande.
- Il convient d’entamer l’apprentissage de la langue finnoise dans votre pays d’origine.
- Des informations concernant le fonctionnement et les diverses possibilités de la société finlandaise sont disponibles via l’internet notamment (cf. rubriques connexes).
- Pour obtenir des informations sur le logement en Finlande, informez-vous auprès des communes et consultez les journaux ainsi que les nombreux sites internet.
- Vous devez, lors de votre déménagement en Finlande, disposer d’un passeport ou d’une carte d’identité nationale valable.
- Nous vous conseillons d’emmener vos certificats de travail et vos diplômes les plus récents, ainsi que la carte européenne d’assurance maladie.
- Nous conseillons aux demandeurs d’emploi ressortissants de pays de l’Union européenne ou de l’EEE de s’assurer de la possibilité de faire transférer les indemnités de chômage en Finlande pendant trois mois (formulaire U2 ou l’ancien formulaire E303).
- Pour justifier des périodes d’assurance et d’emploi, un certificat U1 ou (anciennement) E301 doit être obtenu auprès des autorités nationales de sécurité sociale.
Les représentations finlandaises à l’étranger et les conseillers EURES de l’administration du travail pourront également vous donner des informations complémentaires.
Après votre arrivée en Finlande
- Les ressortissants des pays de l’UE/EEE et de la Suisse peuvent séjourner et travailler pendant trois mois sans titre de séjour. Passé ce délai, ils doivent s’enregistrer auprès de l’Agence de l’immigration. Pour les procédures d’enregistrement, voir la rubrique Procédures d’enregistrement et permis de séjour.
- Les chômeurs ou les personnes à la recherche d’un emploi peuvent se présenter à l’administration du travail locale. Il convient d’apporter un passeport une carte d’identité et, des certificats de travail et diplômes
- Vos droits à la sécurité sociale finlandaise et aux prestations de la Kela seront déterminés lorsque vous demandez une prestation de la Kela pour la première fois après votre déménagement en Finlande. Si la décision est positive, la carte Kela, qui permet à son titulaire de bénéficier de la sécurité sociale finlandaise, vous sera envoyée.
- La fiche d’impôt est à commander auprès de l’autorité fiscale.
- En Finlande, salaires et taxes sont gérés électroniquement. Un compte bancaire est donc nécessaire. Vous devez disposer, lors de l’ouverture de votre compte, d’un passeport ou d’une carte d’identité, ainsi que d’un code de sécurité sociale finlandais, attribué par l’Agence des services de données numériques et démographiques. Si nécessaire, la banque peut également exiger d’autres documents, tels que, par exemple, un contrat de travail.
Liens:
Titre/nom | URL |
Verohallinto (Administration fiscale) | https://www.vero.fi/henkiloasiakkaat |
Työvoimaviranomainen/Ulkomailta töihin Suomeen (Administration du travail/Venir travailler en Finlande) | https://tyomarkkinatori.fi/henkiloasiakkaat/tietoa-tyoelamasta/kansainv…; |
http://www.te-palvelut.fi | |
Ministère des affaires étrangères | https://um.fi/etusivu |
this is FINLAND – things you should and shouldn’t know | https://finland.fi |
Kansaneläkelaitos (Organisme d’assurances sociales) | https://www.kela.fi/henkiloasiakkaat |
Study in Finland | https://www.studyinfinland.fi |
Työttömyyskassojen yhteisjärjestö (Fédération des caisses de chômage) | https://www.tyj.fi |
InfoFinland | https://www.infofinland.fi |
Julkishallinnon verkkopalvelu (Services administratifs en ligne) | https://www.suomi.fi/etusivu |
Agence des services de données numériques et démographiques | https://dvv.fi/henkiloasiakkaat |
La qualité du travail et de l’emploi — un aspect vital , à fort impact économique et humanitaire
De bonnes conditions de travail sont importantes pour le bien-être des travailleurs européens. Elles contribuent
- au bien-être physique et psychologique des Européens, et
- à la performance économique de l’Union européenne.
D’un point de vue humanitaire, la qualité de l’environnement de travail influence considérablement la satisfaction globale des travailleurs européens, au travail et dans leur vie personnelle.
D’un point de vue économique, des conditions d’emploi de qualité constituent un facteur de croissance économique et un fondement de la position compétitive de l’Union européenne. Un niveau élevé de satisfaction au travail est un facteur important pour parvenir à une productivité économique élevée dans l’Union européenne.
Dès lors, il est essentiel pour l’Union européenne de promouvoir la création et le maintien d’un environnement de travail durable et agréable, qui favorise la santé et le bien-être des travailleurs européens et qui instaure un bon équilibre entre temps de travail et temps libre.
Améliorer les conditions de travail en Europe: un objectif important pour l’Union européenne
Garantir des conditions de travail favorables aux citoyens européens est une priorité de l’UE. C’est la raison pour laquelle l’Union européenne coopère avec les gouvernements nationaux afin d’assurer un environnement de travail agréable et sûr. Un soutien est apporté aux États membres à travers:
- l’échange d’expériences entre pays et des actions communes;
- l’établissement d’exigences minimales applicables dans toute l’Union européenne en ce qui concerne les conditions de travail, ainsi qu’en matière de santé et de sécurité au travail.
Les déterminants de la qualité du travail et de l’emploi
Pour instaurer des conditions de travail durables, il importe de déterminer les caractéristiques principales d’un environnement de travail favorable, et donc les critères de qualité des conditions de travail.
La Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail (Eurofound), établie à Dublin, est une agence de l’UE qui fournit des informations, des conseils et une expertise sur les conditions de vie et de travail. Cette agence a établi plusieurs critères de qualité du travail et de l’emploi, parmi lesquels:
- la santé et le bien-être sur le lieu de travail: il s’agit d’un critère essentiel, étant donné que de bonnes conditions de travail supposent la prévention des problèmes de santé sur le lieu de travail, la réduction de l’exposition aux risques et l’amélioration de l’organisation du travail;
- la conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée: les citoyens devraient avoir la possibilité de trouver un équilibre entre le temps passé au travail et le temps consacré aux loisirs;
- le développement des compétences: un emploi de qualité est un emploi qui offre des possibilités de formation, de perfectionnement et des perspectives de carrière.
Le travail d’Eurofound contribue à la planification et à la conception de meilleures conditions de vie et de travail en Europe.
Santé et sécurité au travail
La Commission européenne a entrepris un large éventail d’activités visant à promouvoir un environnement de travail sain dans les États membres de l’Union européenne. Elle a notamment élaboré une stratégie communautaire pour la santé et la sécurité au travail pour la période 2021-2027. Cette stratégie a été mise sur pied avec l’aide des autorités nationales, des partenaires sociaux et des ONG. Elle répond à l’évolution des besoins de protection des travailleurs résultant des transitions numérique et écologique, des nouvelles formes de travail et de la pandémie de COVID-19, sans négliger pour autant les risques traditionnels en matière de santé et de sécurité au travail, tels que les risques d’accidents du travail ou l’exposition à des substances chimiques dangereuses.
La politique communautaire de santé et de sécurité au travail vise à améliorer durablement le bien-être des travailleurs de l’Union européenne. Elle tient compte des dimensions physiques, morales et sociales des conditions de travail, ainsi que des nouveaux défis posés par l’élargissement de l’Union aux pays d’Europe centrale et orientale. L’introduction de normes européennes en matière de santé et de sécurité sur le lieu de travail a considérablement contribué à l’amélioration de la situation des travailleurs dans ces pays.
Améliorer les conditions de travail en fixant des exigences minimales communes à tous les pays de l’Union européenne
L’amélioration des conditions de vie et de travail dans les États membres de l’UE dépend en grande partie de l’établissement de normes de travail communes. La législation et la réglementation européennes du travail ont établi les exigences minimales pour un environnement de travail durable et sont désormais appliquées dans tous les États membres. L’amélioration de ces normes a renforcé les droits des travailleurs et constitue l’une des principales réalisations de la politique sociale de l’UE.
L’importance de la transparence et de la reconnaissance mutuelle des diplômes en tant que complément essentiel de la libre circulation des travailleurs
La possibilité d’obtenir la reconnaissance de ses qualifications et compétences peut jouer un rôle crucial dans la décision de travailler dans un autre pays de l’Union européenne. Il est donc nécessaire de mettre en place un système européen qui garantisse l’acceptation mutuelle des compétences professionnelles dans les différents États membres. Seul un tel système empêchera que l’absence de reconnaissance des qualifications professionnelles ne devienne un obstacle à la mobilité des travailleurs au sein de l’Union européenne.
Les principes fondamentaux de la reconnaissance des qualifications professionnelles dans l’Union européenne
Le principe de base est que tout citoyen de l’Union devrait pouvoir exercer librement sa profession dans n’importe quel État membre. Malheureusement, la mise en œuvre pratique de ce principe est souvent entravée par des exigences nationales concernant l’accès à certaines professions dans le pays d’accueil.
Afin de surmonter ces différences, l’Union européenne a mis en place un système de reconnaissance des qualifications professionnelles. Dans le cadre de ce système, une distinction est opérée entre les professions réglementées (professions pour lesquelles certaines qualifications sont légalement requises) et les professions qui ne sont pas légalement réglementées dans l’État membre d’accueil.
Vers une transparence des qualifications en Europe
L’Union européenne a pris d’importantes mesures pour atteindre l’objectif de transparence des qualifications en Europe:
- une coopération accrue en matière d’enseignement et de formation professionnels, dans le but de regrouper tous les instruments au service de la transparence des certificats et des diplômes en un seul outil convivial. Le CV européen et les formations Europass en sont deux exemples;
- le développement d’actions concrètes dans le domaine de la reconnaissance et de la qualité de l’enseignement et de la formation professionnels.
Transcender les différences entre les systèmes d’enseignement et de formation dans l’ensemble de l’Union européenne
Dans les États membres de l’Union européenne, les systèmes d’enseignement et de formation présentent encore des différences substantielles. Les derniers élargissements de l’UE, ouvrant sur de nouvelles traditions éducatives, ont encore accru cette diversité, appelant à établir des règles communes pour garantir la reconnaissance des compétences.
Afin de surmonter cette diversité de normes de certification, de modèles éducatifs et de structures de formation, la Commission européenne a proposé une série d’instruments visant à améliorer la transparence et la reconnaissance des qualifications, à des fins tant universitaires que professionnelles.
