Au 1er janvier 2023, la France compte 68,0 millions d’habitants. Au cours de l’année 2022, la population a augmenté de 0,3 %.
65,8 millions résident en France métropolitaine et 2,2 millions dans les cinq départements d’outre-mer. La population augmente de 0,3 % en 2022. 17,3% de la population a moins de 15 ans et 21,3% plus de 65 ans.
Parallèlement à l'emploi, la population active croît également, conduisant à une stabilisationdu taux de chômage à 7,1 % au 1er trimestre 2023 soit le plus bas depuis le 2ème trimestre 1982. En 2022, 73,6% des personnes âgées de 15 à 64 ans sont actives. La grande majorité des personnes en emploi sont salariées (86,9 % en 2022) avec un contrat à durée indéterminée ou fonctionnaire (72,4 % des personnes en emploi).
En 2019, on dénombrait 400 000 travailleurs frontaliers travaillant essentiellement en Suisse, Luxembourg, Allemagne, Belgique.
La dynamique des projets de recrutement est portée par les établissements de moins de 10 salariés (+4,9%), alors que le nombre de projets diminue dans les établissements plus grands.
En termes de secteurs d’activité, le nombre de projets de recrutement augmente dans les services aux particuliers (+1,8%), favorisés notamment par le dynamisme dans l’hébergement et restauration (+8,3%), et dans l’industrie (+0,8%). Les services aux particuliers et aux entreprises, représentent toujours une part importante des recrutements anticipés.
Les intentions d’embauche pour 2023 sont nombreuses pour :
- Les métiers de l’hôtellerie restauration : serveurs de café, de restaurant (122 000 projets), employés polyvalents de la restauration (110 000 projets), cuisiniers (67 000 projets), employés de l’hôtellerie (54 000 projets) ;
- Les métiers agricoles : viticulteurs/ arboriculteurs/cueilleurs (121 000 projets), agriculteurs/ouvriers agricoles (92 000 projets).
En 2023, les employeurs anticipent des difficultés de recrutement pour 61% de leurs projets, soit une augmentation de 3,1 points par rapport à 2022. La hausse des difficultés anticipées de recrutement concerne la plupart des métiers, notamment ceux de l’hôtellerie- restauration, les agents de sécurité et de surveillance, les caissiers et employés de libre-service et certains métiers d’ouvriers industriels.
En 2022, 35% des établissements estiment que les délais de recrutement ont été supérieurs à ceux prévus. Le surcroît d’activité ponctuel reste le premier motif de recrutement.
Près de la moitié des employeurs rencontrant des difficultés de recrutement et ont eu recours à des profils différents de ceux recherchés initialement.
Les difficultés de recrutement ressenties en 2022 sont plus importantes dans la santé et l’action sociale, l’industrie, les services aux personnes et la construction.
La variété des emplois proposés permet des possibilités de recrutement pour tout profil de candidat quel que soit le niveau de qualification.
Source : INSEE, DARES et Enquête BMO 2023- Pôle emploi
Les métiers les plus recherchés en 2023 peuvent se classer en quatre grands groupes :
• 1er groupe - projets d’embauche à caractère saisonnier et difficiles à pourvoir
Il comprend les métiers de l’hôtellerie-restauration : serveurs de cafés-restaurants, cuisiniers, employés de l’hôtellerie, et employés polyvalents de cuisine.
• 2ème groupe - projets d’embauche peu liés à la saison et difficiles à pourvoir
Il comprend les métiers du soinet de l’accompagnement, avec les aides à domicile et aides ménagères, les aides-soignants et les infirmiers. Pour ces trois métiers, les difficultés de recrutement sont bien au-dessus de la moyenne.
• 3ème groupe – projets d’embauche à caractère saisonnier et moins difficiles à pourvoir
Il comprend les métiers agricoles (avec un très fort recours aux recrutements saisonniers), les manutentionnaires, les employés de libre-service, les professionnels de l’animation socioculturelle, les artistes.
• 4ème groupe – projets d’embauche peu liés à la saison et moins difficiles à pourvoir
Il comprend les agents d’entretien et les secrétaires, pour lesquels les recruteurs anticipent moins de difficultés de recrutement que dans l’ensemble des métiers, avec des recrutements peu saisonniers.
De fortes difficultés sont de plus anticipées pour :
- Les métiers de la construction : couvreurs, plombiers-chauffagistes, menuisiers, ouvriers de l’agencement et de l’isolation et maçons.
- Les métiers de la réparation automobile et de l’industrie : carrossiers automobiles, ouvriers qualifiés de la maintenance en mécanique, chaudronniers, tôliers, serruriers et ouvriers qualifiés travaillant par enlèvement de métal.
- Les métiers de l’aide à domicile ainsi que les techniciens médicaux ou les spécialistes de l’appareillage médical.
Source : Enquête BMO 2023- Pôle emploi
Les 20 métiers les plus recherchés par les demandeurs d'emploi
Assistance auprès d'enfants | 171 220 |
Magasinage et préparation de commandes | 128 740 |
Nettoyage de locaux | 117 442 |
Secrétariat | 87 519 |
Mise en rayon libre-service | 86 348 |
Vente en habillement et accessoires de la personne | 78 700 |
Conduite et livraison par tournées sur courte distance | 68 806 |
Services domestiques | 65 489 |
Aménagement et entretien des espaces verts | 60 557 |
Conduite de transport de marchandises sur longue distance | 57 165 |
Conduite d'engins de déplacement des charges | 53 514 |
Opérations manuelles d'assemblage, tri ou emballage | 53 004 |
Manutention manuelle de charges | 52 875 |
Assistance auprès d'adultes | 50 701 |
Personnel de cuisine | 49 001 |
Accueil et renseignements | 46 469 |
Sécurité et surveillance privées | 45 460 |
Opérations administratives | 43 606 |
Personnel polyvalent en restauration | 42 976 |
Personnel de caisse | 42 309 |
Source: STMT Pôle emploi, 2nd trimestre 2023
Avec un taux de chômage à 6.2 %, au premier trimestre 2023, la Corse compte
343 700 habitants en 2020. Parmi la population de 15 ans ou +, 27,0% sont des retraités et 18,6% sont des employés. 26 ,8% de la population insulaire est diplômée du supérieur.
La population active âgée de 15 à 64 ans s’élève à 209 170.
Les actifs en emploi se répartissent essentiellement dans les secteurs commerce, transports, services divers (45,2%), administration publique, enseignement, santé, action sociale (35,7%) et construction (10,6%).
A fin 2020, on recense 17 170 établissements actifs sur le territoire pour 115 430 postes salariés, essentiellement concentrés dans le secteur commerce, transports, services divers, respectivement 65,4% et 43,7%.
L’industrie et l’agriculture sont peu développées.
15,7% des établissements n’ont aucun salarié et 87,0% sont des TPE [0 à 9 salarié(s)].
Liens: https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=REG-94#chiffre-cle-1
Les principaux secteurs qui recrutent sont :
- Hébergement et restauration
- Commerce -réparation d'automobiles et de motocycles
- Santé humaine et action social
Les embauches sont majoritairement en contrat à durée déterminée.
28% des embauches concernent un emploi en CDI au 1er trimestre 2023.
Liens : source ACOSS https://pn190-cadrep.prod02.k8s.pole-emploi.intra/panorama/REG/94
On recense 18 950 demandeurs d’emploi inscrits en catégories ABC au 1er trimestre 2023, dont 10 220 sur le département de Haute-Corse (54%).
55% sont des femmes, près d’un tiers des demandeurs sont âgés de 50 ans ou plus.
La part des jeunes de – de 25 ans est de 12%.
Liens: https://corse.dreets.gouv.fr/Demandeurs-d-emploi-inscrits-a-Pole-emploi…
Il y aurait 3 429 822 habitants en Bretagne au 1er janvier 2023 selon l’Insee. Ce qui positionne la Bretagne au 9ème rang des régions françaises.
Le département le plus peuplé est l’Ille-et-Vilaine avec 1 118 600 habitants, devant le Finistère, 926 065 habitants, le Morbihan, 777 383 habitants et les Côtes d’Armor, 607 834 habitants.
Au cours des trois dernières années, la population bretonne a augmenté de 56 047 habitants. L’Ille et vilaine et le Morbihan connaissent les plus fortes hausses de population avec respectivement +2,7% et +1,7%. Les Côtes-d’Armor progressent de +0,7% et le Finistère de +1%.
