Où trouver les offres d’emploi ?
- Auprès du service public de l’emploi luxembourgeois : l’ADEM (Agence pour le développement de l’emploi) propose un service en ligne, le « JobBoard », aux demandeurs d’emploi inscrits et aux employeurs. Les profils des demandeurs d’emploi y sont publiés de manière automatique et anonyme et peuvent ainsi être consultés par les employeurs enregistrés. Les candidats peuvent également mettre en ligne leur CV personnalisé et ont accès aux offres d’emploi anonymisées, déclarées à l’ADEM par les entreprises.
- Toutefois, les offres ne sont pas encore disponibles sur le site Internet de l’ADEM.
- La plateforme de recrutement www.work-in-luxembourg.lu donne accès à des offres d’emplois dans certains secteurs sélectionnés.
- dans la presse nationale (Luxemburger Wort, édition du samedi) ;
- sur des sites internet commerciaux pour y effectuer des recherches d’emploi et y déposer un CV en ligne (voir autres adresses dans la rubrique « Liens ») ;
- sur les sites internet de grandes entreprises ou de fiduciaires / agences de recrutement.
S’inscrire dans une agence de travail intérimaire
L’inscription se fait, soit sur place, soit par courrier, avec un CV, une photo et une photocopie de la carte d’identité. Les adresses des principales agences d’intérim luxembourgeoises se trouvent sur le site internet de la Fedil Employment Services - Travail intérimaire (FES cf. « Liens »).
Envoyer une candidature spontanée
La candidature spontanée auprès de grandes entreprises est d’usage courant au Luxembourg, notamment pour les jeunes diplômés. Il ne faut donc pas hésiter à adopter cette forme de candidature, qui permet de se faire remarquer et de faire partie de la banque de données de candidats potentiels, éventuellement constituée par le service RH de l’entreprise.
Liens:
Titre/nom | URL |
ADEM : le site officiel du service public de l’emploi du Luxembourg | www.adem.lu |
La plateforme de recrutement au Luxembourg | www.work-in-luxembourg.lu |
Sites commerciaux d’offres d’emploi: | www.monster.lu; www.jobs.lu; www.jobfinder.lu; www.optioncarriere.lu; https://jobs.paperjam.lu ; https://medination.lu/fr; https://www.moovijob.com |
Les pages jaunes | www.yellow.lu |
Hôtellerie et restauration / « HORESCA » (offres d’emploi disponibles sur le site) | https://www.horesca.lu/emploi-et-formation/offres |
Finance « ABBL » (Association des Banques et Banquiers, Luxembourg) | www.abbl.lu |
Artisanat « Fédération des artisans » | www.fda.lu |
Industrie et services aux entreprises « FEDIL Business Federation Luxembourg » | www.fedil.lu |
Commerce et transport « CLC » (Confédération Luxembourgeoise du Commerce) | www.clc.lu |
Réseau social au Luxembourg | www.resolux.lu |
Fedil Employment Services – secteur intérimaire et recrutement | www.fes.lu |
Site complet pour les citoyens, résidents ou non, et les entreprises. | www.guichet.public.lu |
Le portail des statistiques du Grand Duché de Luxembourg | https://statistiques.public.lu/fr.html |
Informations (français et en allemand), actualités, publications, etc. | www.grande-region.net |
Le dossier de candidature doit comporter une lettre de candidature / de motivation et un curriculum vitae (CV).
La lettre de candidature (ou lettre de motivation)
La lettre de motivation n'est pas une simple lettre d'accompagnement. Elle doit être personnelle, soignée, percutante, pertinente et se rapporter à un poste précis. Elle devra mettre en exergue la compréhension du candidat du poste visé et des besoins de l'entreprise, ses atouts et qualités en adéquation avec le poste, et enfin sa motivation, en d'autres termes, les raisons pour lesquelles le rédacteur postule auprès de l’entreprise concernée et pas ailleurs.
Dans quelle langue ?
La lettre manuscrite est rédigée dans la langue de l’annonce sauf spécification contraire. Dans le cadre d’une candidature spontanée, la lettre sera rédigée en français ou en anglais, si elle est adressée à une grande entreprise multinationale!
Le CV
Le CV est généralement accompagné d’une photo professionnelle. Il se présente généralement sous la forme d’une à deux pages, renseignant sur la formation et l’expérience professionnelle et les compétences acquises, les connaissances linguistiques, informatiques / bureautiques et les centres d’intérêts. Il est important que les compétences annoncées (linguistiques notamment) soient réelles, car elles seront vérifiées.
Les prérequis linguistiques
Etant donné la localisation du pays au centre de l’Europe et de l’existence de trois langues officielles (luxembourgeois, français, allemand), pour bon nombre d'emplois au Luxembourg il est très important de maîtriser plusieurs langues. Selon le domaine d'activités, le français, l'anglais, l'allemand, le luxembourgeois sont soit indispensables soit fortement appréciés. Le néerlandais, l'italien, l'espagnol et le portugais peuvent constituer un atout certain. Pour avoir des chances de trouver un emploi, il faut donc bien souvent se prévaloir au minimum d'un bilinguisme, incluant au moins une des langues officielles du pays.
Liens:
Titre/nom | URL |
Conseils pour la rédaction du CV et de la lettre de motivation | https://adem.public.lu/fr/demandeurs-demploi/postuler/rediger-son-cv.html |
Modèles lettre de motivation | www.modele-cv-lettre.com |
« Conseils Carrière” : CV et la lettre de motivation | www.monster.lu |
Définition
Une nouvelle loi a été adoptée le 9 juin 2020 pour la réalisation de stages au Luxembourg. En général, la signature d'une convention de stage est nécessaire. En ce qui concerne la convention de stage, il convient d'établir une distinction entre le stage en tant que composante obligatoire des études et le stage en tant qu'initiative volontaire.
Il convient de faire une distinction entre les stages rémunérés et les stages non rémunérés:
- Si le stage est obligatoire et effectué dans une structure d'accueil ou une entreprise au Luxembourg dans le cadre d'un programme éducatif ou d'une formation délivré par un établissement d'enseignement secondaire ou supérieur, il ne doit pas être rémunéré s’il a une durée de moins de 4 semaines. Au-delà de 4 semaines, le stage doit être rémunéré selon différentes modalités prévues dans la loi, sauf si l'établissement scolaire interdit que le stage soit rémunéré. Une convention de stage est signée entre les différentes parties impliquées et mentionne le cas échéant le salaire ou non. La convention peut inclure des avantages matériels tels que le logement fourni, une allocation repas ou de l'argent de poche;
- le stage rémunéré est géré par une convention de travail et un salaire. On l'assimile donc à un emploi.
http://legilux.public.lu/eli/etat/leg/loi/2020/06/04/a476/jo
https://www.jugendinfo.lu/jobs-stages
Conditions d’éligibilité
Il convient de faire une distinction entre les stages rémunérés et les stages non rémunérés:
Stage non rémunéré de moins de 3 mois
Un ressortissant d'un pays tiers souhaitant effectuer un stage non rémunéré de moins de 3 mois ne doit pas disposer d'un permis de séjour pour stagiaire, mais doit remplir les conditions régissant un séjour de moins de 3 mois.
Stage non rémunéré de plus de 3 mois
Un ressortissant d'un pays tiers souhaitant effectuer un stage non rémunéré de plus de 3 mois doit obtenir un titre de séjour temporaire pour stagiaire avant de venir au Luxembourg.
Les conditions sont identiques pour un ressortissant d'un pays tiers résidant légalement dans un autre État membre de l'UE et souhaitant résider au Luxembourg afin d'effectuer un stage non rémunéré. Cependant, un ressortissant d'un pays tiers résidant légalement dans un autre État membre de l'UE et souhaitant effectuer un stage non rémunéré au Luxembourg sans pour autant y résider, ne doit disposer d'aucune autorisation particulière.
Un ressortissant d'un pays tiers possédant un permis de séjour pour étudiant qui doit effectuer un stage non rémunéré dans le cadre de son cursus académique pendant la durée de validité de son permis de séjour pour étudiant, ne doit pas demander de nouveau titre de séjour temporaire pour stagiaire. Le permis de séjour pour étudiant confère à son détenteur le droit d'effectuer un stage non rémunéré au Luxembourg.
Stage rémunéré de moins de 3 mois
Un ressortissant d'un pays tiers souhaitant effectuer un stage volontaire de moins de 3 mois doit avoir un permis de travail.
Stage rémunéré de plus de 3 mois
Un ressortissant d'un pays tiers souhaitant résider au Luxembourg afin d'effectuer un stage rémunéré, doit demander un permis de séjour temporaire pour travailleur salarié avant de venir au Luxembourg.
Les conditions sont identiques pour un ressortissant d'un pays tiers résidant légalement dans un autre État membre de l'UE et souhaitant résider au Luxembourg afin d'effectuer un stage volontaire. Cependant, un ressortissant d'un pays tiers résidant légalement dans un autre État membre de l'UE et souhaitant effectuer un stage volontaire au Luxembourg sans pour autant y résider, doit demander un permis de travail.
Conditions de séjour des stagiaires ressortissant de pays tiers
Un ressortissant d'un pays tiers (d'un pays qui n'est ni un État membre de l'UE, ni un pays traité comme tel - l'Islande, la Norvège, le Liechtenstein et la Suisse) résidant dans un pays tiers et souhaitant établir sa résidence au Luxembourg afin d'effectuer un stage obligatoire de plus de trois mois, doit disposer d'un titre de séjour temporaire et ensuite d'un permis de séjour.
Mise en œuvre
Les stages et le contenu des stages ainsi que l’organisation au sein de l’entreprise sont définis dans la loi.
http://legilux.public.lu/eli/etat/leg/loi/2020/06/04/a476/jo
Conditions de vie et de travail
Convention de stage: travail devant être effectué dans le cadre d'un stage essentiellement éducatif faisant partie du cursus scolaire.
Où puis-je trouver des offres d’emploi
- http://jobs-stages.letudiant.fr/stages-etudiants/offres/pays-luxembourg.html
- http://emploi.monster.lu/stage-apprentissage-alternance_8
- http://www.optioncarriere.lu/emploi-stage.html
- http://fr.jobs.lu
- http://www.directetudiant.com/lists-offre/stage/pays/luxembourg/53
- http://www.iagora.com/work/fr/stages-et-emplois/luxembourg
- https://www.moovijob.com/offres-emploi/jobs-luxembourg/contrat-stage/experience-debutant
Financement et soutien
/
Où puis-je publier des offres d’emplois
Les employeurs doivent contacter les consultants EURES de leur pays. Ils peuvent aussi contacter leurs organismes professionnels respectifs. La Chambre de commerce de Luxembourg et la Chambre des métiers de Luxembourg sont, par exemple, membres du réseau Entreprise Europe, un réseau qui assiste les entreprises et favorise les contacts d'affaires dans toute l'Europe.
Financement et soutien
/
Cadre juridique
L'apprentissage vise à offrir aux apprentis la chance d'apprendre un métier ou une profession auprès d'un employeur parfaitement qualifié pour le faire.
Il existe deux types d'apprentissage :
- Apprentissage initial: pour les adolescents âgés d'au moins 15 ans et qui doivent avoir achevé leur scolarité obligatoire (3 années dans un établissement d'enseignement secondaire).
- Apprentissage pour adultes: pour les adultes âgés d'au moins 18 ans, qui ont terminé leur scolarité obligatoire, qui ont quitté le système d'enseignement de base depuis au moins 12 mois et sont affiliés au Centre commun de la sécurité sociale (CCSS) du Luxembourg depuis au moins 12 mois, à raison d'au moins 16 heures par semaine.
Un apprentissage associe à la fois:
- une formation théorique et générale dans une école technique; et
- une formation pratique dans une entreprise commerciale, industrielle, agricole ou artisanale, sous la supervision d'un employeur.
Un contrat d'apprentissage peut préparer à divers diplômes:
- le certificat de capacité professionnelle (CCP) est destiné aux élèves ayant des difficultés d'apprentissage et qui n'ont pas accès au diplôme d'aptitude professionnelle (DAP) ou au diplôme de technicien (DT). Le CCP sanctionne un cours de formation essentiellement pratique, incluant toutefois quelques cours théoriques.
- le diplôme d'aptitude professionnelle (DAP) est un diplôme national sanctionnant la réussite de la formation professionnelle initiale. Il est délivré après le projet intégré final au terme de la dernière année de l'apprentissage. Il prouve que l'apprenti qui a réussi cet apprentissage professionnel possède les aptitudes théoriques et pratiques nécessaires pour exercer le métier ou la profession choisie en tant qu'ouvrier qualifié. Ce diplôme lui permet de continuer sa formation et de devenir ainsi un maître-artisan ou de poursuivre des études techniques supérieures.
- le diplôme de technicien (DT) prouve que la personne qui en est titulaire possède les aptitudes théoriques et pratiques nécessaires pour exercer le métier ou la profession choisie en tant que technicien. Le diplôme de technicien diffère du diplôme d'aptitude professionnelle en ce sens qu'il dote son titulaire d'un éventail de compétences plus riche et plus approfondi et de meilleures connaissances générales. Par le biais de modules préparatoires en option, les étudiants peuvent aussi passer dans l'enseignement technique supérieur.
À ces deux types d'apprentissage, il convient d'ajouter les apprentissages transnationaux qui associent une formation pratique dans une entreprise luxembourgeoise à un enseignement dans une école d'un pays voisin. Les diplômes étrangers sont automatiquement reconnus par les autorités luxembourgeoises.
L'organisation générale de l'enseignement et de la formation professionnels (EFP) est régie par la loi et a fait l'objet d'une refonte en 2008 et 2010.
→ Mémorial A-N°220 – 30 décembre 2008:
http://www.legilux.public.lu/leg/a/archives/2008/0220/a220.pdf
→ Mémorial A-N°189 – 26 octobre 2010 :
http://www.legilux.public.lu/leg/a/archives/2010/0189/a189.pdf
Un règlement grand-ducal énumère les professions accessibles via l'EFP et les rémunérations afférentes.
→ Mémorial A-N°124 – 16 juillet 2014 :
http://www.legilux.public.lu/leg/a/archives/2014/0124/a124.pdf
Le code juridique réunit la réglementation existante sur les contrats d'apprentissage.
→ Code du Travail, livre premier, titre premier, art. L.111.1- L.113.6 :
http://www.mte.public.lu/legislation/code_du_travail/20080318_codetravail_4.pdf
Description des systèmes
Des matières générales, mais aussi techniques et professionnelles, axées sur la théorie, sont enseignées dans les écoles, tandis que, pour la plupart des professions, la formation pratique se déroule en entreprise.
Toutefois, pour certaines professions en apprentissage, la formation se déroule uniquement en milieu scolaire ou en régime mixte, la ou les premières années de formation se déroulant en milieu scolaire et ensuite en régime concomittant (école et entreprise).
