Informations sur le marché du travail: Belgique

Informations nationales - Belgique

^{* Les années mentionnées dans le présent rapport varient, dans la mesure où les données se fondent sur les informations les plus récentes disponibles pour chaque indicateur, en décembre 2024}

Marché du travail

Au 1^er janvier 2024, environ 11,8 millions de personnes vivaient en Belgique. Le produit intérieur brut par habitant était de 47 400 EUR en 2022, soit 33,9 % de plus que le PIB moyen de 35 400 EUR par habitant dans l’UE-27. Entre 2018 et 2022, le PIB par habitant a augmenté de 18 %.

^{Note: nama_10r_2gdp, Statistics | Eurostat (europa.eu)}

En 2023, plus de 5,3 millions de personnes étaient actives sur le marché du travail en Belgique. Le taux d’emploi était de 66,6 %, soit 3,8 points de pourcentage de moins que la moyenne de l’UE-27, et 2,1 points de pourcentage de plus qu’en 2018. En 2023, le taux d’emploi des femmes était de 63,3 %, celui des hommes de 69,9 % et celui des jeunes de 26,5 %; ces trois taux étaient inférieurs à la moyenne de l’UE.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, data refer to working age population (15-64), youth age group (15-24)  Statistics | Eurostat (europa.eu)}

En 2023, le taux de chômage était égal au niveau enregistré en 2022. En 2023, le taux de chômage est revenu à son niveau antérieur à la pandémie, qui s’élevait à 6 % en 2018 et à 5,4 % en 2019. Le taux de chômage est constamment inférieur à la moyenne de l’UE-27. En 2023, il était inférieur de 0,5 point de pourcentage en Belgique par rapport à l’UE-27, ce qui correspond presque à la moyenne de l’UE-27.

En 2023, 79,3 % de la main-d’œuvre active était originaire de Belgique, 8,8 % d’autres États membres de l’UE et 11,5 % de pays tiers. Dans l’UE-27, en 2023, la majeure partie de la main-d’œuvre provenait du pays lui-même (85 % en moyenne), tandis qu’en moyenne, une proportion plus faible provenait de pays étrangers (4,3 % d’autres États membres de l’UE et 10,5 % de pays tiers).

En 2022, la plupart des salariés travaillaient dans le commerce de gros et de détail; réparation de véhicules automobiles et de motocycles (16 %), suivi par la santé humaine et l’action sociale (15 %), l’industrie manufacturière (13,4 %) et les activités des services administratifs et d’assistance (13 %). En ce qui concerne le nombre d’entreprises, les activités professionnelles, scientifiques et techniques (23,1 %), la construction (16,7 %) et le commerce de gros et de détail; réparation d’automobiles et de motocycles (14,9 %) sont les secteurs les plus présents.

En Belgique, la majeure partie des salariés (39 %) travaillait dans de grandes entreprises comptant plus de 250 employés. Ce type d’entreprises (au nombre de 1 492 seulement) représentait uniquement 0,2 % de l’ensemble des entreprises du pays. 31,6 % des personnes employées travaillaient dans des micro-entreprises comptant jusqu’à 9 salariés, 15 % des personnes employées travaillaient dans des entreprises de taille moyenne de 50 à 249 salariés, 8,3 % des personnes employées travaillaient dans de petites entreprises de 20 à 49 salariés et 6 % des personnes employées travaillaient dans de petites entreprises de 10 à 19 salariés.

Postes vacants

En 2024, en Belgique, les catégories professionnelles présentant le plus grand nombre de professions en pénurie étaient les suivantes: professions intermédiaires des sciences et techniques, métiers qualifiés du bâtiment et assimilés (sauf électriciens) et conducteurs de machines et d’installations fixes. D’autre part, les catégories professionnelles présentant le plus grand nombre de professions excédentaires étaient les manœuvres des mines, du bâtiment et des travaux publics, des industries manufacturières et des transports, les vendeurs et les professions intermédiaires de la finance et l’administration.

En savoir plus sur les pénuries et les excédents de main-d’œuvre en Europe: Pénuries et excédents de main-d’œuvre en Europe en 2023 | Autorité européenne du travail (europa.eu)

Taux de vacance d’emploi

En 2023, le taux de vacance d’emploi (défini comme le nombre d’emplois vacants exprimé en pourcentage de la somme totale des postes occupés et des emplois vacants) s’élevait à 4,6 % dans l’industrie, la construction et les services, soit 1,8 point de pourcentage de plus que la moyenne de l’UE-27. Ce taux avait augmenté de 0,2 point de pourcentage par rapport à 2022 et restait supérieur à celui enregistré avant 2020, lorsqu’il ne s’élevait qu’à 3,5 %.

^{Note: jvs_a_rate_r2 Statistics | Eurostat}

Les secteurs affichant les taux de vacance d’emploi les plus élevés étaient les suivants: santé humaine et action sociale; enseignement; arts, spectacles et activités récréatives; administration publique et défense; sécurité sociale obligatoire; activités de services administratifs et de soutien.

^{Note: jvs_a_rate_r2 Statistics | Eurostat}

Portails d’emploi les plus utilisés

Salaires

Salaire minimal

Au 1^er janvier 2024, le salaire minimal légal en Belgique était fixé à 1 994,18 EUR. Le taux de négociation collective en Belgique est élevé (96 %).

