Située à l’extrême sud-ouest du continent européen, l’Espagne est un pays qui couvre une superficie de plus d’un demi-million de km². Quatrième pays le plus peuplé de l’Union européenne, il enregistre une population de plus de 47 millions d’habitants, dont 89 % sont de nationalité espagnole. En termes relatifs, la croissance annuelle de la population résulte d’un solde végétatif négatif compensé par un solde migratoire positif. Les Espagnols ont connu un léger déclin début 2022 face à l’augmentation du nombre d’étrangers, en provenance ou non de l’Union européenne. Parmi les étrangers qui sont inscrits au recensement permanent et qui sont originaires de l’UE, les plus nombreux sont les Roumains, les Italiens et les Allemands. Les étrangers de pays tiers sont principalement des ressortissants marocains, colombiens et britanniques. Au cours de l’année écoulée, les plus fortes augmentations ont concerné les citoyens colombiens, italiens et vénézuéliens, tandis que les plus fortes baisses ont été enregistrées parmi les citoyens roumains, chinois et brésiliens.
Quatrième économie de l’Union européenne et quatorzième économie mondiale en termes de produit intérieur brut (PIB) nominal, l’Espagne a enregistré ces dernières années une tendance à l’expansion avec une importante croissance des taux du PIB, principalement sous l’impulsion de la demande nationale et du secteur extérieur. Le scénario macroéconomique qui accompagne le budget général de l’État table sur une croissance du PIB de 4,4 % en 2022 et anticipe une hausse de 2,1 % en 2023. Dans un contexte de ralentissement de la croissance de l’économie européenne, l’Espagne maintiendra des niveaux supérieurs à la moyenne de la zone euro et des principaux pays développés, conformément aux estimations des principales organisations nationales et internationales. Les prévisions de croissance pour cette année sont basées sur le comportement positif du marché du travail, le bon développement du secteur extérieur et la croissance de l’investissement grâce à la mise en œuvre du plan de relance. En 2023, le taux de chômage devrait poursuivre sa tendance à la baisse pour s’établir à 12,8 %.
L’évolution positive a permis la création de plus d’un million d’emplois à durée indéterminée en Espagne au cours de l’année écoulée, soit cinq fois plus qu’avant la récente réforme du travail. Depuis l’adoption de cette réforme, la convergence du marché du travail vers la moyenne européenne s’accélère: le taux élevé de travail temporaire a diminué et concernant le chômage, notamment chez les jeunes, le mois de septembre a été enregistré comme le mois durant lequel le chômage des jeunes était le plus faible de l’histoire. Au-delà des évolutions attendues à court et moyen terme, les principaux enjeux et points faibles du marché du travail espagnol sont le vieillissement progressif de la population, le taux élevé de chômage (notamment chez les jeunes et les plus de 55 ans) et le pourcentage élevé de chômeurs de longue durée.
Les données les plus récentes recueillies dans le répertoire central des entreprises (DIRCE) au 1er janvier 2022, et publiées par l’INE, indiquent que le nombre d’entreprises actives a augmenté de 1,9 % au cours de l’année 2021 pour s’élever à 3,43 millions. Du point de vue de l’emploi, le tissu entrepreneurial espagnol se caractérise par une forte atomisation en petites unités d’entreprises, à tel point que huit entreprises sur dix emploient au maximum deux salariés. Les pourcentages les plus élevés de petites entreprises se rencontrent dans le secteur des services, et en particulier dans le commerce. Inversement, la plupart des grandes entreprises sont concentrées dans le secteur industriel. Cette caractéristique est complétée par la présence d’un nombre important de grandes entreprises d’envergure internationale dans des secteurs en rapport avec le développement des infrastructures, les énergies renouvelables, le tourisme, la banque, les assurances, l’industrie textile, les technologies de la santé, l’aéronautique, le secteur agroalimentaire et l’industrie automobile.
D’après les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État) en Espagne, le bilan de l’année 2022 a été positif en matière d’emploi: l’année se termine avec plus d’actifs ayant un emploi et d’affiliés qu’avant la pandémie et avec une baisse du chômage. Le taux de chômage au quatrième trimestre s’élève à 12,87 % et, s’agissant du nombre de chômeurs déclarés, il faut remonter à 2007 pour trouver un mois de décembre comptabilisant moins de chômeurs.
Le nombre d’affiliés augmente dans tous les secteurs, sauf dans le secteur primaire, qui enregistre une baisse de 3,07 %. Les augmentations les plus importantes sont de nouveau observées dans la construction et les services, avec des hausses supérieures à la moyenne et, dans une moindre mesure, dans l’industrie. Par activités économiques, celles qui ont été à l’origine de l’amélioration de la situation sur le marché du travail au cours de l’année sont les suivantes: restauration et débit de boissons, programmation, conseil et autres activités liées à l’informatique, enseignement, activités sanitaires, administration publique et défense; sécurité sociale obligatoire, activités de construction spécialisées et services d’hébergement.
Le chômage enregistré a continué de baisser en 2022, l’année s’achevant avec 2,84 millions demandeurs d’emploi, soit 8,64 % de moins qu’en 2021. Les hommes et les moins de 30 ans ont enregistré des baisses supérieures à la moyenne. Le chômage de longue durée s’élevait à 42,62 %, après une baisse de sept points, et son incidence est plus forte chez les femmes et les plus de 45 ans. Le profil du chômeur reste majoritairement féminin, âgé de 55 ans ou plus, avec un niveau d’éducation ne dépassant pas l’enseignement secondaire obligatoire, à la recherche d’un emploi dans le secteur des services et avec une ancienneté de plus de six mois.
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Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du service public de l’emploi de l’État, la relance économique met en évidence la pénurie de main-d’œuvre dans certaines activités économiques, soit en raison de l’accélération de certaines mutations liées à la transition numérique de l’économie, soit en raison d’autres facteurs tels que le vieillissement de la population, l’absence de remplacement générationnel ou le manque d’attrait des jeunes pour les métiers traditionnels en raison des conditions de travail.
D’après les informations de l’Institut national de la statistique (INE), au quatrième trimestre 2022, les entreprises ont estimé disposer de 140 517 postes vacants, lesquels se concentrent presque exclusivement dans le secteur des services. Cependant, d’après les données d’Eurostat, l’Espagne est l’un des pays où le taux d’emplois disponibles est le plus faible d’Europe.
Les postes vacants les plus difficiles à pourvoir sont principalement ceux liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC), et plus particulièrement aux professionnels des STEM, ainsi que ceux qui ont trait aux énergies renouvelables, aux soins de santé, à l’hébergement et à la restauration, à la construction, à la pêche et à la réparation des métaux. Il existe toutefois aussi de nombreux postes vacants dans des professions moins qualifiées dans ces mêmes secteurs.
En ce qui concerne les professions, le manque de profils technologiques tels que les analystes de données, les ingénieurs informatiques, les ingénieurs spécialisés dans les énergies renouvelables, les spécialistes des mégadonnées et de la cybersécurité ainsi que les experts en veille économique et en extraction de données s’est aggravé au cours de l’année dernière. Selon les saisons et les territoires, des pénuries sont observées: de plombiers, de maçons et de charpentiers dans le secteur de la construction, d’infirmiers, d’aides-soignants et de spécialistes techniques dans le secteur des soins de santé, de serveurs et de cuisiniers dans la restauration, ainsi que de conducteurs de camions et de caristes dans le secteur des transports.
Le plus grand problème actuel réside dans le manque de personnel moyennement qualifié (ce qui correspond à des qualifications de formation professionnelle de niveau intermédiaire et supérieur), en particulier dans les domaines du transport, de l’entretien des véhicules et des soins de santé.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les conséquences de la crise sanitaire sur le marché du travail ont été importantes et leur portée encore incertaine, bien qu’il soit déjà clair que cette crise aura des répercussions importantes sur sa structure, son fonctionnement et les profils requis, avec des compétences qui doivent être adaptées aux nouvelles relations de travail. À ce jour, on continue d’observer un excédent de demandes d’emploi auprès des services publics de l’emploi, auxquelles il est actuellement impossible de répondre.
D’une manière générale, le nombre de demandeurs d’emploi dans des professions peu qualifiées reste élevé par rapport au nombre d’offres d’emploi enregistrées auprès des services publics de l’emploi. Ainsi, dans le secteur industriel, ces caractéristiques correspondent aux ouvriers non qualifiés des industries manufacturières et aux manutentionnaires; dans celui des services, elles correspondent aux agents d’entretien et assistants dans les bureaux, aux vendeurs en magasins et grands magasins, aux employés d’appui administratif, aux serveurs, aux manœuvres du bâtiment, aux caissiers et aux vendeurs de billets.
L’Andalousie se situe au sud de la péninsule ibérique, ce qui en fait le point le plus méridional du continent européen. Elle est bordée au nord par les communautés autonomes d’Estrémadure et de Castille-La Manche, à l’est par celle de Murcie, au sud par la mer d’Alboran et l’océan Atlantique, et à l’ouest, par le Portugal. Elle se divise en huit provinces (Almería, Cadix, Cordoue, Grenade, Huelva, Jaén, Málaga et Séville). Elle est la deuxième plus grande communauté autonome d’Espagne (87 597 km²) et la première en termes de population au 1er janvier 2022, avec 8 500 187 habitants et une densité de population de 97,4 habitants/km², soit une augmentation de 0,33 % par rapport à l’année précédente. Les provinces les plus peuplées sont Séville, Malaga et Cadix. En Andalousie résident 741 378 étrangers, qui représentent 8,72 % de la population; le nombre d’étrangers a augmenté de 4,14 % par rapport à l’année précédente.
D’après les informations du répertoire central des entreprises de l’Institut national de la statistique (DIRCE, au 1er janvier 2022), le tissu entrepreneurial de la communauté autonome d’Andalousie se compose de 545 502 entreprises enregistrées, dont 55,40 % n’emploient pas de salariés (302 214). Sur l’ensemble des entreprises qui emploient des salariés (243 288), 91,39 % comptent jusqu’à 9 travailleurs et 7,47 % entre 10 et 49 travailleurs, ce qui met en évidence l’importance des petites entreprises. Les activités économiques qui comptent le plus grand nombre d’entreprises sont les suivantes: le commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles, la restauration et les débits de boisson, la construction de bâtiments, le commerce de gros et la médiation commerciale, à l’exception des secteurs de l’automobile et des motocycles, les activités immobilières et les soins de santé. Parmi les entreprises les plus importantes, citons: Endesa Generación, Bida Farma et Atlantic Copper, qui occupent les premières places parmi les entreprises les plus prépondérantes. Par province, les entreprises affichant le chiffre d’affaires le plus élevé sont les suivantes: Grupo Cosentino, Unica Group et FJ Sánchez Sucesores à Almería; APM Terminals Algeciras, Grupo Osborne et Iberinox Recycling Plus à Cadix; Cunext Copper Industries, Deoleo Global et SCA Ganadera del Valle de los Pedroches à Cordoue; Bida Farma, Lactalis Puleva et Coviran à Grenade; Atlantic Copper, Minas de Aguas Teñidas et Atalaya Riotinto Minera à Huelva; Aceites del Sur-Coosur, Petroprix Energía et Grupo Alvic FR Mobiliario à Jaén; China Red, Compañía Logistica Acotral et Mercaoleo à Malaga; et Endesa Generación, Bida Farma et Heineken España à Séville.
Les données publiées par l’Institut national de la statistique (comptes régionaux d’Espagne) indiquent que la communauté autonome d’Andalousie contribue à hauteur de 13,3 % au PIB national, le secteur des services ayant le plus grand poids dans l’activité économique de la communauté, suivi par l’industrie, l’agriculture et la construction. Par rapport à 2020, la première estimation du produit intérieur brut en Andalousie en 2021 fait apparaître une hausse du volume de 5,5 %, identique à celle de l’Espagne. Le produit intérieur brut par habitant en 2021 était de 18 906 euros, soit 7,8 % de plus que l’année précédente, et 25,85 % de moins que la moyenne nationale.
Suite aux résultats des comptes régionaux andalous pour le quatrième trimestre, le bilan pour l’année 2022 en Andalousie consiste en une croissance réelle du PIB de 5,2 %, trois dixièmes en dessous de l’Espagne (5,5 %). Par rapport à l’environnement européen, la croissance de l’économie andalouse en 2022 est nettement supérieure à la moyenne de la zone euro (3,5 %, selon les estimations d’Eurostat) et de l’UE (3,6 %), ce qui favorise le processus de convergence. Et ce, en période de crise économique, comme celle provoquée par la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine, l’inflation élevée et la sécheresse. D’après les estimations de la société Analistas Económicos de Andalucía, le PIB andalou pourrait modérer sa croissance à 1,6 % en 2023 et l’emploi pourrait connaître une augmentation de 1,3 %, dans un contexte de forte incertitude au sein duquel le risque de récession pour les principales économies mondiales s’est accru.
Ainsi qu’il ressort de la dernière enquête sur la population active (EPA) publiée, qui concerne le quatrième trimestre 2022, sur la population totale des 16 ans et plus en Andalousie (soit 7 138 700 personnes), 4 026 100 personnes sont actives, parmi lesquelles 81,00 % ont un emploi et 19,00 % sont au chômage. Le taux de chômage en Andalousie (19,00 %) est l’un des plus élevés d’Espagne; il n’est dépassé que par les villes autonomes de Ceuta et Melilla. La proportion des femmes dans ce taux de chômage est de 21,96 % et celle des hommes, de 16,45 %. Dans notre Communauté autonome, les provinces de Cadix, Huelva et Grenade sont celles qui présentent les taux de chômage les plus élevés, tandis qu’Almería et Séville affichent les taux les plus bas.
Selon les données des registres administratifs de la sécurité sociale, en décembre 2022 et par comparaison avec le même mois de l’année précédente, le nombre de travailleurs affiliés a augmenté de 102 347. Pour ce qui est des régimes, on observe une augmentation du régime général et du régime spécial des travailleurs indépendants, tandis que le régime spécial des salariés agricoles et des employés de maison a diminué.
Le chômage enregistré en Andalousie en décembre 2022 concernait 727 097 personnes, soit 7,45 % de moins qu’au même mois l’année précédente. Les travailleurs étrangers au chômage représentaient 7,64 %. 4 069 741 contrats de travail ont été conclus en 2022, soit une baisse de 11,30 % par rapport à l’année précédente, principalement due au secteur des services; les travailleurs étrangers ont pu accéder à 15,99 % des contrats enregistrés en Andalousie. Le pourcentage des contrats conclus à Huelva et à Almería, sortent du lot, avec 39,54 % et 38,75 % respectivement.
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CONSEIL DE L’EMPLOI, DE LA FORMATION ET DU TRAVAIL INDÉPENDANT | www.juntadeandalucia.es/organismos/empleoformacionytrabajoautonomo.html |
INSTITUT DE LA STATISTIQUE D’ANDALOUSIE | https://www.juntadeandalucia.es/institutodeestadisticaycartografia/ |
ANALISTAS ECONÓMICOS DE ANDALUCÍA |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les activités économiques de l’hébergement et de la restauration et celles liées au secteur du tourisme, telles que le transport de voyageurs, les agences de voyages et opérateurs touristiques, ainsi que les activités de divertissement, musées et autres activités culturelles, qui ont été celles les plus touchées par la pandémie, commencent à être plus actives à mesure de la levée des restrictions à l’échelle nationale et dans les pays d’origine des voyageurs.
La diminution du nombre de demandeurs d’emploi au chômage (on observe cependant une diminution générale du nombre des embauches dans tous les secteurs économiques par rapport à 2022) montre que les travailleurs directement affectés par les conséquences de la pandémie à court et moyen terme reviennent sur le marché du travail. Toutefois, il est difficile de trouver des travailleurs dans le secteur de la santé, en raison d’une pénurie de professionnels, d’un manque de ressources publiques ou d’un recrutement précaire. Le secteur technologique requiert du personnel hautement qualifié, doté de compétences techniques, pour occuper les nouveaux postes qui devraient s’ouvrir grâce à la création prochaine de grands centres d’entreprises de télécommunications, de services en réseau et de centres logistiques.
Les groupes de métiers dans lesquels les employeurs éprouvent généralement des difficultés à pourvoir des postes vacants en Andalousie sont les suivants:
- médecins généralistes;
- professionnels des soins infirmiers;
- analystes de systèmes;
- développeurs web et multimédia;
- maçons;
- cuisiniers;
- conducteurs de poids lourds.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le pourcentage le plus élevé de chômeurs concerne des professions nécessitant un niveau de qualification moyen ou élémentaire.
Ci-après figure la liste des groupes de métiers concernés par l’excédent de main-d’œuvre sans emploi:
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- employés d’appui administratif non classés ailleurs;
- agriculteurs et ouvriers qualifiés dans le maraîchage, la culture sous serres, les pépinières et l’horticulture;
- concierges;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- peintres en bâtiment et poseurs de papiers peints;
- balayeurs et assimilés;
- courriers, coursiers, portiers et livreurs.
Située au nord-est de la péninsule ibérique et limitrophe de la France, la communauté autonome d’Aragon se compose des provinces de Huesca, Teruel et Saragosse. Avec sa superficie de 47 720 km², il s’agit de la quatrième plus grande communauté autonome d’Espagne. Selon les données du registre d’état civil élaboré par l’INE, elle comptait, début 2022, 1 326 315 habitants, soit une densité démographique de 28 habitants/km², l’une des plus faibles du pays, très inférieure à la moyenne nationale d’environ 93 habitants/km². La population est répartie dans 731 municipalités, dont un peu plus d’un quart dépassent les 500 habitants. Plus de la moitié des habitants de la communauté résident dans la ville de Saragosse. À la faible densité de population viennent s’ajouter un degré élevé de vieillissement démographique et un taux important de dépendance. La population reste stable depuis 2017 avec de légères augmentations, notamment grâce à l’apport de l’immigration. L’augmentation minime de l’année dernière est précisément due à l’arrivée d’étrangers dans la communauté, qui a compensé la perte de la population nationale. Actuellement, la population étrangère représente 12,42 %, et les nationalités les plus représentées sont les nationalités roumaine, marocaine, nicaraguayenne, colombienne et chinoise.