Les rémunérations applicables à chaque profession sont fixées par un règlement grand-ducal qui énumère les professions accessibles par l'EFP et les rémunérations afférentes.
→ Mémorial A-N°124 – 16 juillet 2014.
http://www.legilux.public.lu/leg/a/archives/2014/0124/a124.pdf
Dans le contexte de la politique d'apprentissage tout au long de la vie, les adultes ont également la possibilité d'obtenir un diplôme, essentiellement pour les professions accessibles via le régime concomitant. Ces apprentis perçoivent l'équivalent du salaire minimum octroyé aux ouvriers/employés non qualifiés. Le fonds pour l'emploi rembourse la différence entre le montant qu'une entreprise doit payer à un apprenti dans le système d'EFP initial et celui à payer à un adulte.
→ Mémorial A-N°55 – 11 juillet 2000 :
http://www.legilux.public.lu/leg/a/archives/2000/0055/a055.pdf#page=2
Le ministère de l'éducation nationale, de l'enfance et de la jeunesse (MENJE) est responsable des différentes formes d'enseignement. Un de ses services est spécialement en charge de l'éducation et de la formation professionnelles (SPF - service de la formation professionnelle).
La coopération entre le gouvernement et les partenaires sociaux est un principe clé du système d'EFP. Les chambres professionnelles agissent en tant qu'institutions politiques indépendantes. Elles sont associées aux procédures législatives du Luxembourg et sont officiellement et systématiquement consultées sur les lois et les règlements dans le domaine de l'enseignement général et de l'EFP initial et continu. Elles sont également représentées au niveau national dans divers organismes comme le Conseil économique et social et le Comité consultatif pour la formation professionnelle à composition tripartite.
L'inscription d'adolescents et d'adultes en apprentissage se fait à l'ADEM, le service public de l'emploi (SPE) du Luxembourg. Le service d'orientation professionnelle est responsable de ces inscriptions. En cas d'adéquation entre un candidat et une entreprise, il y aura placement en apprentissage, et ce sont les chambres professionnelles qui établiront le contrat d'apprentissage.
Conditions d’éligibilité
Comme les apprentissages sont régis par la loi et la réglementation, tout candidat souhaitant s'inscrire à un apprentissage doit remplir les prérequis scolaires (afin d'avoir accès aux différents niveaux d'apprentissage (CCP, DAP, DT), les candidats doivent au préalable avoir atteint un certain niveau) et posséder des compétences linguistiques.
En raison des liens étroits entre le Luxembourg et ses pays voisins et de son pourcentage élevé de citoyens étrangers dont la langue maternelle n'est pas l'une des trois langues officielles du pays (luxembourgeois, français et allemand), le multilinguisme est un aspect important qui a un fort impact sur l'EFP. Il importe dès lors de vérifier les compétences linguistiques requises du candidat avant son inscription à un programme d'apprentissage.
En outre, il faut aussi que le candidat s'inscrive personnellement et présente les documents requis.
Par ailleurs, les citoyens de tous pays ont accès à l'apprentissage au Luxembourg
Conditions de vie et de travail
Voir réponse sous « éligibilité ».
Où puis-je trouver des offres d’emploi
Comme indiqué ci-dessus, l'inscription se fait personnellement, au service d'orientation professionnelle du SPE luxembourgeois, l'ADEM. Ce service exerce ses activités dans trois bureaux géographiques différents, à Luxembourg, à Esch-sur-Alzette et à Diekirch.
Lorsqu'ils ont terminé la procédure d'inscription et choisi d'apprendre une à trois professions en apprentissage, les candidats ont accès aux offres proposées par les entreprises, soit au service d'orientation professionnelle, soit dans les écoles secondaires, soit au service d'action locale pour jeunes du ministère de l'éducation nationale, de l'enfance et de la jeunesse.
http://www.adem.public.lu/demandeur/orientation/index.html
http://portal.education.lu/Default.aspx?alias=portal.education.lu/alj&
Financement et soutien
Les apprentis reçoivent une prime à l'apprentissage qui est gérée par le service d'orientation professionnelle du SPE.
Où puis-je publier des offres d’emplois
Les employeurs désireux de former un apprenti peuvent publier leurs offres au service d'orientation professionnelle du SPE. Ils peuvent utiliser à cet effet un formulaire spécifique. Une fois l'annonce reçue, l'éligibilité de l'entreprise à la formation d'apprentis est contrôlée en coopération avec les chambres professionnelles.
Financement et soutien
Les entreprises reçoivent une prime d'un montant compris entre 27 et 40 % de la rémunération de l'apprenti. S'il s'agit d'un apprenti adulte, les employeurs se font également rembourser la différence entre la rémunération de l'apprenti en apprentissage initial et le salaire versé à un apprenti adulte. Ces aides financières sont gérées par le service d'orientation professionnelle du SPE.
La libre circulation des biens est l’une des pierres angulaires du marché unique européen.
La suppression des obstacles nationaux à la libre circulation des biens au sein de l’Union européenne est l’un des principes ancrés dans les traités de l’UE. S’écartant d’une position traditionnellement protectionniste, les pays de l’Union européenne lèvent continuellement les restrictions de façon à former un marché «commun» ou unique. Cet engagement à créer une zone commerciale européenne sans frontières s’est traduit par une plus grande prospérité et par la création de nouveaux emplois, et a globalement établi l’Union européenne en tant qu’acteur commercial mondial aux côtés des États-Unis et du Japon.
Malgré l’engagement de l’Europe à abolir toutes les entraves internes aux échanges commerciaux, l’harmonisation des secteurs de l’économie n’est pas totale. L’Union européenne a décidé de réglementer au niveau européen les secteurs qui pourraient présenter un risque plus élevé pour les citoyens de l’Europe, tels que le secteur pharmaceutique ou celui des produits de construction. La majorité des produits (considérés comme «présentant un risque moindre») sont soumis à l’application du fameux principe de la reconnaissance mutuelle. Autrement dit, quasiment tout produit fabriqué ou commercialisé légalement dans un des États membres peut circuler et s’échanger librement sur le marché intérieur de l’Union européenne.
Limites à la libre circulation des biens
Le traité sur l’Union européenne reconnaît aux États membres le droit de fixer des limites à la libre circulation des biens lorsque des intérêts communs spécifiques sont en jeu, comme la protection de l’environnement, la santé des citoyens ou l’ordre public, pour n’en citer que quelques-uns. En d’autres termes, si les autorités d’un État membre considèrent que l’importation d’un produit présente une menace potentielle — par exemple, pour la santé publique, la moralité ou l’ordre public —, elles peuvent restreindre ou même interdire l’accès de ce produit au marché de cet État. Il peut s’agir, par exemple, d’aliments génétiquement modifiés ou de certaines boissons énergisantes.
S’il n’existe généralement aucune limitation à l’achat de biens dans un autre État membre tant que ceux-ci sont destinés à un usage personnel, une série de restrictions européennes s’appliquent à des catégories de produits comme l’alcool et le tabac.
Libre circulation des capitaux
Une autre condition essentielle au fonctionnement du marché intérieur est la libre circulation des capitaux. Il s’agit de l’une des quatre libertés fondamentales garanties par droit de l’Union et elle est à la base de l’intégration des marchés financiers européens. Les Européens peuvent désormais gérer et investir leur argent dans n’importe quel État membre de l’Union européenne.
La libéralisation des marchés des capitaux a marqué une étape importante dans le processus d’intégration économique et monétaire de l’Union européenne: elle a constitué le premier pas vers l’établissement de notre Union économique et monétaire (UEM) et de la monnaie commune, l’euro.
Avantages
Le principe de libre circulation des capitaux accroît l’efficacité des marchés financiers au sein de l’Union et offre également une série d’avantages aux citoyens de l’Union européenne. Les particuliers peuvent effectuer un grand nombre d’opérations financières au sein de l’Union européenne, sans restrictions majeures. Ils peuvent, avec quelques restrictions:
- ouvrir aisément un compte bancaire,
- acheter des actions,
- investir, ou
- acheter des biens immobiliers
dans un autre État membre. Quant aux entreprises établies dans l’Union européenne, elles peuvent acquérir, gérer et investir dans d’autres entreprises européennes.
Exceptions
Certaines exceptions à ce principe s’appliquent tant dans les États membres qu’à l’égard des pays tiers. Ces exceptions sont principalement liées à des raisons de fiscalité, de surveillance prudentielle, d’ordre public, de lutte contre le blanchiment de capitaux et à des sanctions financières convenues au titre de la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne.
La Commission européenne poursuit l’achèvement du marché libre des services financiers par la mise en œuvre de nouvelles stratégies d’intégration financière, afin qu’il soit encore plus facile pour les citoyens et les entreprises de gérer leur argent au sein de l’Union européenne.
- Démarche : Il est possible de trouver un logement en consultant les annonces immobilières dans les journaux (Luxemburger Wort, Tageblatt, Le Quotidien, Lux-Bazar…). Il existe également certains sites internet et quelques journaux spécifiques. Il est également conseillé de s’adresser à une agence immobilière.
- Offre de logement (niveau de prix, etc): Le loyer annoncé moyen pour un appartement s’élève à 1509 € par mois, soit 34.15 €/m² du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2022. Pour les maisons mises en location, le loyer annoncé moyen est de 3275 €, soit 16.94 €/m².
Les loyers sont chers au Grand-Duché du Luxembourg, en particulier à Luxembourg-Ville. Les prix sont moins élevés dans les villes plus éloignées de Luxembourg-Ville et principalement dans le Nord du pays (au-delà d’Ettelbruck) et dans le Sud du pays (Esch/Alzette …). - Garanties bancaires / caution : le propriétaire demande souvent le dépôt d’un montant ne pouvant pas dépasser 3 mois de loyers sur un compte comme garantie / caution.
- Où louer ? Le réseau routier luxembourgeois est surchargé aux heures de pointes, dû aux milliers de frontaliers qui viennent s’ajouter quotidiennement au trafic résident. Les transports publics permettent d’éviter ces ennuis. Pensez donc à vérifier que votre éventuelle commune de résidence est bien desservie par les transports publics.
- Acheter son logement ? Luxembourg-Ville et les communes de sa périphérie (Bertrange et Strassen en particulier) sont les communes les plus chères pour la vente d’appartements existants, avec des prix moyens par m² supérieurs à 10 800 €/m² au cours de l’année 2022. Au contraire, les prix sont très inférieurs dans certaines communes du nord du pays (Troisvierges,
Clervaux et Wiltz notamment), pour lesquelles les prix moyens par m² sont encore inférieurs à 6 200 €/m². Entre ces deux extrêmes, les prix moyens des appartements existants gravitent autour de la moyenne nationale (8 734 €/m² en 2022) dans de nombreuses communes de la « deuxième couronne » autour de Luxembourg-Ville (à Roeser, Kehlen, Reckange-sur Mess ou Mersch par exemple). Les prix moyens sont plus souvent compris entre 7 600 et 8 400 €/m² dans la plupart des communes de la Minette, dans le sud-ouest, qui est l’autre pôle principal du marché de la vente d’appartements (aux côtés de la capitale). - La localisation est également un facteur explicatif déterminant des prix des maisons existantes. Dans le canton de Luxembourg, le prix moyen d’une maison s’élève ainsi à 1 590 000 € environ, 80% plus élevé que le prix moyen dans le nord du pays.
- Résider dans les régions frontalières : les nouveaux travailleurs arrivants ont aussi la possibilité de chercher un logement dans les régions frontalières du Luxembourg (Allemagne, France ou Belgique), dans lesquelles le logement est moins cher. Ils auront à ce moment le statut de « frontalier ».
Liens:
Titre/nom | URL |
Portail officiel du Grand-Duché de Luxembourg | www.luxembourg.lu |
Ministère du logement du Grand-Duché de Luxembourg | http://www.ml.public.lu/fr/index.html |
La plateforme de recrutement pour les talents du monde entier et les employeurs luxembourgeois | www.work-in-luxembourg.lu |
Annonces et infos juridiques sur les contrats de bail et les compromis de vente | www.athome.lu |
Annonces immobilières | www.luxbazar.lu |
Site de colocation international | www.appartager.lu |
Annonces immobilières | www.habiter.lu |
Annonces immobilières | www.immostar.lu |
Portail : Grand-Duché de Luxembourg – Citoyens et entreprises | www.guichet.public.lu |
Union Luxembourgeoise des Consommateurs | www.ulc.lu |
Observatoire de l’habitat (carte interactive des prix) | http://observatoire.liser.lu |
Le système scolaire luxembourgeois est plurilingue et est sanctionné par un diplôme de fin d'études reconnu au niveau international ou par un diplôme d’aptitude professionnel.
La Constitution luxembourgeoise permet à l’Etat d’organiser et de réglementer l’enseignement. Ainsi, la majorité des écoles sont publiques et gratuites.
Au-delà du système d’enseignement public, le Luxembourg dispose d’un certain nombre d’établissements scolaires privés et à caractère international. La scolarité est obligatoire depuis l’âge de 4 ans jusqu’à l’âge de 16 ans. L’obligation scolaire va passer de 16 à 18 ans à la rentrée 2026/2027, les mineurs d'au moins 16 ans souhaitant entrer dans le monde du travail pourront demander une dispense de l'obligation scolaire pour la durée de leur contrat de travail.
Pour inscrire un enfant dans une école communale (classe préscolaire ou fondamentale), il est nécessaire de se présenter à l’administration communale du lieu de résidence, en apportant les documents suivants : le livret de famille, un extrait de l'acte de naissance de l'enfant et, si disponible, le dernier bulletin scolaire de l'enfant. Les parents inscrivent leur enfant dans l’école de leur commune de résidence (sauf pour l’enseignement secondaire). Certaines écoles privées, comme l’Ecole Européenne ou le Lycée Vauban, qui ne sont pas subventionnées par l’Etat luxembourgeois, disposent de leur propre système d’évaluation et de certification.
Liens:
Titre/nom | URL |
Portail : Grand-Duché de Luxembourg – Citoyens et entreprises | www.guichet.public.lu |
Ministère de l’Education Nationale | www.men.public.lu |
www.education.lu | |
Centre psycho-social et d’accompagnement scolaires | https://cepas.public.lu/fr.html |
Liste des lycées | http://www.men.public.lu/fr/secondaire/offre-scolaire-organisation/offre-scolaire/index.html |
Ecole privée Sainte Sophie | www.epnd.lu / www.saintesophie.lu |
Ecole européenne | www.euroschool.lu |
La mise en œuvre du principe de la libre circulation des personnes, l’une des pierres angulaires de la construction européenne, s’est traduite par une série de règles pratiques permettant aux citoyens de voyager librement et aisément dans n’importe quel État membre de l’Union européenne. Voyager sur le territoire de l’Union européenne avec sa propre voiture est devenu beaucoup moins problématique. La Commission européenne a établi une série de règles communes régissant la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, la validité de l’assurance automobile et la possibilité d’immatriculer son véhicule dans un pays d’accueil.