(Source : estimation de la population au 1er janvier 2023 par l’Insee)
Les créations de postes freinent dans le secteur des services hors intérim, avec une légère hausse de +0,1% (+260 postes) après +0,5% sur le trimestre précédent. Elles ralentissent également dans le commerce, avec +0,1% contre +0,6% au trimestre précédent. Dans l’industrie, les effectifs continuent de croître avec une hausse de +0,2%, après +0,3% sur le troisième trimestre. Dans la construction, les créations de postes restent dynamiques avec +0,3%, après +0,6% au troisième trimestre.
(Source : URSSAF Bretagne)
242 490 demandeurs d’emploi étaient inscrits au 1er trimestre 2023 en Bretagne
Le public des séniors représentent 27,2% des inscrits. Les jeunes de moins de 25 ans (12,5% des inscrits) et à la recherche d’un emploi diminuent de -0,7% sur un trimestre et de -1,3% sur un an.
Appuyé sur un territoire naturel exceptionnel, la Bretagne a développé une activité agricole et industrielle remarquable. Agro-alimentaire et agro-industrie, industrie navale, technologiesnumériques, énergies nouvelles, biotechnologies sont ici des secteurs performants, où les projets d'innovation sont nombreux. C'est autour de la métropole rennaise que se cristallise ainsi une fibre « recherche » de haut niveau, initiant de nombreux centres de recherche, pôles de compétitivité et clusters d'entreprises.
(source : Pôle Emploi)
Les 10 métiers les plus recherchés par les employeurs pour l’année 2023
163 344 recrutements sont envisagés par les entreprises bretonnes pour l’année 2023 dont 14,6% dans l’hébergement et la restauration, 12,1% dans les services scientifiques, techniques, administratifs et de soutien et 11,9% dans la santé humaine et action sociale.
Projets de | dont | dont | |
Serveurs de cafés, de restaurants (y.c. commis) | 8378 | 67% | 64% |
Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM) | 7037 | 34% | 66% |
Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine | 6745 | 43% | 63% |
Aides-soignants (médico-psycho., auxil. puériculture, assistants médicaux…) | 5412 | 18% | 83% |
Agriculteurs salariés, ouvriers agricoles | 5173 | 61% | 67% |
Professionnels de l'animation socioculturelle (animateurs et directeurs) | 4912 | 66% | 38% |
Aides à domicile et aides ménagères | 4857 | 18% | 92% |
Ouvriers non qualifiés des industries agroalimentaires | 4815 | 30% | 76% |
Ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires | 4044 | 46% | 62% |
Employés de l'hôtellerie | 3914 | 68% | 66% |
(Source : Pôle Emploi – Enquête Besoins de Main d’Œuvre réalisée au dernier trimestre 2022)
2023
- Les 10 métiers les plus recherchés par les demandeurs d’emploi au 1er trimestre 2023
Métier recherché | Total DEFM | % femmes | % | % séniors | % DELD | % en activité réduite | ||||
Assistance Auprès D'Enfants |
|
| 12 498 | 98% | 7% | 41% | 36% | 75% | ||
Nettoyage De Locaux |
|
|
| 5 794 | 71% | 7% | 35% | 51% | 49% | |
Secrétariat |
|
|
|
| 5 689 | 96% | 6% | 36% | 48% | 51% |
Magasinage Et Préparation De Commandes |
| 5 353 | 23% | 18% | 21% | 57% | 49% | |||
Services Domestiques |
|
|
| 4 946 | 95% | 6% | 47% | 45% | 59% | |
Mise En Rayon Libre-Service |
|
| 4 706 | 54% | 32% | 13% | 64% | 41% | ||
Conduite D'Équipement De Production Alimentaire | 4 328 | 50% | 13% | 25% | 57% | 51% | ||||
Vente En Habillement Et Accessoires De La Personne | 4 094 | 87% | 29% | 19% | 60% | 46% | ||||
Horticulture Et Maraîchage |
|
|
| 4 013 | 52% | 8% | 27% | 46% | 53% | |
Opérations Manuelles D'Assemblage, Tri Ou Emballage | 3 770 | 57% | 14% | 27% | 50% | 52% |
(Source : Pôle Emploi – Statistique du Marché du Travail)
Au 1er janvier 2023, la population des Pays de la Loire est estimée à 3,9 millions d’habitants. La croissance démographique dans la région est soutenue depuis 20 ans (+ 0,8 % en moyenne par an) et plus élevée qu’en France Métropolitaine (+ 0,5 %). La région compte 345 517 établissements employant plus d’1,7 millions d’emplois salariés et non-salariés, soit 5,9% des emplois métropolitains. Les effectifs salariés ont progressé de 10,5% sur les 10 dernières années.
Avec 272 577 emplois dansl’industrie en fin d’année 2021, la région concentre 8,2 % des effectifs nationaux du secteur, soit une proportion nettement supérieure à son poids économique global : les Pays de la Loire abritent 5,9 % de l’ensemble des emplois de France métropolitaine. S’agissant du nombre d’emplois industriels dans l’emploi total, avec 15,8 %, les Pays de la Loire se classent au 1er rang des régions.
L’agroalimentaire est le principal employeur de l’industrie ligérienne, devant la métallurgie, la fabrication de machines, les matériels de transport, la plasturgie et le caoutchouc. L’économie régionale repose par ailleurs sur plusieurs secteurs à forte valeur ajoutée tels que la construction aéronautique et navale.Parallèlement, la région affiche historiquement une forte spécialisation dans l’industrie de la mode (textile, habillement, cuir, chaussure, maroquinerie). Les Pays de la Loire font également partie des principales régions dans la fabrication de meubles, activité s’inscrivant plus globalement dans une filière bois bien représentée en région. Enfin, la spécificité des Pays de la Loire est également marquée dans le secteur du pétrole, du fait de la présence de la raffinerie de Donges.
Les emplois proposés sont variés. Des emplois non qualifiés et qualifiés sont attendus dans la construction. Une main d’œuvre spécialisée existe dans l’industrie, sur des profils d’ouvriers qualifiés. Les cadres sont également en forte progression sur la région avec la présence de grands sièges sociaux et de la forte progression du numérique, surtout sur le territoire de la métropole nantaise.
La région compte par ailleurs 9 pôles de compétitivité :
- Atlanpole Biothérapies (Nantes) : thérapie cellulaire et génique, immunologie/immunothérapie.
- Elastopôle (Nantes) : matériaux, environnement.
- EMC2 (Nantes) : ensembles métalliques, composites complexes.
- iD4CAR (Nantes) : matériaux et architecture des véhicules, intelligence des systèmes embarqués.
- Images et réseaux : l’innovation numérique au croisement des technologies et des usages.
- Mer Bretagne Atlantique (Grand Ouest) : Sécurité et sûreté maritimes, naval et nautisme, ressources énergétiques et minières marines (énergies marines renouvelables et offshore profond), ressources biologiques marines (pêche-aquaculture, biotechnologies bleues), environnement et aménagement littoral, ports, infrastructures et transport maritimes
- Valorial (Grand Ouest) : Lait et produits dérivés, ovoproduits et produits dérivés, viandes et produits dérivés, microbiologie alimentaire, ingrédients fonctionnels, nutrition santé, process et emballages.
- Végépolys (Angers) : innovation variétale, protection des plantes, végétal et santé, horticulture et paysage urbain.
- S2E2 (Nantes) : composants électroniques, systèmes communicants et intelligents.
La majeure partie des projets de recrutement se concentre dans les services. Les tensions de recrutement ne cessent de s’accroître et laissent entrevoir de nombreuses opportunités d’emploi sur la région.
Les emplois à pourvoir, avec difficultés de recrutement et plutôt en postes permanents, sont issus de divers secteurs :
- Services aux entreprises et aux particuliers : agents d’entretien des locaux, aides à domicile, employés de maison ;
- Hôtellerie-restauration : employés polyvalents de cuisine, serveurs de café ou de restaurant,
- Agriculture : agriculteurs salariés, ouvriers agricoles,
- Construction : ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment,
- Santé : aides-soignants, infirmiers, agents de service hospitaliers,
- Transports : conducteurs routiers, grands routiers,
- Industrie : ouvriers non qualifiés des IAA et manutentionnaires,
- Economie Sociale et Solidaire : professionnels de l’animation socioculturelle (animateurs, directeurs),
- Commerce : employés de libre-service,
- Installation-maintenance : techniciens et agents de maîtrise de la maintenance et de l'environnement,
- Tertiaire : ingénieurs, cadres études & R&D informatique, responsables informatiques.