Selon les estimations de l’Institut aragonais de la statistique, en glissement annuel, le PIB de l’Aragon a augmenté de 2,2 % au quatrième trimestre 2022. Cette croissance est inférieure de cinq dixièmes à celle enregistrée pour l’ensemble de l’Espagne (2,7 % par an), et est inférieure à celle de la zone euro (1,8 % par an). Les estimations du gouvernement d’Aragon prévoient une croissance du PIB de 2,1 % pour l’ensemble de l’année 2023.
Selon le répertoire central des entreprises (DIRCE), le nombre d’entreprises actives a diminué de 0,87 % en 2022 pour s’élever à 89 376 entreprises au total. Parmi ces dernières, plus de 70 % relèvent du secteur des services, plus de la moitié n’ont pas de travailleurs salariés et 45 % environ emploient entre 1 et 49 travailleurs, Parmi les plus grandes entreprises, 704 comptent entre 50 et 1 000 salariés et 24 emploient plus de 1 000 salariés.
L’Aragon est l’un des plus importants centres industriels d’Espagne et a évolué ces dernières années vers une certaine diversification sectorielle. L’industrie automobile a un poids considérable dans la région, où plus de 350 entreprises sont issues de ce secteur et où un tiers des exportations de la région en dépendent. Avec près de 1 000 entreprises en Aragon, le secteur agroalimentaire représente, quant à lui, le deuxième secteur industriel en termes de chiffre d’affaires et d’emploi, atteignant plus de 10 % du PIB. Ces secteurs sont complétés par la logistique, le tourisme et les énergies renouvelables. En outre, l’Aragon est le siège d’entreprises industrielles dans divers secteurs tels que les machines de construction, les machines agricoles, le papier, la métallurgie, l’électronique et la chimie.
Les entreprises les plus importantes de la région sont situées dans la province de Saragosse. Opel España est la plus grande, avec plus de 5 000 salariés, sans compter les diverses entreprises sous-traitantes qui en dépendent. Parmi les autres grandes entreprises de la province figurent le groupe papetier SAICA, Alliance Healthcare (distributeur de produits pharmaceutiques), la chaîne de supermarchés Simply, Pikolín (fabrication de matelas et de sommiers), Inditex (commercialisation et fabrication de textiles) et BSH Electronic Products. Dans la province de Teruel, il convient de citer UTISA, du groupe FINSA (fabrication de panneaux et placages en bois), Ronal Ibérica, SAU (jantes et pare-douches), Casting Ros (composants automobiles), le groupe Térvalis (qui couvre un nombre croissant d’activités, parmi lesquelles se distinguent: nutrition végétale, nutrition animale, logistique, alimentation, énergies durables et agrotourisme), groupe Arco Iris (coopérative située au Matarraña se consacrant à l’élevage, à l’industrialisation et à la vente de produits alimentaires dérivés) et Tarmac Aragón S.L. (réparation et entretien d’avions). À Huesca, on trouve la société pharmaceutique Bieffe Medital (groupe Baxter), Becton Dickinson (matériel médical) et Ercros (chimie). Les secteurs primaire et agroalimentaire sont essentiels dans cette province où se distinguent Litera Meat et Fribin (transformation de produits carnés), Piensos Costa, Mazana Piensos Compuestos, Cincaporc et Agropienso (aliments pour animaux d’élevage).
La logistique est un secteur clé en Aragon, favorisé par la position géographique de la région. La région dispose de plateformes logistiques à Saragosse (Plaza, la plus grande plateforme pour la logistique et le transport de marchandises dans le sud de l’Europe), à Huesca (Plhus), à Teruel (Platea), à Fraga (PlFraga) et à Monzón, ainsi qu’au terminal maritime de Saragosse. La mise en œuvre de la nouvelle plateforme logistique de La Melusa-Tamarite devrait créer 2 000 emplois directs lorsqu’elle sera entièrement occupée. L’Aragon compte également le deuxième aéroport espagnol en volume de marchandises, à Saragosse, et le premier aéroport d’Espagne et d’Europe en maintenance, stationnement et recyclage d’avions, situé à Teruel, qui est en pleine croissance.
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Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du service public de l’emploi de l’État, la relance économique met en évidence la pénurie de main-d’œuvre dans certaines activités économiques, soit en raison de l’accélération de certaines mutations liées à la transition numérique de l’économie ou aux énergies renouvelables, soit en raison d’autres facteurs tels que le vieillissement de la population, l’absence de remplacement générationnel ou le peu d’intérêt des jeunes dans les métiers traditionnels en raison, notamment, des conditions de travail.
Tel est le cas pour les activités agricoles, dans les professions requises sur une base saisonnière, dans le secteur de la logistique où des caristes ou des livreurs sont nécessaires, le secteur des services dans lequel a été observée une pénurie de personnel qualifié pour les soins résidentiels, les médecins et infirmiers spécialisés et les aide-soignants hospitaliers. Des difficultés ont également été rencontrées pour pourvoir des postes d’enseignant dans certains domaines de la formation technique et professionnelle. En ce qui concerne les emplois verts, il est difficile de pourvoir les postes vacants d’installateurs de panneaux photovoltaïques.
Le secteur de la construction, afin de pouvoir faire face aux travaux qui doivent être réalisés avec des fonds européens, est averti par différents secteurs d’activité et de formation du manque de maçons, d’électriciens, de grutiers, de contremaîtres, de chefs de chantier et d’ingénieurs civils. Dans le domaine des transports, le manque de chauffeurs routiers est une autre des carences qui se fait largement sentir dans le secteur de la logistique.
De même, dans l’ensemble du système de production, le manque de profils technologiques tels que les analystes de données, les ingénieurs informatiques, les ingénieurs spécialisés dans les énergies renouvelables (parcs éoliens, systèmes photovoltaïques), les spécialistes des mégadonnées et de la sécurité informatique ainsi que les experts en veille économique et en extraction de données s’est aggravé au cours de l’année dernière.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le nombre de demandeurs d’emploi est plus important que le nombre d’offres d’emploi dans les métiers peu qualifiés.
Dans le secteur industriel, ces caractéristiques correspondent aux ouvriers non qualifiés des industries manufacturières, et, dans celui des services, elles correspondent aux serveurs, aux agents d’entretien et assistants dans les bureaux, aux employés d’appui administratif, aux aides de ménage à domicile, aux réceptionnistes et aux garnisseurs de rayons.
Située au nord de la péninsule ibérique, la Principauté des Asturies s’étend sur 10 603,57 km². Elle compte, selon l’Institut national de la statistique (INE), 1 004 686 habitants, avec une variation interannuelle de 0,70 %. La densité de population est de 94,75 hab./km², se concentrant principalement dans la région centrale. La population se caractérise par un fort vieillissement, les plus de 65 ans représentant 27,15 % de la population totale, contre 14,37 % pour les moins de 20 ans. 45 630 étrangers vivent dans les Asturies, soit 4,54 % de la population totale, plus de la moitié étant des femmes (53,86 %).
Au quatrième trimestre 2022, les actifs étaient au nombre de 445 500, dont 381 400 personnes ayant un emploi, soit un taux d’activité de 50,45 %. Le taux de chômage s’élève à 14,39 %. Par sexe, les hommes représentent 33,00 % et les femmes 31,10 %.
Selon les données de l’INE (DIRCE 2022), le tissu entrepreneurial est composé de 68 068 entreprises, dont 38 236 emploient des salariés. Ce nombre est en hausse de 0,73 % par rapport à l’année précédente. Les entreprises de moins de 50 travailleurs représentent 77,06 % du total. Le secteur des services représente 83,13 % d’entre elles, suivi de la construction (11,88 %) et de l’industrie (4,98 %). En termes de volume d’emploi, des entreprises telles que Alimerka, ArcelorMittal, Lacera, Hijos de Luis Rodríguez (Masymas), Daorje, Azvase, Corporación Alimentaria Peñasanta, Gerusia, Imasa Ingeniería et Proyectos y Hulleras del Norte (Hunosa) se distinguent.
Selon les dernières estimations de l’INE, le produit intérieur brut (PIB) des Asturies était de 5,5 %. La contribution au PIB du secteur des services est de 83,00 %, celle de la construction de 11,90 % et celle de l’industrie de 5,10 % (données 2021).
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE, en 2022, 282 234 contrats de travail ont été conclus, soit une baisse de 20 409 contrats (6,74 %) par rapport à l’année précédente. Les femmes représentent 51,07 % de l’ensemble des recrutements. La part des contrats à durée indéterminée se monte à 31,15 % (87 915 unités). 9,44 % des contrats ont été signés par des étrangers, soit 3,06 % de plus que l’année précédente, essentiellement dans les services et dans l’activité de la restauration et des débits de boissons ainsi que dans le commerce de détail.
Au niveau sectoriel, les recrutements s’opèrent principalement dans les services (83,27 %), et plus particulièrement dans les services de l’hébergement et de la restauration, le commerce, les services relatifs aux bâtiments et à l’aménagement paysager, les soins résidentiels ainsi que les transports et l’entreposage. La construction représente 6,42 %, principalement dans les activités de construction spécialisée. L’industrie, elle, représente 5,33 % et se décline notamment en industrie alimentaire, fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements, métallurgie (fabrication de produits en fer, acier et alliages ferreux), fabrication d’autres produits minéraux non métalliques, collecte, traitement et élimination des déchets, valorisation et fabrication de machines et d’équipements. Le secteur agricole représente 4,36 % des recrutements, principalement dans l’agriculture, l’élevage, la chasse et les services afférents.
Les 10 métiers pour lesquels le nombre de contrats est le plus élevé sont les suivants: serveurs, agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements, vendeurs en magasins et grands magasins, personnel de nettoyage de bureaux, hôtels et autres établissements; vendeurs en magasins et grands magasins, personnel soignant en institutions, ouvriers non qualifiés des industries manufacturières, aides de cuisine, instructeurs d’éducation physique et animateurs d’activités récréatives; cuisiniers, agents, opérateurs et artisans de la mécanique et d’autres métiers, aides de ménage à domicile.
Les personnes étrangères occupent principalement des emplois liés aux services: serveurs salariés, aides de cuisine et cuisiniers, agents d’entretien dans les bureaux et les hôtels, et aides de ménage à domicile.
En décembre 2022, le nombre de demandeurs d’emploi au chômage s’élevait à 61 887 personnes (56,95 % de femmes et 43,05 % d’hommes), ce qui représente une baisse de 4,49 % par rapport à l’année précédente. Les activités économiques qui enregistrent le plus grand nombre de demandes dans chaque secteur sont les suivantes: la restauration et les débits de boisson, le commerce de détail, l’administration publique et la défense, les services relatifs aux bâtiments et les activités d’aménagement paysager pour ce qui concerne le secteur des services; l’industrie alimentaire et la fabrication de produits métalliques pour ce qui concerne le secteur de l’industrie; les activités de construction spécialisée et de construction de bâtiments pour ce qui concerne le secteur de la construction; l’agriculture, l’élevage, la chasse et les activités connexes pour ce qui concerne le secteur agricole.
Les postes les plus sollicités par les demandeurs d’emploi sont les suivants: vendeurs en magasins et grands magasins, agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements similaires, ouvriers non qualifiés des industries manufacturières, employés d’appui administratif, serveurs salariés, manœuvres du bâtiment, caissiers et aux de billets. Les chômeurs étrangers recherchent un emploi en tant qu’agents d’entretien, vendeurs en magasins et grands magasins, serveurs et cuisiniers salariés, ouvriers non qualifiés des industries manufacturières et manœuvres du bâtiment, aides de ménage à domicile et aides de cuisine.
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Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les 10 activités économiques présentant les meilleures perspectives d’emploi pour l’année 2023 seraient les suivantes: valorisation et fabrication de machines et d’équipements, soins de santé, conseil en gestion environnementale, activités sportives, récréatives et de divertissement; autres activités professionnelles, scientifiques et techniques; construction de bâtiments; activités immobilières; création, arts et spectacles.
Les professions offrant les plus grandes opportunités de recrutement en 2023 sont les suivantes:
- agents, opérateurs et artisans d’autres professions;
- ouvriers de la fabrication d’outils;
- mécaniciens-ajusteurs, outilleurs et métiers assimilés;
- techniciens de contrôle des processus de production des métaux;
- maçons;
- conducteurs salariés de poids lourds;
- serveurs salariés;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- aides de ménage à domicile;
- aides de cuisine;
- aide-soignants;
- aides aux personnes et à domicile;
- moniteurs de loisirs et de divertissement;
- téléopérateurs.
De plus amples informations sont disponibles dans la rubrique «Inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi» du rapport annuel sur le marché du travail dans les Asturies, publié sur le site web du SEPE: https://www.sepe.es/HomeSepe/que-es-el-sepe/que-es-observatorio/informe…
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), la plupart des métiers pour lesquels la demande reste supérieure à l’offre d’emploi sont ceux exigeant un faible niveau de qualification (ouvriers non qualifiés, employés de bureau subalternes, employés d’appui administratif, etc.). Les domaines de l’hébergement et de la restauration, du commerce, de la construction ainsi que de la métallurgie et du transport continuent d’enregistrer un grand nombre de demandes.
Les métiers les plus significatifs connaissant une demande excédentaire par rapport aux prévisions d’offres d’emploi sont les suivants:
- employés administratifs non chargés des services au public;
- garnisseurs de rayons;
- caissiers et guichetiers (sauf banquiers);
- réceptionnistes (sauf dans l’hôtellerie);
- concierges;
- ouvriers et ouvriers non qualifiés agricoles dans les domaines du maraîchage, de la culture sous serres, des pépinières et de l’horticulture;
- manœuvres du bâtiment;
- manœuvres de chantier de travaux publics.
Les îles Canaries sont un archipel de l’océan Atlantique qui forme une des dix-sept communautés autonomes espagnoles et constitue en outre l’une des «régions ultrapériphériques» de l’Union européenne. Elles s’étendent entre les coordonnées 27º 37’ et 29º 25’ de latitude nord et 13º 20’ et 18º 10’ de longitude ouest. Les Canaries se trouvent à un peu plus de 1 200 km de la péninsule Ibérique et à environ 2 000 km de la capitale espagnole.
La communauté autonome se compose de deux provinces: Santa Cruz de Tenerife, plus à l’ouest, et Las Palmas de Gran Canaria, située à l’est; la première est constituée des îles de Tenerife, La Gomera, El Hierro et La Palma. La deuxième est constituée de Gran Canaria, Lanzarote et Fuerteventura. Les sept îles mentionnées ci-dessus sont rejointes administrativement par La Graciosa, bien qu’elle n’ait pas d’administration propre.
L’archipel canarien, qui couvre une superficie de 7 447,00 km², comptait 2 177 701 habitants au 1er janvier 2022, et présente une densité de population de 292,42 habitants/km². C’est la huitième communauté autonome d’Espagne la plus peuplée.
Par rapport à 2021, la population a augmenté de 0,22 %. Au cours des cinq dernières années, elle a connu une hausse de 2,35 %.
La communauté autonome des Canaries compte 288 489 résidents étrangers, ce qui représente 13,25 % de la population totale. Les pays qui comptent plus de 13 000 résidents dans l’archipel sont les suivants, par ordre décroissant de nombre de ressortissants: Italie, Royaume-Uni, Allemagne, Venezuela, Maroc, Colombie et Cuba.
Le tissu entrepreneurial des îles Canaries repose sur les petites et moyennes entreprises. D’après le répertoire central des entreprises de l’Institut national de la statistique (DIRCE au 1er janvier 2022), le tissu entrepreneurial se compose de 151 846 entreprises enregistrées, dont 57,80 % n’emploient pas de salarié (87 765), 34,33 % en emploient au maximum cinq (52 139) et 7,90 % plus de cinq (11 942). On ne compte que seize entreprises de plus de 1 000 salariés, dont trois seulement ont des effectifs dépassant les 5 000 salariés.
Les secteurs de l’énergie, du tourisme, de l’alimentation, des produits pharmaceutiques, du transport et de la logistique sont en tête pour ce qui est du chiffre d’affaires des entreprises des îles Canaries. Selon le classement national des entreprises publié par «El Economista.es», dans la province de Santa Cruz de Tenerife, les entreprises les plus importantes sont: Grupo Disa, Prodalca España S.A, COFARTE, SC, ainsi que, dans les domaines du transport ou du tourisme, Fred Olsen, Veturis Travel S.A, Alisios Tours S.L. et VacationSpot S.L. Dans la province de Las Palmas se démarquent Dinosol Supermercados S.L, Cooperativa Farmacéutica Canaria, Sartón Canarias et Domingo Alonso S.L, ainsi que, dans les domaines du transport et de la logistique, Binter Canarias S.A, Naviera Armas S.A et Boluda Lines S.A.
Selon les données de l’enquête sur la population active (EPA) du quatrième trimestre 2022, sur la population totale des 16 ans et plus dans les Canaries (1 962 600), 1 159 800 personnes sont actives, dont 990 800 ont un emploi et 169 000 sont au chômage. Le taux de chômage s’éleve à 14,57 %, soit 7,70 points au-dessus de la moyenne nationale, ce qui fait des Canaries la cinquième communauté autonome ayant le taux de chômage le plus élevé, toujours derrière l’Andalousie. Pour ce qui est des provinces prises individuellement, ce taux était de 16,01 % à Santa Cruz de Tenerife et s’élevait à 13,28 % à Las Palmas. Le taux d’activité atteignait 59,09 %, soit un peu plus d’un point au-dessus de la moyenne nationale (58,52 %).
En décembre 2022, le nombre d’affiliés aux Canaries atteignait le chiffre des 872 358, soit 6,56 % plus qu’en 2021, et représente 4,33 % de l’affiliation totale au niveau national. Le taux d’affiliation des hommes est de 52,18 % et celui des femmes de 47,82 %.