Votre permis de conduire dans l’Union européenne
L’Union européenne a introduit un modèle harmonisé de permis de conduire et a fixé des exigences minimales supplémentaires pour l’obtention d’un permis de conduire. Cela devrait contribuer à réduire le nombre de conducteurs dangereux sur les routes européennes, quel que soit le pays où ils passent leur permis de conduire.
Depuis le 19 janvier 2013, tous les permis de conduire délivrés par les pays de l’UE ont la même apparence: ils sont imprimés sur un morceau de plastique de la taille et de la forme d’une carte de crédit.
Des périodes de validité administrative harmonisées — comprises entre 10 et 15 ans pour les motos et les voitures particulières — ont été introduites pour le permis de conduire. Cela permet aux autorités d’introduire régulièrement de nouvelles fonctionnalités de sécurité, qui rendront plus difficile la falsification ou l’altération du document de permis de conduire. Les conducteurs non qualifiés ou déchus du droit de conduire ne pourront donc plus tromper aussi facilement les autorités de leur pays ou d’un autre pays de l’UE.
Le nouveau permis de conduire européen protège également les usagers de la route vulnérables en introduisant un accès progressif pour la conduite de motos et autres deux-roues motorisés. Le système d’«accès progressif» implique que les conducteurs doivent acquérir une expérience sur un motocycle de plus petite cylindrée avant de pouvoir passer à une cylindrée supérieure. Les cyclomoteurs constitueront également une catégorie distincte, nécessitant un permis AM.
Vous devez demander un permis dans le pays dans lequel vous résidez habituellement ou régulièrement. En règle générale, il s’agit du pays dans lequel vous résidez au moins 185 jours par année civile en raison d’attaches personnelles ou professionnelles.
Si vous avez des attaches personnelles ou professionnelles dans au moins deux pays de l’UE, votre résidence habituelle est le pays dans lequel vous avez des attaches personnelles (pour autant que vous vous y rendiez régulièrement). Cette dernière condition ne s’applique pas si vous séjournez dans un pays de l’UE pour y effectuer une mission à durée déterminée.
Si vous vous installez dans un autre pays de l’UE pour suivre des études supérieures, votre résidence habituelle ne change pas. Vous pouvez toutefois demander un permis dans le pays d’accueil en prouvant que vous y étudiez depuis au moins 6 mois.
Immatriculation de votre voiture dans le pays d’accueil
Si vous partez vivre de manière permanente dans un autre pays de l’UE et emmenez votre voiture, vous devez faire immatriculer votre véhicule et payer les taxes correspondantes dans ce pays.
Il n’existe pas de règles européennes communes en ce qui concerne l’immatriculation des véhicules et les taxes y afférentes. Certains pays accordent une exonération de la taxe d’immatriculation aux personnes qui viennent s’y installer de manière permanente avec leur véhicule.
Pour bénéficier d’une exonération fiscale, vous devez vérifier les délais et conditions applicables dans le pays où vous souhaitez vous installer.
Vérifiez les règles exactes et les délais auprès des autorités nationales sous le lien suivant: https://europa.eu/youreurope/citizens/vehicles/registration/registration-abroad/index_fr.htm.
Assurance automobile
Les citoyens de l’UE peuvent faire assurer leur véhicule dans n’importe quel pays de l’Union européenne, à condition que la compagnie d’assurance choisie soit agréée par l’autorité nationale de l’État d’accueil pour délivrer les polices d’assurance nécessaires. Une compagnie établie dans un autre État membre ne peut vendre une police d’assurance obligatoire de responsabilité civile que si certaines conditions sont remplies. L’assurance sera valable sur l’ensemble du territoire de l’Union, quel que soit l’endroit où a lieu l’accident.
Taxation
La taxe sur la valeur ajoutée — ou TVA — sur les véhicules à moteur est normalement payée dans le pays où le véhicule est acheté, mais il arrive, dans certaines conditions, qu’elle doive être acquittée dans le pays de destination.
De plus amples informations sur les règles applicables lorsqu’un véhicule est acheté dans un État membre de l’Union européenne en vue de son immatriculation dans un autre État membre sont disponibles sous le lien suivant: https://europa.eu/youreurope/citizens/vehicles/registration/taxes-abroad/index_fr.htm.
Les formalités à accomplir pour s’installer au Luxembourg ne seront pas les mêmes selon que la personne souhaitant vivre au Luxembourg est ressortissante d'un pays membre de l'Union européenne (UE) ou d'un pays assimilé, ou selon que la personne est ressortissante d'un Etat tiers.
Ressortissants UE ou de pays assimilés et les membres de leur famille
Le citoyen de l’Union européenne, ainsi que les membres de sa famille eux-mêmes citoyens UE ou d’un pays assimilé, qui souhaitent entrer au Luxembourg pour y séjourner pendant moins de 3 mois (visite touristique, visite familiale, voyage d’affaires, activité professionnelle, etc.) n’ont aucune démarche à effectuer.
Ils doivent simplement être en possession d’une carte d’identité nationale ou d’un passeport en cours de validité.
Le citoyen de l’Union a le droit de séjourner au Luxembourg pour une durée supérieure à 3 mois s’il satisfait à l’une des conditions suivantes :
- il exerce en tant que travailleur une activité salariée ou une activité indépendante ;
- il dispose pour lui et les membres de sa famille de ressources suffisantes afin de ne pas devenir une charge pour le système d'assistance sociale, ainsi que d'une assurance maladie ;
- il est inscrit dans un établissement d'enseignement public ou privé agréé au Grand-Duché de Luxembourg, pour y suivre à titre principal des études, ou, dans ce cadre, une formation professionnelle. Dans ce cas, il devra également garantir disposer de ressources suffisantes pour lui-même et les membres de sa famille afin d'éviter de devenir une charge pour le système d'assistance sociale et d'une assurance maladie.
Sont assimilés aux Etats membres de l’Union européenne ; l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège en tant qu’Etats parties à l’Accord sur l’Espace Economique Européen (EEE) et la Confédération suisse.
Les ressortissants UE ou d’un pays assimilé ainsi que les membres de leur famille (quelle que soit leur nationalité) doivent déclarer leur arrivée auprès de leur commune de séjour s’ils envisagent de séjourner plus de 3 mois au Luxembourg.
Le déclarant doit se présenter auprès de la commune d’arrivée muni des pièces suivantes :
- la carte d’identité ou le passeport en cours de validité (accompagné, le cas échéant, du visa requis ou d’une carte de séjour délivrée par un autre Etat membre de l'UE) ;
- le cas échéant, un livret de famille ou, à défaut :
- l’acte de mariage ou certificat de partenariat ;
- les actes de naissance des enfants.
Des pièces supplémentaires peuvent être exigées par la commune. Il est donc recommandé de se renseigner au préalable auprès de l’administration communale compétente.
Si les documents ne sont pas rédigés dans les langues allemande, française ou anglaise, une traduction conforme par un traducteur assermenté doit être jointe.
Suite à sa déclaration d’arrivée auprès de la commune, le déclarant peut demander à recevoir un certificat de résidence pour lui-même et les membres de sa famille. Un tel certificat justifie notamment l'octroi d'un congé extraordinaire pour déménagement d'un salarié.
Dans les 90 jours de son arrivée au Luxembourg, le déclarant doit également remplir auprès de cette même administration communale :
- une déclaration d’enregistrement s’il est ressortissant UE ou d’un pays assimilé ;
- une demande de carte de séjour de membre de famille d’un citoyen de l'UE s’il est membre de famille du ressortissant UE mais lui-même ressortissant de pays tiers.
Ressortissants de pays tiers
Les ressortissants de pays tiers qui ne sont pas membres de la famille d’un ressortissant UE (ou pays assimilé) doivent déclarer leur arrivée auprès de leur commune de séjour dans les 3 jours de leur entrée sur le territoire, quelle que soit la durée du séjour envisagé.
En cas de séjour inférieur à 3 mois, ils sont dispensés de cette déclaration s’ils ont rempli une fiche d’hébergement auprès d’un établissement d’hébergement (exemple : séjour dans un hôtel).
Le ressortissant de pays tiers, séjournant moins de 3 mois au Luxembourg, devra déclarer son arrivée à la commune, en présentant :
- un titre de voyage valide, le cas échéant accompagné d'un visa ;
- le cas échéant, un livret de famille ou, à défaut :
- l’acte de mariage ou certificat de partenariat ;
- les actes de naissance des enfants.
Le ressortissant de pays tiers, séjournant plus de 3 mois au Luxembourg, doit se présenter auprès de la commune d’arrivée muni des pièces suivantes :
- l'autorisation de séjour originale obtenue avant l’entrée sur le territoire ;
- le passeport en cours de validité, accompagné le cas échéant, du visa requis ou d’un titre de séjour valable délivré par un autre Etat membre de l’Espace Schengen ;
- le cas échéant, un livret de famille ou, à défaut :
- l’acte de mariage ou certificat de partenariat ;
- les actes de naissance des enfants.
Des pièces supplémentaires peuvent être exigées par la commune. Il est donc recommandé de se renseigner au préalable auprès de l’administration communale compétente.
Si les documents ne sont pas rédigés dans les langues allemande, française ou anglaise, une traduction conforme par un traducteur assermenté doit être jointe.
Dans les 90 jours de son arrivée, le ressortissant d’un pays tiers muni d’une autorisation de séjour temporaire qui souhaite séjourner plus de 90 jours au Luxembourg doit demander le titre de séjour correspondant à la catégorie de son autorisation de séjour (salarié, indépendant, stagiaire, etc.) auprès de la Direction de l’Immigration du Ministère des Affaires étrangères et européennes. (www.guichet.public.lu)
Liens:
Titre/nom | URL |
Your Europe European Union | https://europa.eu/youreurope/index.htm |
Site du ministère des affaires étrangères : (loi modifiée du 29 août 2008 sur la libre circulation des personnes et l'immigration) | https://maint.gouvernement.lu/fr/le-ministere/dgim/legislations.html |
Portail : Grand-Duché de Luxembourg – Citoyens et entreprises | http://www.guichet.public.lu/citoyens/fr/immigration/index.html |
Ministère de la justice | www.mj.public.lu |
Office national de l’accueil | https://ona.gouvernement.lu/fr/service.html |
Association de soutien des travailleurs immigrés | www.asti.lu |
Confederaçao da Comunidade Portuguesa do Luxemburgo | www.ccpl.lu |
Comité de liaison des Associations d’étrangers | www.clae.lu |
Liste des associations d’expatriés | https://www.angloinfo.com/luxembourg/directory/luxembourg-clubs-associations-expat-life-245 |
Centro de apoio social e associativo | https://www.facebook.com/CASAasblOficial |
- vérifier si la nationalité de l’immigré nécessite un visa d’entrée au Luxembourg ;
- vérifier la durée de validité de la carte d’identité et/ou du passeport et qu’ils n’expireront pas au cours du séjour ;
- s’inscrire auprès des autorités locales.
Liens:
Titre/nom | URL |
Portail : Grand-Duché de Luxembourg – Citoyens et entreprises | www.guichet.public.lu |
La qualité du travail et de l’emploi — un aspect vital , à fort impact économique et humanitaire
De bonnes conditions de travail sont importantes pour le bien-être des travailleurs européens. Elles contribuent
- au bien-être physique et psychologique des Européens, et
- à la performance économique de l’Union européenne.
D’un point de vue humanitaire, la qualité de l’environnement de travail influence considérablement la satisfaction globale des travailleurs européens, au travail et dans leur vie personnelle.
D’un point de vue économique, des conditions d’emploi de qualité constituent un facteur de croissance économique et un fondement de la position compétitive de l’Union européenne. Un niveau élevé de satisfaction au travail est un facteur important pour parvenir à une productivité économique élevée dans l’Union européenne.
Dès lors, il est essentiel pour l’Union européenne de promouvoir la création et le maintien d’un environnement de travail durable et agréable, qui favorise la santé et le bien-être des travailleurs européens et qui instaure un bon équilibre entre temps de travail et temps libre.
Améliorer les conditions de travail en Europe: un objectif important pour l’Union européenne
Garantir des conditions de travail favorables aux citoyens européens est une priorité de l’UE. C’est la raison pour laquelle l’Union européenne coopère avec les gouvernements nationaux afin d’assurer un environnement de travail agréable et sûr. Un soutien est apporté aux États membres à travers:
- l’échange d’expériences entre pays et des actions communes;
- l’établissement d’exigences minimales applicables dans toute l’Union européenne en ce qui concerne les conditions de travail, ainsi qu’en matière de santé et de sécurité au travail.
Les déterminants de la qualité du travail et de l’emploi
Pour instaurer des conditions de travail durables, il importe de déterminer les caractéristiques principales d’un environnement de travail favorable, et donc les critères de qualité des conditions de travail.
La Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail (Eurofound), établie à Dublin, est une agence de l’UE qui fournit des informations, des conseils et une expertise sur les conditions de vie et de travail. Cette agence a établi plusieurs critères de qualité du travail et de l’emploi, parmi lesquels:
- la santé et le bien-être sur le lieu de travail: il s’agit d’un critère essentiel, étant donné que de bonnes conditions de travail supposent la prévention des problèmes de santé sur le lieu de travail, la réduction de l’exposition aux risques et l’amélioration de l’organisation du travail;
- la conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée: les citoyens devraient avoir la possibilité de trouver un équilibre entre le temps passé au travail et le temps consacré aux loisirs;
- le développement des compétences: un emploi de qualité est un emploi qui offre des possibilités de formation, de perfectionnement et des perspectives de carrière.
Le travail d’Eurofound contribue à la planification et à la conception de meilleures conditions de vie et de travail en Europe.
Santé et sécurité au travail
La Commission européenne a entrepris un large éventail d’activités visant à promouvoir un environnement de travail sain dans les États membres de l’Union européenne. Elle a notamment élaboré une stratégie communautaire pour la santé et la sécurité au travail pour la période 2021-2027. Cette stratégie a été mise sur pied avec l’aide des autorités nationales, des partenaires sociaux et des ONG. Elle répond à l’évolution des besoins de protection des travailleurs résultant des transitions numérique et écologique, des nouvelles formes de travail et de la pandémie de COVID-19, sans négliger pour autant les risques traditionnels en matière de santé et de sécurité au travail, tels que les risques d’accidents du travail ou l’exposition à des substances chimiques dangereuses.
La politique communautaire de santé et de sécurité au travail vise à améliorer durablement le bien-être des travailleurs de l’Union européenne. Elle tient compte des dimensions physiques, morales et sociales des conditions de travail, ainsi que des nouveaux défis posés par l’élargissement de l’Union aux pays d’Europe centrale et orientale. L’introduction de normes européennes en matière de santé et de sécurité sur le lieu de travail a considérablement contribué à l’amélioration de la situation des travailleurs dans ces pays.