Le cadre européen des certifications est pour la Commission européenne une priorité essentielle dans le processus de reconnaissance des compétences professionnelles. Ce cadre a pour principal objectif d’établir des liens entre les différents systèmes nationaux de certification et de garantir une transférabilité et une reconnaissance aisées des diplômes.
Un réseau de centres nationaux d’information sur la reconnaissance académique des diplômes a été créé en 1984 à l’initiative de la Commission européenne. Les centres NARIC fournissent une assistance sur la reconnaissance académique des périodes d’études à l’étranger. Établis dans tous les États membres de l’Union européenne, ainsi que dans les pays de l’Espace économique européen, les centres NARIC jouent un rôle essentiel dans le processus de reconnaissance des qualifications au sein de l’Union européenne.
Le système européen de transfert et d’accumulation de crédits (ECTS) vise à faciliter la reconnaissance des périodes d’études à l’étranger. Instauré en 1989, son principe de fonctionnement repose sur la description d’un programme d’études et l’attribution de crédits aux modules dudit programme. Il s’agit d’un complément essentiel du programme de mobilité des étudiants Erasmus, très apprécié.
Europass est un instrument qui permet d’assurer la transparence des compétences professionnelles. Il se compose de cinq documents standardisés:
- un CV (curriculum vitæ);
- un éditeur de lettres de motivation;
- des suppléments au certificat;
- des suppléments au diplôme, et
- un document Europass Mobilité.
Le système Europass permet de comprendre clairement et aisément les compétences et certifications dans les différentes régions d’Europe. Dans chaque pays de l’Union européenne et de l’Espace économique européen, des centres nationaux Europass ont été créés en tant que premier point de contact pour toute personne souhaitant obtenir des informations sur le système Europass.
Un contrat de travail à durée indéterminée peut être conclu avec toute personne de 15 ans révolus ayant satisfait à ses obligations scolaires. Il est également possible pour un mineur atteignant l’âge de 14 ans durant l’année civile en cours, avec l’autorisation du tuteur, d’effectuer un travail facile et provisoire en période de congés scolaires.
La plupart des contrats de travail sont à durée indéterminée, mais les contrats à durée déterminée sont devenus fréquents aujourd’hui. Le travail à temps partiel n’est toutefois pas aussi répandu que dans le reste de l’Europe. Grâce aux congés pour motifs familiaux et au système d’accueil de jour des enfants, les femmes participent pleinement à la vie active et occupent généralement un emploi à temps plein.
De nombreuses sociétés privées proposent des services de placement en Finlande. Les bureaux de travail intérimaire et autres sociétés de placement privées ne peuvent facturer leurs services au travailleur. C’est l’entreprise ayant recours à ces services qui doit s’acquitter des frais en question.
En plus des relations de travail traditionnelles, cette dernière décennie est également apparu ce qu’on appelle le micro-entrepreneuriat. En pratique, cela signifie que le travailleur fonctionne comme un entrepreneur même s’il n’a pas d’entreprise et que la gestion financière est opérée par l’intermédiaire d’un service de facturation. En pratique, le travailleur peut recevoir sous le nom de salaire une compensation pour le travail effectué, mais dans la législation sur le travail et l’assurance sociale la personne sera considérée comme un entrepreneur. Des informations complémentaires sont disponibles sur le site de l’autorité fiscale.
La Finlande ne dispose d’aucune véritable définition du travail saisonnier. La loi finlandaise sur le travail saisonnier repose sur la définition tirée de la directive sur le travail saisonnier. Définition conformément à l’article 3, paragraphe 1, point c), de la directive: «"activité soumise au rythme des saisons", une activité en lien avec une certaine époque de l’année présentant une situation récurrente ou une suite d’événements récurrents liés aux conditions saisonnières pendant lesquels les besoins de main-d’œuvre sont nettement supérieurs à ceux qui sont nécessaires dans le cadre des activités courantes».
Liens:
Titre/nom | URL |
Kansainvälinen Vapaaehtoistyö ry (Association du bénévolat international) | https://www.kvtfinland.org |
Ulkomaalaisen työskentely Suomessa (Travailleurs étrangers en Finlande) | https://www.workinfinland.com |
Administration du travail | https://tyomarkkinatori.fi |
Study in Finland | https://www.studyinfinland.fi |
Union des entreprises de ressources humaines | https://henkilostoala.fi |
Työsuojeluhallinto (Inspection du travail) | https://tyosuojelu.fi |
L’emploi en Finlande requiert obligatoirement un contrat de travail, par lequel le travailleur accepte d’exécuter un travail spécifique pour un employeur contre une rémunération convenue ou d’autres avantages. En vertu de la législation relative aux contrats de travail, ce contrat peut revêtir une forme orale, écrite ou électronique. Il est néanmoins recommandé de réaliser une version écrite du contrat de travail, celle-ci permettant notamment aux deux parties de prouver ce qui a été convenu. Même en l’absence de contrat de travail écrit, l’employeur est tenu de communiquer par écrit les conditions de la relation contractuelle de travail au travailleur.
Les modalités de la relation de travail se fondent sur les besoins de l’employeur et du travailleur, mais aussi sur la législation régissant les contrats de travail, le temps de travail, les congés annuels, ainsi que sur la convention collective du secteur. Les conventions collectives négociées par les syndicats et les organisations patronales jouent un rôle important dans la définition des conditions de travail minimales applicables aux travailleurs et couvrent quasiment toutes les activités. Elles contiennent notamment des dispositions régissant les salaires, les horaires et les congés annuels. Il convient de vérifier minutieusement les modalités de la relation de travail fixées dans le contrat. Le contrat de travail est conclu pour une durée indéterminée, sauf si des motifs légitimes justifient sa conclusion pour une durée déterminée.
Une période d’essai peut être convenue au début de la relation de travail. Pendant la période d’essai, chaque partie peut résilier le contrat sans délai de préavis. Conformément à la législation actuelle, la période d’essai est de six mois maximum. Dans certains secteurs, il se peut que la période d’essai soit toujours de quatre mois maximum car certains contrats de travail le stipulent.
L’employeur peut résilier le contrat de travail pour des motifs valables uniquement, par exemple en raison de difficultés financières au sein de la société ou d’une grave négligence de la part de l’employé. Les contrats de travail temporaires expirent à l’issue de la période spécifiée sans avis de résiliation.
Le contrat de travail ou la déclaration doit au minimum contenir les informations écrites suivantes:
- Adresse de l’employeur et du travailleur
- Date de début de l’activité
- Durée, dans le cas d’un contrat à durée déterminée, et motif de la limitation dans le temps
- Durée de la période d’essai (le cas échéant)
- Lieu de travail (s’il est différent du lieu de travail principal), explication des raisons pour lesquelles le travailleur opérera sur différents sites
- Tâches principales du travailleur
- Convention collective applicable à l’activité
- Principes de détermination du salaire et période de versement
- Horaires habituels
- Définition des congés annuels
- Délai de préavis ou détermination de ce dernier
- Durée de travail, en cas de mission à l’étranger de plus d’un mois, devise de paiement du salaire, indemnités financières à verser à l’étranger, avantages en nature et conditions de rapatriement du travailleur.
Pour tout complément d’information, consultez l’Inspection du travail (työsuojeluhallinto) dont le site est traduit en plusieurs langues.
Liens:
Titre/nom | URL |
Työvoimaviranomainen/ Ulkomaalaisen työskentely Suomessa (Administration du travail/Travailleurs étrangers en Finlande) | Instructions pour trouver un travailleur à l’étrangerhttps://tyomarkkinatori.fi |
Administration du travail | Instructions pour salarier un travailleur étrangertyomarkkinatori.fi |
Työsuojeluhallinto (Inspection du travail) | Travailleur étranger - Tyosuojelu.fi – Administration de la sécurité et de la santé au travail |
Valtion säädöstietopankki/ Yleissitovien työehtosopimusten luettelo (Banque de données de la législation nationale/Liste des conventions collectives nationales) | https://www.finlex.fi |
Les mesures visant à favoriser l’égalité de traitement et les dispositions interdisant la discrimination ont pour objectif d’assurer l’absence de discrimination et l’égalité entre hommes et femmes. La loi sur l’égalité et les autres réglementations à ce sujet ont pour objectif de garantir un traitement uniforme de tous les citoyens.
Les dispositions sur l’égalité de traitement à respecter dans le monde du travail figurent dans la loi sur l’égalité et dans la loi sur le travail et sur le service public. En outre, l’égalité entre hommes et femmes est garantie par la loi sur l’égalité de traitement hommes-femmes. Toute discrimination commise dans le cadre de la publication d’une offre d’emploi, du choix d’un travailleur ou de la relation de travail est passible de sanctions à titre de discrimination professionnelle. La loi sur l’égalité interdit les discriminations fondées sur l’âge, l’origine ethnique ou nationale, la nationalité, la langue, la foi, les convictions, les opinions, l’état de santé, le handicap, l’orientation sexuelle ou tout autre motif lié à la personne.
Les jeunes travailleurs de moins de 18 ans ne peuvent effectuer des tâches identiques à celles des adultes et ne peuvent travailler dans les mêmes conditions que ces derniers. Les lois relatives aux jeunes travailleurs contiennent des dispositions sur la santé et la sécurité au travail et sur les horaires de travail des jeunes travailleurs. Cette catégorie de travailleurs est par ailleurs couverte par le décret du Conseil d’État sur les travaux particulièrement nocifs et dangereux pour les jeunes travailleurs, le décret du ministère de la santé et des affaires sociales concernant la liste non exhaustive des travaux dangereux pour les jeunes travailleurs et l’arrêté du ministère de l’emploi et de l’économie relatif aux travaux légers adaptés aux jeunes.
Pour tout complément d’information, consultez l’Inspection du travail (työsuojeluhallinto) dont le site est traduit en plusieurs langues.