Salaire mensuel brut et net moyen

En 2023, le salaire brut moyen d’une personne seule s’élevait à 4 940 EUR, tandis que le salaire brut moyen dans l’UE-27 s’établissait à 3 417 EUR. Le salaire net équivalent était de 2 967 EUR en Belgique, contre 2 351 EUR dans l’UE-27. Par rapport à 2018, les salaires bruts moyens ont augmenté de 21,9 % en Belgique et de 19,8 % dans l’UE-27. Au cours de la même période, les salaires nets ont augmenté de 21,7 % en Belgique et de 22,1 % dans l’UE-27.

^{Note: earn_nt_net, Single person earning 100% average, annual rates transformed into 12 monthly payments. Statistics | Eurostat (europa.eu)}

Tendances

Accéder directement à Transition numérique (et transition verte) | Secteurs dont la croissance ou le déclin est attendu(e) | Modalités de travail flexibles |Nombre insuffisant de demandeurs d’emploi possédant les compétences requises | Autres points | Télétravail | Stages et apprentissages | Chômage

Transition numérique (et transition verte)

La tendance par excellence que suit le marché du travail est celle qu’induisent la numérisation et les révolutions technologiques. Les technologies de l’information et de la communication ont transformé les entreprises, la manière dont les tâches sont exécutées et la façon dont les entreprises interagissent avec leurs clients. La maîtrise de l’information et des données constitue une compétence de base que doit posséder tout employé, quels que soient son secteur d’activité, son niveau d’éducation et du diplôme ou son origine, et se situe au même niveau que les compétences numériques et linguistiques fondamentales. La tendance vers la transition écologique génère une demande accrue de compétences notamment liées au respect de l’environnement et à la promotion de l’entrepreneuriat durable. Il en résulte un besoin accru de connaissance des réglementations environnementales et la nécessité de pouvoir convertir les connaissances acquises en procédures, chartes et politiques. De plus, la numérisation et la transition écologique sont deux tendances susceptibles de se renforcer mutuellement. En outre, la structure des tâches à accomplir dans le cadre au sein des diverses professions évolue également. Si une connaissance approfondie du secteur reste nécessaire, l’exercice de la profession proprement dite se complexifie. Les profils de compétences professionnelles, qui consistent en une combinaison de connaissances, de compétences et de comportements, sont de plus en plus associés à des emplois destinés à des personnes hautement qualifiées (titulaires d’une licence ou d’un master).

Secteurs dont la croissance ou le déclin est attendu(e)

Au premier trimestre 2024, l’emploi salarié dans le secteur secondaire (industrie, construction et énergie) a diminué de 1,4 % par rapport au premier trimestre 2023. Dans le secteur tertiaire (services commerciaux), on observe un statu quo, tandis que le secteur quaternaire (services publics) affiche une croissance de l’emploi de +1,2 %. Ventilé par sous-secteur, le secteur «entretien des bâtiments, jardins et paysages» a enregistré la plus forte augmentation de l’emploi (+ 2,7 %). Viennent ensuite le secteur des garages (+ 2,7 %) et les services de conseil (+ 2,5 %). Le sous-secteur public le plus important, à savoir l’éducation, a enregistré une croissance de 1,3 %. Dans le secteur de la santé et des services sociaux – deux autres secteurs importants des services publics – l’augmentation a été de 1,7 % et 0,6 %. La fabrication de matériel de transport enregistre la plus forte baisse en glissement annuel au premier trimestre 2024, avec -6,4 %. Par ailleurs, le secteur de l’emploi temporaire (− 3,1 %), le commerce de détail (− 2,3 %) et la fabrication d’appareils électriques (− 2,1 %) ont affiché une nette baisse. À cet égard, on mentionnera en outre la construction (− 1,2 %), le commerce de gros (− 0,8 %), les transports (− 0,6 %), les produits chimiques (− 0,6 %), la logistique (− 0,5 %) et le secteur postal (− 0,1 %).

Modalités de travail flexibles (liées, par exemple, au temps de travail, au lieu de travail ou au type de contrat)

Comme dans d’autres pays, l’importance des emplois flexibles augmente également en Belgique, sous différentes formes, telles que le travail indépendant, le travail via une plateforme, les heures supplémentaires bon marché et le travail occasionnel. Le système récent des emplois flexibles occupe une place particulière dans ce cadre et a connu un succès spectaculaire, en particulier en Flandre. À l’origine (depuis 2016), il s’agit d’un statut de salarié permettant de travailler dans le cadre d’un autre type de contrat de travail que celui de l’emploi principal. L’une des conditions est que le travailleur flexible soit employé au moins à 80 % par un autre employeur. L’objectif est de pouvoir effectuer des travaux supplémentaires de manière flexible et légale, également pour ce qui est de la fiscalité et de la sécurité sociale. Le raisonnement est que ces travailleurs exerçant un emploi flexible contribuent déjà à leur emploi (quasiment) à temps plein. Un travailleur flexible combine donc un emploi principal et un emploi complémentaire. En outre, le système a également été ouvert aux retraités (anticipés) à partir de 2018. Le système a connu un très grand succès. Début 2024, près de 153 000 travailleurs exerçant un emploi flexible («flexi-job») sont actifs en Belgique (deux fois plus qu’au début de 2020), ce qui représente plus de 22 500 équivalents temps plein.