Améliorer les conditions de travail en fixant des exigences minimales communes à tous les pays de l’Union européenne
L’amélioration des conditions de vie et de travail dans les États membres de l’UE dépend en grande partie de l’établissement de normes de travail communes. La législation et la réglementation européennes du travail ont établi les exigences minimales pour un environnement de travail durable et sont désormais appliquées dans tous les États membres. L’amélioration de ces normes a renforcé les droits des travailleurs et constitue l’une des principales réalisations de la politique sociale de l’UE.
L’importance de la transparence et de la reconnaissance mutuelle des diplômes en tant que complément essentiel de la libre circulation des travailleurs
La possibilité d’obtenir la reconnaissance de ses qualifications et compétences peut jouer un rôle crucial dans la décision de travailler dans un autre pays de l’Union européenne. Il est donc nécessaire de mettre en place un système européen qui garantisse l’acceptation mutuelle des compétences professionnelles dans les différents États membres. Seul un tel système empêchera que l’absence de reconnaissance des qualifications professionnelles ne devienne un obstacle à la mobilité des travailleurs au sein de l’Union européenne.
Les principes fondamentaux de la reconnaissance des qualifications professionnelles dans l’Union européenne
Le principe de base est que tout citoyen de l’Union devrait pouvoir exercer librement sa profession dans n’importe quel État membre. Malheureusement, la mise en œuvre pratique de ce principe est souvent entravée par des exigences nationales concernant l’accès à certaines professions dans le pays d’accueil.
Afin de surmonter ces différences, l’Union européenne a mis en place un système de reconnaissance des qualifications professionnelles. Dans le cadre de ce système, une distinction est opérée entre les professions réglementées (professions pour lesquelles certaines qualifications sont légalement requises) et les professions qui ne sont pas légalement réglementées dans l’État membre d’accueil.
Vers une transparence des qualifications en Europe
L’Union européenne a pris d’importantes mesures pour atteindre l’objectif de transparence des qualifications en Europe:
- une coopération accrue en matière d’enseignement et de formation professionnels, dans le but de regrouper tous les instruments au service de la transparence des certificats et des diplômes en un seul outil convivial. Le CV européen et les formations Europass en sont deux exemples;
- le développement d’actions concrètes dans le domaine de la reconnaissance et de la qualité de l’enseignement et de la formation professionnels.
Transcender les différences entre les systèmes d’enseignement et de formation dans l’ensemble de l’Union européenne
Dans les États membres de l’Union européenne, les systèmes d’enseignement et de formation présentent encore des différences substantielles. Les derniers élargissements de l’UE, ouvrant sur de nouvelles traditions éducatives, ont encore accru cette diversité, appelant à établir des règles communes pour garantir la reconnaissance des compétences.
Afin de surmonter cette diversité de normes de certification, de modèles éducatifs et de structures de formation, la Commission européenne a proposé une série d’instruments visant à améliorer la transparence et la reconnaissance des qualifications, à des fins tant universitaires que professionnelles.
Le cadre européen des certifications est pour la Commission européenne une priorité essentielle dans le processus de reconnaissance des compétences professionnelles. Ce cadre a pour principal objectif d’établir des liens entre les différents systèmes nationaux de certification et de garantir une transférabilité et une reconnaissance aisées des diplômes.
Un réseau de centres nationaux d’information sur la reconnaissance académique des diplômes a été créé en 1984 à l’initiative de la Commission européenne. Les centres NARIC fournissent une assistance sur la reconnaissance académique des périodes d’études à l’étranger. Établis dans tous les États membres de l’Union européenne, ainsi que dans les pays de l’Espace économique européen, les centres NARIC jouent un rôle essentiel dans le processus de reconnaissance des qualifications au sein de l’Union européenne.
Le système européen de transfert et d’accumulation de crédits (ECTS) vise à faciliter la reconnaissance des périodes d’études à l’étranger. Instauré en 1989, son principe de fonctionnement repose sur la description d’un programme d’études et l’attribution de crédits aux modules dudit programme. Il s’agit d’un complément essentiel du programme de mobilité des étudiants Erasmus, très apprécié.
Europass est un instrument qui permet d’assurer la transparence des compétences professionnelles. Il se compose de cinq documents standardisés:
- un CV (curriculum vitæ);
- un éditeur de lettres de motivation;
- des suppléments au certificat;
- des suppléments au diplôme, et
- un document Europass Mobilité.
Le système Europass permet de comprendre clairement et aisément les compétences et certifications dans les différentes régions d’Europe. Dans chaque pays de l’Union européenne et de l’Espace économique européen, des centres nationaux Europass ont été créés en tant que premier point de contact pour toute personne souhaitant obtenir des informations sur le système Europass.
Depuis le 1er janvier 2009, dans le secteur privé, il n’y a plus de distinction entre le statut de l’ouvrier et de l’employé, ni en droit du travail, ni en matière de sécurité sociale. On fait référence au salarié quelle que soit l’activité.
Les différentes formes d’emploi :
Le travail intérimaire représente un réel tremplin potentiel vers un emploi durable. Il est caractérisé par un contrat de mission liant l’entreprise de travail intérimaire au travailleur intérimaire pour accomplir une tâche précise et non durable auprès d’un ou de plusieurs utilisateurs.
Le télétravail: travail, qui aurait pu être réalisé dans les locaux de l’employeur, étant effectué de façon habituelle hors des locaux (domicile par exemple). La convention relative au régime juridique du télétravail conclue le 21.02.2006 entre les syndicats (OGBL et LCGB) et l’Union des Entreprises Luxembourgeoises a été déclarée d’obligation générale par le règlement grand-ducal du 13.10.2006.
Le travail à temps plein : la durée de travail hebdomadaire légale est de 40 heures par semaine au Luxembourg.
Le travail à temps partiel : Est considéré comme salarié à temps partiel, le salarié qui convient avec son employeur un horaire de travail inférieur à la durée normale applicable dans l’établissement. Des dispositions légales protègent le travailleur à temps partiel contre les discriminations (limitations des heures supplémentaires…).
L’apprentissage professionnel: est un système de formation professionnelle en alternance organisé par le Ministère de l’Education nationale de l’enfance et de la jeunesse avec les Chambres professionnelles concernées. Le contrat d’apprentissage a une durée normale de trois années et vise un nombre de métiers spécifiques.
Le travail indépendant : le travailleur indépendant exerce une activité professionnelle pour son propre compte (en son nom personnel) ressortissant de la Chambre des Métiers, de la Chambre de Commerce ou de la Chambre d'agriculture ou ayant une activité professionnelle à caractère principalement intellectuel et non commercial. Il est affilié en tant que tel au Centre Commun de la Sécurité Sociale.
L’intermittent du spectacle : est un artiste ou un technicien de plateau ou de studio offrant ses services contre rémunération, honoraires ou cachet sur la base d’un contrat de travail à durée déterminée ou d’un contrat d’entreprise.
Le travail saisonnier : contrat à durée déterminée pour exécuter des travaux qui ne sont pas réalisables pendant l’année entière.
Le travail des élèves et étudiants : pendant les vacances scolaires, 2 mois par an (limite d’âge : <27 ans).
La convention de stage : travail à prester dans le cadre d’un stage à caractère essentiellement éducatif prévu dans le cadre d’une formation scolaire.
La nouvelle loi du 4 juin 2020 élargit cette notion à des stages effectuées dans les douze mois qui suivent la fin de la dernière inscription scolaire sanctionnée par un diplôme de fins d’études secondaires luxembourgeois ou équivalent ou pour la personne qui a accompli avec succès un premier cycle de l’enseignement supérieur ou universitaire.
Le contrat à durée déterminée : contrat de travail prévoyant un terme aux relations de travail (sous certaines conditions) – cf. 3.4.
Le contrat à durée indéterminée : cf. 3.4
Le travail saisonnier:
Un contrat saisonnier est une forme particulière de contrat à durée déterminée qui est soumise à des règles spécifiques.
Un contrat saisonnier n’est pas destiné à répondre à une augmentation régulière de l’activité normale d’une entreprise, mais à couvrir des tâches spécifiques qui ne sont pas accomplies pendant le reste de l’année.
Conditions préalables
Les contrats de travail saisonnier ne peuvent être conclus que pour des activités de nature saisonnière, c’est-à-dire des activités telles que:
- les récoltes (y compris les vendanges, etc.);
- l’emballage de produits récoltés;
- les moniteurs et coordonnateurs de vacances et de loisirs;
- les guides touristiques;
- la surveillance et l’entretien de piscines de plein air et de campings publics;
- les postes occupés dans des magasins de détail, des hôtels et des restaurants qui ne sont ouverts qu’à une certaine époque de l’année;
- les postes occupés dans des magasins de détail, des hôtels et des restaurants qui connaissent une augmentation régulière et prévisible du rythme saisonnier de leur activité au cours de l’année;
- les postes occupés dans des entreprises actives dans le secteur de l’aviation et du transport des personnes, qui connaissent une augmentation régulière et prévisible du rythme saisonnier de leur activité au cours de l’année.
Durée
Un contrat saisonnier ne peut être conclu pour une durée de plus de 10 mois (renouvellements compris) au cours d’une période de 12 mois consécutifs.
Le contrat de travail saisonnier ne doit pas nécessairement être assorti d’une date de fin précise. Il peut être assorti d’une date de fin conditionnelle mais, dans ce cas, une durée minimum doit être spécifiée.
Un contrat saisonnier prend automatiquement fin lorsqu’il arrive à son terme, ou lorsque la finalité pour laquelle il a été conclu est atteinte.
Conditions de travail des travailleurs saisonniers
Les travailleurs saisonniers ont les mêmes droits que tout autre salarié.
Toutefois, dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration (secteur HORECA – hôtels, restaurants et cafés), des dispositions spéciales concernant le temps de travail et les congés payés s’appliquent.
À l’heure actuelle, le Luxembourg ne dispose pas de statistiques spécifiques concernant les travailleurs saisonniers.
Liens:
Titre/nom | URL |
Chambre des métiers | www.cdm.lu |
Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire | www.mte.public.lu |
Le Portail des statistiques – Grand-Duché Luxembourg | https://statistiques.public.lu/fr.html |
Portail : Grand-Duché de Luxembourg – Citoyens et entreprises | www.guichet.public.lu |
Chambre des Salariés | www.csl.lu |
Inspection du travail et des mines | www.itm.public.lu |
Le journal officiel du Grand-Duché de Luxembourg | http://www.legilux.lu/eli/etat/leg/loi/2020/06/04/a476/jo |
Le contrat de travail est généralement conclu pour une durée indéterminée (CDI). Il doit être constaté par écrit au plus tard au moment de l’entrée en service chez l’employeur. Il doit être signé en double exemplaire, l'un pour le salarié, l'autre pour l'employeur. Toutefois, à défaut d’écrit, l’existence et l’exécution du contrat de travail pourront être établies par le salarié par tout moyen de preuve et il sera généralement qualifié de contrat à durée indéterminée. Le contrat de travail doit comporter au-moins les mentions suivantes: l’identité des parties; la date de début de l’exécution de travail; le lieu de travail (à défaut le lieu d’exécution du travail pourra être flexible); la nature de l'emploi occupé et, le cas échéant, la description des fonctions assignées; l'horaire normal de travail; le salaire de base et, le cas échéant, les compléments de salaire (les gratifications, primes, …); la durée de la période d'essai éventuellement prévue, la durée du congé payé et des délais de préavis à respecter et toute autre clause complémentaire (existence d’une convention collective, …).
Règles spécifiques au contrat à durée déterminée (CDD) : dans certains cas bien déterminés par le Code du travail, il peut comporter un terme fixé avec précision ; il s’agit alors d’un contrat à durée déterminée (CDD). Le CDD peut être conclu pour l’exécution d’une tâche précise et non durable, comme par exemple, l’emploi à caractère saisonnier, l’accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise ou le remplacement d’un salarié absent, tâche ponctuelle, travaux urgents, travail lié à la recherche… Il ne peut avoir pour objet de pourvoir durablement à un emploi lié à l’activité normale de l’entreprise. Le CDD ne peut avoir une durée supérieure à 24 mois, renouvellement(s) compris (10 mois pour le travail saisonnier). Il ne peut être renouvelé que deux fois et seulement si le contrat initial prévoit une clause de renouvellement. Après la période d’essai, il ne peut être mis fin au contrat à durée déterminée avant son terme, sauf pour faute grave.
Le CDD doit notamment comporter les mentions suivantes, en plus des mentions légales devant figurer dans tout contrat de travail : la date d’échéance du terme ou, à défaut la durée minimale pour laquelle il est conclu ; le cas échéant, le nom du salarié remplacé ; la durée de la période d’essai éventuellement prévue; le cas échéant, la clause de renouvellement.
Liens:
Titre/nom | URL |
Code du travail | http://www.legilux.public.lu/eli/etat/leg/code/travail/20200201 |
Chambre des Salariés | www.csl.lu |
Le travail des adolescents (jeunes âgés d’au moins 15 ans et de moins de 18 ans qui ne sont plus soumis à l’obligation scolaire): le travail des adolescents est autorisé dans la mesure où celui-ci ne nuit pas à leur santé et à leur sécurité, et ne compromet pas leur éducation. C’est à l’employeur de prendre les mesures nécessaires pour la protection de la sécurité et de la santé des jeunes. Le jeune travailleur est protégé par différents dispositions se rapportant au temps de travail, temps de pause, interdiction de travail de nuit…
Le travail des femmes enceintes et allaitantes : la législation luxembourgeoise interdit d'affecter les femmes à des travaux physiques pénibles et à des travaux aux cours desquels elles sont exposées aux effets nuisibles de substances, de radiations, de poussière, de gaz ou d'émanations, de la chaleur, du froid, de l'humidité, de chocs ou de trépidations. Les femmes enceintes et allaitantes bénéficient d’une protection spéciale. Elles ne peuvent être tenues de prester des heures supplémentaires, ne peuvent pas être licenciées jusqu’à la douzième semaine postérieure à l’accouchement et ne peuvent être occupées entre 22 heures et 6 heures.
L’emploi des personnes handicapées : la Commission médicale du Service des salariés handicapés de l’Agence pour le développement de l’emploi (ADEM) décide si un salarié ou un demandeur d’emploi peut bénéficier de la reconnaissance du statut de salarié handicapé et des aides qui en découlent. Elle fixe le pourcentage de la diminution de sa capacité de travail (par rapport aux capacités de travail d'une personne valide de même âge). La Commission d’orientation et de reclassement professionnel décide si le demandeur d’emploi handicapé sera guidé vers le marché du travail ordinaire ou bien vers un atelier protégé.