Liens:
Titre/nom | URL |
Administration du travail | Place du marché du travail (tyomarkkinatori.fi) |
Valtion säädöstietopankki/ työehtosopimukset (Banque de données sur la législation nationale/conventions collectives) | https://www.finlex.fi/fi/viranomaiset/tyoehto |
Valtakunnallinen vammaisneuvosto, VANE (Conseil national des personnes handicapées, VANE) | https://vane.to/etusivu |
Yhdenvertaisuus.fi (Égalité.fi) | https://yhdenvertaisuus.fi/etusivu |
Tasapuolinen kohtelu työpaikalla (Traitement équitable au travail) - Suomi.fi | Tasapuolinen kohtelu työpaikalla (Traitement équitable au travail) (suomi.fi) |
Les ressortissants des pays membres de l’UE/EEE ont le droit de gérer une entreprise selon les mêmes modalités que les citoyens finlandais. Les lois relatives aux activités professionnelles établissent des dispositions plus précises concernant, par exemple, les autorisations requises et les qualifications exigées dans les différents domaines. Le migrant doit s’informer des autorisations et autres exigences requises avant de créer son entreprise ou de commencer à exercer sa profession indépendante. Les futurs entrepreneurs doivent déclarer leur entreprise au registre du commerce tenu par la Direction générale des registres et des brevets.
Si vous avez l’intention de monter votre propre affaire, vous pouvez vous adresser aux organismes de services aux entreprises locaux, aux centres pour le développement économique, les transports et l’environnement (centres «ELY») et aux centres de création d’entreprises. Au niveau local, les chambres locales de commerce et les services municipaux d’orientation (elinkeinoasiamiehet) représentent d’autres sources d’information très utiles. Le service de support Suomi.fi, géré par l’Agence des services de données numériques et démographiques, présente également un paquet d’information complet concernant l’entreprise.
L’administration du travail conseille les candidats entrepreneurs au sujet des formations organisées et octroie des aides à la création d’entreprises. Les aides à la création d’entreprise sont des subventions versées aux entrepreneurs débutants. Pour de plus amples informations concernant leurs conditions d’octroi, consultez le site internet de l’administration du travail.
Le site internet de l’administration fiscale présente des informations relatives à la taxation des entrepreneurs en finnois, en anglais et en suédois et propose des numéros de téléphone de renseignement également accessibles depuis l’étranger.
Liens:
Titre/nom | URL |
Verohallinto – yrityksen verotus (Administration fiscale – imposition des entreprises) | https://www.vero.fi/yritykset-ja-yhteisot/yritystoiminta/uusi-yritys |
Ministère de l’emploi et de l’économie | https://tem.fi/yritykset |
Uusyrityskeskukset (Centres des nouvelles entreprises) | https://uusyrityskeskus.fi |
Chambre de commerce | https://kauppakamari.fi |
Suomi.fi - Tietoa ja palvelua yrityksen perustajille (Informations et services pour créateurs d’entreprises) | https://www.suomi.fi/yritykselle |
Patentti- ja rekisterihallitus – kaupparekisteri (Direction générale des registres et brevets – registre du commerce) | https://www.prh.fi |
Työvoimaviranomainen - starttiraha (Administration du travail – aide à l’installation) | Starttiraha aloittavalle yrittäjälle (tyomarkkinatori.fi) (Aide à l’installation pour les jeunes entrepreneurs) |
Elinkeino-, liikenne- ja ympäristökeskus (Centre pour le développement économique, les transports et l’environnement) | Yrityksen perustaminen – ELY-keskus (ely-keskus.fi) (Fonder une entreprise – ELY-keskus) |
Il n’y a pas de loi sur le salaire minimal en Finlande. Dans la plupart des secteurs, la convention collective définit le niveau minimal du salaire et de diverses conditions de travail. Les conventions collectives sont généralement universellement applicables, c’est-à-dire qu’elles sont contraignantes pour tout le secteur couvert, que l’employeur soit ou non lié par elles. L’employeur ne peut appliquer au travailleur des conditions moins favorables que celles prévues par la convention collective universellement applicable. Les niveaux de salaire définis par les conventions sont d’application pour les travailleurs finlandais et étrangers. Le travail doit donner lieu au versement d’un salaire équitable et raisonnable, même si le secteur concerné n’est pas couvert par une convention collective qui serait contraignante pour l’employeur.
Pour tout complément d’information concernant les conventions collectives universellement applicables, consultez votre organisation patronale, votre association de travailleurs ou l’inspection du travail.
L’employeur doit, lorsqu’il verse le salaire, remettre au travailleur une fiche indiquant le montant du salaire et les principes appliqués à sa détermination. La fiche de salaire constitue un outil indispensable pour repérer d’éventuelles erreurs dans le calcul ou la détermination du salaire.
Le service de support de l’administration fiscale présente des instructions (également traduites en suédois et en anglais notamment). En règle générale, l’employeur prélève les cotisations sur le salaire du travailleur.
Pour tout complément d’information, consultez l’autorité du travail dont le site est traduit en plusieurs langues.
Liens:
Titre/nom | URL |
Työlainsäädäntö (TEM) (Législation du travail) | Työ- ja elinkeinoministeriö - työlainsäädäntö (tem.fi) (Ministère de l’emploi et de l’économie – législation du travail) |
Työsuojeluhallinto - palkka (Direction de la protection du travail – salaire) | Rémunération — Tyosuojelu.fi — Administration de la sécurité et de la santé au travail |
Valtion säädöstietopankki/ työehtosopimukset (Banque de données sur la législation nationale/conventions collectives) | https://www.finlex.fi/fi/viranomaiset/tyoehto |
Verohallinto (Administration fiscale) | https://www.vero.fi/henkiloasiakkaat |
Suomi.fi - Palkka ja palkanmaksu (Salaire et versement du salaire) | Palkka ja palkanmaksu (suomi.fi) |
En vertu de la législation en vigueur, le temps de travail réglementaire maximal est de 8 heures par jour et de 40 heures par semaine en Finlande. Il est possible de déroger au temps de travail réglementaire légal au moyen d’une convention collective ou d’un accord entre le travailleur et l’employeur, pour autant que le temps de travail réglementaire soit ramené à une moyenne maximale de 8 heures par jour et de 40 heures par semaine au terme de la période de compensation.
Toute prestation d’heures supplémentaires doit recevoir l’approbation du travailleur. Le temps de travail total d’un travailleur, heures supplémentaires comprises, ne doit pas dépasser en moyenne 48 heures par semaine sur une durée de quatre mois. Les heures supplémentaires doivent donner lieu au versement d’un salaire majoré au travailleur.
L’employeur doit tenir une comptabilité indiquant les heures travaillées et les indemnités versées.
Pour tout complément d’information, consultez l’autorité du travail dont le site est traduit en plusieurs langues.
Modifications de la loi sur les contrats de travail et de la loi du 1er août 2022 sur le temps de travail: l’employeur devra fournir au travailleur des informations plus complètes par écrit au début de la relation de travail. Ces informations sont fournies si elles ne ressortent pas du contrat de travail écrit.
Les employeurs qui recourent à des contrats à temps de travail variable devront réexaminer le temps de travail effectif tous les 12 mois à l’avenir. Des obligations plus spécifiques s’appliquent également à la programmation des contrats à temps variable et à l’annulation d’un poste prévu dans le calendrier des travaux.
Dans le cas des autres travailleurs à temps partiel et des travailleurs à durée déterminée, l’employeur devra à l’avenir donner une réponse motivée au travailleur si celui-ci demande une prolongation du temps de travail prévu dans le contrat ou une prolongation de la durée du contrat.
Liens:
Titre/nom | URL |
Ministère de l’emploi et de l’économie | Työaika - Työ- ja elinkeinoministeriö (tem.fi) (Temps de travail – Ministère de l’emploi et de l’économie) |
Työsuojeluhallinto (Inspection du travail) | https://tyosuojelu.fi/etusivu |
Työvoimaviranomainen > Työsuhdeasiat (Administration du travail > Contrats de travail) | Työsuhde ja työsopimus (tyomarkkinatori.fi) |
Congés annuels
La législation et les conventions collectives contiennent des dispositions concernant les congés annuels. La législation sur les congés annuels s’applique aux emplois privés et publics, moyennant certaines restrictions, et réglemente les droits aux congés: durée des vacances annuelles, pécule de vacances, indemnité équivalant au pécule de vacances et octroi des congés annuels. La loi sur les congés annuels se fonde essentiellement sur le principe des droits acquis: les congés obtenus dépendent des prestations de travail effectuées durant la période de référence (entre le 1er avril et le 31 mars), sur la base d’une règle de 14 jours ou de 35 heures. Le travailleur a droit à des congés payés: deux jours ou deux jours et demi par mois de la période de référence, en fonction de la durée du contrat de travail.
Congé maladie
L’employeur doit être informé dans les meilleurs délais lorsqu’un employé tombe malade. Le certificat médical doit normalement être remis au plus tard le troisième jour de maladie, mais certains employeurs le réclament dès le premier jour.
La loi relative aux contrats de travail impose à l’employeur de verser le salaire correspondant à la période de carence de l’indemnité de maladie (le jour où l’employé est tombé malade et les neuf jours suivants) si la relation de travail existe depuis au moins un mois. En outre, la convention collective de la branche peut contenir une obligation de verser le salaire pendant une période plus longue. Les conventions collectives peuvent inclure des dispositions particulières relatives à la durée de la période rémunérée et au montant de la rémunération. Si le congé maladie se prolonge au-delà de la période durant laquelle l’employeur est obligé de payer le salaire, le salarié a droit à une allocation de maladie octroyée par l’organisme d’assurances sociales (Kela).
Congé pour motif familial
En Finlande, les salariés ayant de jeunes enfants disposent de nombreuses possibilités de congé parental. Il existe de multiples congés pour motif familial: congé de grossesse spécial, congé de maternité, congé de maternité spécial, congé de paternité, congé parental, congé d’éducation ainsi que congé partiel ou ponctuel pour s’occuper d’un enfant. À l’issue d’un congé pour motif familial, l’employé réintègre son poste ou se voit offrir un poste équivalent correspondant à son contrat de travail sur son ancien lieu de travail.
La durée totale du congé de maternité et du congé parental est de 263 jours ouvrables. Il y a dans un premier temps la période du congé de maternité égale à 105 jours, après quoi les parents décident si c’est la mère ou le père qui poursuit le congé parental. Le congé de paternité maximal est de 54 jours ouvrables, soit environ 9 semaines. Le père peut décider de prendre de 1 à 18 jours de congé durant la même période que celle durant laquelle la mère est en congé de maternité ou en congé parental. Il garde son droit au congé de paternité jusqu’à la fin du versement des indemnités parentales. Pendant le congé pour motif familial, l’organisme d’assurances sociales (Kela) verse aux salariés des indemnités journalières dépendantes du revenu. Certaines conventions collectives garantissent le versement du salaire intégral pour une partie du congé de maternité.