Selon l’INE (statistiques relatives aux voyageurs et aux nuitées dans les zones touristiques), le chiffre de 9 889 162 voyageurs arrivés aux Canaries au cours de l’année 2022 a été supérieur de 29,90 % à celui de 2021, et de 1,20 % par rapport à 2019, l’année précédant la pandémie. Les touristes étrangers sont majoritairement originaires du Royaume-Uni et de l’Allemagne, et on remarque également une importante fréquentation de touristes espagnols. Les îles qui accueillent le plus grand nombre de touristes sont Tenerife, Gran Canaria et Lanzarote.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), en décembre 2022, les Canaries comptaient 183 160 chômeurs (9,69 % de moins par rapport au même mois en 2021), ce qui représentait 6,50 % du total national. Parmi eux, 79 700 étaient des hommes et 89 400 des femmes. 35,32 % étaient inscrits dans le secteur des services, 59,05 % n’avaient jamais travaillé, 3,14 % étaient dans la construction, 1,20 % dans l’industrie et 1,40 % dans l’agriculture. Par rapport à décembre 2021, le nombre de chômeurs a considérablement baissé dans tous les secteurs économiques, sauf dans le secteur des services. Le taux de demandeurs d’emploi d’origine étrangère représente 9,26 % du chômage.
754 059 contrats ont été enregistrés en 2022 (soit 24,13 % de plus qu’au même mois en 2021), représentant 4,12 % du nombre total des contrats signés à l’échelle nationale. Le taux de contrats conclus par des étrangers s’élève à 18,41 %.
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Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les professions qui génèrent le plus de contrats (plus de dix mille par an) correspondent à des professions à très faible niveau de qualification, avec une forte rotation dans les recrutements et certaines d’entre elles (serveurs, agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements et manœuvres du bâtiment) figurent également dans la liste des emplois en excédent de main-d’œuvre.
Outre le recrutement fréquent de personnes peu qualifiées, le secteur du tourisme des îles Canaries requiert du personnel spécialisé et hautement qualifié pour travailler dans les hôtels de catégorie supérieure. Les activités de construction spécialisées, liées à ce secteur, requièrent des profils techniques dans la branche métallurgique, tels que des soudeurs et des oxycoupeurs, du personnel d’assistance aéroportuaire et des conducteurs.
Les activités relevant des soins de santé sociaux requièrent également des médecins de famille et des aides aux personnes et à domicile.
Enfin, il convient de souligner que les Canaries sont en train de devenir un site très important pour le développement d’activités cinématographiques de grandes productions internationales, activités qui donnent lieu à une demande de personnel spécialisé dans ce secteur.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les postes qui enregistraient le nombre le plus élevé de chômeurs (plus de vingt mille par métier) en décembre 2022 étaient les suivants:
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- manœuvres des cultures maraîchères et de l’horticulture;
- ouvriers non qualifiés des industries manufacturières non classés ailleurs;
- serveurs;
- employés d’appui administratif non classés ailleurs;
- manœuvres de chantier de travaux publics et d’entretien;
- manœuvres de l’agriculture;
- manœuvres forestiers;
- manœuvres du bâtiment;
- garnisseurs de rayons.
Compte tenu des données ci-dessus, il s’agit en effet d’emplois nécessitant un niveau de qualification inférieur.
La communauté autonome de Cantabrie, située dans la partie septentrionale du centre de la péninsule ibérique, s’étend sur une superficie de 5 321 km² et compte 284 km de côtes le long de la mer Cantabrique. D’après les dernières données du recensement permanent, elle compte 585 402 habitants, ce qui représente une légère augmentation (0,15 %), ce qui est cohérent avec la tendance observée dans l’ensemble de l’Espagne qui récupère 0,19 %. L’âge moyen se situe autour de 45 ans et l’espérance de vie atteint les 84 ans. La population compte 51,5 % de femmes et 48,5 % d’hommes. La densité de population est de 110 habitants/km². En ce qui concerne l’origine de la population, il y a lieu de signaler que les trois quarts des habitants sont originaires de la région. Parmi le quart restant, deux habitants sur trois viennent d’autres provinces espagnoles et les autres sont nés à l’étranger, principalement en Europe et en Amérique latine.
La majeure partie de la population, et donc l’activité, se concentre sur le littoral, notamment oriental, ainsi que dans la zone de l’arc de la baie et de la prolongation du Besaya, dont les villes de Santander et de Torrelavega, et leurs périphéries, forment l’épine dorsale, la première comme pôle de services, la seconde comme centre de la tradition industrielle. La côte se caractérise par un climat atlantique doux et tempéré, avec de faibles amplitudes thermiques entre le jour et la nuit. La moyenne annuelle des températures oscille autour de 17 ºC, celle des précipitations est d’environ 1 200 l/m², tandis que la moyenne annuelle d’ensoleillement est supérieure à 1 600 heures. Le climat à l’intérieur des terres ressemble davantage à un climat de type continental modéré. Selon des informations complémentaires au recensement de la population, 70 % des déplacements domicile-travail, tous moyens de déplacement confondus, y compris la marche à pied, ne nécessitent pas plus de 20 minutes, ce qui est proche de l’engagement des «15 minutes».
En 2022, la reprise économique s’est consolidée et, dans une large mesure, la pandémie dans laquelle nous étions plongés au cours des deux dernières années a été inversée. Les principaux indicateurs économiques nationaux ont été positifs tout au long de l’année, surtout par rapport à ceux de 2020, ce qui ne doit pas être interprété comme une reprise généralisée et symétrique des valeurs prépandémiques. La communauté autonome de Cantabrie, qui représente environ 1,15 % du PIB national, s’inscrit dans cette tendance positive, et il est également estimé qu’elle clôturera l’année avec des augmentations proches de celles observées dans l’ensemble de l’Espagne, entre 4 et 5 points de croissance du PIB d’une année sur l’autre, sous réserve de confirmation. Les secteurs économiques sont sur la bonne voie, les secteurs des services, de la construction et de l’industrie étant en tête de la reprise, avec quelques activités spécifiques en tête de la croissance comme le commerce, les transports, l’hôtellerie et la restauration, l’information et les communications, la construction et, dans une moindre mesure, celles liées à l’industrie et à l’énergie ou le secteur primaire, qui, dans cette communauté, est assez restreint. Le revenu par habitant en Cantabrie et dans l’ensemble de l’Espagne s’est redressé après l’important recul causé par la pandémie, s’établissant respectivement à 23 730 et 25 498 € en 2021, selon les dernières données disponibles
Selon les dernières données du répertoire central des entreprises (DIRCE), la communauté autonome compte 38 960 entreprises totalisant 44 758 lieux ou centres d’emploi actifs. Le tissu entrepreneurial de la Cantabrie se caractérise par une forte atomisation: en effet, un peu plus de la moitié des entreprises n’emploient aucun salarié et, parmi les autres, 83 % emploient moins de six salariés, tandis que celles dont les effectifs dépassent 50 salariés ne représentent que 1,4 %. Les formes juridiques d’entreprises les plus courantes sont la personne physique et la société à responsabilité limitée. D’un point de vue quantitatif, les principales activités économiques de la région sont le commerce de gros et de détail, la construction de bâtiments et les travaux de construction spécialisés, la restauration et les débits de boisson, les transports terrestres, les activités immobilières, les services aux personnes, les soins de santé, l’enseignement, les activités juridiques et comptables et les services techniques dans l’architecture et l’ingénierie, qui représentent près des trois quarts des entreprises actives dans la région. Fin 2022, le nombre d’affiliés au système public de sécurité sociale (221 978) a augmenté de 2,39 % par rapport au même mois de l’année précédente.
La consolidation de la reprise que 2022 a entraînée s’est reflétée sur le marché du travail cantabrique, malgré les puissants facteurs de conditionnement qui ont continué à être exercés par la situation de multi-crise permanente dans laquelle l’économie opère. Cette reprise est notable, tant d’après les résultats de l’enquête sur la population active (EPA) que d’après les différents registres publics, en particulier ceux du ministère du travail et de l’économie sociale et ceux du ministère de l’inclusion, de la sécurité sociale et des migrations. Ces principaux indicateurs de l’emploi sont donnés à titre d’exemple: augmentation du nombre de salariés enregistrés (2,39 %) et donc diminution du chômage (9,04 %). En outre, selon les données de l’enquête susmentionnée pour le quatrième trimestre 2022, le taux d’activité en Cantabrie est de 54,26 % et celui du chômage est de 10,34 %; à titre de comparaison, les chiffres correspondants pour l’ensemble de l’Espagne sont de: 58,52 % et 12,87 % respectivement.
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Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), il existe en Cantabrie une demande d’emploi excédentaire insatisfaite. Les crises successives, de différentes natures, mais qui ont une incidence sur le marché du travail, ont laissé un grand nombre de personnes sans emploi, dont beaucoup n’ont pas encore réintégré le marché du travail, devenant dans de nombreux cas des chômeurs structurels et de longue durée avec un profil d’employabilité faible ou très faible.
Toutefois, dans certaines professions, on peut parler de difficultés, à des degrés divers, à trouver des professionnels. Les obstacles, de nature diverse, sont notamment le manque de professionnels présentant le profil adéquat, la forte fluctuation saisonnière de la demande, la mobilité géographique et fonctionnelle, le seuil d’acceptation des conditions de travail, etc. Cette combinaison de circonstances est à l’origine de situations présentant certains inconvénients pour trouver de la main-d’œuvre. Ainsi, il existe actuellement en Cantabrie des activités économiques qui connaissent des difficultés à trouver les candidats répondant à leurs offres d’emploi. Il s’agit des professions liées aux soins de santé en général, du personnel qualifié de la construction, des profils techniques dans la branche du métal et du bois, des conducteurs de poids lourds, notamment internationaux, ou aux professionnels qualifiés des technologies de l’information et de la communication (TIC). Par ailleurs, un accueil favorable devrait être réservé à toutes les initiatives entrepreneuriales.
D’après les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État) de Cantabrie, l’incidence des différentes crises sur le marché du travail a été le déclencheur d’importantes transformations dans la structure et le fonctionnement du marché du travail, et en particulier dans les profils d’emploi avec des compétences renouvelées.
Le rapport entre offres et demandes d’emploi reste profondément déséquilibré dans la plupart des secteurs et métiers, ce qui se traduit par un excédent de demandes d’emploi auprès des services publics de l’emploi, auxquelles il est actuellement impossible de répondre. Dans la plupart des cas, il s’agit de métiers peu ou moyennement qualifiés dans lesquels les demandeurs d’emploi recherchent des possibilités, bien que temporaires ou saisonnières.
Les principaux groupes de métiers/secteurs pour lesquels il existe une main-d’œuvre excédentaire inscrite auprès de la communauté autonome de Cantabrie sont les suivants, par ordre quantitatif:
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- ouvriers non qualifiés des industries manufacturières non classés ailleurs;
- employés d’appui administratif non classés ailleurs;
- serveurs;
- manœuvres forestiers;
- caissiers et vendeurs de billets;
- garnisseurs de rayons;
- manœuvres du bâtiment;
- agriculteurs et ouvriers qualifiés dans le maraîchage, la culture sous serres, les pépinières et l’horticulture;
- manœuvres des cultures maraîchères et de l’horticulture;
- manœuvres de chantier de travaux publics et d’entretien;
- réceptionnistes (fonctions générales);
- manutentionnaires;
- chauffeurs de taxi et conducteurs d’automobiles et de bus;
- concierges;
- cuisiniers;
- instructeurs d’éducation physique et animateurs d’activités récréatives;
- aides de ménage à domicile;
- secrétaires d’administration et secrétaires exécutifs.
La Castille-et-León, située au nord-ouest de la péninsule ibérique, est, avec sa superficie de 94 224 km², la région la plus grande d’Espagne et la troisième région de l’Union européenne. Sur le plan administratif, elle s’organise en neuf provinces et 2 248 municipalités. Elle est limitrophe de neuf des dix-sept communautés autonomes espagnoles, ce qui en fait un pôle d’union et de communication entre de nombreuses régions d’Espagne.
Le conseil municipal du 1er janvier 2022 indique que la communauté autonome comptait 2 372 640 personnes inscrites, soit 10 499 de moins qu’à la même date en 2021. 26,22 % de la population était âgée de plus de 65 ans et les personnes étrangères étaient au nombre de 146 655, soit 6,18 % de la population totale de la communauté. Parmi les étrangers, plus de 57 000 étaient originaires de pays de l’Union européenne, plus de 33 000 d’Amérique du Sud et un peu plus de 30 000 du continent africain.
Le répertoire central des entreprises de 2022 enregistrait 157 730 entreprises en Castille-et-León, dont 83,48 % employaient moins de trois salariés et 136 employaient plus de 250 salariés, soit dix de plus qu’au cours de l’exercice précédent.
Le produit intérieur brut (PIB) de Castille-et-León s’est élevé à 58 119 051 EUR en 2021, après avoir connu une croissance de 6 % par rapport à l’année précédente, représentant 4,82 % du chiffre national selon les données anticipées de l’INE; la valeur ajoutée brute par secteurs est répartie selon les pourcentages suivants: services (67,33 %), industrie (21,26 %), construction (5,94 %) et agriculture (5,47 %). Bien que le PIB par habitant de cette communauté autonome ait augmenté de 1 503 EUR en 2021 par rapport à l’année précédente pour atteindre 24 428 EUR, il reste inférieur à celui de l’Espagne (25 498 EUR) et se classe au huitième rang des 17 communautés.
D’après les résultats de l’enquête sur les coûts du travail élaborée par l’INE, l’Espagne comptait 140 517 postes vacants au quatrième trimestre 2022, dont 12 015 se trouvaient en Castille-et-León, majoritairement dans le secteur des services. Le coût salarial par travailleur et par mois dans la communauté était de 2 115,35 EUR, ce qui était inférieur au chiffre national de 2 268,00 EUR pour la même période. Le coût du salaire horaire était de 17,28 EUR, contre 17,83 EUR pour la moyenne nationale.
La population active de Castille-et-León au quatrième trimestre 2022 était composée de 1 112 600 personnes. La population occupée était de 1 014 300 personnes et les chômeurs, 98 300 personnes. Parmi la population occupée, 71,52 % travaillaient dans le secteur des services, 15,62 % dans l’industrie, 6,57 % dans la construction et 6,30 % dans le secteur de l’agriculture. Le taux de variation annuel de l’emploi dans la communauté autonome au 4e trimestre 2022 a été de 2,60 %, dépassant ainsi le taux de variation national, qui a augmenté de 1,38 %.
L’enquête sur la population active (EPA) du quatrième trimestre 2022 indique un taux de chômage de 8,83 % dans la communauté autonome, inférieur au taux national de 12,87 %. Le taux pour les femmes était de 10,02 %, contre 7,79 % pour les hommes.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), au 31 décembre 2022, la Castille-et-León comptait 121 999 chômeurs, ce qui représente une baisse de 5,26 % par rapport à 2021. Parmi eux, la population étrangère représentait 10,02 %.
L’enquête sur la population active pour le quatrième trimestre 2022 indique que 85,70 % des personnes ayant un emploi travaillaient à temps plein et 14,30 % à temps partiel. En ce qui concerne le temps de travail, l’écart entre les hommes et les femmes reste important: 23,60 % des contrats des femmes sont à temps partiel, contre 6,30 % pour les hommes.
En termes de stabilité de l’emploi et d’après les données de l’enquête sur la population active, 82,20 % des personnes ayant un emploi avaient un contrat à durée indéterminée et 17,80 % avaient un contrat temporaire.
En décembre 2022, 931 501 travailleurs étaient affiliés à la sécurité sociale, dont 716 480 au régime général et 187 395 au régime spécial des travailleurs indépendants. L’évolution d’une année sur l’autre 2022/2021 a enregistré une augmentation de 18 975 affiliés (2,08 %).
Les activités économiques comptant le plus grand pourcentage d’affiliés à la sécurité sociale sont les suivantes: commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles avec 9,38 % (87 362 affiliés), soins de santé avec 6,81 % (70 683) et enseignement avec 6,28 % (58 460).
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), 767 717 contrats de travail ont été enregistrés au cours de l’exercice 2022, soit 8,67 % de moins que l’année précédente. Parmi ces derniers, 16,69 % ont été signés par des ressortissants étrangers.
Les plus grandes entreprises implantées en Castille-et-León sont les suivantes: Renault Group España, Grupo Antolín, Michelin España Portugal, Iveco España, Campofrío Food Group, Nissan Motor Ibérica, Valcarce Tarjeta Transporte, Pascual, Grupo Global Exchange, Benteler Ibérica Holding, GSK, AB Azucarera Ibérica, Grupo Entrepinares, Galletas Gullón, Agropecuaria del Centro Agrocesa, Bernabé Campal, Cobadu-S.Coop. Bajo Duero, Cerealto Siro Foods, Harinera Vilafranquina, Agropal Grupo Alimentario.
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Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), compte tenu de la situation économique actuelle et du nombre élevé de demandeurs d’emploi, on ne devrait pas rencontrer de difficultés pour pourvoir les postes ou les emplois récemment créés.
Les difficultés à pourvoir des emplois dans certains domaines peuvent être dues à certains aspects tels que: la mobilité géographique et fonctionnelle, les seuils d’acceptation des conditions de travail (salaire, journée de travail) ou le manque d’infrastructures et de communications dans certains territoires de la région. Ainsi, dans certains métiers, il existe également une inadéquation entre les qualifications attestées par les travailleurs et celles exigées par les employeurs. Voici quelques-unes des professions à la recherche de main-d’œuvre:
- médecin de famille;
- médecin spécialisé;
- professionnels des soins infirmiers;
- kinésithérapeutes;
- conducteurs de poids lourds;
- cuisiniers;
- éducateurs préscolaires;
- aides aux personnes et à domicile;
- maçons;
- électriciens du bâtiment et assimilés.
Selon les informations obtenues auprès de l’Observatoire de l’emploi du Service public de l’emploi de l’État, le nombre de demandeurs d’emploi est supérieur au nombre d’offres d’emploi dans la plupart des secteurs et des professions. Voici quelques-unes des professions dans lesquelles il y a le plus grand nombre de demandeurs d’emploi:
- serveurs;
- manœuvres de l’agriculture;
- instructeurs d’éducation physique et animateurs d’activités récréatives;
- aides de cuisine;
- manœuvres d’exploitations agricoles mixtes et d’élevage;
- gardes de sécurité;
- employés de centres d’appel;
- télévendeurs;
- manutentionnaires;
- aides de ménage à domicile.