En mars 2023, la population des travailleurs disponibles s’élevait à 130 480 personnes, en diminution sur un an.
Les principaux domaines représentés sont :
- Services à la personne et à la collectivité : 17,1%, en baisse de 9,1%.
- Commerce, vente et grande distribution : 14,4%, en baisse de 5,9%.
- Support à l’entreprise : 13,0%, en baisse de 2,7%.
Plus en détail, les métiers les plus recherchés par les demandeursd’emploi sont :
- Services à la personne et à la collectivité (assistance auprès d’enfants, nettoyage de locaux, services domestiques).
- Transport et logistique (magasinage et préparation de commande, manutention manuelle de charges, conduite et livraison par tournées sur courte distance).
- Industrie (opérations manuelles d’assemblage, tri ou emballage).
- Support à l’entreprise (secrétariat, accueil et renseignements, opérations administratives).
- Commerce (vente en habillement et service à la personne, mise en rayon libre-service, personnel de caisse).
- Hôtellerie-Restauration (personnel polyvalent de cuisine)
- Agriculture (aménagement et entretien des espaces verts).
Liens :https://www.observatoire-emploi-paysdelaloire.fr/
Occupant une position centrale au sein de la France et de l’espace européen, et marquée par son caractère montagneux, la région Auvergne-Rhône-Alpes est reliée aux régions limitrophes et aux pays voisins grâce à des axes de communication importants (routiers ou ferroviaires).
Peuplée en 2020 de plus de 8 millions d’habitants, soit 12,4 % de la population métropolitaine, elle se place comme la deuxième région du point de vue de son développement économique pour la France (derrière l’Ile-de-France).
Bien que les zones rurales et montagneuses couvrent deux tiers du territoire, 78 % de la population est localisée dans une aire urbaine. Les concentrations urbaines sont très marquées dans les bassins lyonnais et stéphanois, l’agglomération grenobloise, le genevois français, l'aire clermontoise.
En 2020, la population y était plutôt jeune (30,3 % de la population a moins de 25 ans) et la natalité est au même niveau que la France métropolitaine, 10,7%. De plus, la région se montre particulièrement attractive. Elle se caractérise notamment par le rayonnement économique de la métropole lyonnaise.
La région compte 3 247 200 emplois salariés au 4ème trimestre 2022. Sur un an, l’emploi est en hausse de + 1,3%, soit 43 000 postes créés dans la région, dont 28 000 dans les activités du secteur tertiaire marchand et 8 5000 dans l’industrie progresse.
1ère région industrielle de France : avec plus de 506 000 emplois (salariés et non-salariés) sur 54 400 sites, Auvergne-Rhône-Alpes est la région française qui compte le plus grand nombre d’emplois dans l’industrie. Celle-ci génère 18,3 % de la valeur ajoutée en Auvergne-Rhône-Alpes contre 14,3 % en France métropolitaine. Huit secteurs industriels structurent l’économie régionale : fabrication de produits métalliques (Tefal, Ugitech, Constellium, Areva, Aubert & Duval…), fabrication de produits en caoutchouc et en plastique (Michelin, mais également plasturgie à Oyonnax ou en Haute-Loire), fabrication de produits électriques et électroniques (STMicroelectronics, Alstom, Somfy…), fabrication de machines et équipements (Bosch, Aldes,Bayard, NTN-SNR, Staubli…), industrie chimique (Bayer, Biomeirieux, Rhodia…) et pharmaceutique (SANOFI, MSD, Bayer…), fabrication de textile et industrie agro-alimentaire.
Les secteurs qui recrutent le plus,au cours du 1er trimestre 2023, sont la restauration traditionnelle (16 300 embauches) et restauration rapide (9 500), le nettoyage courant des bâtiments (11 700), l’administration publique général (10 500), les hôtels et hébergement similaire (6 800), l’aide à domicile (6 700).
En Auvergne-Rhône-Alpes, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité s'établit en moyenne à 589 350 au premier trimestre 2023. Ce nombre baisse de -0,5 % sur le trimestre (soit – 2 850 personnes) et de -3,3 % sur un an. En France métropolitaine, ce nombre diminue de -0,4 % ce trimestre (-3,0 % sur un an).
Dans une région dynamique et attractive, les entreprises recrutent et envisagent 370 000 projets de recrutements en 2023. L’hébergement-restauration est le secteur qui concentre le plus grand nombre d’intentions d’embauches dans la région (55 300 projets, soit 15% du total, dont plus de la moitié sont liés à une activité saisonnière).
Le support aux entreprises (46 900 projets, soit 13% du total, notamment sur les métiers d’agents d’entretien, agents de sécurité, personnels de ménage, comptables, jardiniers, ingénieurs en industrie ou en informatique, agents administratifs...) ainsi que le commerce (45 900 projets, soit 12% du total) complètent le podium des secteurs les plus recruteurs.
Avec la santé et l'action sociale (41 800 projets, soit 11% du total, notamment aides-soignants, aides à domicile, infirmiers, éducateurs spécialisés, agents de services hospitaliers...), ces quatre principaux secteurs représentent la moitié des intentions d’embauches dans la région.
Des embauches sont également attendues dans l’agriculture et les industries agro-alimentaires (10%), la construction (9%), l’industrie (8%), l’administration publique / enseignement (7%), le transport (5%).
Où recrute-t-on le plus en Auvergne-Rhône-Alpes ?
Les bassins des principales agglomérations, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Annecy, Chambéry, Saint-Etienne, Valence concentrent la part la plus importante des intentions de recrutement.
Les bassins touristiques et/ou agricoles (Tarentaise, Villefranche, Drôme Ardèche Nord et Sud, Vallée de l’Arve) génèrent également beaucoup d’intentions d’embauches notamment en termes d’emplois saisonniers.
Les difficultés de recrutements des entreprises
En Auvergne-Rhône-Alpes, 63% des projets sont jugés difficiles à réaliser par les employeurs. Les difficultés de recrutement se maintiennent en 2023, au niveau record atteint en 2022. Cette difficulté à recruter concernent plus de six projets sur dix dans les secteurs de la construction, de la santé et action sociale (en baisse de -3 points), de l’industrie (notamment métallurgie et fabrication de matériel de transport), de l’hébergement et restauration, des transports et entreposage, du support aux entreprises et du commerce (en hausse de +4 points).
Les entreprises déclarent rencontrer essentiellement des difficultés pour trouver des candidats qui correspondent à leurs attentes. Outre le manque de candidats, les principaux freins identifiés par les employeurs sont le manque de qualification et des problèmes de savoir-être.
Top 10 métiers qui recrutent (H/F)
- Aides-soignants
- Employés polyvalents de cuisine
- Aides à domicile et aides ménagères
- Agents d'entretien de locaux
- Serveurs de cafés, de restaurants
- Ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires
- Secrétaires bureautiques et médicales
- Cuisiniers
- Infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices
- Conducteurs routiers et grands routiers
Liens : https://www.observatoire-emploi-ara.fr/rubrique/enquete-bmo
Les métiers pour lesquels nous enregistrons la plus forte demande d’emploi dans la région Auvergne-Rhône-Alpes concernent notamment l’assistance auprès d’enfants et d’adultes, le nettoyage des locaux, le magasinage et la préparation de commandes, le secrétariat, etc.
Classement des métiers pour lesquels le nombre de demandeurs d’emploi est le plus élevé
Assistance auprès d'enfants | 27 052 |
Nettoyage de locaux | 18 253 |
Magasinage et préparation de commandes | 17 504 |
Secrétariat | 14 738 |
Services domestiques | 12 621 |
Mise en rayon libre-service | 11 535 |
Vente en habillement et accessoires de la personne | 11 263 |
Accueil et renseignements | 9 502 |
Opérations manuelles d'assemblage, tri ou emballage | 9 332 |
Conduite et livraison par tournées sur courte distance | 9 309 |
Assistance auprès d'adultes | 7 417 |
Conduite de transport de marchandises sur longue distance | 7 412 |
Conduite d'engins de déplacement des charges | 7 070 |
Agent administratif | 6 953 |
Manutention manuelle de charges | 6 882 |
Employé polyvalent de restauration | 6 849 |
Cuisinier | 6 594 |
Entretien des espaces verts | 6 519 |
Agent des services hospitaliers | 6 459 |
Hôte de caisse | 6 170 |
Source : Fiche "Approche Métier" à fin mars 2023
La région du Grand Est compte 5,56 millions d’habitants au 1er janvier 2023, soit 8.2% de la population française totale.