Pour plus d’informations sur les possibilités de congé pour motif familial et les autres avantages offerts, adressez-vous à l’organisme d’assurances sociales (Kela).
Congé de formation
Le congé de formation a pour objectif d’améliorer les possibilités de formation et d’apprentissage des personnes actives. La formation ne doit pas obligatoirement être en rapport avec l’activité de l’employeur, le travailleur étant libre de choisir le sujet de ses études. Les salariés, employés et fonctionnaires ont droit à un congé de formation. Toute personne restée sous contrat à temps plein auprès d’un même employeur pendant un an, dans le cadre d’une seule ou plusieurs périodes contractuelles, peut bénéficier de ce congé.
Liens:
Titre/nom | URL |
Työsuojeluhallinto (Inspection du travail) | Congés annuels — Tyosuojelu.fi — Administration de la sécurité et de la santé au travail |
Valtion säädöstietopankki/ työehtosopimukset (Banque de données sur la législation nationale/conventions collectives) | https://www.finlex.fi/fi/viranomaiset/tyoehto |
Työvoimaviranomainen > Työsuhdeasiat (Administration du travail > Contrats de travail) | https://tyomarkkinatori.fi/henkiloasiakkaat/tietoa-tyoelamasta/tilanteet/olen-tulossa-suomeen-toihin |
Kansaneläkelaitos (KELA) > lapsen syntymä ja hoito (Organisme d’assurances sociales KELA > naissance d’un enfant et soins à l’enfant) Työsuojeluhallinto - perhevapaat (Direction de la protection du travail – congés pour motif familial) | https://www.kela.fi/lapsen-syntyma-ja-hoito https://tyosuojelu.fi/tyosuhde/muut-vapaat-tyosta/perhevapaat/aitiys-isyys-ja-vanhempainvapaa |
Ministère de la santé et des affaires sociales | https://stm.fi/etusivu |
Kansaneläkelaitos (KELA) > sairauspaivaraha (KELA > prestation de maladie en espèces) | https://www.kela.fi/sairauspaivarahat https://www.kela.fi/tyonantajat-sairauspoissaolot |
Työ- ja elinkeinoministeriö - opintovapaa (Ministère de l’emploi et de l’économie – congés pour études) | https://tem.fi/opintovapaa |
Les contrats de travail conclus pour une durée déterminée prennent fin au terme de la période ou du travail convenu, sans licenciement ni délai de préavis particulier.
Les contrats de travail conclus pour une durée indéterminée prennent fin à la suite d’un licenciement, en suivant les délais de préavis prévus par la législation relative aux contrats de travail, par la convention collective de travail ou par le contrat de travail. En cas de démission du travailleur, aucune justification ne doit être donnée. Il est néanmoins tenu de respecter le délai de préavis, sous peine de devoir verser à son employeur un montant correspondant au salaire du délai de préavis non travaillé.
Le contrat de travail peut, dans des conditions normales, fixer une période d’essai de six mois maximum. Durant cette période, les deux parties peuvent mettre un terme immédiat au contrat. Pendant la période d’essai, le contrat de travail ne peut cependant pas être rompu sur des bases discriminatoires ou non pertinentes au regard de l’objectif de la période d’essai.
L’employeur peut mettre un terme à la relation de travail pour un motif objectif et valable. Cette exigence concerne tant les licenciements liés aux prestations du travailleur que les licenciements faisant suite à un changement au niveau des conditions d’activité de l’employeur. Lorsque l’employeur est à l’origine du licenciement, les délais de préavis du travailleur varient, en fonction de la durée de la relation de travail, entre 14 jours et six mois. En cas de départ voulu par le travailleur, le délai de préavis s’élève à 14 jours pour une relation de travail d’une durée maximale de cinq ans et à un mois dans le cas de relations de travail d’une durée supérieure à cinq ans.
Le contrat de travail ne peut être résilié que pour un motif particulièrement grave, à savoir une infraction ou un manquement grave aux devoirs de l’une des parties de sorte que l’autre partie ne peut être contrainte de poursuivre la relation de travail ni de respecter le délai de préavis. En cas de résiliation, la relation de travail prend fin de plein droit sans délai de préavis.
Vous avez le droit de demander une lettre de référence à l’issue de votre emploi. Celle-ci doit préciser la durée de l’engagement et la nature du travail effectué. Si vous le souhaitez, la lettre de référence peut aussi indiquer le motif pour lequel votre emploi a pris fin, ainsi qu’une évaluation de vos compétences et de votre conduite par votre employeur.
Pour tout complément d’information, consultez l’Inspection du travail (työsuojeluhallinto) dont le site est traduit en plusieurs langues.
Liens:
Titre/nom | URL |
Työsuojeluhallinto (Inspection du travail) | https://tyosuojelu.fi |
Työvoimaviranomainen > Työsuhdeasiat (Administration du travail > Contrats de travail) | https://tyomarkkinatori.fi/henkiloasiakkaat/tietoa-tyoelamasta/ura-ja-tyosuhde/tyosuhde-ja-tyosopimus |
Le taux d’affiliation syndicale enregistré en Finlande est particulièrement élevé par rapport à de nombreux pays d’Europe: environ 70 % des travailleurs sont membres d’un syndicat. Les évolutions du taux d’affiliation syndicale ont été faibles dans les années 2000, mais il convient de noter que ces dernières années, seule la part des personnes relevant de la caisse de chômage a augmenté. La législation garantit le droit de l’employeur et du travailleur de s’affilier auprès d’une association ou de participer à ses activités. Aucun contrat ne peut limiter la liberté d’association.
Les salariés finlandais ont le choix entre de nombreux syndicats relevant de trois fédérations centrales: le SAK (Suomen ammattiliittojen keskusjärjestö), organisation centrale des syndicats finlandais (21 18 syndicats; ses membres sont des salariés, par exemple vendeurs ou charpentiers), le STTK (Toimihenkilökeskusjärjestö), organisation centrale des employés (17 syndicats; ses membres sont des employés, par exemple infirmiers ou contremaîtres) et l’AKAVA (Korkeasti koulutettujen palkansaajien keskusjärjestö), organisation centrale des salariés diplômés de l’enseignement supérieur (36 syndicats; ses membres exercent des professions nécessitant des qualifications de l’enseignement supérieur, par exemple enseignants ou médecins).
Liens:
Titre/nom | URL |
SAK – Suomen ammattiliittojen keskusjärjestö (organisation centrale des syndicats finlandais) | https://www.sak.fi |
STTK – Toimihenkilökeskusjärjestö (organisation centrale des employés) | https://www.sttk.fi |
EK – Elinkeinoelämän keskusliitto (confédération des entreprises) | https://ek.fi |
Suomen yrittäjät (entrepreneurs de Finlande) | https://www.yrittajat.fi |
Työvoimaviranomainen/ Työnhakijalle > Työhön Suomeen (Administration du travail/Demandeurs d’emploi > Travailler en Finlande) | https://tyomarkkinatori.fi/henkiloasiakkaat/tietoa-tyoelamasta/kansainvalisyys/ulkomailta-toihin-suomeen |
AKAVA – Korkeasti koulutettujen työmarkkinajärjestö (organisation centrale des salariés diplômés de l’enseignement supérieur) | https://akava.fi |
Conflits du travail
La responsabilité de veiller au respect de la législation du travail incombe aux services d’inspection du travail. Ces autorités ont pour mission de formuler des conseils, des recommandations et des avis quant à l’application des règles et réglementations relatives à la protection des travailleurs. Leurs tâches en matière de contrôle ont essentiellement une vocation préventive, les actions ultérieures relevant de la compétence des tribunaux. Pour savoir si une conciliation est possible en cas de litige, contactez votre délégué syndical, qui sera en mesure de vous aider et de vous proposer éventuellement un conseiller juridique. Vous pouvez également consulter votre représentant du personnel.
Grèves
La loi sur les conflits du travail contient des règles de procédure pour la mise en œuvre des négociations collectives dans le secteur privé et les administrations municipales.
La législation en la matière établit une distinction entre les «conflits d’intérêts» et les «conflits de droits». Un litige concernant la conclusion ou la modification d’une convention collective est, selon ce système, un conflit d’intérêts. Dans ce type de conflit, les parties sont, après la phase de négociation et de médiation obligatoire, libres de mener une action syndicale (grève).
Il existe cependant une obligation de paix sociale durant la période contractuelle (durée de validité du contrat entre les parties), c’est-à-dire que les parties doivent s’abstenir de tout arrêt de travail. Les litiges survenant durant cette période sont des conflits de droits et ils ne peuvent être résolus que par la négociation ou par le tribunal du travail. Ce type de conflit peut porter sur la validité ou l’interprétation d’une convention collective.
Les différents syndicats peuvent se mettre en grève. Les organisations centrales des salariés ont aussi ce droit, afin d’exiger de meilleures conditions et conventions. L’employeur et le conciliateur national doivent être avertis de la grève au moins deux semaines avant le début prévu. Le préavis doit signifier les motifs de la grève, son étendue et la date de début de celle-ci. L’employeur peut faire pression sur le personnel, lorsqu’aucune convention n’est en vigueur, au moyen d’un lock-out, c’est-à-dire en empêchant les salariés d’accéder à leur poste de travail. Les salariés qui participent à des actions syndicales légales ne peuvent faire l’objet d’une discrimination ou d’une sanction quelconque. Si le tribunal du travail déclare l’action syndicale illégale, les syndicats risquent d’être condamnés à payer des amendes.
Liens:
Titre/nom | URL |
Oikeuslaitos/Työtuomioistuin (Pouvoir judiciaire/Tribunal du travail) | https://www.oikeus.fi |
Työsuojeluhallinto (Inspection du travail) | https://tyosuojelu.fi/etusivu |
Työvoimaviranomainen > Työsuhdeasiat (Administration du travail > Contrats de travail) | https://tyomarkkinatori.fi/henkiloasiakkaat/tietoa-tyoelamasta/ura-ja-tyosuhde/tyosuhde-ja-tyosopimus |
Le terme «enseignement et formation professionnels» désigne les activités pratiques et les cours liés à une profession ou un métier spécifique en vue de préparer les participants à leur future carrière. La formation professionnelle est un moyen essentiel d’obtenir une reconnaissance professionnelle et d’améliorer ses chances de trouver un emploi. Il est donc crucial que les systèmes de formation professionnelle en Europe répondent aux besoins des citoyens et du marché du travail afin de faciliter l’accès à l’emploi.