La Castille-La Manche est la troisième région d’Espagne en termes de superficie, derrière la Castille-et-León et l’Andalousie. Elle se compose de cinq provinces (Albacete, Ciudad Real, Cuenca, Guadalajara et Tolède). Elle s’étend sur 79 462 km², ce qui représente 15,7 % du territoire national. Selon les données définitives du recensement municipal établies par l’INE au 1er janvier 2022, la population de Castille-La Manche s’élève à 2 053 328 habitants, dont 50,07 % sont des hommes et 49,93 % des femmes, et représente 4,33 % de l’ensemble de la population espagnole. Sa densité de population est faible (26 habitants/km²) par rapport à la densité moyenne espagnole (94 habitants/km²). La population étrangère recensée compte 193 475 personnes, soit 9,42 % de la population totale. La variation annuelle des étrangers a augmenté de 2,06 % par rapport à l’année précédente.
Selon les données provisoires compilées par l’INE, compte tenu du PIB aux prix du marché et de la valeur ajoutée brute (hors taxes nettes), l’économie régionale a enregistré une croissance de 7,50 % par rapport à 2020, inférieure à celle réalisée au niveau national (7,94 %). Dans sa composition, la plus grande contribution est apportée par le secteur des services avec 64,51 %, l’industrie avec 19,85 %, l’agriculture avec 9,36 % et la construction avec les 6,28 % restants.
D’après le répertoire central des entreprises (DIRCE), le nombre d’entreprises actives en Castille-La Manche s’élevait, au 1er janvier 2022, à 129 626 (1,53 % de plus qu’en 2021). 54,21 % d’entre elles n’emploient aucun salarié et 37,97 % en emploient entre un et cinq. Seules 0,47 % d’entre elles emploient plus de 50 travailleurs.
Le nombre d’affiliés dans la région a considérablement augmenté (2,31 %) par rapport à l’année précédente. Le pourcentage le plus élevé est consacré à l’administration publique et à la défense, la sécurité sociale obligatoire (9,71 %), suivies du commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles (8,76 %), de l’agriculture, de la chasse et des services connexes (8,37 %), des activités de soins de santé (6,13 %) et, enfin, de la restauration et des débits de boisson (5,73 %). La Castille-La Manche compte 3,72 % du nombre total d’affiliés en Espagne.
D’après l’enquête sur la population active du quatrième trimestre 2022, la région compte 1 019 600 personnes, soit une hausse de 1,63 % par rapport à la même période l’année précédente; cette hausse est supérieure à celle observée dans l’ensemble du pays (0,85 %). Avec 872 900 personnes, la population active ayant un emploi connaît une progression de 0,38 % en Castille-La Manche, ce qui est inférieur à la moyenne nationale (1,38 %). La population au chômage, qui réunit 146 600 personnes, a augmenté de 9,76 %. Les chômeurs représentent 5,05 % du total national. Castille-La Manche est la septième région ayant le taux de chômage le plus élevé (14,38 %), lequel reste supérieur à celui de l’ensemble du pays (12,87 %). S’agissant du taux d’activité, il a évolué positivement par rapport à la même période en 2021, passant de 0,36 % à 59,45 % en 2022.
Pour ce qui est de la répartition par secteur d’activité, le secteur qui rassemble le plus grand nombre de personnes ayant un emploi est celui des services (70,03 %), suivi de l’industrie (15,28 %), de l’agriculture (6,61 %) et de la construction (8,09 %).
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), en 2022, le nombre de demandeurs d’emploi en Castille-La Manche s’élevait à 143 225 personnes, soit 5,04 % du total national, dont 12,23 % d’étrangers. Dans l’ensemble, le nombre de chômeurs a diminué de 2,21 % dans la région, ce qui est inférieur à la diminution enregistrée au niveau national (8,64 %).
En 2022, 753 796 contrats de travail ont été enregistrés en Castille-La Manche, soit 18,15 % de moins que l’année précédente, une baisse supérieure à celle consignée dans l’ensemble du pays, qui était de 5,54 %. Le taux de travailleurs étrangers était de 25,40 %, supérieur au total national (21,31 %).
SERVICES PUBLICS DE L’EMPLOI | |
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE (INE) | |
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE | |
CONSEIL DES COMMUNAUTÉS DE CASTILLE-LA MANCHE | |
TRÉSORERIE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), dans la situation actuelle, le marché du travail régional connaît une demande de main-d’œuvre excédentaire qui demeure insatisfaite. Avec les crises successives, ce chômage est devenu structurel et de longue durée.
En Castille-La Manche, s’il existe encore une activité qui affiche des résultats similaire aux années précédentes, c’est l’agriculture, qui a besoin d’une main-d’œuvre ponctuelle. La demande en main-d’œuvre connaît deux pics, qui correspondent à la période de récolte du raisin (septembre), à celle des olives (décembre et janvier) et de l’ail. Celle-ci porte principalement sur des profils de manœuvres au sein d’exploitations agricoles et de bergers.
L’embauche dans l’industrie alimentaire reste non négligeable, bien qu’elle soit étroitement liée à l’activité agricole et, par conséquent, souvent soumise à des fluctuations saisonnières.
Dans le secteur des services, les professions les plus recherchée sont liées aux professionnels de la santé (infirmiers, médecins et physiothérapeutes) et au personnel des maisons de retraite. Les autres sont les: réparateurs de véhicules, conducteurs salariés de poids lourds, chauffeurs, opérateurs de viande, manœuvres du transport de marchandises et du déchargement, employés de logistique, livreurs, cuisiniers salariés, serveurs salariés, personnel de nettoyage de bureau, d’hôtels et d’autres établissements similaires; analystes de systèmes, concepteurs graphiques et multimédia, techniciens d’exploitation de systèmes informatiques et programmeurs informatiques.
Dans l’industrie, de la main-d’œuvre est nécessaire dans les professions liées à l’industrie sidérurgique (électriciens, techniciens en réfrigération, plombiers, carrossiers et chaudronniers, métiers du métal et charpenterie métallique), les mécaniciens, les ajusteurs de machines agricoles, les tourneurs, les techniciens de maintenance, les soudeurs, les régulateurs et les opérateurs de machines-outils.
Enfin, dans le secteur de la construction, des professionnels spécialisés (agents) ayant une expérience des nouveaux systèmes, matériaux et technologies en matière d’efficacité énergétique sont nécessaires.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), il existe un nombre élevé de demandeurs d’emploi dans la plupart des métiers à fort taux de recrutement. La construction, notamment dans les travaux de rénovation, reste confrontée à une demande d’emploi excédentaire, surtout dans les métiers les moins qualifiés.
Eu égard à l’évolution du nombre de chômeurs et au déséquilibre entre l’offre et la demande d’emploi, les métiers où se concentrent les principaux excédents sont les suivants:
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- employés d’appui administratif non classés ailleurs;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- garnisseurs de rayons;
- caissiers et vendeurs de billets;
- gardes d’enfants;
- manœuvres de chantier de travaux publics et d’entretien;
- manœuvres du bâtiment;
- réceptionnistes (fonctions générales);
- opérateurs de machines à coudre;
- coiffeurs.
La Catalogne se situe au nord-est de la péninsule Ibérique. Elle occupe un territoire de 32 108 km². Elle est bordée au nord par la France et la Principauté d’Andorre, à l’est par la mer Méditerranée, à l’ouest par l’Aragon et au sud par la Communauté valencienne, sur une façade maritime de 870 kilomètres et une limite terrestre de 793,5 kilomètres. La communauté autonome de Catalogne est composée de quatre provinces: Barcelone, Gérone, Lérida et Tarragone, la capitale étant Barcelone.
Au 1er janvier 2022, la population catalane s’élevait à 7 792 611 habitants, 3 833 786 hommes et 3 958 825 femmes, soit une hausse de 0,38 % par rapport à l’année précédente. La densité de population est de 242,70 habitants/km². La population étrangère représente 16,32 % des résidents de la Catalogne et a augmenté de 1,69 % par rapport à l’année précédente. La région concentre 22,94 % de l’ensemble de la population étrangère. Barcelone est la ville qui compte le plus grand nombre d’habitants (73,50 %), suivie de Tarragone (10,65 %), de Gérone (10,19 %) et enfin de Lérida (5,66 %). Les onze municipalités qui comptent plus de 100 000 habitants sont, par ordre décroissant, Barcelone, L’Hospitalet de Llobregat, Terrassa, Badalona, Sabadell, Lérida, Tarragone, Mataró, Santa Coloma de Gramenet, Reus et Gérone. La ville de Barcelone constitue le premier pôle démographique, avec 1 636 193 habitants.
Selon les données de l’estimation avancée de l’Institut de la statistique de Catalogne, le PIB du quatrième trimestre 2022 a augmenté de 3,3 % en glissement annuel en Catalogne et la variation trimestrielle a été de 0,3 %. Par grands secteurs, les services ont augmenté de 5,5 % par rapport au quatrième trimestre 2021, la construction de 4,8 % et les secteurs industriel et agricole ont diminué de 3,0 % et 14,8 % respectivement. Selon les estimations avancées pour le quatrième trimestre 2022, les activités de commerce, de transport, d’hébergement et de restauration ont augmenté de 13,2 % par rapport au quatrième trimestre 2021, les activités immobilières, professionnelles et autres de 9,5 % et l’administration publique, l’enseignement, les soins de santé et les services sociaux de 3,8 %.
Selon la dernière mise à jour du répertoire central des entreprises (DIRCE), le nombre d’entreprises (à l’exception de celles du secteur agricole) ayant des établissements en Catalogne enregistrés en janvier 2022 est de 634 223. Le tissu entrepreneurial se compose principalement de petites et moyennes entreprises. Les entreprises sans salariés représentent 58,31 % du total, celles qui emploient moins de dix salariés s’élèvent à 37,19 %, tandis que les entreprises qui comptent plus de 199 salariés représentent 0,21 %. Il est à noter que les entreprises employant de 1 à 2 travailleurs représentent 25,14 % du total. La Catalogne est la communauté autonome espagnole qui compte le plus grand nombre d’entreprises actives de toute l’Espagne, avec 18,49 % du total national. En ce qui concerne les secteurs d’activité, c’est celui des services qui concentre le plus grand nombre d’entreprises, à savoir 82,54 % du total, suivi de la construction (11,97 %) et de l’industrie (5,49 %).
D’après les données de l’enquête sur la population active réalisée par l’Institut national de la statistique, la population active catalane s’élève, au quatrième trimestre 2022, à 3 906 200 personnes, dont 3 519 000 personnes ayant un emploi et 387 200 chômeurs. Le taux de chômage est de 9,91 % et le taux d’activité de 60,69 %. Par rapport au quatrième trimestre de l’année précédente, le nombre de personnes ayant un emploi a augmenté de 0,60 % et celui des chômeurs a baissé de 2,09 %. Le nombre le plus important de personnes ayant un emploi se situe dans le secteur des services (75,43 %), suivis de l’industrie (17,60 %), de la construction (5,58 %) et enfin de l’agriculture (1,39 %).
En décembre 2022, le nombre d’affiliés à la sécurité sociale en Catalogne s’élevait à 3 588 801, soit 4,64 % de plus qu’en décembre 2021. Le régime général représente 82,15 % de l’affiliation catalane, les travailleurs indépendants représentent 15,54 %, les affiliés au régime agricole, 0,57 %, les employés de maison, 1,58 %, et les affiliés au régime de la mer, les 0,16 % restants. Les cinq secteurs d’activité qui ont concentré le plus grand nombre d’affiliés sont le commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles, l’administration publique et la défense, la sécurité sociale obligatoire, les soins de santé, le commerce de gros et les intermédiaires du commerce, à l’exception des automobiles et des motocycles et la restauration et les débits de boisson.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), en 2022, le nombre de contrats de travail recensés en Catalogne s’élève à 2 838 576, avec une variation en glissement annuel de 2,38 %. Sur le nombre total de contrats en Catalogne en 2022, 26,23 % correspondent à des étrangers. En décembre 2022, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits s’élevait à 346 338 personnes, soit une baisse en glissement annuel de 6,18 % par rapport à décembre 2021. Le pourcentage de chômeurs étrangers en 2022 est de 19,54 %.
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE | |
MINISTÈRE DE L’INCLUSION, DE LA SÉCURITÉ SOCIALE ET DES MIGRATIONS | |
GOUVERNEMENT AUTONOME DE CATALOGNE | |
INSTITUT CATALAN DE LA STATISTIQUE | |
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | |
SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI DE CATALOGNE | |
SÉCURITÉ SOCIALE | |
SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI DE L’ÉTAT |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), 252 métiers ont enregistré une hausse du nombre de contrats en Catalogne en 2022 par rapport à 2021. Sur ces 252 métiers, les 10 ayant enregistré plus de 20 000 contrats sont présentés ci-dessous (par ordre décroissant du nombre de contrats). Ces 10 métiers représentent 667 096 contrats, soit 23,50 % du total de l’embauche en Catalogne en 2022:
- serveurs;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- personnel soignant en institutions;
- cuisiniers;
- conducteurs de poids lourds;
- employés de centres d’appel;
- gardes de sécurité;
- aides-enseignants;
- caissiers et vendeurs de billets;
- représentants de commerce.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), en Catalogne, 71 professions ont augmenté le nombre de demandes parmi les demandeurs d’emploi en décembre 2022 par rapport à décembre 2021. Ci-dessous figurent les 10 professions qui réunissent plus de 1 000 demandes et qui ont connu la plus forte augmentation d’une année sur l’autre (par ordre décroissant du nombre de demandes):
- professeurs de l’enseignement primaire;
- personnel des services de protection et de sécurité non classé ailleurs;
- éducateurs préscolaires;
- techniciens de laboratoire médical;
- biologistes, botanistes, zoologistes et assimilés;
- employés des services statistiques, financiers et d’assurance;
- assembleurs de machines mécaniques;
- réalisateurs de films, de théâtre et autres;
- professionnels de la publicité et de commercialisation;
- développeurs web et multimédia.
La Communauté valencienne se situe dans le centre-est de l’Espagne et se compose des provinces d’Alicante, de Castellón et de Valence. Elle s’étend sur une superficie de 23 259 km² et présente une densité de 220 habitants/km², très supérieure à celle de l’Espagne, qui est de 94 habitants/km².
La population de la communauté valencienne au 1er janvier 2022 était de 5 097 967 personnes, soit 0,79 % de plus que l’année précédente, et représentait 10,74 % de la population nationale. Plus de la moitié étaient des femmes. La troisième communauté autonome comptant le plus grand nombre d’habitants étrangers était la commune de Valence, avec 784 469 personnes, soit 15,39 % de la population totale. La majorité de la population étrangère était originaire d’Europe, principalement de Roumanie, du Royaume-Uni, d’Italie et de Bulgarie. Pour ce qui est du reste du monde, les ressortissants étrangers provenaient principalement du Maroc, de Colombie, de Chine et d’Algérie.
Les premières estimations du PIB aux prix du marché pour 2021 sont de 112 603 499 millions d’EUR, ce qui place la communauté valencienne en quatrième position derrière Madrid, la Catalogne et l’Andalousie. D’après le scénario macroéconomique de la communauté de Valence, le PIB pourrait croître de 4,4 % en 2022 et, pour 2023, la croissance du PIB en volume est estimée à 2 %. Sur la base de ces estimations, l’AIReF indique qu’il convient de tenir compte du contexte d’incertitude et de risques à la baisse.
Le nombre d’entreprises actives était de 374 917, selon la dernière actualisation du répertoire central des entreprises (DIRCE), au 1er janvier 2022. Cela correspond à une augmentation de 1,87 % par rapport à l’année précédente. Le secteur des services représentait 81,20 % des entreprises actives, dont les plus importantes étaient le commerce, suivi de la construction (12,33 %) et de l’industrie (6,39 %). Selon le classement national des entreprises publié par «El Economista.es», les entreprises les plus importantes de la communauté valencienne sont les suivantes: le trio de tête à Alicante en termes de chiffres d’affaires est composé de Bitcoinforme, SL, Balearia Eurolíneas Marítimas et Aldi San Isidro Supermercados, SLU Les trois premières entreprises de Castellón sont BP Energía España SAU, Pamesa Grupo Empresarial SL et UBE Corporation Europe SAU. Les trois principales entreprises de Valence sont Mercadona SA, Consum SCoopV et Stadler Rail Valencia SAU.
Au cours du quatrième trimestre 2022, selon les données de l’enquête sur la population active dans la communauté valencienne, la population active comptait 2 565 700 personnes, dont 46,90 % de femmes. Le taux d’activité était de 59,38 %, proche du taux national, qui était de 58,52 %. La population active ayant un emploi a atteint les 2 218 600 personnes, dont 45,69 % étaient des femmes. Parmi les personnes ayant un emploi, 73,94 % se situent dans le secteur des services, 16,89 % dans l’industrie, 6,92 % dans la construction et 2,25 % dans l’agriculture. La population active au chômage au cours du même trimestre était de 347 200 personnes, dont 54,64 % étaient des femmes. Le taux de chômage de la communauté valencienne s’élevait à 13,53 %, un taux proche du taux national (12,87 %). Le taux de chômage féminin était de 15,77 % et le taux masculin de 11,56 %.
Le nombre d’affiliés à la sécurité sociale dans la communauté de Valence, au 30 décembre 2022, était de 2 051 912 travailleurs, avec une variation en glissement annuel de 3,84 %. Les cinq activités économiques comptabilisant le plus grand nombre d’affiliés en 2022 étaient les suivantes: le commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles, la restauration et les débits de boisson, le commerce de gros et la médiation commerciale, à l’exception des secteurs de l’automobile et des motocycles, l’enseignement et les soins de santé. La programmation, le conseil et les autres activités liées à l’informatique (19,31 %) ont connu la plus forte croissance annuelle. Le nombre de travailleurs indépendants à cette date était de 362 228, soit un dixième du nombre total des affiliés au régime des travailleurs indépendants en Espagne.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le nombre de demandeurs d’emploi inscrits auprès des services publics de l’emploi de la communauté valencienne en décembre 2022 s’élevait à 338 243 personnes, soit une baisse de 8,95 % par rapport au mois de décembre 2021. 60,69 % étaient des femmes. En termes d’âge, 5,98 % des chômeurs avaient moins de 25 ans, 35,80 % avaient entre 25 et 44 ans et 58,22 % avaient plus de 45 ans. Concernant la répartition par secteur d’activité, 70,27 % étaient inscrits comme demandeurs d’emploi dans les services, 12,48 % dans l’industrie, 7,71 % dans la construction et 3,03 % dans l’agriculture, tandis que 6,51 % n’avaient jamais travaillé. Enfin, les étrangers représentent 17,07 % du total des demandeurs d’emploi.