Sa population reste stable entre 2020 et 2023, quand la France voit sa population totale s’accroître de 0,9%. 22,5% des habitants du Grand Est sont âgés de moins de 20 ans.
Le taux d'emploi en Grand Est s'établit à 63.8%. En métropole, le taux d'emploi s'établit à 64.7%.
L'une des particularités du Grand Est d’être la première région française en nombre de travailleurs frontaliers. Le nombre de travailleurs frontaliers dans la région est estimé à 202 850, soit environ 8% de la population active.
Le Luxembourg est le premier pays de destination des frontaliers avec 117 360 navetteurs du Grand Est. 40 780 frontaliers travaillent en Allemagne dans les Länder de Bade-Wurtemberg, Sarre ou Rhénanie-Palatinat. La Suisse du Nord-Ouest attire 36 510 frontaliers du Grand Est, notamment autour de Bâle. Et environ 8 200 frontaliers du Grand Est se dirigent vers la Belgique.
La région Grand Est compte près de 2 004 700 effectifs salariés à l’issue du 4ème trimestre 2022. C’est le plus haut niveau de l’emploi régional depuis fin 2010. L’emploi salarié régional total affiche une hausse de 0,5% sur un an dans la région et de 1,3% en France.
L’industrie pèse près de 16% dans l’emploi salarié régional fin 2022, soit environ 4 points de plus qu’en France. La métallurgie et l'industrie agroalimentaire représentent le tiers des emplois industriels.
La région Grand Est compte six des 70 pôles de compétitivité français, regroupant près de 900 entreprises. Ils sont positionnés sur les matériaux, l’eau et les écotechnologies, l’énergie, les bio ressources-santé et les matériels de transports.
Le Grand Est est une région puissamment exportatrice. Bénéficiant de sa situation frontalière, le Grand Est se situe au deuxième rang des régions. Les premiers clients sont européens : l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Espagne et la Belgique. Les plus gros secteurs exportateurs sont l’automobile, la pharmacie, les boissons, la chimie et la fabrication de machines.
Au 4ème trimestre 2022, le taux de chômage s’établit à 7,0% de la population active dans le Grand Est, comme en France métropolitaine. Le taux de chômage régional se situe à son niveau le plus bas depuis 14 ans (2008). Sur un an, les taux de chômage régional et métropolitain suivent une trajectoire similaire et reculent de 0,3 point.
Les départements du Grand Est ayant les taux de chômage les plus élevés sont l’Aube (9,5%), les Ardennes (9,3%) et les Vosges (7,5%).
(Source : Insee, RP, estimations de population, données provisoires au 1er janvier 2023)
(Source : Insee, recensement de la population, 2019)
(Source : estimation faite par Pôle emploi avec les dernières données disponibles au 12 mai 2023 et qui se base sur les statistiques des pays de destination, ces dernières étant plus récentes que les données du recensement de l’INSEE)
(Source : Insee, estimations d’emploi au 4ème trimestre 2022)
(Source : Insee, recensement de la population, 2019)
(Source : Douanes – Insee, données brutes)
(Source : Insee, taux de chômage localisés, données CVS)
Les déclarations préalables à l’embauche dans le Grand Est sont en hausse de 6,3% entre 2021 et 2022 en lien avec la hausse de l’emploi : +9,2% dans l’agriculture, +7,3% dans l'industrie, +6,4% dans les services, +3,6% dans le commerce, et -1,3% dans la construction.
Comparativement à la période de mai 2021 à avril 2022, les offres d’emploi enregistrées sont en augmentation principalement dans les domaines de l’industrie, de la construction, du transport et logistique mais elles diminuent dans le domaine de l’agriculture / pêche / espaces naturels et espaces verts / soins aux animaux, de l’hôtellerie / restauration / tourisme / loisirs et animation et du commerce / vente / grande distribution.
En comparaison de la situation antérieure à la crise sanitaire, le nombre de projets de recrutement a progressé de 18,1% depuis 2018. Il est à son deuxième plus haut niveau depuis 10 ans.
Plus de 100 000 projets de recrutement émanent d'établissements de moins de 10 salariés, soit près d'un projet sur deux (49%). Les services concentrent 54.0% des projets de recrutement qui se décomposent en 34% pour les services aux particuliers et 20% pour les services aux entreprises.
Les projets de recrutements non saisonniers représentent un potentiel de 144 099 embauches pour l'année 2023 (70,9 % de l'ensemble des projets).
Les cinq profils les plus recherchés par les employeurs de la région dans le cadre de projets d'embauche non saisonniers sont ceux des aides à domicile et aides ménagères, des agents d’entretien de locaux, des aides-soignants, des apprentis et employés polyvalents de cuisine et des infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices.
57,9% des intentions de recrutement sont jugées difficiles par les employeurs, soit un niveau comparable à celui de 2022 (- 0,4 point par rapport à 2022). 117 736 projets de recrutement sont ainsi déclarés difficiles.
Parmi les métiers présentant les plus forts taux de difficulté de recrutement, on trouve notamment des métiers du bâtiment (couvreurs, plombiers-chauffagistes, électriciens...), des services à la personnes (aides à domicile et aides ménagères, employés de maisons..), de la maintenance (mécaniciens et électroniciens de véhicules, ouvriers qualifiés de la maintenance en mécanique), de la santé (infirmiers-cadres infirmiers et puéricultrices), des transports (conducteurs de véhicules légers, taxi, ambulances, conducteurs routiers et grands routiers, conducteurs de transports en commun sur route...).
(Source : Enquête Besoins en Main d’œuvre 2023, réalisée par Pôle emploi et le Crédoc)
(Source : URSSAF-MSA, Déclarations Préalables À l’Embauche, cumul année 2022)
(Source : offres enregistrées à Pôle emploi, données brutes cumulées sur 12 mois à fin avril 2023)
La situation favorable sur le marché du travail se confirme au premier trimestre 2023, avec une diminution du nombre de demandeurs d’emploi. Au 1er trimestre 2023, dans le Grand Est, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité s'établit en moyenne sur le trimestre à 230 650.
Dans le Grand Est, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité s'établit en moyenne à 412 190 au 1er trimestre 2023. Ce nombre est en baisse de 3,8% sur un an (-3,0% en France métropolitaine).
(Source : Pôle emploi, Statistiques du Marché du Travail, données CVS-CJO au 1er trimestre 2023)
L’Ile-de-France s’étend sur 8 départements (Paris, Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val d’Oise), et compte 12,3 d’habitants, soit 18,2% de la population française. Caractérisée par une population jeune (53% de moins de 40 ans), la région compte un quart de diplômés de l’enseignement supérieur.
Considérée comme l’un des principaux moteurs de l’économie nationale, l’Île-de-France représente 31% du produit intérieur brut (PIB) de la France et 4,6% du PIB de l’Union Européenne. La région accueille de nombreux sièges sociaux de grandes entreprises (en termes de chiffre d’affaires) tels que Renault, EDF, Total, Orange, Engie, Française des Jeux, SNCF.
Avec plus de 6,3 millions d’emplois salariés au premier trimestre 2023 dont plus de 5,1 millions du secteur privé, l’Ile-de-France est la région la plus importante, avec des pôles très compétitifs comme la Défense, Puteaux, le plateau de Saclay (Yvelines) ainsi que les aéroports de Roissy et Orly qui proposent des emplois techniques et hautement qualifiés.
Sur un an, l’emploi salarié a augmenté de 1,8 % et plus particulièrement pour le tertiaire marchand dont la hausse est de 2,7 %. Cependant l’emploi intérimaire affiche une baisse de 1,3 % ce trimestre.
A noter, l’Ile-de-France compte 71 955 créations d’entreprises au 1er trimestre 2023, quasiment stable sur un an mais largement supérieur à son dernier niveau avant crise (+15,5%).
Le taux de chômage en l’Ile-de-France au premier trimestre 2023 est de 6,6 % de la population active, soit une baisse de 0,4 point sur un an. Il se rapproche du niveau de 2008, dernier point bas depuis la crise économique. On observe également une forte baisse du nombre de demandeurs d’emploi au 1er trimestre 2023, -7,4% sur un an, soit 588 070 demandeurs d’emploi. Cependant, ce nombre est en hausse (+1,4 %) chez les jeunes de moins de 25 ans. Le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité s'établit en moyenne à 951 530. Ce nombre baisse de 0,4 % sur le trimestre et de 2,4 % sur un an.