Nombre insuffisant de demandeurs d’emploi possédant les compétences requises

Si le ralentissement de la création d’emplois semble avoir stabilisé les tensions à l'œuvre sur le marché du travail, le nombre de professions pour lesquelles les entreprises signalent des difficultés à trouver des candidats reste élevé en Wallonie. Le service public de l’emploi, le Forem, a analysé ces pénuries et recensé 112 professions en pénurie. 

https://www.leforem.be/content/dam/leforem/fr/documents/chiffres-et-analyses/analyses/analyse-liste2024-fonctions-critiques.pdf 

Les projections de Steunpunt Werk (KULeuven) indiquent que la Flandre a besoin de 87 600 travailleurs supplémentaires pour atteindre un taux d’emploi de 80 % d’ici à 2030. Pour atteindre cet objectif, il faut aller au-delà des demandeurs d’emploi traditionnels éligibles aux prestations. Le gouvernement s’est donc engagé dans une politique d’activation qui se concentre sur les personnes qui ne sont pas professionnellement actives mais qui ont le potentiel de travailler. Diverses initiatives ont conduit ces personnes non actives professionnellement vers le VDAB, ce qui leur a permis d’avoir un premier enregistrement et de devenir d’anciens clients non actifs professionnellement du VDAB. Aujourd’hui, ces personnes constituent un groupe qui continue à gagner du terrain au sein de la clientèle du VDAB. Plus de quatre demandeurs d’emploi sur dix sont actuellement inactifs, soit une augmentation de plus de la moitié par rapport à la situation d’il y a cinq ans. Cette tendance devrait se poursuivre grâce à des initiatives telles que l’enregistrement obligatoire des bénéficiaires du revenu d’intégration et une coopération plus étroite avec les autorités locales et l’INAMI (Institut national d’assurance maladie invalidité).

Autres points

La Wallonie présente également un niveau de mobilité sortante plus élevé que les deux autres régions. 69 % des travailleurs frontaliers belges sortants vivent en Wallonie. Au 30 juin 2023, la Wallonie comptait 61 478 travailleurs frontaliers travaillant dans un pays voisin: 47 07 au Grand-Duché de Luxembourg, 7 134 en France, 6 341 en Allemagne, 916 aux Pays-Bas. Le marché du travail flamand continue d’envoyer les mêmes signaux au second semestre 2024 qu’au cours des mois précédents: le taux d’emploi continue sur sa tendance légèrement négative et le nombre de demandeurs d’emploi sans travail continue d’augmenter. Ce nombre est lié à un flux de sorties vers le marché du travail plus faible que ces dernières années. L’on constate également une évolution moins favorable en matière d’emploi: le nombre de salariés en Flandre est, en croissance annuelle, négatif pour la première fois depuis le quatrième trimestre 2020. Le marché des postes vacants connaît également une évolution moins favorable. L’évolution à la baisse de l’indice de tendance des postes vacants et des offres d’emploi reçues témoigne d’un nouveau ralentissement du marché des postes vacants, même si la demande de nouveaux travailleurs reste très élevée. L’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi et la diminution du nombre d’emplois vacants pourraient entraîner une légère augmentation du taux de tension, mais les tensions sur le marché du travail flamand restent particulièrement vives.

Télétravail

En 2023, 21,6 % des salariés en Belgique travaillaient parfois à domicile, contre 13,3 % dans l’UE-27. En outre, 14,3 % des salariés travaillaient habituellement à domicile en Belgique, contre 8,9 % dans l’UE-27.

^{Note: lfsa_ehomp, Product - Datasets - Eurostat}

Stages et apprentissages

De nombreux progrès sont encore possibles en ce qui concerne la participation au marché du travail de la population vulnérable en recherche d’emploi. Le potentiel le plus important réside dans la catégorie des personnes nées en dehors de l’UE-27. Il existe également une latitude importante d’accroître l’emploi chez les jeunes, les personnes peu qualifiées et les personnes souffrant d’une incapacité de travail. Permettre un retour à l’emploi de ces groupes vulnérables nécessite, comme on le constate souvent également parmi les groupes précédemment non actifs, d’adopter une approche légèrement différente. Ces personnes ont besoin d’être orientées et soutenues pour éliminer les conditions préalables et les obstacles qui entravent leur arrivée sur le marché du travail. De plus, il importe de se concentrer sur le renforcement des compétences et la formation, de préférence, si possible, sur le terrain. En raison de la plus grande distance qui les sépare du marché du travail et de la nécessité de se réorienter et de renforcer les compétences, les anciens inactifs sur le plan professionnel ont souvent des trajectoires plus longues, ce qui signifie également que le retour à l’emploi est plus lent. Ces processus intensifs prennent du temps, mais cela vaut la peine de s’y investir, car un diplôme, la connaissance du néerlandais et la possession d’un permis de conduire, entre autres, augmentent les chances d’emploi.