L’enseignement et la formation professionnels constituent un élément essentiel de la politique de l’Union européenne depuis la création de la Communauté européenne. C’est aussi un élément capital de la stratégie de Lisbonne, qui vise à faire de l’Europe la société de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde. En 2002, le Conseil européen a réaffirmé cet objectif capital et a fixé un autre objectif ambitieux, celui de faire des systèmes d’enseignement et de formation européens une référence de qualité mondiale d’ici 2010, en soutenant une série d’initiatives d’envergure mondiale et notamment en renforçant la coopération dans le domaine de la formation professionnelle.
Le 24 novembre 2020, le Conseil de l’Union européenne a adopté une recommandation en matière d’enseignement et de formation professionnels (EFP) en faveur de la compétitivité durable, de l’équité sociale et de la résilience.
La recommandation définit des principes clés pour que l’enseignement et la formation professionnels soient capables de s’adapter rapidement aux besoins du marché du travail et offrent des possibilités d’apprentissage de qualité tant aux jeunes qu’aux adultes.
Elle met tout particulièrement l’accent sur l’augmentation de la flexibilité de l’enseignement et de la formation professionnels, sur le renforcement des possibilités d’apprentissage en milieu professionnel et de formation en apprentissage, ainsi que sur l’amélioration de l’assurance de la qualité.
Cette recommandation remplace la recommandation relative à l’établissement d’un cadre européen de référence pour l’assurance de la qualité dans l’enseignement et la formation professionnels (CERAQ) et inclut une version actualisée du cadre CERAQ comprenant des descripteurs et des indicateurs pour l’assurance de la qualité. Elle abroge également l’ancienne recommandation établissant l’ECVET.
Pour promouvoir ces réformes, la Commission soutient les centres d’excellence professionnelle (CEP), qui rassemblent des partenaires locaux en vue de créer des «écosystèmes de compétences» contribuant au développement régional, économique et social, ainsi qu’aux stratégies d’innovation et de spécialisation intelligente.
Erasmus+ est le programme de l’UE en faveur de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport en Europe.
Son budget est estimé à 26,2 milliards d’euros. Son financement a presque doublé par rapport au programme précédent (2014-2020).
Le programme 2021-2027 met fortement l’accent sur l’inclusion sociale, les transitions écologique et numérique et la promotion de la participation des jeunes à la vie démocratique.
Il soutient les priorités et les activités définies dans le cadre de l’espace européen de l’éducation, du plan d’action en matière d’éducation numérique et de la stratégie européenne en matière de compétences. En outre, Erasmus+:
- soutient le socle européen des droits sociaux;
- met en œuvre la stratégie de l’Union européenne en faveur de la jeunesse 2019-2027;
- développe la dimension européenne du sport.
Qui peut participer? Découvrez-le ici.
Éducation des adultes et apprentissage tout au long de la vie en Europe
L’apprentissage tout au long de la vie est un processus qui implique toutes les formes d’éducation – formelle, informelle et non formelle – et qui s’étend de la période préscolaire jusqu’après la retraite. Il vise à permettre aux personnes de développer et maintenir des compétences clés tout au long de leur vie, ainsi qu’à donner aux citoyens les moyens de passer librement d’un emploi, d’une région ou d’un pays à un autre. L’apprentissage tout au long de la vie est également un élément central de la stratégie de Lisbonne, mentionnée précédemment, car il est crucial pour le développement personnel, mais aussi pour l’amélioration de la compétitivité et de l’employabilité. L’UE a adopté plusieurs instruments pour promouvoir l’éducation des adultes en Europe.
Un espace européen de l’éducation et de la formation tout au long de la vie
Afin de faire de l’apprentissage tout au long de la vie une réalité en Europe, la Commission européenne s’est fixé pour objectif de créer un espace européen de l’éducation et de la formation tout au long de la vie. Dans ce contexte, la Commission se concentre sur l’identification des besoins des apprenants et du marché du travail afin de rendre l’éducation et la formation plus accessibles et, par la suite, de créer des partenariats entre les administrations publiques, les prestataires de services d’éducation et de formation et la société civile.
Cette initiative de l’UE est fondée sur l’objectif de favoriser l’acquisition de compétences de base à travers le renforcement des services de conseil et d’information au niveau européen et la reconnaissance de toutes les formes d’apprentissage (formel, informel et non formel).
Organismes de promotion de l’enseignement professionnel en Europe
Dans le but de faciliter la coopération et les échanges dans le domaine de la formation professionnelle, l’UE a mis en place des organismes spécialisés:
Le Centre européen pour le développement de la formation professionnelle (CEDEFOP) a été créé en 1975 en tant qu’agence européenne spécialisée, chargée de la promotion et du développement de l’enseignement et de la formation professionnels en Europe. Basé à Thessalonique, en Grèce, le CEDEFOP effectue des recherches et des analyses sur la formation professionnelle et diffuse son expertise auprès de divers partenaires européens, tels que des instituts de recherche, des universités ou des centres de formation connexes.
La Fondation européenne pour la formation a été créée en 1995 et travaille en étroite collaboration avec le CEDEFOP. Sa mission est d’accompagner les pays partenaires (hors UE) dans la modernisation et le développement de leurs systèmes de formation professionnelle.
La qualité de vie: la priorité nº1 de l’agenda pour la politique sociale de l’Union européenne
Le caractère favorable des conditions de vie dépend d’une diversité de facteurs tels que la disponibilité de services de soins de santé de qualité, des possibilités d’éducation et de formation ou de bonnes infrastructures de transport, pour ne citer que quelques-uns des aspects qui affectent la vie quotidienne et le travail de tous les citoyens. L’Union européenne s’est donné pour objectif d’améliorer constamment la qualité de vie dans tous ses États membres et de prendre en compte les nouveaux défis de l’Europe contemporaine, tels que l’exclusion sociale ou le vieillissement de la population.
L’emploi en Europe
L’amélioration des possibilités d’emploi en Europe est une priorité essentielle pour la Commission européenne. Afin de s’attaquer au problème du chômage et d’accroître la mobilité entre les emplois et les régions, de nombreuses initiatives sont élaborées et mises en œuvre à l’échelle de l’UE au soutien de la stratégie européenne pour l’emploi. Au nombre de ces initiatives figurent le réseau européen de services de l’emploi (EURES) et le panorama européen des compétences.
La santé et les soins de santé dans l’Union européenne
La santé est une valeur précieuse, qui influence le quotidien des personnes et qui constitue donc une priorité importante pour tous les Européens. Un environnement sain est primordial pour notre développement individuel et professionnel. Par ailleurs, les citoyens de l’UE sont de plus en plus exigeants en ce qui concerne la santé et la sécurité au travail et la fourniture de services de soins de santé de haute qualité. Ils veulent un accès rapide et aisé aux soins médicaux lorsqu’ils voyagent dans l’Union européenne. Les politiques de l’UE en matière de santé visent à répondre à ces besoins.
La Commission européenne a développé une approche coordonnée de la politique de santé, mettant en pratique une série d’initiatives qui complètent les actions des autorités publiques nationales. Les actions et objectifs communs de l’Union sont inclus dans les programmes et stratégies de l’Union européenne en matière de santé.
L’actuel programme «L’UE pour la santé» (2021-2027) constitue la réponse ambitieuse de l’UE à la COVID-19. La pandémie a une incidence majeure sur les patients, le personnel médical et de santé et les systèmes de santé en Europe. Le nouveau programme «L’UE pour la santé» ne vise pas seulement l’amélioration des capacités de réaction aux crises sanitaires, mais s’attache également à renforcer la résilience des systèmes de santé.
Le programme «L’UE pour la santé», établi par le règlement (UE) 2021/522, allouera des fonds aux entités éligibles, aux organisations de santé et aux ONG des pays de l’UE ou des pays tiers associés au programme.
Par le biais de ce programme, l’UE investira 5,3 milliards d’euros en prix courants dans des actions présentant une valeur ajoutée de l’Union, complétant les politiques des États membres et poursuivant un ou plusieurs des objectifs du programme «L’UE pour la santé»:
- améliorer et favoriser la santé dans l’Union
- prévention des maladies et promotion de la santé
- initiatives et coopération internationales en matière de santé
- lutter contre les menaces transfrontières pour la santé
- prévention, préparation et réaction aux menaces transfrontières pour la santé
- soutien à la constitution de stocks nationaux de produits essentiels en cas de crise
- constitution d’une réserve de personnels médicaux, soignants et auxiliaires
- améliorer les médicaments, les dispositifs médicaux et les produits nécessaires en cas de crise
- actions favorisant la disponibilité et l’accessibilité économique des médicaments, dispositifs médicaux et produits nécessaires en cas de crise
- renforcer les systèmes de santé, leur résilience et l’efficacité des ressources
- renforcement des données de santé, des outils et services numériques, ainsi que de la transformation numérique du secteur de la santé
- amélioration de l’accès aux soins de santé
- développement et mise en œuvre de la législation de l’Union en matière de santé et de la prise de décision fondée sur des données probantes
- travaux intégrés entre les systèmes de santé nationaux
L’éducation dans l’Union européenne
L’éducation en Europe est à la fois profondément ancrée et très diversifiée. Dès 1976, les ministres de l’éducation ont décidé de mettre sur pied un réseau d’information afin de mieux comprendre les politiques et les systèmes éducatifs dans les neuf États qui composaient la Communauté européenne à l’époque. Cette initiative reflétait le principe du plein respect du caractère particulier d’un système éducatif dans chacun des États membres et, parallèlement, la volonté d’améliorer la coordination de l’interaction entre les systèmes d’éducation, de formation et d’emploi. Eurydice, le réseau d’information sur l’éducation en Europe, a été officiellement lancé en 1980.
En 1986, l’attention s’est déplacée des échanges d’informations vers les échanges d’étudiants, avec le lancement du programme Erasmus+, souvent cité comme l’une des initiatives les plus réussies de l’UE.
Les transports dans l’Union européenne
Les transports ont été l’une des premières politiques communes de ce qui était alors la Communauté européenne. Depuis l’entrée en vigueur du traité de Rome en 1958, la politique des transports de l’Union européenne s’est concentrée sur l’élimination des obstacles aux frontières entre les États membres, permettant ainsi aux personnes et aux biens de circuler rapidement, efficacement et à moindre coût.