Liens : Insee (https://www.insee.fr/fr/statistiques/1893198
D’après l’enquête “Besoins en Main d’Œuvre” (BMO) réalisée par Pôle emploi, 27,8% des entreprises interrogées, envisagent de recruter en 2023 (0,5 point en moins sur un an). Le nombre de projets de recrutement est de 524 471 en 2023 (soit 17,2% des projets nationaux). La part des projets de recrutement jugés difficiles s’établit à 55,1% cette année (+9,7 points de pourcentage sur un an), tandis que la part de projets saisonniers s’établit à 11,2% (-1,4 point de pourcentage par rapport à 2022).
Près d’un recrutement sur deux est concentré sur Paris et les Hauts-de-Seine.
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Source Pôle emploi: « Enquête Besoins en Main d’œuvre : 524 500 projets de recrutements en 2023», Éclairages et Synthèses, Pôle emploi Île-de-France, avril 2023)
Les 20 métiers les plus recherchés par les demandeurs d'emploi
Top 20 des métiers recherchés par les demandeurs d'emploi (cat. ABC) | |
Assistance auprès d'enfants | 35535 |
Magasinage et préparation de commandes | 31407 |
Nettoyage de locaux | 27322 |
Vente en habillement et accessoires de la personne | 19301 |
Conduite et livraison par tournées sur courte distance | 17419 |
Secrétariat | 17087 |
Personnel polyvalent en restauration | 16729 |
Accueil et renseignements | 16631 |
Services domestiques | 15844 |
Mise en rayon libre-service | 15063 |
Assistance auprès d'adultes | 14996 |
Art dramatique | 14213 |
Opérations administratives | 13440 |
Comptabilité | 12494 |
Personnel de cuisine | 12402 |
Sécurité et surveillance privées | 12290 |
Études et développement informatique | 11219 |
Personnel de caisse | 10683 |
Musique et chant | 10514 |
Manutention manuelle de charges | 9896 |
Source: STMT Pôle emploi, 1er trimestre 2023
L'Occitanie est une région administrative française créée par la réforme territoriale de 2014 qui compte 13 départements et 44 bassins d’emploi. Elle résulte de la fusion des anciennes régions Languedoc-Roussillon et Midi Pyrénées. C’est la région de France couvrant le plus de départements. Avec une superficie plus grande que l’Irlande, la région s’affiche comme la 2ème plus grande région et la 5ème la plus peuplée de France avec près de 6 millions d’habitants (soit 9% de la population française métropolitaine). Elle totalise 2,6 millions travailleurs de 15 à 64 ans. La situation géographique de la région lui donne une grande diversité de reliefs et de climats et la classe 4ème région touristique française. L’Occitanie comprend 2 métropoles (Toulouse et Montpellier), 10 aéroports, 3 ports de commerces et 70 ports de plaisance.
Fortement attractive, la région enregistre une progression de sa population de 0,7% en moyenne chaque année (contre +0,4% en France), soit un gain de près de 42 000 habitants. La Haute-Garonne et l’Hérault portent 43% de la croissance démographique régionale.
La frontière avec l’Espagne s’étend sur 656 kms, le long de la ligne de crête du massif pyrénéen, et est interrompue par la principauté d’Andorre. C’est la plus longue frontière terrestre de la France. En dehors du littoral, les points de passages sont très limités rendant faible le nombre de navetteurs entre les deux pays.
Sur le front de l’emploi, la région est la 4ème région en nombre d’emplois avec près de 2,2 millions de salariés.Les secteurs d’activités sur représentés sont la construction aéronautique et spatiale, l’agriculture, la recherche et le développement, la santé et l’action sociale-hébergement médico-social.
La région Occitanie détient de forts atouts économiques avec une agriculture qui occupe la moitié du territoire. Elle se positionne 2ème région pour l’emploi agricole avec ses 140 000 actifs permanents. Elle est la première région de France en matière d’agriculture biologique, notamment dans le secteur viticole et le secteur de l’élevage. Dans l’industrie, l’aéronautique fait décoller la région en la positionnant comme la 1ère région européenne avec ses 86 000 emplois directs dans l’aéronautique et spatial.
Avec ses 220 kilomètres de côtes et ses 20 stations balnéaires sur le littoral, la région est une réelle puissance maritime et une destination touristique. Elle est la 1ère flottille française de pêche de la Méditerranée avec ses 3 ports maritimes : Sète, Port-la-Nouvelle, Port-Vendres et ses 70 ports de plaisance. Ces massifs montagneux lui permettent d’avoir des stations de sports d’hivers et d’été, et de compter sur la filière du thermalisme (1ère région thermale). Avec tous ses atouts, la région enregistre 220 millions de nuitées, tous modes d’hébergements confondus, sur l’année 2022 (+21% par rapport à 2021). L’Occitanie est la 1ère région en termes de patrimoine naturel et historique et compte le plus de sites classés à l’UNESCO.
Avec près de 40 000 offres d’emploi enregistrées sur le mois de mars, celles-ci demeurent à un niveau élevé par rapport au niveau d’avant crise (33% d’offres enregistrées en plus par rapport à mars 2019). Du côté de la demande d'emploi, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi s’élève à près de 546 000 personnes au 1er trimestre 2023 et demeure orientée à la baisse même si le rythme de décroissance tend à se tasser avec le temps. Même si un grand nombre de secteurs d'activité enregistrent une diminution du nombre d’offres sur un an, pour la totalité d'entre eux, les volumes demeurent supérieurs à ceux d'avant la crise sanitaire. C'est particulièrement le cas pour la santé, l'hébergement médico-social et action sociale et l'administration publique.
Quelques activités recrutent plus abondamment qu'en mars 2022. C'est particulièrement le cas des activités spécialisées scientifiques et techniques, les activités des services administratifs (intérim).
Les perspectives d’embauches pour l’année 2023
Pour 2023, les entreprises déclarent 279 940 intentions d’embauche, ce qui représente 9% des projets nationaux. Les services regroupent 61% des intentions d’embauche (24% pour les services aux particuliers, 20% pour les services aux entreprises et 17% pour l’hébergement-restauration) et affichent une progression de 3,3% du nombre de projets de recrutement par rapport à 2022. C’est dans la construction que la progression est la plus marquée (+9,3%).
La Haute-Garonne et l’Hérault concentrent 44% des intentions d’embauche de la région.
Parmi les métiers non saisonniers les plus recherchés en 2023 dans la région, on retrouve les aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine, les aides à domicile/aides ménagère, les aides-soignants, les agents d’entretien de locaux et les serveurs de cafés, restaurants.
La saisonnalité est particulièrement marquée en Occitanie et concerne 38% des projets d’embauche exprimés par les employeurs. Le fait que les activités agricoles et touristiques soient particulièrement développées en région Occitanie explique cette forte proportion. Ainsi, la part de projets saisonniers est majoritaire dans l’agriculture (y compris l’industrie agro-alimentaire) et dans l’hébergement-restauration.
Les métiers où la difficulté à recruter est la plus importante (hors métiers saisonniers) :
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Les travailleurs disponibles sont particulièrement concentrés dans les départements de la Haute-Garonne et de l’Hérault. En Occitanie, ils sont près de 546 000 personnes immédiatement disponibles à rechercher un emploi, ce nombre étant en baisse de 1,5% sur un an. Les domaines professionnels qui concentrent le plus de demandeurs d’emploi sont les services à la personne et à la collectivité, le commerce/vente, le support à l’entreprise et l’hôtellerie-restauration.
20 métiers concentrent presque 36% des demandeurs d’emploi et les métiers qu’ils recherchent le plus sont :
- Assistance auprès d'enfants
- Nettoyage de locaux
- Services domestiques
- Secrétariat
- Mise en rayon libre-service
- Vente en habillement et accessoires de la personne
- Magasinage et préparation de commandes
- Conduite et livraison par tournées sur courte distance
- Personnel de cuisine
- Accueil et renseignements
- Conduite de transport de marchandises sur longue distance
- Assistance auprès d'adultes
- Entretien des espaces verts
- Personnel polyvalent des services hospitaliers
- Vente en alimentation
- Service en restauration
En 2023, la population de la Guadeloupe augmentera et elle sera de 408 183 habitants Cependant si la migration externe reste au niveau de l'année précédente, la population devrait connaitre une diminution de 658 habitants.