S’agissant du recrutement au sein de la communauté valencienne, le nombre de contrats de travail déclarés pour la période allant de janvier à décembre 2022 était de 1 777 634, ce qui représente un dizième du nombre total de contrats enregistrés en Espagne et une baisse de 6,33 % par rapport à l’année antérieure. 45,18 % des contrats ont été formalisés avec des femmes. En termes d’âge, 23,27 % des contrats ont été signés par des personnes de moins de 25 ans, 50,89 % par des personnes âgées de 25 à 44 ans et 25,84 % par des personnes âgées de 45 ans et plus. La part de travailleurs étrangers dans les embauches a été de 23,72 %. Les activités économiques qui ont enregistré le plus grand nombre d’embauches ont été les suivantes: hébergement et restauration, commerce de gros et de détail, industrie manufacturière, transports et entreposage, et agriculture, élevage, sylviculture et pêche.
SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI DE L’ÉTAT | |
OBSERVATOIRE DE L’EMPLOI | www.sepe.es/homesepe/que-es-el-sepe/observatorio.html |
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | |
TRÉSORERIE GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE | |
SERVICE VALENCIEN DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION | |
CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE LA COMMUNAUTÉ VALENCIENNE | |
CHAMBRES DE COMMERCE D’ALICANTE, DE CASTELLÓN ET DE VALENCE |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), dans la communauté de Valence, les causes de l’inadéquation entre l’offre et la demande sur le marché du travail sont notamment le manque de professionnels formés et/ou expérimentés, le manque de compétences techniques spécifiques à chaque profession, les conditions de travail, en particulier les désaccords sur les salaires et les heures de travail, et le manque de compétences transversales, principalement les langues ou les nouvelles technologies.
Le secteur tertiaire, l’industrie et la construction sont ceux qui ont le plus de difficultés à trouver des candidats. Dans le secteur des services a été observée une pénurie de personnel qualifié dans le secteur hospitalier, chez les médecins et infirmiers spécialisés et chez les aides-soignants en soins primaires. Des difficultés ont également été rencontrées pour pourvoir certains postes comme travailleurs des services de protection et de sécurité et conducteurs professionnels de poids lourds.
Dans l’industrie, la principale inadéquation est due à l’absence de remplacement générationnel, en particulier dans les emplois les plus qualifiés. Parmi ces professions, on pourrait distinguer: régleurs et opérateurs de machines-outils et opérateurs de machines pour l’élaboration de denrées alimentaires, cordonniers et assimilés et opérateurs de machines pour la fabrication de chaussures et assimilés.
Compte tenu de ses bonnes performances, le secteur de la construction est à la recherche de travailleurs qualifiés, notamment de maçons et travailleurs du béton armé, plâtriers et assimilés.
En outre, dans l’ensemble du système de production, il existe une demande de personnel qualifié dans le domaine technologique, tel que des analystes de données, des ingénieurs en informatique, des spécialistes des mégadonnées et de la sécurité informatique ainsi que des experts en veille économique et en extraction de données.
Selon les données publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État) relatives au recrutement et au chômage pour l’année dernière, nous pouvons constater qu’il existe un excédent de demandeurs d’emploi qui rencontrent des difficultés à trouver du travail. Si cette situation touche généralement tous les secteurs d’activité, les métiers qui enregistrent un nombre élevé de demandes sont les suivants:
- peintres en bâtiment et poseurs de papiers peints;
- charpentiers en bois et menuisiers du bâtiment;
- opérateurs de machines à coudre;
- conserveurs de fruits, de légumes et assimilés;
- mécaniciens et réparateurs d’automobiles;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- représentants de commerce;
- serveurs;
- cuisiniers;
- personnel soignant en institutions;
- coiffeurs;
- employés d’appui administratif;
- chauffeurs de taxi et conducteurs d’automobiles et de bus;
- agriculteurs et ouvriers qualifiés dans le maraîchage, la culture sous serres, les pépinières et l’horticulture.
Située au sud-ouest de l’Espagne, la communauté autonome d’Estrémadure est délimitée au nord par la communauté de Castille-et-León, à l’est par Castille-La Manche, au sud par l’Andalousie et à l’ouest par le Portugal. Elle réunit les deux plus grandes provinces d’Espagne: Badajoz et Cáceres, et représente 8,23 % de l’ensemble du territoire espagnol.
Au 1er janvier 2022, la population d’Estrémadure était de 1 054 776 habitants, soit 0,45 % de moins que l’année précédente, d’après les données provisoires de l’Institut national de la statistique (INE), et représentait 2,22 % de la population totale de l’Espagne. Elle est répartie dans 388 municipalités, dont 43,81 % comptent moins de 1 000 habitants et 35 seulement compte plus de 5 000 habitants. Avec une densité de population de 25,45 habitants/km², l’Estrémadure est l’une des zones les moins peuplées d’Espagne. La part de la population étrangère est de 3,33 % — après une augmentation de 0,72 % en 2022 — bien inférieure à la moyenne nationale de 11,68 %. Les nationalités roumaine, marocaine et portugaise étaient les plus représentées. Seuls quatre étrangers sur dix étaient issus de l’Union européenne.
En 2021, la communauté autonome d’Estrémadure n’a contribué qu’à hauteur de 1,7 % à la formation du PIB national; son PIB par habitant, s’élevant à 19 072 euros, est le plus faible de toutes les communautés, étant inférieur de 6 426 euros à la moyenne nationale d’après les données les plus récentes. La valeur ajoutée brute régionale était répartie ainsi entre les différents secteurs économiques: 71,80 % pour les services, 14,17 % pour l’industrie, 6,90 % pour la construction et 7,13 % pour l’agriculture.
Le tissu économique de l’Estrémadure se compose principalement de microentreprises. Selon les données du registre central des entreprises de l’INE, au 1er janvier 2022, le nombre d’entreprises enregistrées en Estrémadure était de 67 254, dont 96,42 % ne dépassaient pas dix travailleurs et plus de la moitié n’employaient pas de salariés. En 2022, le nombre d’entreprises en Estrémadure a augmenté de 1,31 % par rapport à l’année précédente. Les secteurs d’activité qui ont concentré le plus grand nombre d’entreprises sont le commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles, la restauration et les débits de boisson, le commerce de gros et les intermédiaires du commerce, à l’exception des secteurs de l’automobile et des motocycles, le bâtiment, les activités de construction spécialisée et d’autres services à la personne.
Selon l’enquête sur la population active (EPA), au quatrième trimestre 2022, l’Estrémadure figurait parmi les cinq régions, villes autonomes incluses, affichant les taux d’activité et d’emploi les plus faibles et les taux de chômage les plus élevés. Les taux d’activité, d’emploi et de chômage en Estrémadure étaient respectivement de 55,43 %, 45,67 % et 17,62 %, tandis que dans l’ensemble du pays, ils étaient respectivement de 58,52 %, 50,99 % et 12,87 %. Les résidents étrangers en Estrémadure ont enregistré des taux d’activité et d’emploi plus élevés, notamment s’agissant de ceux qui ne sont pas issus de l’Union européenne, ainsi qu’un taux de chômage plus élevé, en particulier s’agissant des résidents étrangers issus de l’UE, qui ont enregistré un taux de chômage proche de 31 %.
Au quatrième trimestre 2022, le nombre de personnes ayant un emploi en Estrémadure s’élevait à 406 000; il a augmenté de 2,36 % seulement par rapport à la même période de l’année précédente. Les services constituaient le premier employeur (72,96 %), suivis de l’industrie (11,16 %), de l’agriculture (8,62 %) et de la construction (7,29 %). Par ailleurs, au cours de ce quatrième trimestre, l’affiliation à la sécurité sociale dans la région a augmenté de 1,77 % par rapport à la même période de l’année précédente, soit environ 2 % du total national; la majeure partie des affiliés était concentrée dans le secteur des services.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), 486 086 contrats de travail au total ont été enregistrés en Estrémadure en 2022, dont 9,34 % ont été signés par des étrangers. Les embauches dans la région ont diminué de 17,30 % par rapport à l’année antérieure et tous les secteurs d’activité ont été impactés, à commencer par les services (30,33 %). Le recrutement de travailleurs étrangers dans la région a également diminué, mais pas dans tous les secteurs; l’agriculture et la pêche et la construction ont enregistré des réductions de 43 % et 18 % du nombre de nouveaux contrats, tandis que les services et l’industrie ont connu une hausse de 10 % et 6 % respectivement. Environ 75 % des contrats de travail signés par des étrangers ont été enregistrés dans le secteur agricole, et presque 30 % dans le secteur des services.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le nombre de demandeurs d’emploi inscrits auprès des services publics de l’emploi de cette communauté autonome au 31 décembre 2022 s’élevait à 82 534 personnes, dont 3,93 % d’étrangers; ces deux nombres ont été réduits de 10 % environ par rapport à la même date de l’année précédente. Le chômage en Estrémadure a reculé dans tous les secteurs d’activité par rapport au même mois de l’année précédente, sauf dans le groupe des étrangers sans emploi antérieur. Cependant, le secteur des services est de loin celui qui comptait le plus grand nombre de chômeurs, y compris parmi les étrangers.
SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI DE L’ÉTAT | |
SERVICE DE L’EMPLOI D’ESTRÉMADURE | |
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | |
INSTITUT DE LA STATISTIQUE D’ESTRÉMADURE | |
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE | |
CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL D’ESTRÉMADURE |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), en Estrémadure, les embauches ont diminué dans tous les secteurs dd’activité pour les travailleurs de nationalité espagnole, tandis que l’industrie et surtout les services ont enregistré des augmentations du nombre de contrats par rapport à l’année précédente.
Par ailleurs, au sein de la communauté autonome d’Estrémadure, 33 % des métiers ayant enregistré des embauches ont connu simultanément une hausse de l’embauche et une baisse du nombre de demandeurs d’emploi. Parmi les métiers particulièrement dynamiques sur le marché du travail estrémadurien, on trouve les métiers suivants:
- aides aux personnes et à domicile;
- conducteurs de bus et de tramways;
- aides-enseignants;
- guides touristiques;
- professions intermédiaires du travail social;
- maçons;
- professionnels des soins infirmiers;
- cuisiniers;
- aides de cuisine.
Du personnel qualifié est également requis dans le domaine des énergies renouvelables et dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) en tant qu’analystes de données, ingénieurs informatiques, spécialistes des mégadonnées et de la cybersécurité, et experts en veille économique et en extraction de données.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), en Estrémadure, le chômage a diminué dans tous les secteurs économiques, et dans environ 9 % des métiers qui ont recruté, le nombre de chômeurs a augmenté et le nombre de contrats a diminué, notamment pour les métiers suivants:
- trieurs de déchets;
- vétérinaires;
- manœuvres des cultures maraîchères et de l’horticulture;
- garnisseurs de rayons.
La Galice, située au nord-ouest de la péninsule ibérique, a une superficie de 29 574 km². Selon l’INE, elle compte, au 1er janvier 2022, 2 690 464 habitants, soit une diminution de 0,19 % par rapport à 2021. Sur l’ensemble de la population, 118 740 sont des étrangers (4,41 %), 1 294 708 (48,12 %) des hommes et 1 395 756 (51,88 %) des femmes, le solde végétatif étant de 18 057 en 2021 et le solde migratoire de 12 106 au premier trimestre 2022. La densité de la population est de 90,97 habitants/km². Elle est répartie de manière très inégale entre les quatre provinces de Galice: La Corogne: 41,60 % (140,78 habitants/km²), Pontevedra: 35,05 % (209,79 habitants/km²), Lugo: 12,04 % (32,87 habitants/km²) et Orense: 11,31 % (41,84 habitants/km²). L’un des principaux problèmes de la démographie galicienne est, avec le dépeuplement des zones rurales, son taux de vieillissement, qui augmente d’année en année et qui, en 2022, est de 213,54 % (213 personnes âgées de plus de 64 ans pour 100 personnes âgées de moins de 16 ans).
En 2021, le PIB galicien aux prix du marché s’est élevé à 63 230 043 EUR, après avoir augmenté de 7,83 % par rapport à 2020. Il représente 5,24 % du total national, ce qui fait de la Galice la sixième communauté autonome en termes de volume de PIB sur les 17 communautés autonomes et les deux villes autonomes qui composent l’Espagne au total.
La situation de l’emploi au quatrième trimestre 2022, par rapport à la même période en 2021, présente une hausse de 1,21 % des personnes ayant un emploi (dont le nombre est passé de 1 091 300 à 1 104 500), une augmentation de 0,78 % des actifs (dont le nombre est passé de 1 226 400 à 1 235 900) et une diminution de 2,73 % des chômeurs, dont le nombre a été réduit de 3 700 personnes et se situe à 131 400. Le nombre des affiliés à la sécurité sociale a par ailleurs augmenté de 2,33 % soit, en chiffres absolus, 23 513 affiliés supplémentaires, passant de 1 009 111 au 31 décembre 2021 à 1 032 624 à la même date en 2022.
Selon les données de l’Institut national de la statistique (répertoire central des entreprises) de 2022, le tissu entrepreneurial galicien, avec un total de 196 530 entreprises, est majoritairement composé de petites et moyennes entreprises (PME); la région ne compte; on y dénombre 13 entreprises (soit trois de plus qu’en 2021) de plus de 5 000 salariés, dont sept sont situées dans la province de La Corogne, quatre dans la province de Pontevedra, une dans la province de Lugo et une dans la province d’Orense. Le nombre total d’entreprises a enregistré une hausse de 0,96 % par rapport à 2021.
Les plus grandes entreprises de Galice, tant en termes de chiffre d’affaires que de nombre d’employés, sont le groupe Inditex à Arteixo (La Corogne), dans le secteur textile, Stellantis à Vigo (Pontevedra), dans la production automobile, Gadisa (Betanzos) Vegalsa à La Corogne et Froiz en Poio (Pontevedra), dans la distribution alimentaire, Coren à Ourense, dans la transformation alimentaire; Financiera Maderera SA (FINSA) à Santiago (La Corogne), qui se consacre à la transformation du bois, ou Nueva Pescanova et Jealsa-Rianxeira, des conserveries, la première basée à Chapela (Pontevedra) et la seconde à Boiro (La Corogne).
Les activités les plus importantes en fonction du nombre de travailleurs affiliés à la sécurité sociale sont les suivantes: le commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles, les soins de santé, la restauration et les débits de boisson, l’enseignement, l’administration publique et la défense, la sécurité sociale obligatoire, la construction spécialisée, le commerce de gros, les intermédiaires du commerce, à l’exception des secteurs de l’automobile et des motocycles, ainsi que les transports terrestres et par conduites, qui comptent toutes plus de 30 000 affiliés.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les provinces de La Corogne et de Pontevedra enregistrent, en décembre 2022, 78,95 % des 142 222 demandeurs d’emploi (soit une baisse de 6,79 % par rapport à 2021) en Galice, et 81,83 % des 845 243 contrats conclus en 2022 (7,95 % de moins que l’année précédente, bien que cela ait beaucoup à voir avec l’entrée en vigueur de la loi/du décret royal 32/2021 du 28 décembre, en vertu duquel de nombreux contrats temporaires ont été transformés en contrats fixes, ce qui a réduit le nombre de contrats qu’une personne signe annuellement et, par conséquent, le nombre de contrats).
Les 21,05 % de chômeurs restants se répartissent assez équitablement entre Lugo (9,60 %) et Orense (11,46 %), tandis qu’en matière de contrats, Lugo représente 10,16 % et Orense 8,01 % Les femmes représentent 57,92 % des chômeurs et signent 48,99 % des contrats de travail. Les jeunes de moins de 30 ans représentent 11,07 % des chômeurs, avec un taux d’embauche de 32,75 %, tandis que les plus de 45 ans représentent 59,38 % du chômage enregistré et ont un taux d’embauche de 28,74 %. En ce qui concerne les personnes handicapées, elles représentent 5,67 % des chômeurs et signent 2,13 % des contrats de travail. Le taux d’embauche des étrangers s’élève à 9,91 %, tandis que leur part dans le chômage total est de 7,36 %. 47,03 % du total des demandeurs d’emploi sont des chômeurs de longue durée.
Les activités économiques qui ont connu la plus forte augmentation du nombre de contrats au cours de l’année 2022, et qui, à leur tour, dépassent 1 % du total des embauches, sont les suivantes: création, arts et spectacles (31,87 %), activités cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision, enregistrement sonore et édition musicale (22,42 %), activités sportives, récréatives et de divertissement (3,46 %), services d’hébergement (2,90 %) et activités des ménages en tant qu’employeurs de personnel à domicile (1,70 %). Au contraire, les activités qui enregistrent les plus fortes baisses, également parmi celles qui enregistrent plus de 1 % des embauches, sont les suivantes: entreposage et services auxiliaires des transports (-30,39 %), industries alimentaires (-21,89 %), fabrication d’automobiles, de remorques et de semi-remorques (-17,89 %) et commerce de gros et intermédiaires du commerce, à l’exception des véhicules à moteur et des motocycles, qui ont réduit leurs embauches de 16,80 %.
SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI DE L’ÉTAT | |
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | |
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE | |
INSTITUT GALICIEN DE LA STATISTIQUE CONSEIL DE GALICE |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le marché du travail galicien présente un excédent de demandeurs d’emploi dans la plupart des professions, de sorte qu’en général, il n’est pas très difficile de pourvoir les postes vacants. En tout état de cause, selon le modèle des bonnes perspectives, utilisé par l’Observatoire de l’emploi, qui tient compte notamment des affiliations à la sécurité sociale, les activités économiques qui présentent les meilleures perspectives d’emploi sont les suivantes: soins de santé, commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles, programmation, conseil et autres activités liées à l’informatique, restauration et débits de boisson, enseignement, services sociaux sans hébergement, soins résidentiels, administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire, entre autres.
Sur ce même modèle, l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), après avoir analysé l’évolution des séries de contrats à durée indéterminée et temporaires et de ceux signés par les agences d’intérim dans chacune des provinces de cette communauté, arrive à la conclusion que les professions qui présentent les meilleures perspectives d’emploi sont:
- professeurs de l’enseignement primaire;
- professionnels de l’assistance sociale et de l’éducation sociale;
- gardes d’enfants dans les crèches et les centres éducatifs;
- ouvriers non qualifiés des industries manufacturières non classés ailleurs;
- opérateurs de chariots élévateurs.