L’emploi des travailleurs étrangers non-communautaires : voir 2.5.
Liens:
Titre/nom | URL |
Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire | www.mte.public.lu |
Chambre des salariés Luxembourg | www.csl.lu |
Inspection du travail et des Mines | www.itm.lu |
Code du travail | http://www.legilux.public.lu/eli/etat/leg/code/travail/20200201 |
Agence pour le développement de l’emploi (ADEM) | www.adem.public.lu |
Le travailleur indépendant est un artisan, un commerçant, un industriel ou un travailleur intellectuel indépendant exerçant dans le cadre d’une activité en nom personnel. Le travailleur indépendant se distingue ainsi de l’entreprise. Dans les deux cas, une autorisation peut être nécessaire pour débuter une activité commerciale telle que l’artisanat, l’industrie, le commerce, les prestations de services commerciaux ainsi que certaines professions libérales (architectes, ingénieurs spécialisés, géomètres, experts-comptables et conseillers économiques). Cette autorisation est délivrée par le Ministère de l’Economie, Direction générale des classes moyennes, Département des autorisations d’établissement et est intitulée « autorisation d’établissement ». Elle ne sera délivrée qu’après vérification de l’honorabilité professionnelle du candidat ainsi que sa capacité entrepreneuriale réelle. L’honorabilité professionnelle s’apprécie sur base des antécédents judiciaires du postulant et de tous les éléments fournis par une enquête administrative. Ce n’est donc pas une honorabilité des plus complètes qui est exigée, mais une honorabilité intimement liée à la déontologie commerciale de sorte qu’uniquement des manquements caractérisés à ce seul égard seront sanctionnés. Les activités réglementées telles que médecins ou avocats nécessitent également une autorisation, mais du Ministère compétent. Il est conseillé à chaque créateur d’entreprise/futur travailleur indépendant de s’adresser à la Chambre professionnelle compétente (Chambre de commerce, Chambre des métiers ou Chambre d’agriculture) pour toutes les formalités nécessaires à la création / l’installation.
Aides nationales: Des moyens financiers peuvent être mis à disposition par le Ministère de l’économie sur base de la loi du 30 juin 2004 portant création d’un cadre général des régimes d’aides en faveur du secteur des classes moyennes, et par la Société Nationale de Crédit et d’Investissement Luxembourg (SNCI). Une Mutualité de Cautionnement peut également intervenir à titre de garant. Cette liste n’étant pas exhaustive, il est conseillé de se renseigner auprès des organismes compétents.
Aide à la création d’entreprise pour demandeurs d’emploi: l’aide correspond à un montant capitalisé des indemnités chômages auxquelles le demandeur d’emploi aurait droit les 6 mois suivants la prise d’activité. Elle est réservée à certaines catégories de chômeurs. La demande est à adresser au Ministre du travail et de l’emploi, de l’économie sociale et solidaire sous peine de forclusion, un mois au plus tard avant l’ouverture de l’activité. Par ailleurs, les demandeurs d’emploi indemnisés par l’ADEM et respectant certaines conditions peuvent faire une demande d’attribution d’aide à la création d’entreprise. L’aide correspond au montant capitalisé des indemnités de chômage complet auxquelles le demandeur aurait droit lors des 6 premiers mois qui suivent la prise de l’activité.
Liens:
Titre/nom | URL |
Informations pour la création/ reprise d’entreprise | http://www.guichet.public.lu/entreprises/fr/index.html |
Chambre de Commerce (Espace Entreprise = guichet unique d’assistance) | www.cc.lu |
Chambre des Métiers (Centre de Formalités PME) | www.cdm.lu |
ADEM (Aide à la création d’entreprise) | www.adem.public.lu |
Portail luxembourgeois de l’innovation et de la recherche | www.innovation.public.lu |
Portail luxembourgeois : Grand-Duché de Luxembourg – Citoyens et entreprises | http://www.guichet.public.lu/entreprises/fr/creation-developpement/projet-creation/assistance/activite-artisanale/index.html |
Registre de Commerce et des Sociétés | www.lbr.lu |
La Mutualité de Cautionnement et d’Aide aux Commerçants de la Chambre de Commerce Luxembourg | http://www.cautionnement.lu |
Mutualité d’Aide aux Artisans | http://www.groupec3.lu |
Société Nationale de Crédit et d’Investissement | www.snci.lu |
Le Salaire Social minimum (SSM) : La loi fixe un salaire social minimum applicable à tous les salariés occupés par un employeur dans le cadre d’un contrat de travail. Le taux du SSM applicable est fixé en fonction de la qualification du salarié et de l’âge de celui-ci. Le taux de 100 % est applicable aux salariés non qualifiés de plus de 18 ans, celui de 75% pour les salariés de 15 et 16 ans et de 80% pour les salariés âgés de 17 ans. Les salariés qualifiés de plus de 18 ans bénéficient d’un taux de 120%. Le niveau du salaire social minimum brut (indice 877.01 de l’échelle mobile des salaires) s’élève depuis le 1er janvier 2024 à 2570.93 € par mois pour un salarié non qualifié de plus de 18 ans. Le niveau du salaire social minimum pour salariés qualifiés s’élève au 1er janvier 2024 à 3085.11 €, par mois.
Peut prétendre au salaire social minimum pour travailleurs qualifiés: le salarié qui exerce une profession comportant une qualification professionnelle usuellement acquise par un enseignement ou une formation sanctionné(e) par un certificat officiel (au moins un DAP - Diplôme d’aptitude professionnelle anciennement qualifié de Certificat d’Aptitude Technique et Professionnelle (CATP)). A défaut de certificat, le travailleur justifiant d’une pratique professionnelle minimale de dix années dans un domaine où il existe une formation sanctionnée par un DAP.
Le salaire brut est le montant total des gains du salarié. Il comprend: le salaire de base et les autres avantages et rétributions accessoires telles que les heures supplémentaires, les primes, les gratifications, les avantages en nature. Il est calculé avant cotisations sociales et avant impôt.
Le salaire net est la somme effectivement encaissée par le travailleur après déduction des cotisations sociales et des impôts, qui sont retenus directement sur le salaire. Les cotisations sociales et les impôts sont prélevés mensuellement à la source sur base d’une fiche d’impôt, préalablement remise à l’employeur.
Du fait d’une fiscalité et de charges sociales relativement faibles, les revenus nets sont attractifs.
Au Luxembourg, tous les salaires et pensions sont régulièrement adaptés aux variations des prix de vente des produits de consommation. Ce mécanisme est appelé "système de l’indexation automatique des traitements et des salaires au coût de la vie", voire "échelle mobile des salaires" ou "index".
Niveau des charges sociales en 2024 : Le maximum cotisable s’élève à 5 fois le SSM, soit 12854.64 € à l’indice 944.43.
Branche | Part salarié | Part employeur |
Assurance maladie-Maternité | 3,05% | 3,05% |
Assurance pension | 8% | 8% |
Assurance Accident | / | 1.1% |
Assurance dépendance | 1,4% | / |
Santé au Travail | / | 0.14% |
Mutualité des entreprises | / | Entre 0,47 et 2,63% |
Le taux de l’impôt sur le revenu des personnes physiques est l’un des plus bas en Europe. Le taux d’impôt sur le revenu est fixé suivant un barème, comprenant 18 tranches d’imposition progressives dont les taux varient de 0% à 42% auxquels il faut ajouter une surcharge entre 7 et 9 % pour la contribution au fonds pour l’emploi (voir 4.3.).
Décompte de salaire / traitement : L’employeur a l’obligation de remettre au salarié à la fin de chaque mois un décompte détaillé quant au mode de calcul du salaire ou du traitement. Ce décompte doit mentionner la période travaillée, le nombre total d’heures travaillées correspondant à la rémunération, le taux de rémunération des heures prestées ainsi que tout autre émolument en espèces ou en nature.
Liens:
Titre/nom | URL |
Portail : Grand-Duché de Luxembourg – Citoyens et entreprises | www.guichet.public.lu |
Caisse nationale de santé | www.cns.lu |
Inspection du travail et des mines | www.itm.lu/home/droit-du-travail/salaire-social-minimum.html |
Sécurité sociale (paramètres sociaux) | https://mss.gouvernement.lu/fr.html |
Chambre des Salariés | www.csl.lu |
Définition : Le temps de travail est le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de son employeur et doit se conformer aux directives de celui-ci sans pouvoir s’adonner librement à ses occupations personnelles. Ne sont pas compris le temps de transport pour aller sur le lieu de travail ou en revenir. La loi prévoit une durée légale de 40 heures par semaine et de 8 heures par jour. La durée quotidienne du travail ne peut excéder 10 heures. Dans certains cas exceptionnels, elle peut être illimitée (survenance d'un grave accident ou travaux urgents) ou limitée à 12 heures (travail en cycle continu). La durée maximale de travail par semaine est de 48 heures. Dans tous les cas de dépassement de la durée légale de travail journalier, le plafond de 40 heures par semaine ne pourra pas être dépassé endéans une période de référence de 4 semaines consécutives, voire plus si la convention collective prévoit une période de référence plus longue. Les conventions collectives peuvent également prévoir des durées journalières de travail inférieures aux dispositions légales.
Repos :
Au cours de chaque période de 24 heures, le travailleur doit bénéficier d’une période de repos d’au moins 11 heures consécutives. Tout travailleur bénéficie, au cours d’une période d’une semaine, d’une période minimale de repos sans interruption de 44 heures (sinon, +6 jours de congé supplémentaire par an sous certaines conditions).
Travail du dimanche:
Le travail du dimanche est interdit sauf dans certains secteurs d’activité ou autorisation accordée par l’Inspection du Travail et des Mines (poste de cadre, commerce de régions touristiques, travaux urgents…). Le travail du dimanche ouvre droit pour le salarié à une majoration de salaire de 70 %. Le salarié compensera éventuellement l’heure travaillée par du repos compensatoire et ne touchera alors que la majoration des heures travaillées.
Travail de nuit :
Est considéré comme travail de nuit, le travail effectué entre 22h et 6h. Les majorations pour travail de nuit doivent être fixées par une convention collective (à défaut de taux légal) ; cette majoration ne pourra pas être inférieure à 15%. Le travail de nuit est interdit pour les jeunes travailleurs et les femmes enceintes et est réglementé pour d’autres catégories de salariés (mais n’est pas interdit, en principe).
Travail les jours fériés :
Lorsque les conditions spéciales de l’entreprise ne permettent pas de chômer un jour férié, le salarié occupé ce jour-là aura droit, outre son salaire de base pour les heures effectivement prestées, à une majoration par heure de 100%. Si le jour férié travaillé tombe un dimanche, le salarié touchera en outre une majoration de 70% (idem s’il s’agit d’une heure supplémentaire, principe du cumul des majorations).
Heures supplémentaires :
Les heures prestées au-delà de la durée légale du travail (8 heures par jour et 40 heures par semaine) et à la demande expresse ou à la connaissance de l’employeur, sont considérées comme heures supplémentaires. Le recours à des heures supplémentaires est en principe soumis à notification ou autorisation préalable du Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire. La majoration pour chaque heure supplémentaire est 40% pour tout salarié (sauf cadres dirigeants), mais le principe de compensation des heures supplémentaires (1.5 heures de repos compensatoire pour 1 heure supplémentaire) prévaut, dans la loi, sur le payement des majorations.
Des dérogations à la réglementation sur la durée du travail sont prévues pour certains secteurs d’activité, comme le travail domestique, l’agriculture, l’Horeca, la santé et le transport de marchandises. En outre, la réglementation sur la durée du travail ne s'applique pas aux entreprises de transport fluvial, aux entreprises foraines et aux entreprises familiales.
Liens:
Titre/nom | URL |
Chambre des Salariés Luxembourg | www.csl.lu |
Code du travail | http://www.legilux.public.lu/eli/etat/leg/code/travail/20200201 |
Congés de récréation :
La durée des congés payés est au moins égale à 26 jours ouvrables par année. La convention collective applicable peut prévoir une durée supérieure. Le droit au congé naît après trois mois de travail ininterrompu auprès du même employeur. Le congé doit être accordé et pris au cours de l’année du calendrier. Le congé est en principe pris selon les désirs du salarié. L’employeur devra donc justifier son refus d’octroi de congé. Si le salarié n’a pas pu prendre la totalité de ses congés à la fin de l’année calendaire compte tenu des besoins de service ou de congés pris par d’autres salariés, le congé non-pris pourra être reporté jusqu’au 31 mars suivant.
Un congé supplémentaire de 6 jours est accordé aux invalides de guerre, aux accidentés du travail et aux travailleurs handicapés. Ce congé supplémentaire est porté à 3 jours pour le personnel ouvrier et les employés techniques des mines et minières.
Jours fériés légaux:
Il existe 11 jours fériés fixés par la loi : le Nouvel an, le lundi de Pâques, le 1er mai, le 9 mai (Journée de l’Europe), l’Ascension, le Lundi de Pentecôte, le 23 juin (jour de célébration publique de l’anniversaire du Grand-Duc), l’Assomption, la Toussaint, les 25 et 26 décembre.
Lorsqu’un jour férié tombe un jour pendant lequel le salarié n’aurait pas travaillé (p.ex. dimanche), les bénéficiaires ont droit à un jour de congé compensatoire à prendre individuellement dans un délai de trois mois.
Congé extraordinaire :
Certains événements ouvrent droit à des congés extraordinaires pour le salarié, au moment de l’événement en question. Exemples : le mariage (3 jours), le décès du conjoint ou d’un parent ou allié au premier degré (3 jours), le déménagement (2 jours), la naissance d’un enfant (10 jours pour le père), le mariage d’un enfant (1 jour pour chaque parent).
Congé de maternité
Toute femme enceinte, qui exerce une activité professionnelle (en tant que salariée ou non-salariée), a droit au congé de maternité, constitué d’un congé prénatal (8 semaines avant la date présumée de l’accouchement attestée par un certificat médical) et d’un congé postnatal (12 semaines après la date de l’accouchement).
Congé d'accueil
Le congé d'accueil de 8 semaines en cas d’adoption unique ou de 12 semaines en cas d’adoption multiple est accordé aux salariés adoptant un ou plusieurs enfants non encore admis à la 1re année d'études primaires. Ce congé permet à l’un des 2 conjoints de s’occuper du ou des enfant(s) nouvellement arrivé(s).
Congé pour raisons familiales : La durée du congé pour raisons familiales dépend de l'âge de l'enfant et s’établit comme suit :
- 12 jours de congé par enfant si l’enfant est âgé de 0 à moins de 4 ans accomplis ;
- 18 jours de congé par enfant si l’enfant est âgé de 4 ans accomplis à moins de 13 ans non accomplis ;
- 5 jours de congé par enfant si l’enfant est âgé de 13 ans accomplis à moins de 18 ans non accomplis et s’il est hospitalisé.