Ce principe est étroitement lié à l’objectif central de l’Union européenne consistant à créer une économie dynamique et une société fondée sur la cohésion. Le secteur des transports génère 10 % de la richesse de l’Union européenne, mesurée par le produit intérieur brut (PIB), ce qui équivaut à environ mille milliards d’euros par an. Il fournit également plus de dix millions d’emplois.
L’espace Schengen
La convention de Schengen, en vigueur depuis mars 1995, a aboli les contrôles aux frontières dans la zone des États signataires et créé une frontière extérieure unique, où les contrôles doivent être effectués en application d’un ensemble de règles communes.
Aujourd’hui, l’espace Schengen englobe la plupart des pays de l’UE, à l’exception de la Bulgarie, de la Croatie, de Chypre, de l’Irlande et de la Roumanie. Toutefois, la Bulgarie, la Croatie et la Roumanie sont actuellement en train d’adhérer à l’espace Schengen et appliquent déjà dans une large mesure l’acquis de Schengen. En outre, les États non membres de l’UE que sont l’Islande, la Norvège, la Suisse et le Liechtenstein ont également rejoint l’espace Schengen.
Le transport aérien
La création d’un marché unique européen dans le secteur des transports aériens s’est traduite par une baisse des tarifs et un plus grand choix de transporteurs et de services pour les passagers. L’Union européenne a également établi des règles afin de garantir le traitement équitable des passagers.
En tant que passager aérien, vous disposez de certains droits en ce qui concerne les informations sur les vols et les réservations, les dommages causés aux bagages, les retards et les annulations, le refus d’embarquement et l’indemnisation en cas d’accident ou de problèmes relatifs à des vacances à forfait. Ces droits s’appliquent aux vols réguliers et affrétés, nationaux et internationaux, au départ ou à destination d’un aéroport de l’Union européenne, y compris en provenance d’un pays tiers, lorsque le vol est exploité par une compagnie aérienne de l’Union européenne.
Au cours des 25 dernières années, la Commission s’est employée à présenter des propositions visant à restructurer le marché européen du transport ferroviaire et renforcer la position du rail par rapport aux autres modes de transport. Les efforts de la Commission se sont concentrés sur trois grands domaines, tous cruciaux pour le développement d’un secteur du transport ferroviaire solide et compétitif:
- l’ouverture du marché du transport ferroviaire à la concurrence;
- l’amélioration de l’interopérabilité et de la sécurité des réseaux nationaux; et
- le développement des infrastructures de transport ferroviaire.
La Finlande est une république démocratique indépendante depuis 1917. Le mandat du président, chef de l’État, est de six ans. Alexander Stubb est président depuis 2024. Le parlement est élu tous les quatre ans. Les principaux partis finlandais sont le parti de coalition nationale (Kansallinen Kokoomus), les sociaux-démocrates (Sosiallidemokrattit), et le parti des Vrais Finlandais (Perussuomalaiset). Le Parlement vote les lois, arrête le budget de l’État, examine les traités internationaux et contrôle les actions du gouvernement. Des élections communales sont également organisées tous les quatre ans. Elles permettent d’élire les représentants qui siégeront au conseil communal ou municipal. Les communes finlandaises disposent du droit de lever des impôts, ainsi que du pouvoir de gérer leur budget. Les communes fournissent les services de base à leurs habitants. Les principaux services proposés par les communes sont les crèches, les écoles et les services de santé et sociaux.
Le pouvoir législatif relève du Parlement, tandis que le pouvoir exécutif incombe au gouvernement et au président de la République. Des fonctionnaires élaborent les lois au sein des ministères compétents. Les projets à plus large portée sont conçus au sein de comités et de commissions composés de représentants des divers organes de gouvernement, des partis politiques et d’autres groupes d’intérêt. Les points de vue de ces derniers sont présentés au cours d’auditions et de consultations spécifiques.
Le système judiciaire se compose de tribunaux généraux et de tribunaux administratifs. Il existe également plusieurs tribunaux spécialisés. Les tribunaux d’instance, les cours d’appel et la Cour suprême représentent les tribunaux généraux. Les tribunaux d’instance traitent les litiges et les affaires pénales. Les cours d’appel examinent principalement les recours concernant les verdicts rendus par les tribunaux d’instance. Les décisions des cours d’appel peuvent être contestées devant la Cour suprême, pour autant que cette dernière juge le pourvoi recevable.
Les tribunaux administratifs et la Cour suprême administrative forment la juridiction administrative. Les tribunaux administratifs examinent les recours concernant des décisions prises par les autorités.
La police ne relève pas du système judiciaire. Sa mission consiste à mener l’instruction, laquelle constitue l’étape préliminaire de la procédure judiciaire.
En règle générale, les personnes nécessitant une assistance juridique en assument personnellement les coûts. Si elles ne disposent pas de moyens suffisants, l’État peut prendre en charge totalement ou partiellement ces coûts. Pour dispenser l’aide juridique, l’État dispose de bureaux d’assistance juridique. Des conseillers juridiques publics proposent leurs services dans des bureaux d’assistance juridique de l’État. L’assistance juridique est accessible pour tout type de question juridique.
Demokratia.fi, le portail géré par le ministère de la justice, présente dans le détail les droits et obligations des citoyens.
Liens:
Titre/nom | URL |
Président de la République | https://www.presidentti.fi |
Conseil d’État | http://www.vn.fi |
Parlement | http://www.eduskunta.fi |
Ministère de la justice | https://oikeusministerio.fi/etusivu |
Élections | http://www.vaalit.fi |
demokratia.fi | http://demokratia.fi |
Pouvoir judiciaire | http://www.oikeus.fi |
En décembre 2023, les salariés finlandais ont gagné en moyenne 3 280 EUR par mois. C’est environ 2,6 % de plus qu’en décembre 2022.
Par rapport à de nombreux pays d’Europe, le niveau d’imposition appliqué en Finlande est relativement élevé. Les recettes fiscales servent à financer des services de qualité élevée, tels que les soins de santé, l’enseignement, la prise en charge des enfants et des personnes âgées.
Une personne est soumise à l’impôt en Finlande dès lors qu’elle y réside à titre permanent, soit plus de six mois.
Si le séjour d’un travailleur étranger en Finlande ne dépasse pas 6 mois, un taux d’imposition à la source de 35 % peut être appliqué à son salaire. Le salaire est minoré de 17 EUR/jour avant perception de l’impôt. L’impôt à la source est un impôt définitif; le travailleur ne doit pas effectuer de déclaration fiscale. Il peut également demander une imposition progressive, auquel cas, le taux d’imposition sera le même que pour un séjour de plus de six mois.
En cas de séjour de plus de six mois, le régime fiscal du salarié étranger sera identique à celui d’un Finlandais. L’immigrant doit tout d’abord régler les formalités auprès de l’Agence des services de données numériques et démographiques, qui lui octroiera un numéro d’identité finlandais. Le bureau des contributions lui remettra ensuite une fiche d’impôt. Celle-ci permettra à l’employeur de retenir l’impôt sur le salaire de l’intéressé. Tous les revenus, qu’ils soient perçus en Finlande ou à l’étranger, sont soumis à l’impôt.
Les salaires sont imposés au bénéfice de l’État et des communes. L’imposition des revenus est progressive. Le montant de l’impôt à verser à l’État est fonction des barèmes nationaux. En 2023 a eu lieu un important changement en matière d’imposition locale en Finlande, avec la réforme des soins médico-sociaux. Le pourcentage d’imposition locale a été réduit dans toutes les communes de Finlande continentale de 12,64 points de pourcentage, et la part correspondante a été transférée vers l’imposition nationale. Ce changement a mis le pourcentage d’imposition locale dans la fourchette 4,36-10,86 %, et en 2023 le pourcentage moyen d’imposition locale était de 7,38 %. Les membres des églises luthérienne et orthodoxe s’acquittent par ailleurs d’un impôt confessionnel. Chaque église fixe annuellement le taux de son impôt confessionnel. En 2023, l’impôt confessionnel était compris entre 1 et 2,1 %. En 2023, une cotisation d’assurance retraite et d’assurance chômage était prélevée sur le salaire net, de même qu’une cotisation d’assurance maladie, incluse dans la retenue anticipée de la fiche d’impôt. Vous pouvez calculer votre taux d’imposition avec le calculateur qui se trouve sur le site de l’administration fiscale.
L’impôt sur le capital est en Finlande de 30 % si les revenus du capital ne dépassent pas 30 000 euros par an. Si les revenus du capital dépassent 30 000 euros, le taux d’imposition est de 34 % en 2022.
Le taux général de la taxe sur la valeur ajoutée est de 24 %. Il est ramené à 14 % pour les produits alimentaires et à 10 % pour les livres, les billets de train et de bus et les coupes de cheveux (en 2022).
La taxe automobile comprend une taxe de base et une taxe sur la force motrice. La taxe sur la force motrice s’applique à tout véhicule utilisant une énergie ou un carburant autre que l’essence. Des informations complémentaires sont disponibles auprès de l’Agence des transports et communications (TRAFICOM).
Les bureaux des contributions conseilleront les nouveaux arrivants sur toutes les questions fiscales. Il est également possible d’obtenir des conseils par téléphone en appelant les numéros d’accueil de l’administration fiscale.
Liens:
Titre/nom | URL |
Verohallinto (Administration fiscale) | http://www.vero.fi |
Verotus Valtiovarainministeriö/ (Fiscalité/Ministère des finances) Kuntaliitto (Syndicat des communes) | |
Tilastokeskus (Institut de statistiques) | http://www.tilastokeskus.fi |
Agence des transports et des communications | https://www.traficom.fi/fi |
En 2023, les principaux postes de dépenses des ménages finlandais ont été le logement et l’énergie, les transports et l’alimentation. Le logement est le poste de dépenses le plus important: il représente en moyenne un tiers des dépenses totales de consommation des ménages. En outre, les transports représentaient environ 13 à 15 % des dépenses, en fonction de la composition du ménage. Le troisième grand poste de dépenses, l’alimentation et les boissons non alcoolisées, représentait environ 13 % des dépenses totales, estimées à environ 5 000 EUR par ménage et par an.