Par ailleurs, d’après l’enquête réalisée par l’Observatoire de l’emploi du Service public de l’emploi de l’État au dernier trimestre 2022 sur les emplois vacants non pourvus, les emplois qui se répètent dans les quatre provinces de cette communauté avec des postes vacants non pourvus sont les suivants:
- médecins généralistes et spécialistes;
- professionnels des soins infirmiers;
- serveurs et cuisiniers;
- personnel soignant en institutions et à domicile;
- maçons, plombiers et charpentiers;
- chauffeurs de taxi et conducteurs salariés d’automobiles, de bus et de poids lourds;
- gardes d’enfants dans les crèches et les centres éducatifs.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), au 31 décembre 2022, dans la communauté autonome de Galice, la grande majorité des métiers les plus représentés en nombre de demandeurs d’emploi enregistrent un excédent de main-d’œuvre, quel que soit le secteur considéré, bien que ceux qui présentent la plus forte concentration de demandeurs d’emploi par rapport aux postes vacants sont:
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- employés d’appui administratif non classés ailleurs;
- ouvriers non qualifiés des industries manufacturières non classés ailleurs;
- garnisseurs de rayons;
- caissiers et vendeurs de billets;
- manœuvres de chantier de travaux publics et d’entretien.
La communauté autonome des îles Baléares est constituée par les îles de l’archipel des Baléares et est située dans la mer Méditerranée, près de la côte orientale de la péninsule ibérique. Elle a une superficie de près de 5 000 km² et ses côtes ont une longueur totale de 1 800 km. Elle compte une population d’un peu plus de 1 200 000 personnes, dont 18,87 % de résidents étrangers. En 2022, la population des îles affiche une augmentation de 0,31 %. Parmi les étrangers de l’UE, les Italiens, les Allemands et les Roumains sont les plus nombreux. Les étrangers extérieurs à l’Union européenne sont principalement des ressortissants marocains, britanniques et colombiens.
En 2022, l’économie des Baléares affiche une croissance significative du PIB, atteignant 10,7 %, et la reprise devrait se poursuivre dans les années à venir, à un rythme plus modéré. Pour les années à venir, des augmentations de 3,1 % et 3,2 % sont prévues et un retour au niveau d’activité d’avant la crise est attendu. Les prévisions de croissance pour cette année sont basées sur le comportement positif du marché du travail, le bon développement du secteur extérieur et la croissance de l’investissement grâce à la mise en œuvre des fonds NGEU. En 2023, le taux de chômage devrait poursuivre sa tendance à la baisse.
Les données les plus récentes recueillies dans le répertoire central des entreprises (DIRCE) au 1er janvier 2022, et publiées par l’INE, indiquent que le nombre d’entreprises actives a augmenté de 3,17 % au cours de l’année 2021 pour s’élever à 101 236. Du point de vue de l’emploi, le tissu entrepreneurial de cette communauté autonome se caractérise par une forte atomisation en petites unités, à tel point que huit entreprises sur dix emploient un ou deux salariés ou sont simplement des entités individuelles ou familiales. Un petit nombre de grandes entreprises interviennent cependant dans le tourisme, le transport de voyageurs, le commerce, la sécurité privée et les agences de voyage.
Dans l’ensemble, le bilan de l’année 2022 a été positif en matière d’emploi. L’année se termine avec plus de personnes ayant un emploi et d’affiliés qu’avant la pandémie et avec une réduction du chômage, de sorte que le taux de chômage pour le quatrième trimestre s’élève à 10,91 %, soit quatre points de moins que l’année précédente, et qu’en termes de chômage enregistré, le mois de décembre présente des chiffres inférieurs à ceux de décembre 2007.
Les affiliés à la fin de l’année enregistrent une hausse de 5,72 %, dépassant ainsi les 450 000. Les augmentations les plus importantes concernent à nouveau la construction et les services. Par activités économiques, celles qui ont été à l’origine de l’amélioration de la situation sur le marché du travail au cours de l’année sont les suivantes: soins de santé, construction de bâtiments, services d’hébergement, activités de construction spécialisées, services de restauration et débits de boisson et enseignement.
En ce qui concerne les contrats de travail, le nombre de contrats en 2022 a enregistré une augmentation de 28,02 % par rapport à 2021 et il convient de noter un fort dynamisme des contrats à durée indéterminée en raison de l’incidence de la réforme du travail approuvée fin 2021, qui est entrée pleinement en vigueur en avril et a introduit des changements significatifs dans les modalités d’embauche.
Le nombre de chômeurs inscrits a continué de baisser, s’établissant à 35 851 demandeurs d’emploi à la fin de l’année, soit 35,95 % de moins qu’il y a un an, les chômeurs étrangers représentant un taux de 20,62 %. Les hommes et les chômeurs âgés de 25 à 44 ans ont enregistré des baisses supérieures à la moyenne.
Au-delà de l’évolution attendue à court et moyen terme, les principaux enjeux et points faibles du marché du travail des Baléares comprennent une saisonnalité marquée, le vieillissement progressif de la population qui entrave le remplacement des générations dans certains secteurs, le manque de professionnels qualifiés, ainsi que des taux de chômage encore élevés chez les jeunes, les travailleurs âgés et les chômeurs de longue durée.
SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI DE L’ÉTAT | |
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | |
COMMUNAUTÉ AUTONOME DES ÎLES BALÉARES | |
EL ECONOMISTA.ES Classement des entreprises | https://ranking-empresas.eleconomista.es/empresas-baleares.html |
SERVICE DE L’EMPLOI DES ÎLES BALÉARES (SOIB) | |
CHAMBRE DE COMMERCE DE MAJORQUE | |
CHAMBRE D’IBIZA ET DE FORMENTERA |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du service public de l’emploi de l’État, la relance économique met en évidence la pénurie de main-d’œuvre dans certaines activités économiques, soit en raison de l’accélération de certaines mutations liées à la transition numérique de l’économie, soit en raison d’autres facteurs tels que le vieillissement de la population, l’absence de remplacement générationnel ou le manque d’attrait des jeunes pour les métiers traditionnels en raison des conditions de travail.
Les îles Baléares sont hautement spécialisées. Le secteur des services représente 85 % des contrats dans la communauté et l’hébergement et la restauration, le commerce ainsi que la construction sont les activités qui regroupent le plus grand nombre de contrats.
Le secteur de la construction a besoin de personnel qualifié sachant utiliser des machines, mettre en œuvre des énergies propres et utiliser les nouvelles technologies. Les entreprises mettent en garde contre le manque de maçons, d’électriciens, de techniciens de la construction, ainsi que d’opérateurs de machines utilisées pour la construction en général.
Dans le secteur des services, les profils les plus recherchés sont, dans le domaine de l’hébergement et de la restauration, du personnel qualifié en cuisine, des réceptionnistes, des responsables de maintenance et des chauffeurs; dans le commerce, du personnel spécialisé multilingue; dans le secteur des soins de santé et des soins résidentiels, des médecins et infirmiers spécialisés ainsi que des aides-soignants hospitaliers.
De même, l’ensemble du système de production nécessite du personnel qualifié dans le domaine de la technologie, notamment des analystes de systèmes et réseaux, des développeurs de logiciels, des programmateurs, des experts en numérisation des processus, en intelligence artificielle et en données. Outre les compétences professionnelles, des personnes polyvalentes, flexibles, capables de s’adapter et polyglottes sont recherchées.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les conséquences de la crise sanitaire sur le marché du travail ont été importantes et leur portée encore incertaine, bien qu’il soit déjà clair que cette crise aura des répercussions importantes sur sa structure, son fonctionnement et les profils requis, avec des compétences qui doivent être adaptées aux nouvelles relations de travail. À ce jour, on continue d’observer un excédent de demandes d’emploi auprès des services publics de l’emploi, auxquelles il est actuellement impossible de répondre.
D’une manière générale, le nombre de demandeurs d’emploi dans des professions peu qualifiées reste élevé par rapport au nombre d’offres d’emploi enregistrées auprès des services publics de l’emploi.
Les métiers qui affichent le plus grand nombre de demandes d’emploi à la fin de l’année sont les suivants:
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- serveurs;
- employés d’appui administratif;
- aides de cuisine;
- garnisseurs de rayons;
- caissiers et vendeurs de billets;
- manutentionnaires.
La communauté autonome de Madrid est située au centre de la péninsule Ibérique. Sur le plan territorial, il s’agit d’une communauté de taille moyenne, qui présente une superficie de 8 028 km². Ses limites forment approximativement un triangle équilatéral dont la base touche la province de Tolède au sud, et le sommet, le col de Somosierra qui est situé au nord. Elle est bordée au nord et à l’ouest par les provinces de Ségovie et d’Ávila, et à l’est et au sud par celles de Tolède, de Guadalajara et de Cuenca. La communauté de Madrid n’est constituée que d’une seule province, raison pour laquelle il n’existe pas de gouvernement provincial. Sa capitale est aussi la capitale de l’Espagne. La communauté compte 6 750 336 habitants, selon l’INE au 1er janvier 2022, avec une densité de population de 840 habitants par km². Cette population est principalement concentrée dans la capitale. 14,07 % de ses résidents sont des étrangers: ventilés par genre, 52,15 % sont des femmes et 47,85 % sont des hommes. Par rapport à l’année précédente, la population de Madrid a peu diminué.
L’économie madrilène est l’une des plus importantes du pays, une situation qui s’explique en grande partie par le fait qu’elle accueille la capitale de l’État. Le PIB par habitant en 2021 est le plus élevé d’Espagne, avec 34 821 euros par habitant. Ce chiffre est supérieur à la moyenne espagnole et européenne.
Selon les données du répertoire central des entreprises 2022, 16,59 % des entreprises actives en Espagne sont implantées sur le territoire madrilène. Ce pourcentage la place au deuxième rang des communautés ayant le plus grand nombre d’entreprises, après la Catalogne. Le tissu des entreprises madrilènes a connu une croissance supérieure à la moyenne nationale au cours de l’année écoulée. Ces entreprises relèvent principalement du secteur tertiaire (85,25 %), de l’industrie (3,68 %) et de la construction (11,07 %). Bien que la communauté ne soit pas spécialisée dans l’industrie, il ne faut pas oublier qu’elle est la quatrième communauté qui compte le plus d’entreprises dans ce secteur. Par branches d’activité, en termes de pourcentage de représentation provinciale (plus de 2 %), les activités suivantes se distinguent: commerce de gros et intermédiaires du commerce, à l’exception des véhicules automobiles et des motocycles, commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles, activités immobilières, construction de bâtiments, activités juridiques et comptables, soins de santé, restauration et débits de boisson, activités administratives et autres services de soutien aux entreprises, transports terrestres et par conduites, activités de construction spécialisées, activités d’architecture et d’ingénierie; essais et analyses techniques, enseignement, autres activités de services à la personne, autres activités professionnelles, scientifiques et techniques, publicité et études de marché, activités auxiliaires des services financiers et d’assurance.
En ce qui concerne les affiliés à la sécurité sociale en décembre 2022, Madrid est la deuxième communauté après la Catalogne avec le plus grand volume d’affiliés, représentant 17,40 % de l’ensemble de l’Espagne. Son évolution en glissement annuel a été positive, avec une augmentation de 5,46 %. Les activités qui dépassent 2 % de la représentation des membres affiliés dans la communauté sont les suivantes: services relatifs aux bâtiments et les activités d’aménagement paysager; activités de sécurité et de recherche; entreposage et services auxiliaires des transports; activités administratives et autres services de soutien aux entreprises; activités cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision, enregistrement sonore et édition musicale; activités de construction spécialisée; activités liées à l’emploi; construction de bâtiments; activités des ménages en tant qu’employeurs de personnel à domicile; agences de voyages, opérateurs touristiques, services de réservation et activités connexes; vente et réparation de véhicules automobiles et de motocycles; activités immobilières; assurances, réassurance et fonds de pension, à l’exclusion de la sécurité sociale obligatoire; activités de dépollution et autres services de gestion des déchets.
La main d’œuvre (population active) à Madrid s’élève à 3 608 200 personnes au quatrième trimestre 2022, dont 3 193 000 personnes ayant un emploi et 415 200 demandeurs d’emploi, d’après l’enquête EPA. Par rapport au même trimestre de l’année précédente, on observe une hausse de la population active (2,13 %) et des demandeurs d’emploi (16,15 %), tandis que la population des personnes ayant un emploi augmente de 0,55 %. Proportionnellement, la situation du chômage est moins intense dans la communauté de Madrid que dans le reste de l’Espagne, étant donné que le taux de chômage (11,51 %) se situe au-dessous de la moyenne nationale et celle de l’emploi (55,93 %) se situe au-dessus. La répartition des personnes ayant un emploi par secteur d’activité confirme la prépondérance des services, qui concentrent 84,38 % des Madrilènes ayant un emploi, le reste se partageant entre l’industrie (9,42 %) et la construction (5,79 %). Si les services constitue le principal employeur, c’est aussi le secteur qui génère le plus grand nombre de demandeurs d’emploi.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État) de Madrid, le nombre de demandeurs d’emploi était en baisse de 18,57 % en décembre 2022 par rapport au même mois de l’année précédente. La part de la population étrangère dans le chômage régional est de 16,20 %. 59,32 % des chômeurs de la communauté autonome sont des femmes; 32,18 % ont plus de 55 ans. Le recrutement en 2022 a augmenté de 2,27 % par rapport à la même période de l’année antérieure. La part des embauches d’étrangers est de 22,89 %.
Tous les secteurs ont enregistré une baisse de leur recrutement, à l’exception du secteur des services. Les activités suivantes se distinguent par le fait qu’elles représentent plus de 2 % et dépassent l’augmentation provinciale: commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles, commerce de gros et intermédiaires du commerce, à l’exception des automobiles et des motocycles; transports terrestres et par conduites; publicité et études de marché; activités sportives, récréatives et de divertissement.
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Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État): Dans les professions suivantes, il est difficile de trouver de la main-d’œuvre, mais ce n’est pas par manque de travailleurs. Avec un taux de chômage de 11,51 % et 297 789 chômeurs inscrits dans les services publics de l’emploi, il est difficile d’affirmer qu’il n’y a pas de demandeurs d’emploi pour combler les postes vacants; ces difficultés sont dues à d’autres raisons, telles que le manque de qualification des travailleurs, la non-acceptation des conditions de travail, etc. Toutefois, on peut dire que certaines professions sont plus difficiles à pourvoir.
autres professionnels de niveau intermédiaire dans les activités culturelles et artistiques, démonstrateurs de magasins, employés des services d’information à la clientèle non classés ailleurs, techniciens de la radiodiffusion et de l’enregistrement audiovisuel, professionnels des soins infirmiers, ingénieurs non classés ailleurs et employés des services d’information à la clientèle non classés ailleurs.
Les activités économiques suivantes ont présenté des difficultés en matière de recrutement: soins aux personnes dépendantes en raison de l’absence de qualification formelle ou d’expérience pouvant être attestée. La logistique en raison d’un manque d’adaptation des travailleurs aux nouvelles technologies: l’industrie en raison d’un besoin de recyclage et d’adaptation des travailleurs aux nouvelles technologies; les médecins du travail, faute de demandeurs pour cette profession. Les chauffeurs parce que les chômeurs ne sont pas prêts à travailler dans le transport international de marchandises. Les maîtres-nageurs de piscine, car il n’y a pas assez de chômeurs inscrits pour répondre à la demande estivale des entreprises.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les métiers comptant le plus de demandeurs d’emploi étaient les suivants (au-delà de 2 %):
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- employés d’appui administratif non classés ailleurs;
- ouvriers non qualifiés des industries manufacturières non classés ailleurs;
- réceptionnistes (fonctions générales);
- manutentionnaires;
- caissiers et vendeurs de billets;
- garnisseurs de rayons;
- serveurs.
La région de Murcie est située au sud-est de la péninsule Ibérique, entre l’Andalousie et la communauté valencienne, et entre la côte méditerranéenne et la Castille-La Manche. Elle s’étend sur une superficie de 11 314 km² et présente une densité de population de 135,40 habitants/km². Au 1er janvier 2022, la région de Murcie comptait 1 531 878 habitants, soit une progression en glissement annuel de 0,88 %; 50,10 % de la population sont des hommes. Les étrangers représentent 13,63 % de la population, le sixième taux le plus élevé d’Espagne par communautés autonomes, et ont augmenté de 2 % par rapport à 2021; les plus représentés sont les Marocains, les Britanniques, les Équatoriens, les Roumains, les Colombiens, les Ukrainiens, les Boliviens, les Bulgares et les Chinois.
L’économie de la région de Murcie a progressé de 4,9 % en 2022 (5,5 % pour l’Espagne), maintenant la croissance entamée en 2021, surmontant les effets de la pandémie, bien que la guerre en Ukraine affecte, pour l’instant, moins le PIB que la hausse des prix, qui touche tous les secteurs. En 2023, cependant, le pays devrait connaître la plus faible augmentation (1 %), bien qu’elle devrait atteindre les 2,4 % en 2024. L’agriculture et l’élevage - surtout ce dernier - affichent des résultats favorables, bien que la sécheresse et l’inflation constituent des menaces évidentes. L’industrie alimentaire est très dynamique en termes de chiffres d’affaires et d’exportations. Dans le reste de l’industrie, les performances sont favorables dans la fabrication de boissons, l’industrie du cuir et de la chaussure, l’industrie du bois et du liège, et la fourniture d’énergie électrique, tandis que les industries chimiques et métallurgiques sont moins performantes. La reprise de la construction, tant dans le secteur du logement que dans celui des travaux publics, se poursuit; dans le secteur des services, si le tourisme et les transports en particulier commencent à se redresser, le commerce, lui, reste à la traîne.