Chômage (de longue durée, des jeunes, des femmes, structurel ou des personnes ayant un faible niveau de compétences)

Le marché wallon de l’emploi se caractérise également par un niveau élevé de demande d’emploi. À la fin du mois de juin, la population active wallonne comptait 224 154 demandeurs d’emploi au chômage: 53 % sont des hommes, 47 % sont des femmes; 17 % ont moins de 24 ans, 25 % ont plus de 50 ans; 19 % sont au chômage depuis moins de 6 mois, 47 % y sont depuis plus de 2 ans. Le gouvernement flamand s’est engagé en faveur d’une politique d’activation du marché du travail qui se concentre sur les personnes qui ne sont pas professionnellement actives mais qui ont le potentiel de travailler. Différentes initiatives conduisent ces personnes non actives professionnellement vers le VDAB et leur permet d’avoir un premier enregistrement, ce qui en fait d’anciens clients non actifs professionnellement du VDAB. Aujourd’hui, ces personnes constituent un groupe qui continue à gagner du terrain au sein de la clientèle du VDAB. Plus de quatre demandeurs d’emploi sur dix font actuellement partie des anciens inactifs, soit une augmentation de plus de la moitié par rapport à la situation d’il y a cinq ans. Grâce à des initiatives telles que l’enregistrement obligatoire et une coopération plus intense avec les pouvoirs locaux et l’INAMI (l’institut national d’assurance maladie invalidité), cette tendance devrait se poursuivre. Parallèlement à la modification de la composition des groupes de clients du VDAB, la distance moyenne par rapport au marché du travail a augmenté. Par rapport au groupe des demandeurs d’emploi ayant déposé une demande d’allocations de chômage, le groupe des anciens inactifs sur le plan professionnel comprend nettement plus de femmes, de jeunes (< 25 ans), de personnes peu qualifiées et de personnes issues de l’immigration.

Région de Bruxelles-capitale (Région de Bruxelles-Capitale/Brussels Hoofdstedelijk Gewest)

Avec 1 253 157 habitants, la région de Bruxelles-capitale représentait environ 10,7 % de la population belge en 2023.

Le produit intérieur brut par habitant, ajusté pour tenir compte des niveaux de prix (standard de pouvoir d’achat ou SPA) dans la région de Bruxelles-capitale, s'élevait à 219,8 % de la moyenne de l’UE-27, ce qui est bien supérieur à la moyenne nationale de 133,9 %.

En 2023, plus de 589 000 personnes étaient actives sur le marché du travail de la région de Bruxelles-capitale. 59 % d’entre elles étaient diplômées de l’enseignement supérieur, 25,5 % de l’enseignement secondaire, et 15,5 % n’avaient suivi que l’enseignement primaire. Le taux d’emploi dans la région de Bruxelles-capitale était de 52,3 % en 2023, ce qui correspond à la moyenne nationale et s’inscrit dans la lignée des chiffres de 2022.

En 2023, le taux d’emploi des femmes s’élevait à 45,8 %, celui des hommes à 59,2 % et celui des jeunes à 16,5 %. Les taux d’emploi des femmes et des jeunes étaient inférieurs à la moyenne nationale, contrairement à celui des hommes, qui était supérieur à la moyenne nationale.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), data refer to age group 15 years or over}

Le taux de chômage dans la région de Bruxelles-capitale était de 10,6 % en 2023, soit 5,1 points de pourcentage de plus que la moyenne nationale pour la même année, et s’inscrivait dans la lignée du taux de l’année précédente.

^{Note: lfst_r_lfu3rt, Statistics | Eurostat, data refer to age group 15 years or over}

Flandre (Vlaanderen)

Accéder directement à: Anvers | Limbourg | Flandre orientale | Brabant flamand | Flandre occidentale

Avec 6 821 770 habitants, la Flandre représentait environ 57,9 % de la population belge en 2024.

Au troisième trimestre 2024, 74,2 % des personnes étaient actives sur le marché du travail en Flandre. Le taux d’emploi en Flandre était de 71 % en 2024, soit 4,1 points de pourcentage de plus que la moyenne nationale en Belgique et 3 points de pourcentage de moins qu’en 2023.

Au troisième trimestre 2024, le taux d’emploi des femmes était de 67,7 %, tandis que les hommes affichaient un taux d’emploi de 74,2 %.

Le taux de chômage en Flandre était de 4,3 % au troisième trimestre 2024, soit 1,7 point de moins que la moyenne nationale pour la même année, un chiffre en augmentation par rapport aux 3,5 % de l’année précédente.

Le principal défi pour le marché du travail flamand est d’atteindre un taux d’emploi de 80 % d’ici à 2030, ce qui signifie que 80 % des personnes âgées de 20 à 64 ans travaillent. Après la forte augmentation enregistrée entre 2015 et 2019 (75,5 %), le taux d’emploi se stabilise actuellement autour de 77 %. La faiblesse du marché du travail flamand réside dans le fait qu’il existe depuis longtemps de très grandes différences entre les personnes peu qualifiées et les personnes hautement qualifiées, ainsi qu’entre les natifs du pays et les personnes issues de l’immigration. Depuis 2023, la tendance positive précédemment observée sur le marché du travail flamand s’est inversée. Le nombre de demandeurs d’emploi sans travail augmente actuellement en raison de la baisse des sorties vers le marché du travail. Pour la première fois depuis la fin de l’année 2020, le nombre de salariés a diminué. Le marché des postes vacants connaît également une évolution moins favorable. La tendance à la baisse des postes vacants indique un nouveau ralentissement du marché des postes vacants, même si la demande de nouveaux travailleurs reste très élevée. Même si la tension est moindre, le marché du travail flamand reste particulièrement tendu. Source: Steunpunt Werk, Kwartaalbericht Vlaamse arbeidsmarkt. septembre 2024