En 2023, la Finlande était classée au septième rang des pays les plus chers dans la comparaison Eurostat des prix des pays de l’UE et de l’EEE, avec des prix environ 27 % plus élevés que la moyenne de l’UE. Certains groupes de produits, tels que l’alcool et le tabac, étaient particulièrement chers en Finlande en raison d’une fiscalité élevée, et les prix de l’alcool étaient les troisièmes plus élevés d’Europe. Les prix de l’alimentation étaient également élevés, la Finlande se classant au huitième rang des pays les plus chers dans une comparaison des prix des denrées alimentaires, en raison de facteurs tels que l’augmentation des coûts de l’énergie et des engrais à la suite des sanctions économiques mondiales.
Ci-dessous quelques exemples de prix (année 2023):
Lait demi-écrémé (l) | 1,25 EUR |
Beurre (500 g) | 3,79 EUR |
Œufs (kg) | 4,07 EUR |
Bœuf haché (kg) | 11,88 EUR |
Truite arc-en-ciel (kg) | 20,00 EUR |
Paquet de café (500 g) | 7,99 EUR |
Pommes de terre (kg) | 1,20 EUR |
Banane (kg) | 1,69 EUR |
Tomate (kg) | 6,50 EUR |
Essence 95 E10 (l) | 1,966 EUR |
Diesel (l) | 1,920 EUR |
Billet de cinéma | 15,00 EUR |
Liens:
Titre/nom | URL |
Eurostat | http://epp.eurostat.ec.europa.eu |
Tilastokeskus (Institut de statistiques) | http://www.tilastokeskus.fi |
La majorité des Finlandais, 72,3 %, sont propriétaires de leur logement. Les prix des logements varient fortement d’une région à l’autre. Il peut être difficile de trouver un logement en location bon marché, surtout dans les grandes villes. En 2022, le loyer était en moyenne de 16,5 EUR/m2; il était de 21,3 EUR/m2 dans la région de la capitale. Le prix du mètre carré est plus élevé pour les studios. En moyenne nationale, le prix de vente des logements anciens en immeuble collectif s’est élevé à 2 267 EUR/m² dans l’ensemble de la Finlande en septembre 2022, contre 3 878 EUR/m².
Le loyer était plus élevé en particulier dans les grandes villes, telles que Helsinki et Espoo, où l’offre excédentaire de logements a tout de même eu un effet de modération sur les loyers. Dans certaines zones, telles qu’Oulu et Hämeenlinna, les loyers ont augmenté de plus de 2 % sur l’année 2023.
En principe, les deux parties établissent par écrit un contrat de bail. Le locataire paie généralement un loyer mensuel à l’avance et le propriétaire peut demander une garantie locative allant jusqu’à trois mois de loyer. Le délai de préavis pour résilier le contrat s’élève à un mois civil complet. Le préavis prend effet le dernier jour du mois civil au cours duquel le représentant du propriétaire a réceptionné l’avis de résiliation. Un contrat de location à durée déterminée ne peut être résilié que dans des circonstances exceptionnelles.
Les étrangers peuvent librement se porter acquéreurs de biens immobiliers et/ou de logements en copropriété en Finlande. L’achat d’un logement nécessite souvent une mise de fonds ou un emprunt sur 10 à 20 ans minimum. L’offre d’achat d’un logement en copropriété se conclut par le versement d’arrhes ou par la définition d’une indemnité en cas de dédit. Il est, en règle générale, impossible de se retirer sans frais. L’achat du logement est certifié par un acte de vente dont le vendeur et l’acheteur du bien reçoivent tous deux un exemplaire. L’acheteur doit s’acquitter des droits de mutation dans les deux mois suivant la date de conclusion de la transaction (dans le cadre d’une transaction entre deux personnes privées), le jour de la conclusion de la transaction (dans le cadre d’une transaction négociée par un agent immobilier) ou dans un délai de deux mois suivant le transfert des droits de propriété (logements neufs). Les primo-accédants de 18 à 39 ans sont exemptés des droits de mutation si le logement est utilisé en résidence principale et que l’acheteur ne possédait pas plus de la moitié de son logement en propriété auparavant.
Le droit d’occupation constitue une solution de remplacement à la location et à la propriété d’un logement. Cette formule de logement implique la signature d’un acte de droit d’occupation et le paiement d’une partie du prix d’acquisition tenant lieu de cotisation. Une redevance d’utilisation est versée durant la période d’occupation. Le propriétaire ne peut résilier l’acte de droit d’occupation. Le titulaire du droit d’occupation peut revendre son droit d’occupation ou échanger son logement, mais ne peut racheter celui-ci. Les logements en droits d’occupation sont principalement proposés dans les grandes villes et communes.
Il est également possible d’acquérir partiellement un logement en propriété. L’occupant doit tout d’abord acheter une certaine quote-part du bien (15 %) et verser un loyer. Il dispose ultérieurement de la possibilité d’acheter la totalité du logement.
Liens:
Titre/nom | URL |
Kuntaliitto (Syndicat des communes) | https://www.kuntaliitto.fi |
Valtion säädöstietopankki/ Yleissitovien työehtosopimusten luettelo (Banque de données de la législation nationale/Liste des conventions collectives nationales) | http://www.finlex.fi |
Kilpailu- ja kuluttajavirasto (Agence de la concurrence et de la protection des consommateurs) | https://www.kkv.fi |
www.ymparisto.fi > Asuminen / Ympäristöministeriö > Asuminen (Logement/Ministère de l’environnement) > Logement) | www.ymparisto.fi |
Informations sur le logement | https://www.ymparisto.fi/asuminen |
Conformément à la constitution finlandaise, chacun a le droit à des services médico-sociaux suffisants. La responsabilité de l’organisation des services médico-sociaux et des services de secours est passée des communes et des communautés de communes aux districts des services de bien-être (hyvinvointialue) le 1er janvier 2023. Les districts des services de bien-être, et, dans la région de la capitale, la ville d’Helsinki et le groupe HUS, sont chargés de l’organisation des soins de santé publique. Les services de santé se partagent entre soins de santé généralistes et soins de santé spécialisés. Les services de soins de santé généralistes sont fournis dans les centres médico-sociaux, dans le cadre du travail de santé publique. Les services de soins de santé spécialisés sont principalement organisés dans les hôpitaux et dans leurs polycliniques. L’accès aux soins de santé spécialisés suppose généralement une ordonnance.
Les services de santé publics peuvent être gratuits ou payants. L’État dirige la politique de dépense pour les services médico-sociaux grâce à la législation. L’objectif est que les dépenses de santé soient modérées et n’empêchent pas l’accès aux services. Soit les services médico-sociaux sont gratuits, soit le tarif est fixe ou déterminé en fonction des revenus et de la situation familiale (tarif proportionnel aux revenus).
Les services de santé privés complètent les services publics. La plupart des soins de santé privés sont financés par les patients eux-mêmes ou par leurs assurances. Les districts des services de bien-être peuvent également acheter des services à des prestataires privés.
Les services médicaux du secteur public peuvent être utilisés par les personnes qui ont une commune de résidence en Finlande. La commune de résidence est enregistrée par l’Agence des services de données numériques et démographiques. Une personne bénéficiant d’une assurance maladie en Finlande reçoit la «carte Kela» de la sécurité sociale finlandaise (Kela).
Les ressortissants de l’Union et les ressortissants suisses résidant provisoirement en Finlande ont eux aussi le droit de bénéficier des services de santé publics s’ils disposent d’une carte européenne d’assurance maladie. Cette carte doit être retirée auprès des autorités sanitaires du pays d’origine avant le départ. Une pièce d’identité doit en outre être présentée lors de la demande de soins. La carte européenne d’assurance maladie permet à son titulaire de bénéficier des services de santé publics finlandais au même prix que les Finlandais. L’objectif consiste à proposer des soins de santé aux étrangers séjournant en Finlande, en cas de maladie inopinée ou lorsqu’une maladie chronique existante réclame des soins urgents, par exemple. Néanmoins, la carte ne couvre pas les coûts du traitement si celui-ci constitue l’objet principal du séjour provisoire en Finlande.
Vous pouvez demander des informations plus précises sur l’assurance maladie au centre des questions internationales de la Kela ou les consulter sur le site https://www.eu-terveydenhoito.fi.
L’organisme d’assurances sociales rembourse une partie des honoraires des médecins du secteur privé si le patient possède la carte Kela ou la carte européenne d’assurance maladie. Le remboursement doit être demandé à l’organisme d’assurances sociales dans un délai de six mois.
Les médicaments ne sont disponibles qu’en pharmacie.
Liens:
Titre/nom | URL |
Kansaneläkelaitos (Organisme d’assurances sociales) | http://www.kela.fi |
Ministère de la santé et des affaires sociales | http://www.stm.fi |
EU terveydenhoito (Soins de santé dans l’UE) | https://www.eu-terveydenhoito.fi |
Le système scolaire finlandais comporte plusieurs degrés d’enseignement. Il se compose de l’école fondamentale, qui assure la formation générale, de l’enseignement secondaire, qui succède à l’école fondamentale, et de l’enseignement supérieur. Des formations sont également proposées aux adultes à tous les niveaux d’enseignement. L’essentiel de la formation fondamentale est assuré par les écoles fondamentales communales. La Finlande dénombre par ailleurs quelque 40 écoles fondamentales privées. Celles-ci englobent notamment des écoles Steiner, des écoles confessionnelles et quelques écoles en langue étrangère.
L’enseignement en Finlande est en règle générale gratuit à tous les niveaux, même pour les citoyens des pays de l’UE/EEE, s’il est sanctionné par un diplôme. Une contribution financière peut toutefois s’avérer nécessaire pour les repas, les déplacements, l’hébergement, le matériel didactique, ainsi que les soins de santé et les frais liés aux syndicats d’étudiants. Pour les étudiants commençant leurs études et arrivant de pays hors de la zone UE/EEE, des droits d’inscription ont été mis en place depuis le 1er août 2017.
Tout enfant résidant de manière permanente en Finlande est soumis à l’obligation scolaire. L’enseignement obligatoire commence l’année au cours de laquelle l’enfant atteint l’âge de sept ans. L’enseignement fondamental est généralement effectué en neuf ans. Durant l’année précédant l’obligation scolaire, l’enfant peut participer à une classe préparatoire gratuite. La Finlande compte quelques écoles fondamentales et lycées utilisant une langue étrangère en tant que langue d’enseignement, éventuellement unique.