La Murcie compte 44 387 entreprises en 2022, ce qui implique une hausse de 1,80 % par rapport à l’année précédente, alors que leur nombre était en diminution ces dernières années. 98,33 % emploient moins de 50 travailleurs et 80,57 % n’ont pas plus de cinq travailleurs. Les entreprises les plus importantes sont El Pozo, Hero, J. García Carrión, Alimer et Estrella de Levante dans l’agroalimentaire, Repsol, Sabic et Iberdrola dans la chimie et l’énergie, Hefame dans la pharmacie, Navantia dans la construction navale, Ferrovial dans le génie civil, PC Componentes dans le commerce, et Primafrio dans la logistique et les transports. Le coopérativisme est plus actif dans la région de Murcie que la moyenne espagnole et occupe la première place en termes de nombre de coopératives par habitant; d’ici 2023, 130 coopératives devraient être créées, ce qui générerait 280 emplois. Les coopératives les plus importantes concernent les domaines de l’agriculture, du commerce, de l’hébergement et de la restauration, de l’enseignement et des soins de santé. Elles se développent également dans l’industrie.
Le nombre de travailleurs affiliés à la sécurité sociale en décembre 2022 s’élève à 627 012 personnes, soit une progression en glissement annuel de 4,3 %. 69,68 % sont des affiliés au régime général, tandis que les travailleurs indépendants représentent 16,46 %. Les activités qui concentrent le plus de travailleurs affiliés sont: l’agriculture, le commerce, la restauration et les débits de boissons, les soins de santé, l’enseignement, l’industrie alimentaire, la construction spécialisée, l’administration publique et les transports terrestres.
D’après les données de l’enquête sur la population active réalisée par l’Institut national de la statistique, la région de Murcie comptait 754 500 personnes actives au quatrième trimestre 2022, dont 657 200 avaient un emploi et 97 300 étaient au chômage. Le taux d’activité s’élève à 59,99 % et celui du chômage à 12,89 %, un taux inférieur à la moyenne espagnole (13,33 %), avec un nombre plus élevé de femmes que d’hommes. On a constaté une légère hausse en glissement annuel de 0,62 % du nombre de demandeurs d’emploi, et le nombre de personnes ayant un emploi a augmenté de 0,83 %. Les personnes ayant un emploi ont augmenté dans les secteurs de l’agriculture et des services, mais ont diminué dans l’industrie et la construction. Le taux de chômage a augmenté chez les hommes et diminué chez les femmes; il a en outre augmenté de manière significative chez les moins de 25 ans, atteignant 32,02 %, soit un taux légèrement supérieur à la moyenne nationale.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), en décembre 2022, 89 962 chômeurs étaient inscrits auprès des services de l’emploi, soit 3,17 % du total national. Les femmes représentent 61,90 % des demandeurs d’emploi; les moins de 30 ans environ 17,7 %; les plus de 45 ans environ 52,7 %; les étrangers 12,24 % et les chômeurs de longue durée (sans emploi depuis plus d’un an) 42,84 %. Par rapport à décembre 2021, le chômage enregistré a diminué de 2,66 %, en deçà des niveaux antérieurs à la pandémie. Les contrats enregistrés en 2021 (766 831) ont diminué de 20,88 % en glissement annuel, car les contrats temporaires ont été réduits dans le cadre de la réforme du travail, ce qui a favorisé les contrats à durée indéterminée, qui ont augmenté de 263,20 %, et le taux de stabilité a atteint les 44,39 %. Les femmes ne représentent que 36,26 % des contrats, mais le taux d’embauche d’étrangers (42,31 %) est le deuxième plus élevé du pays.
Les activités économiques dont la croissance annuelle des embauches est la plus forte en 2022, parmi celles qui ont un poids relatif significatif, sont les suivantes: les activités liées à l’emploi, services d’hébergement, soins résidentiels, administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire, création, arts et spectacles, services relatifs aux bâtiments et les activités d’aménagement paysager, services sociaux sans hébergement, vente et réparation de véhicules automobiles et de motocycles.
De même, les activités économiques présentant les meilleures perspectives d’emploi selon la projection quantitative des affiliations et la prévision qualitative sont l’agriculture et l’élevage, l’industrie alimentaire, les énergies renouvelables (notamment photovoltaïques), la réparation et l’installation de machines et d’équipements. Dans la construction, la rénovation de bâtiments et l’amélioration de l’efficacité énergétique. Également, programmation et conseil en informatique, enseignement, soins de santé, commerce de gros et de détail, activités administratives, logistique et transports, services relatifs aux bâtiments et les activités d’aménagement paysager, conseil aux entreprises, services techniques d’architecture et d’ingénierie.
SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI DE L’ÉTAT | |
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | |
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE | |
SÉCURITÉ SOCIALE. TRÉSORERIE GÉNÉRALE | |
CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL RÉGION DE MURCIE | |
CONFÉDÉRATION RÉGIONALE DES ORGANISATIONS D’EMPLOYEURS DE MURCIE (CROEM) | |
INSTITUTO DE FOMENTO [AGENCE PUBLIQUE DE DÉVELOPPEMENT] RÉGION DE MURCIE | |
CHAMBRE DE COMMERCE, D’INDUSTRIE ET DE NAVIGATION DE MURCIE | |
UNION DES COOPÉRATIVES DE LA RÉGION DE MURCIE (UCOMUR) | |
FONDATION DES CAISSES D’ÉPARGNE |
L’inadéquation entre l’offre et la demande sur le marché du travail, qui s’étend à différentes activités économiques et à différents domaines d’activité, entraîne des difficultés, d’une part, pour les entreprises qui peinent à trouver des travailleurs dont les profils correspondent à leur offre d’emploi et, d’autre part, pour les personnes qui souhaitent accéder à un emploi.
Les professions ayant le plus grand nombre d’offres d’emploi non pourvues sont: dans l’industrie, les régleurs et opérateurs de machines-outils, les carrossiers et chaudronniers, les plombiers et tuyauteurs, les mécaniciens et réparateurs de machines agricoles et industrielles, les mécaniciens et régleurs électriciens, les mécaniciens et monteurs en installations frigorifiques et climatiques, les monteurs en charpentes métalliques, ainsi que les soudeurs et oxycoupeurs.
Dans le secteur primaire et l’industrie alimentaire, les agronomes et assimilés, les agriculteurs et ouvriers qualifiés des cultures extensives, bouchers, poissonniers et assimilés.
Dans la construction, ingénieurs en construction et travaux de génie civil, et charpentiers en bois et menuisiers du bâtiment. Dans les services, médecins spécialistes et professionnels des soins infirmiers dans le secteur de la santé, agents d’achat dans le secteur du commerce, serveurs et cuisiniers dans l’hôtellerie, conducteurs de poids lourds, conducteurs de bus et de tramways, techniciens dans les chaînes d’approvisionnement, dans la gestion des stocks, dans la logistique et dans le transport.
Dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, font défaut des analystes de systèmes, des développeurs web et multimédias, des concepteurs et administrateurs de bases de données, des techniciens pour l’assistance aux utilisateurs des technologies de l’information et de la communication. Il existe également des professions émergentes liées à la numérisation dans la logistique, l’industrie et les services aux entreprises, principalement, telles que les techniciens en robotisation et en automatisation, les techniciens en drones, les professionnels des STEM, les spécialistes des mégadonnées, des chaînes de blocs, les scientifiques des données, les architectes en intelligence artificielle, les spécialistes du commerce électronique et les experts en cybersécurité.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les principaux métiers présentant un excédent de main-d’œuvre dans la région sont les suivants:
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- employés d’appui administratif;
- coiffeurs;
- garnisseurs de rayons;
- caissiers et vendeurs de billets;
- concierges;
- opérateurs de machines à coudre.
La communauté forale de Navarre est située dans le nord de l’Espagne, à l’extrémité occidentale des Pyrénées. Elle s’étend sur une superficie de 10 391,08 km². Les données démographiques du recensement définitif du 1er janvier 2022 font état de 664 117 personnes, ce qui représente une augmentation de 0,39 % par rapport à l’année précédente, soit la même tendance à la hausse que la population de l’ensemble de l’Espagne, qui a augmenté de 0,19 %. Leur répartition par genre est quasiment équilibrée, avec 335 497 hommes (50,52 %) et 328 620 femmes (49,48 %).
Le nombre de résidents étrangers s’élève à 73 475 personnes; ils représentent 11,06 % de la population totale. 27,05 % proviennent de pays de l’Union européenne et 72,95 % de pays tiers. En ce qui concerne la répartition par sexe, la population étrangère est composée de 50,48 % d’hommes (37 089 personnes) et de 49,52 % de femmes (36 386 personnes).
Selon l’enquête sur la population active (EPA), au quatrième trimestre 2022, le taux d’activité en Navarre atteint 59,33 %. Le taux masculin s’établit à 64,12 %, contre 54,70 % pour le taux féminin. Le nombre de personnes ayant un emploi s’élève à 293 100, soit une hausse de 1,81 % par rapport à l’année précédente et une augmentation de 0,17 % si l’on tient compte des données du troisième trimestre 2022. Répartis par genre, on observe que, 53,39 % de la population ayant un emploi sont des hommes et 46,61 % des femmes, ce qui traduit une hausse de 4,19 % pour les hommes et une baisse de 0,87 % pour les femmes, par rapport à la même période de l’année précédente. Établi à 10,09 %, le taux de chômage est supérieur de 1,61 % à celui du quatrième trimestre 2021. En ce qui concerne la répartition par genre, le taux de chômage est de 9,66 % pour les hommes et 10,58 % pour les femmes. Le nombre de chômeurs s’élève à 32 900 personnes, soit une augmentation de 1 100 par rapport à l’année précédente (3,46 %).
Fin décembre 2022, la Navarre comptait 296 178 travailleurs affiliés à la sécurité sociale, soit une augmentation de 3,13 % en glissement annuel. Les secteurs d’activité économique de l’industrie manufacturière, du commerce de gros et de détail, de la réparation de véhicules automobiles et de motocycles et des soins de santé et des services sociaux se distinguent par leur nombre d’affiliés, tous réunissant 46,07 % du nombre total d’affiliés de la communauté.
D’après la dernière mise à jour du répertoire central des entreprises (DIRCE), le nombre d’entreprises actives en Navarre s’élève à 45 738. Il a augmenté de 3,17 % par rapport à l’année précédente. 57,93 % d’entre elles n’emploient aucun salarié. La proportion de celles qui comptent de un à cinq salariés est de 33,17 %, elle est de 7,89 % pour celles qui emploient de 6 à 49 salariés, tandis que celles qui en emploient plus de 50 représentent 1,01 % du total. Parmi les grandes entreprises qui réalisent les plus gros chiffres d’affaires en Navarre figurent notamment Volkswagen Navarra, Siemens Gamesa, Nordex Energy, Grupo A.N.S.C., UVESA, Laboratorios Cinfa et Ultracongelados Virto.
En ce qui concerne les contrats de travail, les contrats enregistrés en Navarre en 2022 ont atteint un total de 334 321, soit une diminution de 7,73 % par rapport à l’année précédente. La part des étrangers dans les embauches est de 20,42 % au cours de cette dernière période.
À cet égard, l’adoption de la loi/du décret royal 32/2021, du 28 décembre 2021, sur les mesures urgentes pour la réforme du travail, la garantie de la stabilité de l’emploi et la transformation du marché du travail, a eu une incidence sur les types de contrats, certains types ayant été créés ou élargis, d’autres, au contraire, ayant été supprimés. Si l’augmentation des contrats à durée indéterminée est de 194,81 % (347,92 % pour les contrats à durée indéterminée ordinaires), on observe, au contraire, une réduction de 22,62 % des contrats temporaires, ce qui témoigne d’un changement dans la structure de l’embauche.
Le taux de stabilité en 2022 représente une rupture et un tournant dans la série historique, passant de 6,85 % à 21,88 %, constituant ainsi une nouvelle tendance principalement due au changement du cadre réglementaire.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le dernier jour de décembre 2022, 31 610 demandeurs d’emploi étaient inscrits auprès des bureaux de l’emploi de la communauté forale, soit 1,30 % de moins qu’en décembre 2021, et 21,90 % d’entre eux étaient de nationalité étrangère.
SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI DE L’ÉTAT | |
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | |
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE | |
GOUVERNEMENT DE NAVARRE | |
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DE NAVARRE |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du service public de l’emploi de l’État, on observe des inadéquations entre l’offre et la demande dans des professions spécifiques de différentes activités, soit en raison de l’accélération de certaines mutations liées à la transition numérique de l’économie ou aux transformations dans le modèle de production, soit en raison d’autres facteurs tels que le vieillissement de la population, l’absence de remplacement générationnel ou le peu d’intérêt des jeunes pour les métiers traditionnels.
Il est difficile de trouver des travailleurs aussi bien pour des professions à haut profil technique ou qualification avérée que pour des métiers nécessitant un niveau de qualification inférieur, notamment dans le domaine de la santé et des industries alimentaire et manufacturière. Ci-après figure une liste des professions difficiles à pourvoir en Navarre (aucun critère de priorité n’est appliqué):
- médecins spécialistes;
- professionnels des soins infirmiers;
- inspecteurs santé et sécurité au travail, inspecteurs de l’environnement et assimilés;
- analystes de systèmes;
- développeurs web et multimédia;
- comptables;
- serveurs;
- aides de cuisine;
- opérateurs de machines pour l’élaboration des aliments et produits assimilés;
- courriers, coursiers, portiers et livreurs;
- travailleurs du béton armé, plâtriers et assimilés;
- charpentiers en bois et menuisiers du bâtiment;
- conducteurs de grues, d’appareils de levage et assimilés;
- opérateurs de chariots élévateurs;
- soudeurs et oxycoupeurs;
- régleurs et opérateurs de machines-outils;
- mécaniciens et réparateurs de machines agricoles et industrielles;
- ingénieurs techniques non classés ailleurs;
- conducteurs de poids lourds.
Selon les informations communiquées par l’Observatoire de l’emploi du Service public de l’emploi de l’État, le plus grand nombre de demandes d’emploi s’inscrit dans les catégories des professions élémentaires et des travailleurs des services de restauration, des services à la personne, de la protection et des vendeurs.
Les professions qui, par ordre de nombre de demandes d’emploi, affichent les chiffres les plus élevés à la fin de l’année sont les suivantes:
- ouvriers non qualifiés des industries manufacturières;
- manœuvres du transport de marchandises et débardeurs;
- manœuvres du bâtiment;
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements similaires;
- chauffeurs de taxi et conducteurs salariés d’automobiles et de bus.
Le Pays basque (aussi appelé Euskadi) est une communauté autonome située au nord de l’Espagne. Elle s’étend sur une superficie de 7 230,33 km² et se compose de trois territoires ou provinces: l’Álava (Araba), la Biscaye (Bizkaia) et le Guipuscoa (Gipuzkoa).
D’après les données provisoires de l’Institut national de la statistique (INE), au 1er janvier 2022, la communauté autonome basque comptait 2 208 174 habitants, ce qui équivaut à une réduction en glissement annuel de 0,26 % et représente 4,65 % de la population espagnole. La densité de population est de 305,40 habitants/km². Par territoires, 52,05 % de la population du Pays basque résidait en Biscaye, 32,81 % en Guipuscoa et 15,14 % en Araba/Álava. En 2022, le nombre d’étrangers dans cette communauté a augmenté de 0,88 % et représente 8,36 % de la population basque.
Selon l’estimation des comptes régionaux espagnols (CRE) pour 2021, le Pays basque était la septième communauté affichant la plus forte croissance du PIB, avec un taux de croissance annuel en volume de 5,5 %, le même que celui de l’ensemble de l’économie espagnole et un dixième de plus que celui de l’Union européenne (UE-27), qui était de 5,4 %. En 2021, elle a conservé le deuxième PIB par habitant le plus élevé, avec 32 925 euros, face à une moyenne nationale de 25 498 euros.
En 2022, d’après les comptes trimestriels publiés par l’EUSTAT, le PIB du Pays basque a clôturé l’exercice avec une croissance annuelle de 4,4 %. La croissance annuelle du quatrième trimestre de l’économie basque, nettement supérieure à celle de l’ensemble de l’Union européenne, a été supérieure de deux dixièmes de point de pourcentage à celle estimée pour l’économie espagnole. L’industrie manufacturière, le commerce, les transports ainsi que l’hébergement et la restauration ont enregistré les plus fortes progressions, ainsi que l’évolution positive des exportations.
Fin 2022, le nombre d’entreprises actives au Pays basque s’élevait à 142 904, dont 78,88 % dans les services, 13,92 % dans la construction et 7,21 % dans l’industrie. 52,40 % d’entre elles n’emploient aucun salarié, 42,14 % en comptent moins de 10, 4,98 % de 10 à 99, 0,31 % de 100 à 250, et 0,17 % plus de 250.
Le nombre d’affiliés à la sécurité sociale en décembre 2022 s’élevait à 987 718, soit 3,03 % de plus que l’année précédente, ce qui est légèrement inférieur à la croissance enregistrée à l’échelle nationale, où le nombre de travailleurs a augmenté de 3,90 %. 17,07 % des affiliés étaient des travailleurs indépendants.
Parmi les entreprises les plus importantes, citons: Aernnova, Groupe Arteche, BBVA, Bridgestone Hispania, CAF, CIE Automotive, Eroski, Etxe Tar, Euskaltel, Gamesa, Gestamp, Iberdrola, Ibermática Idom, Ingeteam, ITP, Kutxabank, Mercedes, Michelin, Mondragon Corporación Cooperativa, Sener, Tubacex, Velatia, Vidrala, etc.
Selon l’enquête sur la population active, le taux de chômage a diminué de 23 centièmes de point de pourcentage en 2022 pour atteindre 8,66 % au dernier trimestre de l’année. La population employée a diminué de 0,80 % et la population active de 0,56 %, tandis que le nombre de chômeurs a augmenté de 2,16 %.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État):
En 2022, 815 719 recrutements ont été déclarés, soit 5,34 % de moins que l’année précédente, représentant 4,45 % des contrats de l’État. La part des femmes dans ces contrats est de 50,18 %; celle des jeunes de moins de 30 ans, de 37,79 %; celle des plus de 45 ans, de 28,08 %; celle des étrangers de 16,65 % et celle des personnes handicapées, de 1,97 %;
Le nombre de demandeurs d’emploi au chômage dans cette communauté autonome au 31 décembre 2022 a diminué de 3,52 % pour atteindre 110 798 personnes. Les femmes représentent 56,82 % du nombre total des demandeurs d’emploi; les chômeurs de longue durée, 48,12 %; les plus de 45 ans, 54,48 %; les jeunes de moins de 30 ans, 15,28 %; les étrangers, 16,86 % et les personnes handicapées, 5,45 %.