Postes vacants

Le VDAB (service flamand de l’emploi) a recensé 25 410 offres d’emploi reçues en septembre 2024, soit 8,4 % de postes vacants en moins par rapport au même mois de l’année précédente. Au cours des douze derniers mois (octobre 2023 à septembre 2024), 305 097 postes vacants ont été signalés au VDAB, ce qui constitue également une tendance baissière (− 9,3 %). Bien que le nombre d’offres pour des postes vacants reçues reste élevé d’un point de vue historique, cette moyenne a déjà enregistré un taux de croissance négatif depuis le début de l’année 2023. En particulier, moins d’offres ont été reçues pour des emplois peu ou moyennement qualifiés (respectivement -10,5 % et -12,4 %), des emplois ne nécessitant pas d’expérience (-10,8 %) et des emplois permanents (-10,1 %). Le secteur des agences pour l’emploi et de placement figure en tête des 10 premiers secteurs. Ce secteur affiche des chiffres positifs depuis juillet 2023. Les deux seuls autres secteurs en croissance sont les services sociaux (+5,2 %) et l’administration publique (+5,0 %). Tous les autres secteurs affichent une baisse du nombre d’offres d’emploi reçues, la baisse la plus forte étant enregistrée dans le secteur de l’information, des médias et des télécommunications (-28,4 %). Source: Steunpunt Werk, Kwartaalbericht Vlaamse arbeidsmarkt. septembre 2024

Pénuries de main d’œuvre

Le départ à la retraite d'un grand nombre de travailleurs expérimentés aura une incidence structurelle durable sur les tensions et les pénuries que connaît le marché du travail flamand. Cela entraîne une forte demande de remplacement dans tous les secteurs, à laquelle s'ajoute une éventuelle demande d’expansion. Les soins de santé et la protection sociale est un secteur fortement confronté au vieillissement de la population, en ce qui concerne tant les prestataires que les bénéficiaires de soins. Le problème de recrutement dans ce secteur concerne principalement les infirmières et infirmiers (en chef), mais il est également difficile de trouver des professionnels de santé et des aides-soignants. Le goulet d’étranglement constaté n’a pas toujours comme unique cause la pénurie de candidats. La nécessité d’avoir des compétences spécifiques telles que les aptitudes à la communication, l’amabilité envers les clients, les connaissances technico-commerciales et les compétences linguistiques fait qu’il est parfois difficile de trouver des salariés adéquats. Le manque d’expérience ou les problèmes de mobilité constituent souvent des obstacles supplémentaires. En outre, les conditions de travail spécifiques telles que le travail physique lourd, le travail le week-end et le soir, le travail à temps partiel et les contrats temporaires rendent également difficile le recrutement de candidats. Source: VDAB, Knelpuntberoepen in Vlaanderen, Editie 2024

Excédents de main d’œuvre

En Flandre, ce sont surtout des vendeurs, mais aussi des ouvriers de production de divers secteurs qui étaient à la recherche d’un emploi en septembre 2024. Parmi les autres groupes professionnels importants pour lesquels le taux de chômage est élevé, on peut citer les magasiniers, les chargeurs/déchargeurs et les conditionneurs, le personnel administratif général, le personnel de nettoyage et d’entretien, les ouvriers et techniciens du bâtiment, le personnel hôtelier, le personnel administratif spécialisé et les chauffeurs. Cette liste montre qu’il existe une très grande réserve de main-d’œuvre dans certains groupes professionnels peu qualifiés, en particulier dans les secteurs de la logistique, de la vente, de la restauration, du nettoyage et du transport. Toutefois, il existe également une réserve de main-d’œuvre pour les groupes professionnels (hautement) qualifiés, mais elle est généralement de bien moindre importance. Il s’agit par exemple du personnel des technologies de l’information et des TIC, des cadres, des responsables techniques, des spécialistes de la gestion des connaissances et de la communication, ainsi que du personnel infirmier et soignant. Source: VDAB, Arvastat

Anvers (Prov. Antwerpen)

Avec 1 915 921 habitants, la province d’Anvers représentait environ 16,3 % de la population belge en 2023.

Le produit intérieur brut par habitant, ajusté pour tenir compte des niveaux de prix (standard de pouvoir d’achat ou SPA) en province d’Anvers, s'élevait à 159,3 % de la moyenne de l’UE-27, ce qui est bien supérieur à la moyenne nationale de 133,9 %.

En 2023, plus de 895 400 personnes étaient actives sur le marché du travail en province d’Anvers. 49,3 % d’entre elles étaient diplômées de l’enseignement supérieur, 38,4 % de l’enseignement secondaire, et 12,3 % n’avaient suivi que l’enseignement primaire. Le taux d’emploi dans la province d’Anvers était de 54,7 % en 2023, soit 2,8 points de pourcentage de plus que la moyenne nationale en Belgique, et s’inscrivait dans la lignée des chiffres de 2022.

En 2023, le taux d’emploi des femmes s’élevait à 51,2 %, celui des hommes à 58,3 % et celui des jeunes à 33,5 %; ces trois taux étaient supérieurs à la moyenne nationale.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), data refer to age group 15 years or over}

Le taux de chômage à Anvers était de 3,6 % en 2023, soit 1,9 point de pourcentage de moins que la moyenne nationale pour la même année, et s’inscrivait dans la lignée du taux de l’année précédente.