Congé parental :
Toute personne occupée de façon continue au Grand-Duché depuis au moins 1 an auprès du même employeur et qui souhaite élever son enfant de moins de 6 ans, peut prétendre au congé parental
Le parent peut demander :
- soit le 1er congé parental : à prendre à la suite du congé de maternité ou d’accueil ;
- soit le 2e congé parental : à prendre avant le 6e anniversaire de l’enfant (12e anniversaire en cas d’adoption).
Le 1er et le 2e congé parental peuvent être pris à temps plein, à temps partiel ou fractionné en fonction du nombre d’heures indiquées sur le contrat de travail du parent et de sa situation :
- 40 heures par semaine ou indépendant :
- congé à plein temps de 4 ou 6 mois ;
- congé à mi-temps de 8 ou 12 mois à 50 % de son horaire de travail normal, avec l'accord de l’employeur ;
- congé fractionné : 4 périodes d’un mois au cours d’une période de 20 mois maximum, avec l'accord de l’employeur ;
- congé fractionné : 1 jour ou 2 demies-journées par semaine pendant une période de 20 mois au maximum, avec l’accord de l’employeur ;
- 20 heures par semaine ou plus :
- congé à plein temps de 4 ou 6 mois ;
- congé à mi-temps de 8 ou 12 mois, avec accord de l’employeur ;
- 10 heures par semaine ou plus : congé à plein temps ;
- contrat d’apprentissage : congé à plein temps de 4 ou 6 mois ;
- le parent a plusieurs employeurs ou est affilié comme salarié et indépendant : congé à temps plein de 4 ou 6 mois.
Congés spéciaux :
Il existe de très nombreux congés spéciaux : congé sportif, congé éducation, congé culturel, congé des volontaires des services d’incendie, de secours et de sauvetage, congé de la coopération au développement, congé d’accueil, congé individuel de formation (80 jours sur toute la carrière professionnelle), un congé linguistique pour l’apprentissage de la langue luxembourgeoise (loi du 29 janvier 2009).
Congé d’accompagnement : congé permettant d’accompagner un membre de sa famille en fin de vie (40h par an par personne en fin de vie).
Liens:
Titre/nom | URL |
Inspection du Travail et des Mines | www.itm.lu |
Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire | www.mte.public.lu |
Chambre des Salariés Luxembourg | www.csl.lu |
Code du travail | http://www.legilux.public.lu/eli/etat/leg/code/travail/20200201 |
Le licenciement
L’employeur peut mettre fin à la relation de travail pour un motif réel et sérieux lié à l’aptitude ou à la conduite du travailleur ou fondé sur les nécessités du fonctionnement de l’entreprise, de l’établissement ou du service. Il doit convoquer le salarié à un entretien préalable si l’entreprise a plus de 150 salariés ; il doit ensuite notifier le licenciement par lettre recommandée à la poste et en dernier lieu préciser les motifs du licenciement s’ils sont demandés par lettre recommandée par le salarié dans un délai d’un mois après la notification.
A compter de la notification, la relation de travail cesse après l’expiration du délai de préavis de 2 à 6 mois selon l’ancienneté du salarié (ancienneté ≤ 5 ans : 2 mois ; entre 5 et 10 ans d’ancienneté : 4 mois ; ancienneté ≥ 10 ans : 6 mois).
Le salarié peut également être licencié avec effet immédiat pour un motif grave, c.à.d. « tout fait ou faute qui rend immédiatement et définitivement impossible le maintien des relations de travail ». Dans ce cas, la lettre de notification du licenciement devra mentionner avec précision le fait en question.
La démission
Dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée, le salarié est libre de rompre la relation de travail. Il doit pour ce faire résilier le contrat de travail par lettre recommandée à la poste. Une signature de l’employeur sur le double de la lettre de démission vaut également accusé de réception de la notification.
A compter de la notification, la relation de travail cesse après l’expiration du délai de préavis de un à trois mois selon l’ancienneté du salarié (moitié des durées applicables en cas de licenciement).
A l’instar de l’employeur, le salarié peut rompre la relation de travail sans préavis pour motif grave dans le chef de l’employeur (non-paiement du salaire…).
Rupture au cours de la période d’essai
Une période d’essai de deux semaines à 6 mois peut être prévue au contrat de travail. Au cours de cette période, chacune des parties (employeur / salarié) est libre de rompre le contrat de travail sans devoir préciser les motifs, au-delà d’une période minimale de deux semaines (sauf motif grave) moyennant lettre recommandée à la poste. Le délai de préavis est de un jour par semaine d’essai lorsque la période d’essai est exprimée en semaine, et de 4 jours par mois d’essai lorsqu’elle est exprimée en mois – avec un minimum de 15 jours et un maximum de 24 jours.
Fin du contrat à durée déterminée
La relation de travail cesse de plein droit à l’échéance du terme du contrat à durée déterminée. Il ne peut être mis fin au CDD avant l’expiration de son terme, sauf motif grave.
Cessation de plein droit du contrat de travail : le contrat de travail du salarié cesse de plein droit le jour de l’épuisement de ses droits à l’indemnité pécuniaire de maladie lui accordée conformément aux dispositions du Code des assurances sociales, soit après 52 semaines d’incapacité de travail indemnisées par la Caisse Nationale de Santé, au cours d’une période de référence de 104 semaines.
Protection contre le licenciement : le Code du travail prévoit une protection contre le licenciement du salarié malade ayant rempli ses obligations d’information de son employeur pendant une durée consécutive de 26 semaines. Au-delà de cette période de protection, l’employeur pourra licencier le salarié pour un motif valable, réel et sérieux.
Liens:
Titre/nom | URL |
Inspection du Travail et des Mines | www.itm.lu |
Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire | www.mte.public.lu |
Chambre des Salariés Luxembourg | www.csl.lu |
Code du travail | http://www.legilux.public.lu/eli/etat/leg/code/travail/20200201 |
Syndicats :
Selon l’article 11 de la Constitution, la loi « garantit les libertés syndicales ». Dans le secteur privé, il existe deux organisations syndicales interprofessionnelles représentatives sur le plan national: le LCGB et l’OGB-L. Les modalités d’adhésion sont précisées dans les statuts qui prévoient le paiement d’une cotisation. Le champ d’intervention des syndicats est varié, mais reste principalement lié à la défense des intérêts des salariés face aux employeurs (conventions collectives), aux autorités publiques et aux institutions sociales ainsi que l’assistance juridique gratuite en matière de droit social, de droit du travail et de droit du locataire. Par ailleurs, ils représentent les salariés dans beaucoup d’organes gérés ou organisés de façon paritaire (sécurité sociale, médecine du travail, tribunaux du travail…). Le Luxembourg est caractérisé par une importante paix sociale et le dialogue social en tripartite (Gouvernement et partenaires sociaux).
Chambres professionnelles:
Les chambres professionnelles à base élective exercent une fonction consultative dans le cadre de la procédure d’adoption des lois et de leurs mesures réglementaires d’application. Leur consultation constitue une formalité substantielle qui conditionne la validité d’un acte réglementaire pris en application d’une loi. Contrairement aux syndicats et aux fédérations patronales, l’affiliation à une chambre compétente est obligatoire pour les entreprises et ses salariés.
Il existe trois chambres professionnelles du patronat :
- la Chambre de Commerce
- la Chambre des Métiers
- la Chambre d’Agriculture
Chambres des travailleurs :
- la Chambre des Salariés
- la Chambre des Fonctionnaires et Employés publics.
Liens:
Titre/nom | URL |
LCGB - Confédération luxembourgeoise des syndicats chrétiens | www.lcgb.lu |
OGB-L Confédération syndicale indépendante du Luxembourg | www.ogbl.lu |
Chambre des Salariés - Luxembourg | www.csl.lu |
Chambre de Commerce - Luxembourg | www.cc.lu |
Chambre des Métiers - Luxembourg | www.cdm.lu |
La grève et le lock-out ne sont réglementés ni par la loi ni par la Constitution. Celle-ci dispose simplement en son article 11, alinéa 5 : « la loi (…) garantit la liberté syndicale ». Ainsi, avant toute grève ou mesure de lock-out, les litiges collectifs sont portés obligatoirement par la partie la plus diligente devant l'Office National de Conciliation. De plus, jusqu'à la constatation de la non-conciliation par l'ONC, les parties devront s'abstenir de tout acte qui pourrait être de nature à compromettre l'exécution loyale d'une convention. Donc, la grève et le lock-out ne sont permis qu’à partir du moment où l’ONC a dressé un procès-verbal de non-conciliation.
Liens:
Titre/nom | URL |
Inspection du Travail et des Mines | www.itm.lu |
Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire | www.mte.public.lu |
Le terme «enseignement et formation professionnels» désigne les activités pratiques et les cours liés à une profession ou un métier spécifique en vue de préparer les participants à leur future carrière. La formation professionnelle est un moyen essentiel d’obtenir une reconnaissance professionnelle et d’améliorer ses chances de trouver un emploi. Il est donc crucial que les systèmes de formation professionnelle en Europe répondent aux besoins des citoyens et du marché du travail afin de faciliter l’accès à l’emploi.
L’enseignement et la formation professionnels constituent un élément essentiel de la politique de l’Union européenne depuis la création de la Communauté européenne. C’est aussi un élément capital de la stratégie de Lisbonne, qui vise à faire de l’Europe la société de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde. En 2002, le Conseil européen a réaffirmé cet objectif capital et a fixé un autre objectif ambitieux, celui de faire des systèmes d’enseignement et de formation européens une référence de qualité mondiale d’ici 2010, en soutenant une série d’initiatives d’envergure mondiale et notamment en renforçant la coopération dans le domaine de la formation professionnelle.
Le 24 novembre 2020, le Conseil de l’Union européenne a adopté une recommandation en matière d’enseignement et de formation professionnels (EFP) en faveur de la compétitivité durable, de l’équité sociale et de la résilience.
La recommandation définit des principes clés pour que l’enseignement et la formation professionnels soient capables de s’adapter rapidement aux besoins du marché du travail et offrent des possibilités d’apprentissage de qualité tant aux jeunes qu’aux adultes.
Elle met tout particulièrement l’accent sur l’augmentation de la flexibilité de l’enseignement et de la formation professionnels, sur le renforcement des possibilités d’apprentissage en milieu professionnel et de formation en apprentissage, ainsi que sur l’amélioration de l’assurance de la qualité.
Cette recommandation remplace la recommandation relative à l’établissement d’un cadre européen de référence pour l’assurance de la qualité dans l’enseignement et la formation professionnels (CERAQ) et inclut une version actualisée du cadre CERAQ comprenant des descripteurs et des indicateurs pour l’assurance de la qualité. Elle abroge également l’ancienne recommandation établissant l’ECVET.
Pour promouvoir ces réformes, la Commission soutient les centres d’excellence professionnelle (CEP), qui rassemblent des partenaires locaux en vue de créer des «écosystèmes de compétences» contribuant au développement régional, économique et social, ainsi qu’aux stratégies d’innovation et de spécialisation intelligente.
Erasmus+ est le programme de l’UE en faveur de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport en Europe.
Son budget est estimé à 26,2 milliards d’euros. Son financement a presque doublé par rapport au programme précédent (2014-2020).
Le programme 2021-2027 met fortement l’accent sur l’inclusion sociale, les transitions écologique et numérique et la promotion de la participation des jeunes à la vie démocratique.
Il soutient les priorités et les activités définies dans le cadre de l’espace européen de l’éducation, du plan d’action en matière d’éducation numérique et de la stratégie européenne en matière de compétences. En outre, Erasmus+:
- soutient le socle européen des droits sociaux;
- met en œuvre la stratégie de l’Union européenne en faveur de la jeunesse 2019-2027;
- développe la dimension européenne du sport.
Qui peut participer? Découvrez-le ici.
Éducation des adultes et apprentissage tout au long de la vie en Europe
L’apprentissage tout au long de la vie est un processus qui implique toutes les formes d’éducation – formelle, informelle et non formelle – et qui s’étend de la période préscolaire jusqu’après la retraite. Il vise à permettre aux personnes de développer et maintenir des compétences clés tout au long de leur vie, ainsi qu’à donner aux citoyens les moyens de passer librement d’un emploi, d’une région ou d’un pays à un autre. L’apprentissage tout au long de la vie est également un élément central de la stratégie de Lisbonne, mentionnée précédemment, car il est crucial pour le développement personnel, mais aussi pour l’amélioration de la compétitivité et de l’employabilité. L’UE a adopté plusieurs instruments pour promouvoir l’éducation des adultes en Europe.
Un espace européen de l’éducation et de la formation tout au long de la vie
Afin de faire de l’apprentissage tout au long de la vie une réalité en Europe, la Commission européenne s’est fixé pour objectif de créer un espace européen de l’éducation et de la formation tout au long de la vie. Dans ce contexte, la Commission se concentre sur l’identification des besoins des apprenants et du marché du travail afin de rendre l’éducation et la formation plus accessibles et, par la suite, de créer des partenariats entre les administrations publiques, les prestataires de services d’éducation et de formation et la société civile.
Cette initiative de l’UE est fondée sur l’objectif de favoriser l’acquisition de compétences de base à travers le renforcement des services de conseil et d’information au niveau européen et la reconnaissance de toutes les formes d’apprentissage (formel, informel et non formel).
Organismes de promotion de l’enseignement professionnel en Europe
Dans le but de faciliter la coopération et les échanges dans le domaine de la formation professionnelle, l’UE a mis en place des organismes spécialisés:
Le Centre européen pour le développement de la formation professionnelle (CEDEFOP) a été créé en 1975 en tant qu’agence européenne spécialisée, chargée de la promotion et du développement de l’enseignement et de la formation professionnels en Europe. Basé à Thessalonique, en Grèce, le CEDEFOP effectue des recherches et des analyses sur la formation professionnelle et diffuse son expertise auprès de divers partenaires européens, tels que des instituts de recherche, des universités ou des centres de formation connexes.
La Fondation européenne pour la formation a été créée en 1995 et travaille en étroite collaboration avec le CEDEFOP. Sa mission est d’accompagner les pays partenaires (hors UE) dans la modernisation et le développement de leurs systèmes de formation professionnelle.
La qualité de vie: la priorité nº1 de l’agenda pour la politique sociale de l’Union européenne
Le caractère favorable des conditions de vie dépend d’une diversité de facteurs tels que la disponibilité de services de soins de santé de qualité, des possibilités d’éducation et de formation ou de bonnes infrastructures de transport, pour ne citer que quelques-uns des aspects qui affectent la vie quotidienne et le travail de tous les citoyens. L’Union européenne s’est donné pour objectif d’améliorer constamment la qualité de vie dans tous ses États membres et de prendre en compte les nouveaux défis de l’Europe contemporaine, tels que l’exclusion sociale ou le vieillissement de la population.