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ATTIRER LES TALENTS – EURAXESS SERVICES | |
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DÉVELOPPEMENT DU SYSTÈME BASQUE EN FAVEUR DE LA SCIENCE | |
RECHERCHE ET INNOVATION | |
OBSERVATOIRE DES PERSPECTIVES D’EMPLOI |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), on note un besoin en chauffeurs routiers et en employés logistiques dans le domaine des transports. Dans la construction, ce sont les électriciens, les plombiers et les maçons qui font défaut. Dans le secteur industriel, les profils recherchés sont ceux d’ingénieurs industriels, de techniciens en électronique et en mécanique, de mécaniciens et de réparateurs, de soudeurs et d’oxycoupeurs. Dans le domaine de la santé, il manque des infirmiers spécialisés, des médecins spécialistes et des médecins généralistes, ainsi que des professionnels des soins de santé et de l’hygiène du travail et de l’environnement. Dans le secteur de l’hébergement et de la restauration, les entreprises peinent à trouver des serveurs et des cuisiniers professionnels.
Les métiers qui offrent les plus grandes perspectives d’embauche par rapport au nombre de candidats inscrits relèvent du secteur des services et sont les suivants:
- personnel soignant en institutions;
- instructeurs d’éducation physique et animateurs d’activités récréatives;
- services aux personnes et services de santé;
- aides-enseignants;
- cuisiniers;
- professionnels des soins infirmiers.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le plus grand nombre de chômeurs continue d’être enregistré dans les professions nécessitant un faible niveau de qualification. Les professions liées à l’hôtellerie, au commerce et à l’industrie continuent d’enregistrer un grand nombre de demandes:
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- manœuvres de l’industrie manufacturière;
- serveurs;
- garnisseurs de rayons;
- manutentionnaires;
- employés d’appui administratif;
- aides de cuisine;
- aides de ménage à domicile;
- caissiers et vendeurs de billets;
- manœuvres du bâtiment;
- réceptionnistes (fonctions générales).
La Rioja est une communauté autonome constituée d’une seule province située au nord de l’Espagne. Elle est limitrophe des provinces de Soria, Saragosse, Navarre, Alava et Burgos.
C’est la plus petite communauté autonome du pays, avec une superficie de 5 045 km². C’est aussi la moins peuplée: elle compte 319 892 habitants au 1er janvier 2022, pour une densité de population de 62 habitants/km².
Ces dernières années, la population de La Rioja a augmenté moins vite que celle de l’Espagne; par genre, on observe une augmentation de la population féminine bien supérieure à celle des hommes.
La communauté est organisée en 174 municipalités, dont 133 ont moins de 500 habitants, 30 comptent plus de 1 000 habitants et cinq seulement ont plus de 10 000 habitants. Sa capitale, Logroño, avec 150 020 habitants, est la ville la plus peuplée, suivie de Calahorra, Arnedo, Haro et Lardero.
D’après les données du répertoire central des entreprises, au 1er janvier 2022, La Rioja comptait 22 532 entreprises, soit une diminution de 0,78 % par rapport à l’année précédente.
Les petites et moyennes entreprises prédominent dans La Rioja; 53 % des entreprises ne comptent aucun employé et 0,68 % seulement ont plus de cinquante employés, ce qui traduit l’importance des petites et moyennes entreprises dans la région.
Les plus gros employeurs de la région en chiffres d’affaires sont les entreprises suivantes: Grupo Garnica Plywood, SA, Conservas El Cidacos S.A., CONTOURGLOBAL La Rioja, S.L, Grupo Empresarial Palacios Alimentación S.A, Universidad Internacional de La Rioja S.A, Domiberia S.L.U., Alejandro Miguel S.A., CMP Automotive Assembly Abrera S.L et Constantia Tobepal S.L.
Les activités économiques les plus représentatives de la province sont l’industrie alimentaire, l’industrie de la chaussure, l’agriculture, l’industrie vitivinicole, l’industrie des métaux et l’informatique et les communications.
Le taux de chômage dans La Rioja s’élève à 8,60 %, avec une réduction de près de deux points d’une année sur l’autre; le taux d’activité est de 59,71 % et le taux d’emploi de 54,58 %.
Le nombre total des affiliés à la sécurité sociale, au 31 décembre 2022 dans La Rioja, était de 123 517 travailleurs, avec une hausse de 2,40 % par rapport à l’année précédente, ce qui reste inférieur à la hausse consignée en Espagne.
Les activités qui comptent le plus grand nombre d’affiliés dans la province sont l’industrie manufacturière, le commerce de gros et de détail, les soins de santé et l’enseignement.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le nombre de demandeurs d’emploi inscrits au 31 décembre 2021 s’élevait à 14 348 personnes, soit une réduction en glissement annuel de 4,92 %, ce qui est près de la moitié de la réduction enregistrée en Espagne.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), 136 770 contrats ont été enregistrés en 2022, ce qui représente une réduction de 8,74 % par rapport à l’année précédente, bien supérieure à la baisse enregistrée en Espagne.
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INSTITUT DE LA STATISTIQUE DE LA RIOJA |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les métiers présentant un besoin modéré de main-d’œuvre sont les suivants:
- dans le secteur des services, les plus grandes opportunités de recrutement se trouvent dans les activités sociales et sanitaires, les technologies de l’information et les activités de logistique et de transport;
- serveurs de bar;
- professionnels des soins infirmiers;
- personnel soignant en institutions;
- techniciens des technologies de l’information et de la communication;
- techniciens de réseaux et de systèmes informatiques;
- techniciens web;
- conducteurs de poids lourds;
- employés des services de transport;
- couturiers, brodeurs et assimilés;
- dans le secteur de la construction:
- maçons;
- charpentiers en bois et menuisiers du bâtiment;
- menuisiers et assimilés;
- plombiers et tuyauteurs;
- ouvriers et opérateurs dans la construction;
- électriciens du bâtiment et assimilés.
- dans le secteur agricole: agriculteurs et travailleurs qualifiés dans les cultures extensives.
Selon les informations de l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), La Rioja enregistre un nombre élevé de chômeurs par rapport au nombre d’offres d’emploi disponibles; cette situation peut être observée surtout dans le secteur des services:
- employés d’appui administratif;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- réceptionnistes (fonctions générales);
- caissiers de banque et personnel assimilé;
- employés de bureau, fonctions générales;
- dans le secteur industriel:
- ouvriers non qualifiés des industries manufacturières;
- conducteurs de machines et d’installations fixes.
Ceuta est une ville autonome d’Espagne, située sur la rive africaine du détroit de Gibraltar, dans la petite péninsule d’Almina. Elle est baignée au nord, à l’est et au sud par la mer Méditerranée. À l’ouest et au sud-ouest, elle borde le Maroc. La ville s’étend sur une superficie de 19,48 km², représente 0,0038 % de la superficie de l’Espagne et forme, avec la ville autonome de Melilla, les deux plus petites entités autonomes du pays.
Selon les données publiées par l’Institut national de statistique le 1er janvier 2022, la ville de Ceuta compte 83 117 habitants, ce qui indique la perte de 400 habitants par rapport à 2021, dont 50,44 % d’hommes et 49,56 % de femmes. La population étrangère à Ceuta représente 5,91 % de la population, ce qui signifie en valeur absolue 400 étrangers de moins que l’année précédente, principalement en raison de la fermeture de la frontière avec le Maroc.
Ainsi qu’il ressort des indicateurs démographiques, la population de Ceuta est jeune: 39,14 % des habitants ont moins de 30 ans et, parmi ceux-ci, 30,13 % ont moins de 15 ans. L’indice de vieillissement s’établit à 61,21 %; autrement dit, pour 100 jeunes de moins de 16 ans, on compte un peu plus de 61 personnes âgées de plus de 64 ans.
Selon l’enquête sur la population active, élaborée par l’INE, au quatrième trimestre 2022, la population active à Ceuta est de 42 000 personnes, soit une augmentation de 5 300 personnes par rapport à la même période de l’année précédente, 56,42 % de cette population étant masculine. 69,52 % des personnes actives ont un emploi, la répartition des travailleurs par genre restant très inégale puisque les hommes représentent 60 % des personnes ayant un emploi.
Le répertoire central des entreprises enregistrait 3 744 entreprises à Ceuta en janvier 2022, dont 52,51 % n’ont pas d’employés et 29,49 % en ont moins de trois; 17 emploient entre 50 et 249 salariés, et 3 en emploient plus de 250. Les activités économiques les plus représentatives de Ceuta en nombre de travailleurs sont: l’administration publique et la défense, la sécurité sociale (17,90 %); le commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles, qui, avec 2 991 travailleurs, représentent 13,02 % des affiliés, et les soins de santé qui, avec 1 683 travailleurs, représentent 7,33 % des affiliés.
En décembre 2022, 22 972 travailleurs étaient affiliés à la sécurité sociale, la plupart au régime général, avec 8 897 inscrits, et 1 187 au régime spécial des travailleurs indépendants. En variation annuelle 2022/2021, le nombre d’inscriptions a augmenté de 3,89 %, ce qui, en chiffres absolus, représente 861 employés de plus.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les contrats enregistrés en 2022 s’élevaient à 16 945, soit une variation de 7,51 % par rapport à l’année précédente, 89,07 % des contrats relevant du secteur des services. Le taux de travail temporaire est tombé à 61,16 % contre 86,66 % en 2021, tandis que le taux de stabilité est passé de 13,34 % à 38,84 % en 2022.
D’après les données fournies par l’INE, le produit intérieur brut (PIB) de Ceuta s’élevait à 1 760 058 EUR en 2021, après avoir connu une croissance de 5,9 % par rapport à l’année antérieure, ce qui représente 0,14 % par rapport au niveau national selon les données anticipées de l’INE. La structure de production locale est très déséquilibrée: les services génèrent 89,43 % du PIB local, malgré un recul par rapport à l’année précédente, l’industrie 6,05 %, la construction 4,43 % et l’agriculture 0,09 %. Bien que le PIB par habitant de cette communauté autonome ait augmenté de 1 447 EUR en 2021 par rapport à l’année précédente pour atteindre 21 244 EUR, il reste inférieur à celui de l’Espagne (25 498 EUR).
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INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | |
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE | |
VILLE AUTONOME DE CEUTA |
D’après les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), au cours de l’année dernière, en raison de la crise sanitaire de la COVID-19 et de la fermeture des frontières avec le Maroc, les travailleurs frontaliers qui approvisionnaient le marché du travail n’étant plus disponibles, il a été difficile de pourvoir les postes demandés avec le niveau professionnel ou dans la principale catégorie professionnelle d’officier pour les professions suivantes:
- métiers qualifiés du bâtiment (gros œuvre) et assimilés non classés ailleurs;
- plombiers et tuyauteurs;
- peintres en bâtiment et poseurs de papiers peints;
- électriciens du bâtiment et assimilés.
Parmi les autres professions qui peinent à trouver des professionnels figurent:
- bouchers, poissonniers et assimilés;
- carrossiers et chaudronniers;
- boulangers, pâtisseries et confiseurs (commis);
- bouchers (commis du 1er rite arabe);
- coiffeurs (barbiers, coiffeurs pour hommes);
- médecins spécialistes.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), la situation du marché du travail reste la même que les années précédentes, avec un secteur des services qui concentre l’essentiel de la main-d’œuvre excédentaire. En général, cet excédent se concentre dans des métiers peu qualifiés et pour lesquels la demande dépasse largement l’offre d’emploi, parmi lesquels:
- ouvriers non qualifiés des industries manufacturières non classés ailleurs;
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- manœuvres du bâtiment;
- courriers, coursiers, portiers et livreurs.
D’autres professions légèrement plus qualifiées comptent également un nombre de demandeurs qui ne peut être absorbé par le marché du travail, par exemple:
- employés administratifs non chargés des services au public;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- caissiers et guichetiers (sauf banquiers);
- gardiens et agents de sécurité;
- aides-soignants dans les services de santé non classés par ailleurs.
- concierges.
Melilla est l’une des deux villes autonomes de l’Espagne; elle est située en Afrique du Nord, sur les rives de la mer Méditerranée, et est limitrophe de la région du Rif marocain. Elle s’étend sur une superficie de 13,40 km² et présente une forte densité de population, avec 6 901 habitants par km².
Sa population, selon les données définitives du registre municipal des habitants établi par l’Institut national de la statistique au 1er janvier 2022, s’élève à 85 170 personnes, dont 42 990 hommes (50,48 % du total) et 42 180 femmes (49,52 % du total). Le nombre d’étrangers s’élève à 11 675, ce qui représente 13,71 % de la population totale. Par rapport à l’année 2021, la population est réduite de 1 091 personnes, ce qui représente une baisse de 1,26 % de la population, la plus forte enregistrée au cours des cinq dernières années.
Selon les données publiées par l’Institut national de la statistique (Comptes régionaux espagnols, Revue statistique 2021), le PIB de la ville autonome représente 0,13 % du PIB national, une valeur similaire aux années précédentes. L’économie de Melilla repose essentiellement sur le secteur des services, qui a un poids relatif de 90,44 % sur le PIB total de Melilla, suivi de très loin par la construction, l’industrie et, enfin, l’agriculture.
Les informations du répertoire central des entreprises de l’Institut national de la statistique (DIRCE) au 1er janvier 2022 indiquent que le tissu entrepreneurial de Melilla est composé de 4 856 entreprises, soit 3,34 % de moins que l’année précédente, dont 59,76 % n’ont pas de salariés (2 902), 37,09 % ont entre 1 et 9 salariés (1 801), 2,86 % ont entre 10 et 49 salariés (139), et il n’y a que 2 entreprises qui ont plus de 250 salariés, ce qui traduit l’importance de l’entrepreneuriat et des petites entreprises à Melilla.
Ainsi que l’indique la dernière enquête sur la population active (EPA) publiée et qui correspond au quatrième trimestre 2022, sur l’ensemble de la population âgée de plus de 16 ans à Melilla, 46,17 % représentent des actifs occupés, 21,20 % représentent des chômeurs, soit l’un des taux les plus élevés à l’échelle nationale. Le taux de chômage des femmes est particulièrement élevé (27,27 %) et le taux d’emploi inférieur de 7 points (39,39 %).
Les données de la sécurité sociale au 30 décembre 2022 montrent qu’il y a 24 530 affiliés, dont 56,22 % d’hommes et 43,78 % de femmes. Le nombre d’affiliés a augmenté d’environ 3,80 % par rapport au même mois de l’année précédente. Le régime général est celui qui pèse le plus en termes d’affiliations, avec un poids relatif de 78,17 % sur le total des affiliés.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), au 31 décembre 2022, le nombre de chômeurs à Melilla s’élevait à 8 939 personnes, soit une augmentation de 9,20 % par rapport au même mois de l’année précédente. Les chômeurs étrangers représentent 22,12 % de la population totale au chômage. En ce qui concerne la variable du genre, les femmes au chômage représentent 63 % (5 639 personnes) du nombre total de chômeurs, contre 47 % (3 300) pour les hommes.
Le nombre de contrats enregistrés à Melilla au 31 décembre 2022 s’élevait à 19 492, soit une diminution de 4,63 % par rapport à l’année précédente; le taux de contrats étrangers représente 16,57 % du nombre total. Les femmes représentent 54,69 % du nombre total de contrats enregistrés, contre 45,31 % pour les hommes.
Parmi les activités économiques ayant enregistré les meilleures performances au cours de l’année écoulée, les activités de construction spécialisées tirent leur épingle du jeu. Les autres activités relèvent du secteur des services: activités sportives, récréatives et de divertissement; activités administratives de bureau et autres activités auxiliaires aux entreprises; activités de jeux et de paris; activités associatives; enseignement; services sociaux sans hébergement; activités des sièges sociaux; activités de conseil en gestion d’entreprise; activités de santé; programmation, conseil et autres activités liées à l’informatique.
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MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE | |
VILLE AUTONOME DE MELILLA |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), l’inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi sur le marché du travail de Melilla a été accentuée par la crise sanitaire de la COVID-19 et la fermeture des frontières avec le Maroc qui en a résulté, car le travailleur frontalier qui approvisionnait traditionnellement le marché du travail en main-d’œuvre n’est plus disponible.
Les principaux facteurs d’inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi sont le manque de compétences techniques pour occuper les postes vacants et les conditions de travail proposées.
Le secteur de la construction est celui qui a le plus besoin de professionnels spécialisés. Les professions qui sont le plus à la recherche de main-d’œuvre incluent les suivantes: maçons, plâtriers, soudeurs et oxycoupeurs, manœuvres, tronçonneurs, tailleurs et graveurs de pierre, couvreurs, grutiers, conducteurs d’engins de levage et assimilés.
Le secteur moteur du marché du travail et de l’économie de Melilla, à savoir le secteur des services, a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée ayant reçu une formation formelle dans les professions suivantes.
- Activités liées à l’hébergement et à la restauration: serveurs salariés; cuisiniers salariés; boulangers, pâtissiers et confiseurs.
- Activités liées au transport: conducteurs de poids lourds, conducteurs de véhicules à pédales ou à bras.
- Activités liées au commerce: vendeurs en magasins et grands magasins; bouchers, poissonniers et assimilés.
- Activités liées à l’assemblage, à la réparation et à l’installation: mécaniciens et réparateurs d’automobiles; mécaniciens et régleurs électriciens; mécaniciens-monteurs en installations frigorifiques et climatiques; monteurs de câbles et épisseurs.
- Soins de santé en tant que médecins spécialistes.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le nombre de demandeurs d’emploi est toujours plus important que le nombre d’offres d’emploi dans les métiers peu ou moyennement qualifiés, qui sont principalement concentrés dans le secteur des services. Les professions les plus excédentaires sont les suivantes:
- agents d’entretien et assistants dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- aides de ménage à domicile;
- employés de bureau subalternes;
- concierges;
- manœuvres de l’agriculture;
- manœuvres des cultures maraîchères et de l’horticulture;
- ouvriers non qualifiés des industries manufacturières;
- manœuvres du transport;
- gardes de sécurité;
- manœuvres de chantier de travaux publics;
- manutentionnaires.