^{Note: lfst_r_lfu3rt, Statistics | Eurostat, data refer to age group 15 years or over} 

Limbourg (Prov. Limburg (BE))

Avec 898 619 habitants, le Limbourg représentait environ 7,7 % de la population belge en 2023.

Le produit intérieur brut par habitant, ajusté pour tenir compte des niveaux de prix (standard de pouvoir d’achat ou SPA) dans le Limbourg, s'élevait à 109 % de la moyenne de l’UE-27, ce qui est bien inférieur à la moyenne nationale de 133,9 %.

En 2023, plus de 421 700 personnes étaient actives sur le marché du travail au Limbourg. 46,2 % d’entre elles étaient diplômées de l’enseignement supérieur, 44,8 % de l’enseignement secondaire, et 9,1 % n’avaient suivi que l’enseignement primaire. Le taux d’emploi au Limbourg était de 54,2 % en 2023, soit 2,3 point de pourcentage de plus que la moyenne nationale en Belgique, et s’inscrivait dans la lignée des chiffres de 2022.

En 2023, le taux d’emploi des femmes s’élevait à 51,2 %, celui des hommes à 57,2 % et celui des jeunes à 38,2 %; ces trois taux étaient supérieurs à la moyenne nationale.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,} 

Le taux de chômage dans le Limbourg était de 3,2 % en 2023, soit 2,3 points de pourcentage de moins que la moyenne nationale pour la même année, et s’inscrivait dans la lignée du taux de l’année précédente.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,} 

Flandre orientale (Prov. Oost-Vlaanderen)

Avec 1 563 346 habitants, la Flandre orientale représentait environ 13,3 % de la population belge en 2023.

Le produit intérieur brut par habitant, ajusté pour tenir compte des niveaux de prix (standard de pouvoir d’achat ou SPA) en Flandre orientale, s'élevait à 125,7 % de la moyenne de l’UE-27, ce qui est inférieur à la moyenne nationale de 133,9 %.

En 2023, plus de 760 200 personnes étaient actives sur le marché du travail de la Flandre orientale. 49,1 % étaient diplômées de l’enseignement supérieur, 38,4 % de l’enseignement secondaire, et 12,5 % n’avaient suivi que l’enseignement primaire. Le taux d’emploi en Flandre orientale était de 56,9 % en 2023, soit 5 points de pourcentage de plus que la moyenne nationale en Belgique, et s’inscrivait dans la lignée des chiffres de 2022.

En 2023, le taux d’emploi des femmes s’élevait à 53,5 %, celui des hommes à 60,4 % et celui des jeunes à 33,8 %; ces trois taux étaient supérieurs à la moyenne nationale.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,} 

Le taux de chômage en Flandre orientale était de 2,9 % en 2023, soit 2,6 points de pourcentage de moins que la moyenne nationale pour la même année, et s’inscrivait dans la lignée du taux de l’année précédente.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,} 

Brabant flamand (Prov. Vlaams-Brabant)

Avec 1 188 079 habitants, le Brabant flamand représentait environ 10,1 % de la population belge en 2023.

Le produit intérieur brut par habitant, ajusté pour tenir compte des niveaux de prix (standard de pouvoir d’achat ou SPA) dans le Brabant flamand, s'élevait à 152,3 % de la moyenne de l’UE-27, ce qui est bien supérieur à la moyenne nationale de 133,9 %.

En 2023, plus de 532 700 personnes étaient actives sur le marché du travail en Brabant flamand. 55,3 % d’entre elles étaient diplômées de l’enseignement supérieur, 34,1 % de l’enseignement secondaire, et 10,6 % n’avaient suivi que l’enseignement primaire. Le taux d’emploi en Brabant flamand était de 52,1 % en 2023, ce qui correspond à la moyenne nationale et s’inscrit dans la lignée des chiffres de 2022.

En 2023, le taux d’emploi des femmes s’élevait à 47,9 %, celui des hommes à 56,4 % et celui des jeunes à 20,7 %. Les taux d’emploi des femmes et des jeunes étaient inférieurs à la moyenne nationale, contrairement à celui des hommes, qui était supérieur à la moyenne nationale.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,} 

Le taux de chômage en Brabant flamand était de 4,2 % en 2023, soit 1,3 point de pourcentage de moins que la moyenne nationale pour la même année, et s’inscrivait dans la lignée du taux de l’année précédente.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,} 

Flandre occidentale (Prov. West-Vlaanderen)

Avec 1 222 004 habitants, la Flandre occidentale représentait environ 10,4 % de la population belge en 2023.

Le produit intérieur brut par habitant, ajusté pour tenir compte des niveaux de prix (standard de pouvoir d’achat ou SPA) en Flandre occidentale, s'élevait à 129,7 % de la moyenne de l’UE-27, ce qui est inférieur à la moyenne nationale de 133,9 %.

En 2023, plus de 572 500 personnes étaient actives sur le marché du travail en Flandre occidentale. 42,5 % d’entre elles étaient diplômées de l’enseignement supérieur, 43,5 % de l’enseignement secondaire, et 14 % n’avaient suivi que l’enseignement primaire. Le taux d’emploi en Flandre occidentale était de 54,4 % en 2023, soit 2,5 points de pourcentage de plus que la moyenne nationale en Belgique, et s’inscrivait dans la lignée des chiffres de 2022.