Au premier trimestre 2023, en Guadeloupe, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité s'établit en moyenne sur le trimestre à43360.
Ce nombre baisse de 1,3 % sur le trimestre (soit 570 personnes) et de 11,1 % sur un an. En Guadeloupe, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité s'établit en moyenne à 55 660 au premier trimestre 2023. Ce nombre baisse de 1,4 % sur le trimestre.
En Guadeloupe, le nombre d’emploi salariés continue d’augmenter dans le secteur privé. Cette progression des effectifs est essentiellement portée par le secteur tertiaire, alors que l’intérim ralentit. La baisse de la demande d’emploi s’inscrit dans le temps et concerne toutes les tranches d’âges. La fréquentation hôtelière dépasse amplement celle de l’avant crise sanitaire de la Covid-19. Dans ce contexte économique favorable, le chômage se stabilise. Les créations d’entreprises restent dynamiques sur l’année.
Le taux de chômage s’établit à 19,5 % de la population active et reste à cet égard élevé.
Les entreprises du secteur de l’hébergement et de la restauration et du tourisme atteignent un niveau supérieur à celui de 2019. Le secteur tertiaire représente 79 % des emplois. Le secteur des administrations publiques, de l’enseignement, de la santé humaine et de l’action sociale représente à lui seul un tiers des emplois de la région. Parmi les actifs occupés en Guadeloupe, 82 % sont salariés.
Le secteur tertiaire est suivi par, l’industrie et l’agriculture.
Les perspectives d’embauches sont plus favorables que les 2 années précédentes. En 2022, le contexte économique s’est amélioré avec le regain d’activité, porté par le desserrement des restrictions sanitaires au mois de mars. L’activité s’est améliorée dans tous les secteurs, bien qu’elle soit freinée progressivement par l’accroissement de la pression inflationniste lié au contexte géopolitique (retards de livraison, hausse du coût des matières premières, etc.) qui impactent particulièrement le tourisme (hausse du prix des billets d’avion), le commerce, l’industrie et la construction (coûts et difficultés d’approvisionnement).
Liens : https://www.insee.fr/fr/statistiques/7343063?sommaire=7343407
- Source : Pôle emploi-DARES, STMT ; Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, DARES, Insee. : http://guadeloupe.deets.gouv.fr/bilans-annuels
36,7% des employeurs guadeloupéens prévoient au moins une embauche cette année, contre 34% en 2022.
Alors que la part d’établissements recruteurs gagne 11 points (45% en 2023) dans l’Industrie Agroalimentaire et l’Agriculture et 4 points (34% en 2023) dans l’Industriemanufacturière, la part d’établissements recruteurs reste stable dans le commerce (31% en 2023) et s’accroit de 2 points dans la construction (46% en 2023) et les services (36% en 2023),
La Construction représente 14% des emplois de la région. Avec 2 458 projets en 2023 contre 2 505 en 2022, le secteur comme l’année dernière est en recul (-1,9%) mais reste le 1er pourvoyeur d’emplois en Guadeloupe.
Au sein du secteur des services, la santé humaine et l’action sociale pourvoient 12,6% des emplois de la région (2 219 projets) contre 13,1% en 2022
L’hébergement et la restauration contribuent à 12,9% des projets en 2023 contre 10,5% en 2022),
La part des emplois saisonniers s’accroit d’un point avec 28% en 2023, portée principalement par les employeurs du commerce (+ 8 points de pourcentage).
Sources : rapport BMO Pôle-emploi Guadeloupe IDN
Les secteurs présentant un chômage significatif regroupent tous les métiers non qualifiés de l’industrie, de l’artisanat, les métiers agricoles, mais aussi un certain nombre de métiers du commerce (caissiers…), ou du transport (manutentionnaire). Un faible niveau de formation et des salaires peu attractifs caractérisent souvent ces métiers, où règnent une forte précarité et un fort taux de chômage.
Sources : Rapport enquête BMO Guadeloupe
Avec près de 6 millions d’habitants, la région Hauts de France est la 3ème région en termes de population derrière Ile-de-France et Auvergne Rhône Alpes. La région est composée d’un territoire hétérogène où s’entremêlent des zones denses urbaines autour de la métropole lilloises et des agglomérations d’Amiens, d’Arras, de Valenciennes ou de Dunkerque, des zones moins denses autour de ses agglomérations des zones rurales notamment dans les départements de l’Aisne et de la Somme.
C’est également un territoire jeune qui tire sa croissance démographique par les naissances.
La région dispose d’atouts d’infrastructures et d’une situation géographique privilégiée par un axe Paris/Bruxelles et un accès au littoral pour le développement de son économie maritime (activités portuaires) ou touristiques.
La région se caractérise par une économie tournée, historiquement, vers l'industrie et diversifie de plus en plus au profit d’une tertiarisation des activités constatées sur certaines zones du territoire (zones d'emplois de Lille et de Compiègne).
Parmi les secteurs dominants, on retrouve l'industrie mécanique-métallurgie, la chimie, la plasturgie et l'agroalimentaire. Ces secteurs sont portés le plus souvent par de grands groupes industriels voir internationaux. Les exportations sont d'ailleurs particulièrement influencées par la présence de ces groupes. On retrouve également sur le territoire une place influente des secteurs automobiles et ferroviaires qui bénéficie de l’implantation des plus gros groupes de ces secteurs sur le territoire du Hainaut.
Les services aux entreprises se développent surtout dans les zones nord et sud du territoire. Sur Lille, de nombreux sièges sociaux sont présents ainsi que des entreprises de service et de commerce. Sur Compiègne, une industrie à caractère technologique et des entreprises de services aux entreprises se sont développées en raison de la proximité parisienne, de pôles universitaire (UTC) et de recherche et développement.
La Région mène également des projets de développement économique : on peut citer notamment le projet du Canal Seine Nord qui devrait permettre une création d’emploi conséquente.
Les actions de la région sont menées avec une attention particulière sur les publics vulnérables qui sont surreprésentés dans la Région notamment les publics bénéficiaires de minima sociaux, les jeunes et les demandeurs d’emploi de longue durée.
Pour l’année 2023, les entreprises régionales prévoient plus de 207 000 projets de recrutement : 18 000 projets de moins par rapport à 2022.
Les profils les plus demandés en 2023 se trouvent principalement dans le secteur tertiaire, soit les services (agents d’entretien de locaux, aides à domicile et aides ménagères), la santé humaine/action sociale (professionnels de l'animation, aides-soignants, infirmiers), dans la logistique/transport (ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires, conducteurs routiers et grands routiers), la restauration (employés polyvalents de cuisine et serveurs, serveurs de cafés, de restaurants), le spectacle (artistes, professionnels des spectacles), la vente et la distribution (employés de libre-service) ou bien encore dans la sécurité (agents de sécurité et de surveillance).
Les difficultés de recrutement anticipées par les employeurs ont diminué, après la forte hausse de 2022, et restent à niveau élevé : 50%. Le manque de candidats est le principal motif d’inquiétude mentionné par les recruteurs, suivi par les profils inadéquats.
De nombreuses actions de sensibilisation sont menées pour accompagner les chercheurs d’emploi vers les opportunités d’emplois notamment vers les métiers de la santé et de l’action sociale, de la construction, de l’hôtellerie tourisme & restauration.
La Région s’inscrit également dans le plan d’action 1 jeune, 1 solution qui prend tout son sens dans une région où la demande d’emploi jeune (moins de 25 ans) représente plus de 15% de l’ensemble des demandeurs.
Des actions sont également menées afin de faciliter le recrutement des publics de quartiers prioritaires de ville grâce à une mobilisation importante des mesures d’emplois francs.
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Au 1er janvier 2020, La région Provence-Alpes-Côte d'Azur a dépassé les 5 millions d'habitants, la majorité concentrée sur une bande littorale très urbanisée. 40% est situé dans le département des bouches du Rhône. C’est la 7ème région la plus peuplée de France Métropolitaine. Les moins de 25 ans restent moins nombreux qu’en France métropolitaine, ils représentent 27% de la population (contre 29%). À l’inverse, les 50 ans et plus comptent pour une part plus importante dans la région (43%), dont 22% pour les plus de 65 ans (contre 20% en France). La population régionale reste vieillissante, plus particulièrement dans les Alpes-de-Haute-Provence et le Var. Le nombre d’actifs est de plus de 2,2 millions de personnes.