Depuis 2021, l’enseignement obligatoire s’est étendu de sorte que chaque élève terminant sa classe de 9e a le devoir de s’inscrire dans l’enseignement secondaire et d’y continuer ses études. L’objectif est de doter chaque jeune des compétences et de l’éducation nécessaires à la vie et à la société. L’enseignement obligatoire prend fin lorsque les jeunes atteignent l’âge de 18 ans ou obtiennent avant cela un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire.
L’enseignement secondaire est dispensé par des établissements secondaires et par des écoles professionnelles. Les premières, qui durent entre 2 et 4 ans, assurent une formation générale et mènent à un baccalauréat. L’obtention du diplôme professionnel, qui nécessite généralement trois ans, peut s’effectuer au sein d’un établissement d’enseignement ou en convention d’apprentissage. Cette forme d’enseignement repose sur un contrat de travail conclu entre l’élève et un employeur (convention d’apprentissage) et approuvé par l’organisateur de l’apprentissage. Le diplôme de qualification professionnelle peut également être obtenu dans le cadre d’un système de reconnaissance des compétences. Le baccalauréat et le diplôme de qualification professionnelle permettent tous deux à l’étudiant de présenter sa candidature dans l’enseignement supérieur.
En Finlande, l’enseignement supérieur est assuré par les écoles professionnelles supérieures et par les universités. Si les premières se concentrent sur la vie professionnelle, les secondes sont axées sur les études scientifiques. Les écoles professionnelles supérieures sont au nombre de 22. En outre, les îles Åland ont leur propre école professionnelle supérieure et Tampere a une école professionnelle supérieure de police. L’enseignement dans une école professionnelle supérieure dure entre 3 et 4 ans et débouche sur le diplôme de l’enseignement professionnel supérieur, premier degré. Après avoir acquis un minimum de trois ans d’expérience professionnelle dans leur secteur, les titulaires d’un diplôme de l’enseignement professionnel supérieur, premier degré, peuvent tenter d’obtenir un diplôme de l’enseignement professionnel supérieur, deuxième degré. La formation dure entre un an et un an et demi et se déroule en étroite collaboration avec le monde du travail.
La Finlande compte 13 universités: dix universités pluridisciplinaires, une université technique, une haute école de commerce et une université des beaux-arts. Le réseau universitaire couvre les diverses régions du pays et propose son enseignement à près d’un tiers d’une classe d’âge. L’académie de défense nationale décerne également des diplômes de l’enseignement supérieur dans le domaine militaire. L’enseignement universitaire repose sur une structure double: dans de nombreuses filières, les étudiants obtiennent d’abord le diplôme de l’enseignement supérieur, premier degré, à savoir le diplôme de candidature. Ils poursuivent ensuite jusqu’au diplôme de l’enseignement supérieur, deuxième degré, c’est-à-dire le diplôme de maîtrise. Le premier degré de l’enseignement supérieur peut être accompli en trois ans, tandis que le deuxième degré dure généralement deux ans au total. Au terme du deuxième degré de l’enseignement supérieur, l’étudiant peut poursuivre son apprentissage à l’université jusqu’au diplôme de licencié ou de docteur.
Fin 2023, environ 75 % des Finlandais âgés de plus de 15 ans étaient titulaires d’un diplôme postérieur à l’enseignement secondaire.
Liens:
Titre/nom | URL |
Ministère de l’éducation | http://www.minedu.fi |
Ploteus-portaali (Portail Ploteus) | http://ec.europa.eu/ploteus |
Study in Finland | http://www.studyinfinland.fi |
Opintopolku (Informations sur les études) | https://opintopolku.fi/konfo/fi |
Opetushallitus (Direction générale de l’enseignement) | http://www.oph.fi |
La vie culturelle finlandaise est animée et cosmopolite, surtout dans les environs d’Helsinki. La Finlande compte plus de 1 000 musées, ainsi que des dizaines de théâtres et de salles de concert. La musique finlandaise a pour la première fois atteint la renommée mondiale grâce aux compositions de Sibelius et de Merikanto. Ces dernières années, Sunrise Avenue et Nightwish, la compositrice Kaija Saariaho et le chef d’orchestre Esa-Pekka Salonen, entre autres, ont rencontré du succès à l’étranger.
L’été, les Finlandais se rendent volontiers dans leur cabane à la campagne. À cette époque de l’année, l’offre culturelle en dehors des villes est également plus variée. Les jeunes se rassemblent dans les festivals pour écouter leur musique préférée, tandis que les amateurs de danse participent à des bals en plein air.
Événements culturels mis à part, les Finlandais se rencontrent également dans le cadre d’activités sportives. Quelle que soit la saison, les possibilités de pratiquer un sport ne manquent pas: du ski de fond à la randonnée, en passant par la marche nordique. La promenade et le camping ne posent aucun problème en Finlande, les droits coutumiers permettant de se déplacer dans la nature avec une relative liberté. La Finlande n’est pas en reste au niveau des sports d’intérieur: les jeux de balle/palais tels que le hockey sur glace et le bandy sont particulièrement prisés, sans oublier la natation.
La vie nocturne finlandaise est animée elle aussi. Outre les bars et les restaurants, il est actuellement très en vogue de passer la soirée dans un café.
Le sauna joue un rôle essentiel dans la culture finlandaise. La grande majorité des habitations finlandaises en sont équipées. La Finlande est connue comme le pays natal des jeux Angry Birds ainsi que du Père Noël, qui habite en Laponie!
Liens:
Titre/nom | URL |
Finland Festivals | http://www.festivals.fi |
Suomen Saunaseura ry (Association des saunas finlandais) | http://www.sauna.fi |
Père Noël | https://santaclausfinland.fi |
Communes | https://www.kuntaliitto.fi |
This is Finland | http://finland.fi |
Culture/Ministère de l’éducation | http://www.minedu.fi |
Comité olympique | https://www.olympiakomitea.fi |
Naissance
Les parents ou le tuteur de l’enfant sont tenus de déclarer les noms et la langue maternelle de l’enfant au registre de la population dans les trois mois suivant la naissance de l’enfant. Les informations doivent être communiquées à l’Agence des services de données numériques et démographiques dans le ressort duquel est domiciliée ou enregistrée la mère. Si l’enfant est inscrit en qualité de membre de l’Église luthérienne ou orthodoxe, les informations sont transmises au prêtre baptiseur.
Mariage
En Finlande, il est possible de se marier auprès de l’Agence des services de données numériques et démographiques (ou DVV), d’un tribunal de grande instance, dans une église ou dans une autre communauté religieuse. Une enquête concernant les éventuelles objections au mariage est réalisée avant de sceller l’union. L’Agence des services de données numériques et démographiques ou la paroisse luthérienne ou orthodoxe à laquelle appartient l’un des deux futurs époux peut effectuer cette enquête. Un certificat de capacité matrimoniale doit être remis au bureau d’état civil avant la cérémonie de mariage. Les jeunes mariés doivent également indiquer les noms qu’utiliseront les conjoints.
Les mariés ont un droit vis-à-vis des possessions de l’autre. Ce droit peut être modifié par un contrat de mariage qu’il convient de faire enregistrer à l’Agence des services de données numériques et démographiques.
Le divorce est possible après une période de réflexion de six mois. En général, après le divorce, les enfants ont le droit de voir les deux parents.
Enregistrement du couple
Deux personnes de même sexe peuvent se marier en Finlande (la loi a été modifiée le 1er mars 2017).
Décès
Les obsèques peuvent être organisées en privé par la famille ou par un entrepreneur de pompes funèbres. Les cimetières paroissiaux sont communs et offrent également une sépulture aux personnes ne faisant pas partie d’une Église. Un inventaire successoral doit être dressé après le décès. Il énumère les actifs et le passif du défunt et de l’éventuel conjoint survivant. En l’absence de dispositions contraires dans le testament, la succession est réglée selon le code successoral défini par la loi.
Liens:
Titre/nom | URL |
Église évangélique-luthérienne de Finlande | http://www.evl.fi |
Église orthodoxe de Finlande | https://www.ort.fi |
Perhe- ja sosiaalipalvelut Julkishallinnon verkkopalvelu (Services sociaux et pour les familles - Services administratifs en ligne) | http://www.suomi.fi |
Agence des services de données numériques et démographiques | www.dvv.fi |
L’avion est le moyen le plus commode de se rendre en Finlande à partir de l’étranger. L’aéroport d’Helsinki Vantaa propose des correspondances vers les principales villes de Finlande.
La Finlande possède un réseau ferroviaire performant qui relie les villes principales. Les trajets entre agglomérations de moindre importance s’effectuent en bus. Néanmoins, compte tenu de la réduction de l’offre de trajets en bus ces dernières années, il est conseillé de disposer d’un véhicule personnel pour se déplacer en milieu rural.
Prix des transports en commun entre Helsinki et Oulu (600 km, 2024):
- avion: à partir d’environ 100 EUR
- train (Pendolino): environ 50 EUR
- bus (Expressbus): à partir d’environ 20 EUR
Il est facile de se passer de voiture dans les villes, surtout dans la capitale et sa région. Une carte en plastique, en vente dans les bureaux des sociétés concernées, est généralement utilisée comme moyen de paiement dans les transports en commun; le trajet peut également être payé sur application mobile. Le prix du billet unique pour un trajet urbain intra muros varie entre 2 et 3 EUR selon la ville.
L’Agence des transports et des communications s’occupe de l’immatriculation et du contrôle des véhicules. Elle est également responsable des permis de conduire et des examens de passage. Les permis de conduire communautaires décernés par les autres pays de l’Union sont valables en Finlande. L’utilisation des autoroutes est gratuite.
Liens:
Titre/nom | URL |
Transports ferroviaires | http://www.vr.fi |
Transports en car (longue distance) | http://www.matkahuolto.fi |
Transports en commun de la région de la capitale | http://hsl.fi |
Yksityisautoilijoiden etujärjestö (Syndicat des automobilistes privés) | http://www.autoliitto.fi |
Ilmailulaitos Finavia (Administration de l’aviation civile) | http://www.finavia.fi/tietoafinaviasta |
Finnair (compagnie aérienne) | http://www.finnair.fi |
Sas.fi – Lentoyhtiö (Sas - compagnie aérienne) | http://www.flysas.fi |
Ministère des transports et des communications | http://www.lvm.fi |
Liikenne- ja viestintävirasto virasto (Agence des transports et des communications) | https://www.traficom.fi/fi |
Aéroport d’Helsinki-Vantaa | http://www.finavia.fi/fi/helsinkivantaa |