En 2023, le taux d’emploi des femmes s’élevait à 51,1 %, celui des hommes à 57,8 % et celui des jeunes à 34,5 %; ces trois taux étaient supérieurs à la moyenne nationale.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), data refer to age group 15 years or over}

Le taux de chômage en Flandre occidentale était de 2,8 % en 2023, soit 2,7 points de pourcentage de moins que la moyenne nationale pour la même année, et s’inscrivait dans la lignée du taux de l’année précédente.

^{Note: lfst_r_lfu3rt, Statistics | Eurostat, data refer to age group 15 years or over}

Wallonie (Wallonie)

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Avec 3 692 283 habitants, la Wallonie représentait environ 31,3 % de la population belge en 2023.

Au troisième trimestre 2024, 66,9 % des personnes étaient actives sur le marché du travail en Wallonie. Le taux d’emploi en Wallonie était de 62 % en 2024, soit 4,9 points de pourcentage de moins que la moyenne nationale en Belgique et 1,4 point de pourcentage de plus qu’en 2022.

Au troisième trimestre 2024, le taux d’emploi des femmes s’élevait à 58,1 % et celui des hommes à 65,9 %.

Le taux de chômage en Wallonie était de 7,5 % au troisième trimestre 2024, soit 1,5 point de plus que la moyenne nationale pour la même année, un chiffre en baisse par rapport aux 8 % de l’année précédente.

En Wallonie, six secteurs d’activité concentrent trois emplois salariés sur quatre. Il s’agit, par ordre décroissant d’importance, des secteurs suivants: santé et action sociale, éducation, commerce, administration publique, industrie et services administratifs. L’emploi en Wallonie n’a cessé de croître ces dernières années. La Wallonie est une terre de petites et moyennes entreprises et la majorité d’entre elles comptent moins de cinq salariés. La langue parlée en Wallonie est le français, mais l’utilisation du néerlandais et/ou de l’anglais constitue un atout majeur pour certains emplois. (Source: ONSS décembre 2022) En 2023, le taux de vacance d’emploi en Wallonie était de 3,6 % (39 000 emplois), contre 4,6 % en Belgique. Certains secteurs, tels que l’information et la communication, l’hôtellerie-restauration, la construction, les transports et l’entreposage, affichaient des taux supérieures à cette moyenne. (Source: statbel)

Postes vacants

Les secteurs qui publient le plus grand nombre d’offres d’emploi en Wallonie par l’intermédiaire du Forem (service public régional de l’emploi) sont la santé et l’action sociale, ainsi que l’administration publique. D’autres secteurs tels que la construction, le commerce et l’industrie recherchent également des candidats. La connaissance du néerlandais ou de l’anglais est parfois requise. Avoir le permis de conduire et/ou disposer d’un véhicule constitue un avantage/un atout. Les contrats proposés sont en majorité des contrats temporaires pouvant déboucher sur un contrat à durée indéterminée; viennent ensuite les contrats à durée indéterminée et les contrats temporaires classiques. Les contrats temporaires sont davantage utilisés dans les professions techniques, logistiques et de services, afin de répondre à des besoins ponctuels en raison d’une forte demande en période de pics de production ou de travail saisonnier. Source: Forem

Pénuries de main d’œuvre

La Wallonie compte 77 professions en pénurie (classification CITP), dont plus d’un tiers ont une main-d’œuvre proche de l’âge de la retraite et nécessitant une rotation importante du personnel (source EFT 2023). Ces professions peuvent représenter de réelles opportunités pour les demandeurs d’emploi. Le secteur de la construction présente le plus grand nombre de professions en pénurie, suivi de l’industrie, de la santé et de l’action sociale, de l’hôtellerie et de la restauration, ainsi que des transports et de l’entreposage. La plupart de ces professions sont accessibles/ouvertes aux candidats moyennement qualifiés. Les profils STIAM, en revanche, sont très demandés, et plusieurs professions sont en pénurie. Source: Forem

Excédents de main d’œuvre

Les secteurs présentant les excédents de main-d’œuvre les plus élevés sont l’industrie et la construction. Viennent ensuite la santé et l’action sociale, ainsi que les transports et l’entreposage. Paradoxalement, ces secteurs comptent également plusieurs professions en pénurie. L’une des causes de l’excédent de main-d’œuvre est l’inadéquation entre les compétences que possèdent les demandeurs d’emploi et le profil que recherchent les entreprises, d’où la difficulté potentielle à faire correspondre l’offre et la demande. Source: Forem

Brabant wallon (Prov. Brabant wallon)

Avec 413 959 habitants, le Brabant wallon représentait environ 3,5 % de la population belge en 2023.

Le produit intérieur brut par habitant, ajusté pour tenir compte des niveaux de prix (standard de pouvoir d’achat ou SPA) dans le Brabant wallon, s'élevait à 170,6 % de la moyenne de l’UE-27, ce qui est bien supérieur à la moyenne nationale de 133,9 %.