547 000 établissements composent le tissu productif régional, soit 11% de l’ensemble des établissements de France métropolitaine. L’économie régionale est orientée sur la production de biens et de services auprès des personnes présentes sur le territoire, résidentes ou touristes : fin 2015, le poids de l’emploi présentiel est toujours supérieur à celui de France métropolitaine (77% contre 71%). La région est la 2ème destination touristique nationale après l’Île-de-France. Le tissu économique régional est marqué par l’importance des entreprises de moins de 10 salariés (95%). L’économie régionale est tournée vers les services (marchands et non marchands, 51%) mais également le commerce-transport (30%) et la construction (13%). La région compte une quinzaine d’entreprises de plus de 1300 salariés : Airbus Helicopters, régie des transports de Marseille, STMicroelectronics, Arcelor Mittal, CEA centre de Cadarache, CMA-CGM, Amadeus, SNCF, Thales, CNRS…).
En 2020, 1 820 000 personnes sont salariées en Provence-Alpes-Côte d’Azur, que leur employeur soit privé ou public.
Les embauches en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (plus de 3 millions en 2020) se trouvent majoritairement dans les services (dont la moitié proviennent des agences d’intérim), et notamment l’hébergement restauration et la santé humaine et l’action sociale. Les embauches sont fortement saisonnières pour certaines activités comme l’agriculture, les arts et spectacles mais également l’hébergement-restauration.
https://www.pole-emploi.org/regions/provence-alpes-cote-d-azur/statistiques-analyses.html
En 2020, 542 500 offres d’emploi nouvelles ont été diffusées sur le site www.pole-emploi.fr. 46% concernaient un lieu de travail dans les Bouches-du-Rhône et 21% dans les Alpes-Maritimes. Les emplois durables (CDD de plus de 6 mois et CDI) concernent 67% de ces offres. Les domaines professionnels du support à l’entreprise, des services à la personne et à la collectivité et du commerce représentent plus de 45% des offres diffusées. Les 5 métiers les plus recherchés par les entreprises dans les offres diffusées en 2020 sont : assistance auprès d’enfants, magasinage et préparation de commandes, études et développement informatique, services domestiques et personnel de cuisine.
Près de 7 projets de recrutement sur 10 en région proviennent des établissements de services (enquête « Besoins en Main-d’œuvre » 2021). Les intentions de recrutement des employeurs représentent 256 100 embauches potentielles en 2021. Provence-Alpes-Côte d’Azur se situe toujours au 4e rang au niveau des régions en nombre d’intentions. Les services aux particuliers constituent le premier secteur recruteur avec 27% de l’ensemble des intentions d’embauche, soit 67 600 projets, portés cette année par la santé humaine et action sociale. Suivent les services aux entreprises, dont le nombre de projets se dégrade significativement (poids de 22% et évolution de -15%), avec notamment les sous-secteurs du transport - entreposage (-35%) et l’information et de la communication (-30%), puis l’hébergement - restauration (poids de 18% et évolution de -5%). Les secteurs de l’industrie agro - alimentaire (IAA) et de l’agriculture (+7%, et dans le détail agriculture +3% et IAA +25%), le commerce (+3%) et surtout la construction (+22%) sont en hausse entre 2021 et 2019, tandis que l’industrie connait une légère inflexion (-2%). Les métiers les plus demandés sont les serveurs de café et de restaurant, les employés de cuisine et les agents d’entretien de locaux.
En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, 71 métiers sont identifiés en tension en 2019. Ces tensions se concentrent principalement sur les secteurs de l’industrie et du BTP.
https://www.pole-emploi.org/regions/provence-alpes-cote-d-azur/statistiques-analyses.html
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le taux de chômage localisé, qui ne cessait de baisser depuis mi-2015, rebondit franchement au 3e trimestre 2020 : + 1,9 point, après – 0,6 point au 2e trimestre. Il s’établit ainsi à 10,2 % de la population active, soit le même taux que deux ans auparavant. Sur un an, il progresse de + 0,7 point. En France métropolitaine, la tendance est similaire.
À l’échelle départementale, le taux de chômage progresse un peu plus vite qu’au niveau régional (+ 2,0 points) dans les Alpes-Maritimes (10,0 %) et les Bouches-du-Rhône (10,3 %). Dans le Vaucluse (11,4 %), la hausse atteint + 2,1 points en un trimestre. Dans les Hautes-Alpes (8,4 %), le Var (9,5 %) et les Alpes de- Haute-Provence (10,4 %), elle est plus contenue, comprise entre + 1,4 et + 1,7 point.
Au 1er trimestre 2021, la région compte en moyenne 502 080 demandeurs d’emploi inscrits sur les listes de Pôle emploi en catégories A, B, C (tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en activité réduite ou sans activité). Consécutivement à la crise sanitaire, les publics jeunes (-25 ans), séniors (+50 ans) et les demandeurs d’emploi de longue durée (inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an) sont les plus affectés. Les territoires des Hautes-Alpes et des Alpes maritimes sont les plus impactés.
Les métiers les plus recherchés par les demandeurs d’emploi de la région sont :
- Nettoyage de locaux
- Assistance auprès d'enfants
- Services domestiques
- Vente en habillement et accessoires de la personne
- Secrétariat
- Magasinage et préparation de commandes
- Maçonnerie
- Assistance auprès d'adultes
- Personnel de cuisine
- Service en restauration
Liens : https://www.pole-emploi.org/regions/provence-alpes-cote-d-azur/statistiques-analyses.html
Avec ses frontières communes avec la Suisse, l’Ile-de-France, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et l’Auvergne-Rhône-Alpes, la région Bourgogne-Franche-Comté, avec ses 2,8 millions d’habitants bénéficie d’une place privilégiée au milieu de l’Europe.
La Bourgogne Franche-Comté est la 1ère région industrielle de France. Quatre secteurs prédominent : la métallurgie (Framatome, Industeel, Aperam Stainless), la fabrication de matériel de transport (Stellantis, FPT Powertrain), l'industrie agro-alimentaire et la fabrication de produits en caoutchouc et plastique (Michelin).
L'économie agricole et les terroirs régionaux se démarquent également. L'emploi agricole occupe le 4ème rang des régions françaises avec les filières d'excellence comme les vins de Bourgogne, les fromages d'appellation (Comté…), la viande charolaise ou la volaille de Bresse.
Dans les services, la santé est un des principaux employeurs en lien avec une population vieillissante nécessitant des besoins accrus. Le transport et entreposage connaît des difficultés de recrutement alors que la demande est présente compte tenu de la position privilégiée de la région.
L’activité touristique est variée : tourisme viticole et gastronomique, tourisme vert ou sportif (avec les reliefs et sites naturels du Morvan ou du Jura), tourisme fluvial, tourisme culturel (Hospices de Beaune, Vézelay…). La clientèle européenne reste majoritaire dans les hôtels de la région.
Le travail frontalier est particulièrement développé à l’est de la région avec, en décembre 2022, près de 44 000 travailleurs frontaliers en Suisse.
Le taux de chômage est plus faible avec 6,3% à fin 2022 contre 7% en Métropole. Il est stable sur un an.
Liens : http://www.observatoire-poleemploi-bfc.fr/asp/mai_html/htm_vie.asp?htmid=684
Près de 108 000 projets de recrutement sont annoncés en 2023 dans la région, soit près de 2 370 de plus que l’année précédente et environ 13 500 de plus qu’il y a 2 ans.
Les services sont les principaux contributeurs avec 52 % des projets. 14 890 projets émanent de l’industrie dont 10 810 dans l’industrie manufacturière qui voit son nombre de projets diminuer de 1 % en un an suivi par le commerce 12 800 projets.
Enfin, 8 260 intentions d’embauche sont enregistrées dans la construction, +4% par rapport à 2022.
La part de projets jugés difficiles diminue de 60 % en 2022 à 56 % en 2023.
La part des projets de recrutement à caractère saisonnier est en baisse également passant de 31 à 29 % en 2023.
Dijon, avec 15 520 projets, est le 1er bassin en termes de volume (14 % de la région) devant Besançon (12 250), Beaune (7 180), Chalon-sur-Saône (6 850), Auxerre (6 610) et Mâcon (5 930)
Entre mai 2022 et avril 2023, Pôle emploi a enregistré plus de 163 000 offres d’emploi sur un an dans la région. Cela représente une hausse de 16 % par rapport à la même période un an plus tôt.