L’emploi en Europe
L’amélioration des possibilités d’emploi en Europe est une priorité essentielle pour la Commission européenne. Afin de s’attaquer au problème du chômage et d’accroître la mobilité entre les emplois et les régions, de nombreuses initiatives sont élaborées et mises en œuvre à l’échelle de l’UE au soutien de la stratégie européenne pour l’emploi. Au nombre de ces initiatives figurent le réseau européen de services de l’emploi (EURES) et le panorama européen des compétences.
La santé et les soins de santé dans l’Union européenne
La santé est une valeur précieuse, qui influence le quotidien des personnes et qui constitue donc une priorité importante pour tous les Européens. Un environnement sain est primordial pour notre développement individuel et professionnel. Par ailleurs, les citoyens de l’UE sont de plus en plus exigeants en ce qui concerne la santé et la sécurité au travail et la fourniture de services de soins de santé de haute qualité. Ils veulent un accès rapide et aisé aux soins médicaux lorsqu’ils voyagent dans l’Union européenne. Les politiques de l’UE en matière de santé visent à répondre à ces besoins.
La Commission européenne a développé une approche coordonnée de la politique de santé, mettant en pratique une série d’initiatives qui complètent les actions des autorités publiques nationales. Les actions et objectifs communs de l’Union sont inclus dans les programmes et stratégies de l’Union européenne en matière de santé.
L’actuel programme «L’UE pour la santé» (2021-2027) constitue la réponse ambitieuse de l’UE à la COVID-19. La pandémie a une incidence majeure sur les patients, le personnel médical et de santé et les systèmes de santé en Europe. Le nouveau programme «L’UE pour la santé» ne vise pas seulement l’amélioration des capacités de réaction aux crises sanitaires, mais s’attache également à renforcer la résilience des systèmes de santé.
Le programme «L’UE pour la santé», établi par le règlement (UE) 2021/522, allouera des fonds aux entités éligibles, aux organisations de santé et aux ONG des pays de l’UE ou des pays tiers associés au programme.
Par le biais de ce programme, l’UE investira 5,3 milliards d’euros en prix courants dans des actions présentant une valeur ajoutée de l’Union, complétant les politiques des États membres et poursuivant un ou plusieurs des objectifs du programme «L’UE pour la santé»:
- améliorer et favoriser la santé dans l’Union
- prévention des maladies et promotion de la santé
- initiatives et coopération internationales en matière de santé
- lutter contre les menaces transfrontières pour la santé
- prévention, préparation et réaction aux menaces transfrontières pour la santé
- soutien à la constitution de stocks nationaux de produits essentiels en cas de crise
- constitution d’une réserve de personnels médicaux, soignants et auxiliaires
- améliorer les médicaments, les dispositifs médicaux et les produits nécessaires en cas de crise
- actions favorisant la disponibilité et l’accessibilité économique des médicaments, dispositifs médicaux et produits nécessaires en cas de crise
- renforcer les systèmes de santé, leur résilience et l’efficacité des ressources
- renforcement des données de santé, des outils et services numériques, ainsi que de la transformation numérique du secteur de la santé
- amélioration de l’accès aux soins de santé
- développement et mise en œuvre de la législation de l’Union en matière de santé et de la prise de décision fondée sur des données probantes
- travaux intégrés entre les systèmes de santé nationaux
L’éducation dans l’Union européenne
L’éducation en Europe est à la fois profondément ancrée et très diversifiée. Dès 1976, les ministres de l’éducation ont décidé de mettre sur pied un réseau d’information afin de mieux comprendre les politiques et les systèmes éducatifs dans les neuf États qui composaient la Communauté européenne à l’époque. Cette initiative reflétait le principe du plein respect du caractère particulier d’un système éducatif dans chacun des États membres et, parallèlement, la volonté d’améliorer la coordination de l’interaction entre les systèmes d’éducation, de formation et d’emploi. Eurydice, le réseau d’information sur l’éducation en Europe, a été officiellement lancé en 1980.
En 1986, l’attention s’est déplacée des échanges d’informations vers les échanges d’étudiants, avec le lancement du programme Erasmus+, souvent cité comme l’une des initiatives les plus réussies de l’UE.
Les transports dans l’Union européenne
Les transports ont été l’une des premières politiques communes de ce qui était alors la Communauté européenne. Depuis l’entrée en vigueur du traité de Rome en 1958, la politique des transports de l’Union européenne s’est concentrée sur l’élimination des obstacles aux frontières entre les États membres, permettant ainsi aux personnes et aux biens de circuler rapidement, efficacement et à moindre coût.
Ce principe est étroitement lié à l’objectif central de l’Union européenne consistant à créer une économie dynamique et une société fondée sur la cohésion. Le secteur des transports génère 10 % de la richesse de l’Union européenne, mesurée par le produit intérieur brut (PIB), ce qui équivaut à environ mille milliards d’euros par an. Il fournit également plus de dix millions d’emplois.
L’espace Schengen
La convention de Schengen, en vigueur depuis mars 1995, a aboli les contrôles aux frontières dans la zone des États signataires et créé une frontière extérieure unique, où les contrôles doivent être effectués en application d’un ensemble de règles communes.
Aujourd’hui, l’espace Schengen englobe la plupart des pays de l’UE, à l’exception de la Bulgarie, de la Croatie, de Chypre, de l’Irlande et de la Roumanie. Toutefois, la Bulgarie, la Croatie et la Roumanie sont actuellement en train d’adhérer à l’espace Schengen et appliquent déjà dans une large mesure l’acquis de Schengen. En outre, les États non membres de l’UE que sont l’Islande, la Norvège, la Suisse et le Liechtenstein ont également rejoint l’espace Schengen.
Le transport aérien
La création d’un marché unique européen dans le secteur des transports aériens s’est traduite par une baisse des tarifs et un plus grand choix de transporteurs et de services pour les passagers. L’Union européenne a également établi des règles afin de garantir le traitement équitable des passagers.
En tant que passager aérien, vous disposez de certains droits en ce qui concerne les informations sur les vols et les réservations, les dommages causés aux bagages, les retards et les annulations, le refus d’embarquement et l’indemnisation en cas d’accident ou de problèmes relatifs à des vacances à forfait. Ces droits s’appliquent aux vols réguliers et affrétés, nationaux et internationaux, au départ ou à destination d’un aéroport de l’Union européenne, y compris en provenance d’un pays tiers, lorsque le vol est exploité par une compagnie aérienne de l’Union européenne.
Au cours des 25 dernières années, la Commission s’est employée à présenter des propositions visant à restructurer le marché européen du transport ferroviaire et renforcer la position du rail par rapport aux autres modes de transport. Les efforts de la Commission se sont concentrés sur trois grands domaines, tous cruciaux pour le développement d’un secteur du transport ferroviaire solide et compétitif:
- l’ouverture du marché du transport ferroviaire à la concurrence;
- l’amélioration de l’interopérabilité et de la sécurité des réseaux nationaux; et
- le développement des infrastructures de transport ferroviaire.
L'Etat luxembourgeois est une démocratie représentative, sous la forme d'une monarchie constitutionnelle. Comme dans de nombreux Etats, la séparation des pouvoirs est souple. De même que dans toute démocratie parlementaire, il existe de nombreux liens entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif; seul le pouvoir judiciaire reste totalement indépendant.
Le pouvoir législatif : Le pouvoir législatif repose sur l'action conjointe de la Chambre des députés, du Gouvernement et du Conseil d'Etat.
La Chambre des députés, composée de 60 députés élus pour 5 ans au suffrage universel pur et simple et à la proportionnelle, a pour principale fonction de voter les projets de loi. Ses membres possèdent également un droit d'"initiative parlementaire" qui s'exerce par la présentation de "propositions de loi", mais qui demeure modérément utilisé.
Le pouvoir exécutif : Le Grand-Duc est le Chef de l'Etat. Son statut d'inviolabilité signifie qu'il ne peut être accusé ni poursuivi devant une Cour de Justice. L'irresponsabilité politique du Grand-Duc est complète et implique la responsabilité des ministres. En effet, toute mesure prise par le Grand-Duc dans l'exercice de ses pouvoirs politiques doit être contresignée par un membre du gouvernement, qui en assume l'entière responsabilité. En outre, tout acte qui acquiert la signature du Grand-Duc doit au préalable avoir été soumis à la délibération du Gouvernement.
Le pouvoir judiciaire : Les cours et tribunaux sont chargés par la Constitution d'exercer le pouvoir judiciaire. Ils sont indépendants dans l'exercice de leurs fonctions. Il y a au Luxembourg deux ordres de juridictions : celle relevant de l'ordre judiciaire et celle relevant de l'ordre administratif, auxquelles s'ajoute la Cour constitutionnelle.
Liens:
Titre/nom | URL |
Gouvernement Luxembourgeois – Informations et actualités | www.gouvernement.lu |
Cour Grand-Ducale de Luxembourg | www.monarchie.lu |
La justice – Grand-Duché de Luxembourg | www.justice.public.lu |
Chambre des Députés | www.chd.lu |
Portrait économique et social du Luxembourg | www.portrait.public.lu |
Votre porte d’entrée au Grand-Duché de Luxembourg | www.luxembourg.lu |
Les revenus sont attractifs, en raison d’un salaire minimum et d’une imposition relativement favorables. Les cotisations sociales sont moins lourdes que dans les pays voisins. Des informations très précises sont disponibles sur les sites référencés dans la rubrique « Liens ».
Les différents taux de TVA sont les suivants :
Taux super-réduit : 3 % (ex : produits alimentaires, pharmaceutiques, restaurant)
Taux réduit : 8%
Taux intermédiaire : 14% (ex : habillement adulte, vin)
Taux standard : 17% (ex : alcool, bière, chaussures adultes)
L’impôt sur la fortune dans le chef des personnes physiques résidentes et non résidentes a été abrogé le 1er janvier 2006.
Retenues sur salaire :
Les impôts et les cotisations sociales sont directement prélevés sur le salaire mensuel du travailleur (« retenue à la source ») et reversés par l’employeur aux organismes respectifs. Le salarié établit une déclaration d’impôt chaque année, afin de vérifier s’il a trop versé ou pas assez, en fonction du barème applicable. Les personnes soumises à l’impôt sur le revenu sont classées en 3 classes d’impôts différentes, dépendant de leur situation familiale et de la source des revenus du ménage (étrangers ou luxembourgeois). Le second revenu du ménage est imposé suivant une fiche de retenue additionnelle et sur base d’un pourcentage d’imposition, allant de 15 à 33%.
- impôt sur le revenu : voir 3.7.
- cotisations sociales à la charge de l’employeur : 11,94% + cotisation Mutualité des employeurs selon la classe de risque (0.47%- 2.63%) ;
- cotisations sociales à la charge de l’assuré : 12,45%
Liens:
Titre/nom | URL |
Portrait économique et social du Luxembourg | www.portrait.public.lu |
Votre clé d’accès à la statistique européenne | https://ec.europa.eu/eurostat/ |
Administration des contributions directes | www.impotsdirects.public.lu |
Administration de l’enregistrement et des Domaines | www.aed.public.lu |
Mutualité des employeurs | www.mde.lu |
Portail : Grand-Duché de Luxembourg – Citoyens et entreprises | www.guichet.public.lu |
D'après des chiffres d’EUROSTAT, les prix des services et biens de consommation au Luxembourg se situent à un niveau assez élevé. En 2022, ils étaient à 137.8% de la moyenne des prix en vigueur au sein des 27 pays membres de l'Union européenne (100%) (Eurostat, Niveau des prix comparés, 2022).
Quelques exemples de prix :
Sandwich : 5,00 €
Journal : 2,50 €
Place de cinéma : 12,30€
Coca-cola en brasserie : 3,00€
Café en brasserie : 3.00 €
Pain blanc coupé (500gr) : 2,80€
Un menu du jour dans un restaurant de quartier coûte en moyenne 12 euros. L’addition variera en fonction des boissons consommées sur place.
Liens:
Titre/nom | URL |
Portail officiel du Grand-Duché de Luxembourg | www.luxembourg.lu |
Le portail des statistiques du Grand-Duché de Luxembourg | https://statistiques.public.lu/fr/index.html |
Union Luxembourgeoise des Consommateurs – Enquêtes de prix | www.ulc.lu/fr/Konsument/default.asp?T=3 |
Eurostat | https://ec.europa.eu/eurostat/fr/web/products-datasets/-/TEC00120 |
Pour le cinquième trimestre consécutif, les prix des maisons et des appartements sont orientés à la baisse. L'indice général du dernier trimestre 2023 diminue de 14,4 % en glissement annuel. La baisse la plus importante est observée pour les logements anciens, qui reculent de 18,8 % par rapport au quatrième trimestre 2022.
Sur l'ensemble de l'année 2023, les prix des logements diminuent de 9,1 %, après une hausse de 9,6 % en 2022. L'indice global retrouve ainsi son niveau de 2021.
Les appartements en construction diminuent de 3,5 % sur l'ensemble de l'année 2023, tandis que les logements anciens baissent de 13,8 %.
Le prix de vente au m² dépend principalement du type d'appartement, de sa surface et de sa localisation. En moyenne, un appartement en construction est entre 17% et 33% plus cher qu'un bien existant de surface comparable. Ensuite, le prix au m² diminue avec la taille du bien. Enfin, les prix des appartements diminuent assez fortement au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la capitale.
La localisation est également un facteur clé pour expliquer le prix des logements existants. Dans le canton de Luxembourg, le prix moyen d'une maison est d'environ 1 333 000 euros, soit 82 % de plus que le prix moyen dans le nord du pays. Pour les maisons, les prix médians par région sont inférieurs aux prix moyens par zone géographique, ce qui indique une forte asymétrie dans la distribution des prix de vente.
Avec la hausse soutenue des taux d'intérêt depuis octobre 2022, l'accession à la propriété devient plus difficile, ce qui explique la hausse récente de la demande locative, et par conséquent la hausse récente des loyers.
La demande locative, et donc la hausse récente des loyers affichés, une statistique régulièrement publiée par l'Observatoire de l'Habitat. Les dernières données sur les annonces immobilières montrent une augmentation de 3,9 % des loyers annoncés en glissement annuel.