En 2023, plus de 193 000 personnes étaient actives sur le marché du travail en Brabant wallon. 63,7 % d’entre elles étaient diplômées de l’enseignement supérieur, 30,1 % de l’enseignement secondaire, et 6,2 % n’avaient suivi que l’enseignement primaire. Le taux d’emploi dans le Brabant wallon était de 53,1 % en 2023, soit 1,2 point de pourcentage de plus que la moyenne nationale en Belgique, et s’inscrivait dans la lignée des chiffres de 2022.

En 2023, le taux d’emploi des femmes s’élevait à 51 %, celui des hommes à 55,5 % et celui des jeunes à 23,5 %. Le taux d’emploi des femmes était supérieur à la moyenne nationale, contrairement à celui des hommes et des jeunes, qui étaient inférieurs à la moyenne nationale.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,} 

Le taux de chômage en Brabant wallon était de 5,7 % en 2023, ce qui correspond à la moyenne nationale pour la même année et s’inscrit dans la lignée du taux de l’année précédente.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,} 

Hainaut/Henegouwen (Prov. Hainaut)

Avec 1 361 026 habitants, le Hainaut représentait environ 11,6 % de la population belge en 2023.

Le produit intérieur brut par habitant, ajusté pour tenir compte des niveaux de prix (standard de pouvoir d’achat ou SPA) dans le Hainaut, s'élevait à 82,5 % de la moyenne de l’UE-27, ce qui est bien inférieur à la moyenne nationale de 133,9 %.

En 2023, plus de 545 200 personnes étaient actives sur le marché du travail dans le Hainaut. 40 % d’entre elles étaient diplômées de l’enseignement supérieur, 41,7 % de l’enseignement secondaire, et 18,3 % n’avaient suivi que l’enseignement primaire. Le taux d’emploi dans le Hainaut était de 44,4 % en 2023, soit 7,5 points de pourcentage de moins que la moyenne nationale en Belgique, et s’inscrivait dans la lignée des chiffres de 2022.

En 2023, le taux d’emploi des femmes s’élevait à 40,4 %, celui des hommes à 48,6 % et celui des jeunes à 18,4 %; ces trois taux étaient inférieurs à la moyenne nationale.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,} 

Le taux de chômage dans le Hainaut était de 9,3 % en 2023, soit 3,8 points de pourcentage de plus que la moyenne nationale pour la même année, un chiffre en baisse par rapport aux 10,5 % de l’année précédente.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,} 

Liège (Prov. Liège)

Avec 1 122 360 habitants, la province de Liège représentait environ 9,6 % de la population belge en 2023.

Le produit intérieur brut par habitant, ajusté pour tenir compte des niveaux de prix (standard de pouvoir d’achat ou SPA) dans la province de Liège, s'élevait à 95,8 % de la moyenne de l’UE-27, ce qui est bien inférieur à la moyenne nationale de 133,9 %.

En 2023, plus de 456 000 personnes étaient actives sur le marché du travail dans la province de Liège. 44,8 % d’entre elles étaient diplômées de l’enseignement supérieur, 40,5 % de l’enseignement secondaire, et 14,6 % n’avaient suivi que l’enseignement primaire. Le taux d’emploi dans la province de Liège était de 45,2 % en 2023, soit 6,7 points de pourcentage de moins que la moyenne nationale en Belgique et 1,4 point de pourcentage de moins qu’en 2022.

En 2023, le taux d’emploi des femmes s’élevait à 41,3 %, celui des hommes à 49,3 % et celui des jeunes à 19,2 %; ces trois taux étaient inférieurs à la moyenne nationale.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,} 

Le taux de chômage dans la province de Liège était de 9,1 % en 2023, soit 3,6 points de pourcentage de plus que la moyenne nationale pour la même année, et s’inscrivait dans la lignée du taux de l’année précédente.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,} 

Province de Luxembourg (Prov. Luxembourg (BE))

Avec 297 654 habitants, la province de Luxembourg représentait environ 2,5 % de la population belge en 2023.

Le produit intérieur brut par habitant, ajusté pour tenir compte des niveaux de prix (standard de pouvoir d’achat ou SPA) dans la province de Luxembourg, s'élevait à 80,5 % de la moyenne de l’UE-27, ce qui est bien inférieur à la moyenne nationale de 133,9 %.

En 2023, plus de 133 900 personnes étaient actives sur le marché du travail dans la province de Luxembourg. 42,6 % d’entre elles étaient diplômées de l’enseignement supérieur, 44,5 % de l’enseignement secondaire, et 12,9 % n’avaient suivi que l’enseignement primaire. Le taux d’emploi dans la province de Luxembourg était de 52,1 % en 2023, ce qui est conforme à la moyenne nationale et inférieur de 1,9 point de pourcentage par rapport à 2022.

En 2023, le taux d’emploi des femmes s’élevait à 47,8 %, celui des hommes à 56,6 % et celui des jeunes à 31,7 %. Le taux d’emploi des femmes était inférieur à la moyenne nationale, contrairement à celui des hommes et des jeunes, qui étaient supérieurs à la moyenne nationale.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,} 

Le taux de chômage dans la province de Luxembourg était de 6,5 % en 2023, ce qui correspond à la moyenne nationale pour la même année et représente une augmentation par rapport aux 4,8% de l’année précédente.

^{Note: lfst_r_lfe2emprt, Statistics | Eurostat (europa.eu), tgs00010,}