Liens:
Titre/nom | URL |
Services d’aides au logement | www.logement.lu |
Annonces et infos juridiques sur les contrats de bail et les compromis de vente | www.athome.lu |
Annonces immobilières dans les 4 régions frontalières | www.luxbazar.lu |
Site de colocation international | www.appartager.lu |
Annonces et informations immobilières | https://home.editus.lu/fr |
Annonces et informations immobilières | www.wortimmo.lu |
Annonces et informations immobilières | www.immostar.lu |
Portail : Grand-Duché de Luxembourg – Citoyens et entreprises | www.guichet.public.lu |
Observatoire de l’habitat | http://observatoire.liser.lu |
Services d’aides au logement | www.logement.lu |
Annonces et infos juridiques sur les contrats de bail et les compromis de vente | www.athome.lu |
Annonces immobilières dans les 4 régions frontalières | www.luxbazar.lu |
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Portail : Grand-Duché de Luxembourg – Citoyens et entreprises | www.guichet.public.lu |
Observatoire de l’habitat | http://observatoire.liser.lu |
Sur le territoire luxembourgeois se trouvent plusieurs grands hôpitaux, maisons médicales, une clinique pédiatrique et plusieurs maternités. Le système de santé favorable attire de nombreux médecins de l’étranger. La localisation du pays fait que les centres étrangers spécialisés sont relativement proches (Thionville, Nancy, Heidelberg…). L’Air Rescue est spécialisée dans le secours aérien et le rapatriement sanitaire.
Toute personne exerçant une activité professionnelle (ainsi que sa famille) est d’office assurée auprès de la Caisse Nationale de Santé. Les frais d’honoraires sont remboursés au patient par la CNS au taux de 80 à 100%. Tous les médecins sont conventionnés et sont tenus d’appliquer les tarifs conventionnels. Les médicaments sont remboursés à taux variable en fonction de leur efficacité thérapeutique et sont pris en charge par le système du tiers-payant (le patient ne payera à la pharmacie que la partie non remboursable).
Liens:
Titre/nom | URL |
Ministère de la Sécurité sociale du Grand-Duché du Luxembourg | www.mss.public.lu |
Caisse Nationale de Santé | www.cns.lu |
Hôpitaux-Centre Hospitalier de Luxembourg | www.chl.lu |
Hôpitaux Robert Schumann | https://www.hopitauxschuman.lu/fr |
Hôpitaux-Centre hospitalier Emile Mayrisch | www.chem.lu |
Air Rescue | www.lar.lu |
L’enseignement précoce, qui est facultatif, est destiné aux enfants âgés de trois ans. Pour les enfants étrangers, elle permet la familiarisation avec la langue et la culture luxembourgeoise. Ceci est primordial puisque l’alphabétisation au Luxembourg se faisant en allemand, elle est facilitée par le contact avec le luxembourgeois. L’école précoce ne se substitue pas à une crèche ou une garderie et les parents actifs doivent prévoir une solution de garde en dehors des horaires de l’école précoce. La plupart des communes disposent, d’une « maison relais » qui s’occupe des enfants scolarisés en dehors des heures d’enseignement, à un tarif intéressant, contrairement aux crèches qui sont souvent très chères.
Le système éducatif luxembourgeois comporte 11 années d’études obligatoires divisées comme suit :
- L’éducation préscolaire (« Spillschoul » ou jardin d’enfants) est obligatoire pour les enfants ayant atteint l’âge de 4 ans révolus avant le 1er septembre et se fait en deux ans.
- L’enseignement primaire se fait de l’âge de 6 ans révolus à la rentrée de septembre à 12 ans (généralement 6 années). L’alphabétisation se fait en allemand et les jeunes élèves apprennent dès la seconde année primaire le français et ensuite la grammaire luxembourgeoise. L’obligation scolaire est de neuf années consécutives à l’entrée en enseignement primaire de l’enfant.
- La loi portant organisation de l'enseignement fondamental, la loi concernant le personnel de l'enseignement fondamental et la loi relative à l'obligation scolaire sont entrées en vigueur à la rentrée de septembre 2009. Toutes les écoles préscolaires et primaires, appelées écoles fondamentales, sont organisées en 4 cycles d'apprentissage. Le cycle 1 est constitué de l’éducation précoce (facultative) et préscolaire. Les cycles 2, 3 et 4 correspondent à l’enseignement primaire et ont chacun une durée de 2 ans.
- L’enseignement post-primaire ou secondaire (généralement de 7 années) concerne les élèves de 12 à 18 ou 19 ans. Cet enseignement est général ou technique et est sanctionné par un examen de fin d’études secondaires.
- Le secondaire dispense un enseignement général qui prépare à des études supérieures. Il comporte 7 années et est subdivisé en un niveau inférieur et en un niveau supérieur (cycle de spécialisation).
- L’enseignement technique est divisé en trois cycles. Après le cycle inférieur (9ème) l’enfant a rempli son obligation scolaire et peut apprendre un métier. Le cycle moyen aboutit à l’obtention d’un Diplôme d’aptitude professionnelle (DAP) en 12ème. Le cycle supérieur comprend entre autre un régime technique qui permet de suivre des études universitaires.
Particularités du système éducatif luxembourgeois: les langues sont un atout majeur de l’enseignement luxembourgeois. Les cours se font en allemand, français et luxembourgeois. Durant l’enseignement secondaire, l’élève apprendra également l’anglais et pourra suivre des cours de langues étrangères supplémentaires (italien, espagnol, russe…).
Il existe au Luxembourg deux écoles européennes, un lycée français (Lycée Vauban) et plusieurs lycées internationaux.
L’Ecole de la deuxième chance (E2C) vise à lutter contre le décrochage scolaire des jeunes et à les aider à obtenir un diplôme pour les réintégrer dans la société. www.enad.lu.
Enseignement supérieur / universitaire :
L’Université du Luxembourg a été créée en 2003 et se compose actuellement de trois facultés : la Faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication, la Faculté de Droit, d’Economie et de Finance et la Faculté des Lettres, des Sciences Humaines, des Arts et des Sciences de l’Education.
https://wwwfr.uni.lu/universite
En outre, il existe d’autres possibilités de formation supérieure :
Le centre de compétence pour la formation continue et professionnelle universitaire au Luxembourg (www.competence.lu) a pour mission de soutenir les grands axes de développement de l’économie luxembourgeoise en développant et gérant des programmes de formation continue et professionnelle universitaire. Le Competence Centre travaille par pôles de compétences, notamment santé, droit et finance et apprentissage digital. Par ailleurs, la Sacred Heart University (www.shu.lu) offre plusieurs programmes de MBA.
Le Lycée technique des Arts et Métiers (www.ltam.lu) propose un BTS en cinéma et audiovisuel, dessin d’animation, génie automatique, génie technique, informatique et réalisateur graphique.
L’Ecole de commerce et de gestion (http://www.ecg.lu) offre un BTS en assistant de direction, gestionnaire en commerce et marketing et gestionnaire comptable et fiscal.
Liens:
Titre/nom | URL |
Ministère de l’éducation nationale et la formation professionnelle | www.men.public.lu |
Portail internet de l’éducation | www.myschool.lu |
Ministère de la culture, de l’enseignement supérieur et de la recherche | www.mcesr.public.lu |
Université du Luxembourg | www.uni.lu |
Schola Europaea Luxembourg | www.euroschool.lu |
Centre de Documentation et d’Information sur l’enseignement supérieur | www.cedies.public.lu |
Fêtes populaires traditionnelles : 6 janvier : « Dräikinneksdag » (épiphanie) : à cette occasion, les Luxembourgeois mangent la « galette des rois ». Celui qui trouve la fève cachée à l’intérieur est nommé « roi » ou « reine » d'un jour.
« Liichtmëssdag » (chandeleur) : le soir, les enfants, armés d'un « Liichtebengelchen », font le tour de leur quartier et chantent à la porte des maisons une chanson traditionnelle. En retour, ils reçoivent des sucreries.
Le carnaval luxembourgeois, appelé « Fuesend », débute traditionnellement le jour de la Chandeleur (2/2) et s'achève le « Äschermëttwoch » (mercredi des Cendres).
Vers le mois de mars, les villageois célèbrent dans de nombreux villages le « Buergbrennen »: ils brûlent une grande croix en bois, symbolisant la fin de l'hiver et le début du printemps.
Le Jeudi Saint, les enfants jouent de la crécelle dans les rues, en actionnant une boîte en bois générant du bruit.
« Emaischen » : La traditionnelle fête des disciples d’Emmäus a lieu chaque lundi de Pâques. Il s’agit d’un marché populaire dans les ruelles de la vieille ville où l’on vend des objets de céramique et des oiseaux-siffleurs en terre cuite appelés « Péckvillercher ». La fête est célébrée à Luxembourg-ville et à Nospelt.
Pendant la dernière semaine d'avril et la première semaine de mai se déroule « Octave » qui est un pèlerinage annuel en l’honneur de Notre-Dame de Luxembourg (depuis 1666) et son marché « Mäertchen » (petit marché). C’est la fête religieuse la plus importante du pays.
Le Luxembourg fête la journée de l’Europe le 9 mai, c’est un jour férié pour les citoyens.
Fête nationale : le 23 juin, les Luxembourgeois fêtent la célébration publique de l'anniversaire de S.A.R. le Grand-Duc.
Fêtes du vin : De nombreuses localités situées le long de la Moselle organisent entre juillet et septembre une fête du vin.
« Schueberfouer » : chaque année, à la veille de la Saint Barthélémy (23 août), s'installe une grande kermesse sur le parking du Glacis au Limpertsberg à Luxembourg-Ville.
« Nikloosdaag » : la fête de Saint Nicolas est célébrée le 6 décembre et les enfants reçoivent des cadeaux du Saint Nicolas. Celui-ci est accompagné du Père Fouettard, habillé en noir et portant des bâtonnets pour punir les enfants qui n'auraient pas été sages.
« Hämmelsmarsch » : Dans les villages, le jour de la kermesse locale, les fanfares luxembourgeoises jouent le « Hämmelsmarsch » en tenue folklorique et accompagnées de moutons.
Activité ludique traditionnelle : jeu de quilles
Plats traditionnels : Bouneschlupp (soupe aux haricots verts), Judd mat Gaardebounen (Collet fumé aux fèves de marais), Kniddelen (Quenelles de farine), Friture (friture de poissons), Traïpen (boudin noir), Kuddelfleck (gras double), Kachkéis (fromage fondu, concaillote), Quetschentaart (tarte aux prunes)
Bière luxembourgeoise
Les vins : Riesling, Pinot gris, Pinot blanc, Pinot noir, Gewürztraminer, Rivaner et Elbling
Quetsch, Mirabell, Kiischt, Äppeldrëpp, Quiddendrëpp…: Eaux de vie et liqueurs fabriquées à partir de prunes, de mirabelles, de cerises, de pommes, de coings du pays (« Drëpp »)
Liens:
Titre/nom | URL |
Evénements culturels | https://www.visitluxembourg.com/fr/whats-on |
Office National de Tourisme | https://www.visitluxembourg.com |
Luxembourg City Tourist Office | www.lcto.lu |
Naissance : Les déclarations de naissance seront faites dans les cinq jours suivant l'accouchement à l'officier de l'état civil de la commune où a eu lieu la naissance; le jour de l'accouchement n'est pas compté dans ce délai. Si le lieu de naissance de l’enfant n’est pas le même que son lieu de résidence, il faut également déclarer la naissance à l’administration communale du lieu de résidence.
La naissance de l'enfant sera déclarée par le père, ou, à défaut du père, par les docteurs en médecine ou en chirurgie, sages-femmes, officiers de santé ou autres personnes qui auront assisté à l'accouchement, sur présentation de l’avis de naissance. L'acte de naissance sera rédigé immédiatement.
Mariage : Pour se marier civilement au Luxembourg, il est nécessaire d’effectuer au préalable un certain nombre de démarches (pouvant varier selon la nationalité des futurs époux). Le mariage religieux ne peut avoir lieu qu’après le mariage civil. La préparation administrative commence 2 à 3 mois avant la date du mariage (dossier, examen prénuptial obligatoire…).
Le mariage ne pourra être célébré que dans la commune (au choix) où l’un des futurs époux réside légalement.
Le partenariat : Il s’agit d’une communauté de vie entre deux personnes de sexe différent ou de même sexe ayant fait une déclaration conjointe auprès de l’officier de l’état civil de leur lieu de résidence. Cette déclaration atteste de l’existence du partenariat et d’une convention traitant des aspects patrimoniaux de celui-ci.
Actes de décès : Aucune inhumation ne sera faite sans une autorisation sur papier libre et sans frais de l'officier de l'état civil; celui-ci ne pourra la délivrer que sur production d'un certificat constatant le décès établi par le médecin traitant ou, à son défaut, par tout autre médecin mandaté à ces fins par la famille du défunt ou les autorités publiques.
Liens:
Titre/nom | URL |
Portail : Grand-Duché de Luxembourg – Citoyens et entreprises | www.guichet.public.lu |
Portail juridique du Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg | http://www.legilux.public.lu/eli/etat/leg/code/civil/20200101 |
La gratuité du transport public a été introduite en date du 1er mars 2020 sur tous les moyens de transports publics nationaux financés par l'État sur le territoire luxembourgeois.
1. Chemins de fer : Les lignes ferroviaires relient entre elles les plus grandes villes et localités du Grand-Duché et en assurent la connexion aux réseaux des pays voisins.
Des trains transfrontaliers relient la capitale toutes les heures à Bruxelles (via Arlon et Namur) et à Trèves, ainsi que toutes les deux heures, à Liège et, de manière plus irrégulière, à Metz et Nancy.
Quelques trains internationaux partent pour Paris et vers le Nord de l'Allemagne ou transitent par le Grand-Duché en desservant l'axe Bruxelles-Strasbourg-Suisse/Italie.
Le TGV-Est est en service depuis juin 2007 et relie Luxembourg-Ville à Paris en seulement 2h10.
2. Transport aérien : Deux grandes entreprises de transports aériens sont basées à l'aéroport de Luxembourg : LUXAIR et CARGOLUX. La société LUXAIR assure de bonnes liaisons aériennes avec les centres économiques européens. En dehors de ses vols réguliers, LUXAIR effectue des vols vacanciers et assure également l'assistance aéroportuaire. Cargolux se charge du transport de marchandises.
3. Services d'autobus : Les transports publics par autobus fonctionnent sous la régie du Régime général des transports routiers (RGTR), qui est placé sous l'autorité directe du Ministère des Transports. Il assure la desserte des localités du Grand-Duché par des liaisons intercommunales.
Liens:
Titre/nom | URL |
Ministère des Transports | www.mt.public.lu |
Aéroport de Luxembourg | www.lux-airport.lu |
Compagnie aérienne luxembourgeoise | www.luxair.lu |
Administration de la navigation aérienne | www.aeroport.public.lu |
Chemins de fer luxembourgeois | www.cfl.lu |
Bornes vélos à Luxembourg – ville | www.veloh.lu |
Portail de covoiturage au Luxembourg | https://transports.public.lu/fr/services/dossier-services/copilote.html |
Portail : Grand-Duché de Luxembourg – Citoyens et entreprises | www.guichet.public.lu |
Centrale d’informations sur la mobilité | www.mobiliteit.lu |
Car sharing | https://www.flex.lu/fr/accueil |
Car sharing | https://www.carloh.lu/fr |