Parmi les métiers les plus recherchés, on trouve le secteur de l’hôtellerie-restauration (personnel de cuisine, serveur, employé polyvalent), la logistique (magasinage et préparation de commande, conduite de véhicule, conduite d’engin), l’agriculture (aide agricole), les services aux entreprises (nettoyage de locaux), santé (assistance auprès d’adultes, services domestiques, soin d’hygiène et confort du patient) ou de l’industrie (maintenance).
Liens : http://www.observatoire-poleemploi-bfc.fr/asp/mai_html/htm_vie.asp?htmi…
On compte près de 196 000 demandeurs d’emploi dans la région fin
avril 2023 (avec ou sans activité réduite dans le mois).
Les secteurs d’activité les plus recherchés par les demandeurs d’emploi sont :
- Les services à la personne et à la collectivité
- Le Commerce, vente, grande distribution
- L’industrie
- Support à l’entreprise
- Transport et Logistique
Les principaux métiers recherchés par les demandeurs d’emploi en avril 2023 :
Liens : http://www.observatoire-poleemploi-bfc.fr/asp/mai_met/htm_met.asp?modlo…
Composée de 6 départements, la région Centre-Val de Loiretotalise 2 573 180 habitants. Dans un contexte économique difficile marqué par une forte inflation, l’activité économique résiste en Centre-Val de Loire. Certains indicateurs sont même très encourageants comme le taux de chômage régional qui atteint son plus bas niveau depuis plus de 10 ans (6,7% au 4e trimestre 2022).
L’emploi salarié s’accroit (+0,8 % sur un an) pour atteindre plus de 941 000 salariés dans la région.L’emploi dans l’industrie reste surreprésenté dans la région par rapport à la moyenne nationale. Ce secteur ayant fort recours à l’intérim, le nombre d’intérimaires est proportionnellement plus important en Centre-Val de Loire que dans les autres régions. Plusieurs secteurs sont particulièrement dynamiques dans la région. Dans l’industrie pharmaceutique, la région Centre-Val de Loire confirme sa place majeure parmi le peloton de tête des régions européennes de production de médicaments, avec 108 établissements (Laboratoire Servier, Famar, Sanofi, Novo Nordisk, Pierre Fabre,…) représentant ainsi près de 12 000 emplois.
La région bénéficie par ailleurs d’une situation géographique idéale en matière de logistique et de gestion de flux de marchandises. Avec près de 1 200 établissements employant plus de 26 000 personnes, le secteur du transport-logistique est y important.
La région Centre-Val de Loire, se révèle être également un pôle majeur de sous-traitance aéronautique qui bénéficie de la présence de leaders mondiaux (Thales, MBDA...) et d’un réseau important de PME-PMI. Elle comptabilise 325 établissements et emploie 21 570 salariés.
Liens : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2012804 (taux de chômage)
https://www.insee.fr/fr/recherche?q=10567989&debut=0 (emploi salarié)
https://www.devup-centrevaldeloire.fr/ (secteurs)
En Centre-val de Loire, 103 448 projets de recrutement ont été déclarés par les entreprises pour l’année 2023, soit une hausse de 11,1% par rapport à l’année précédente.
La hausse des projets de recrutement concerne l’ensemble des grands secteurs d’activité économique, particulièrement de l’industrie (+23,2%), du commerce (+15,1%), de la construction (+11,0%). Le secteur des services réunit à lui seul 55 % des projets de recrutement suivi par ceux de l’industrie, du commerce, de la construction et de l’agriculture. Parmi les secteurs plus détaillés à l’origine des intentions d’embauche figurent notamment le commerce de détail, la restauration, la construction, la santé, le transport et l’entreposage ou encore l’industrie chimique et pharmaceutique.
La progression du nombre des projets de recrutement s’accompagne de difficultés à recruter plus prononcées. En 2023, 7 projets de recrutement sur 10 sont jugés difficiles par les entreprises de la région Centre-Val de Loire.
Les secteurs les plus concernés par ces tensions de recrutement sont la construction (84 % des projets sont perçus comme difficiles à satisfaire par les employeurs), les services aux entreprises (73 %) ou encore l’industrie (70 %).
Les métiers de services aux entreprises (agents d’entretien de locaux, ouvriers non qualifiés de l’emballage et manutentionnaires), les métiers du soin et de l’accompagnement (aides- soignants, aides à domicile, infirmiers), de l’hôtellerie-restauration (serveurs de café et de restaurant, cuisiniers), du transport (conducteurs routiers et grands routiers) et de la construction (ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment, maçons, plâtriers, carreleurs) font partie des métiers les plus recherchés par les entreprises.
Parmi les métiers pour lesquels les employeurs anticipent des difficultés de recrutement très importantes figurent les plombiers/chauffagistes, les infirmiers, les mécaniciens de véhicules, les métiers du transport, les aides à domicile, les maçons mais aussi les ingénieurs et cadres d’études, les ingénieurs en R&D informatique et les chefs de projets informatiques.
Liens : https://statistiques.pole-emploi.org/bmo/bmo?fa=24&la=0&pp=2023&ss=1
A fin mars 2023, parmi les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en Centre-Val de Loire, 19% d’entre eux recherchent un métier dans les services à la personne et à la collectivité (assistance auprès d’enfants, nettoyage de locaux, aides à domicile, assistance auprès d’adultes,…), 13% dans le commerce, vente et grande distribution (mise en rayon, vente en habillement et en accessoires, personnel de caisse,…), 13% dans le transport et logistique (magasinage et préparation de commandes, manutention manuelle de charges, conduite d’engins de déplacement de charges, conduite et livraison par tournées sur courte distance, conduite de transport de marchandises sur longue distance,…), 12% dans le support à l’entreprise (secrétariat, opérations administratives, accueil et renseignements,…),10% dans l’Industrie (opérations manuelles d'assemblage, tri ou emballage, montage-assemblage mécanique, conduite d'équipement de conditionnement,…), l’Hôtellerie-restauration-tourisme (personnel polyvalent en restauration, personnel de cuisine, animation de loisirs auprès d'enfants ou d'adolescents,…), la Construction (peinture en bâtiment, préparation du gros œuvre et des travaux publics, maçonnerie,..)
Liens : https://statistiques.pole-emploi.org/stmt/defm?ff=A,B,C&fi=24&nm=0&pp=202303&ss=1
La Guyane est un département-région d'outre-mer (DROM), il fait donc partie du système administratif et politique français situé dans le Nord-Est de l’Amérique du Sud, entre le Surinam et le Brésil. Ce département d’une superficie de 83.533 km² est le seul territoire continental de l'Union européenne en Amérique du Sud.
Le Département est organisé en deux arrondissements : Cayenne et Saint-Laurent du Maroni qui est la sous-Préfecture située à l’ouest du territoire guyanais.
L’activité économique en Guyane s’est développée sur la bande côtière où l’on trouve les villes les plus importantes (Cayenne, Kourou, Saint-Laurent-du-Maroni, Remire-Montjoly, Matoury). Elle tourne autour d’un secteur traditionnel (bois, pêche, bâtiment, travaux publics, or) et d’un secteur de pointe représenté par le Centre Spatial Guyanais situé à Kourou.
C’est aussi la région française la plus dynamique en termes de croissance démographique, 2,5 % entre 2013 et 2018. L’impulsion en revient, pour l’essentiel, à la natalité, combinée à une immigration historiquement importante.
La population guyanaise (276128 habitants en 2018) est jeune et cosmopolite, 56,5 % de la population ayant moins de 29 ans, dont un tiers issu de l’immigration.
En 2019, la croissance de l’emploi salarié se poursuit (+ 3 %), à la fois dans les secteurs privé et public (respectivement de 3,0 % et de 2,9 %). Les créations d’emploi concernent principalement les secteurs tertiaires non marchand et marchand hors intérim. Le secteur intérimaire perd un tiers de ses effectifs en 2019 après une hausse exceptionnelle en 2018. Néanmoins, ces créations d’emplois salariés ne suffisent pas à endiguer le chômage en Guyane qui concerne, au sens du Bureau International du Travail, une personne active sur cinq en Guyane routière.
Ainsi, la Guyane affiche depuis plusieurs années un taux de croissance économique entre 3 et 5 %, ce qui génère de nombreuses créations nettes d’emploi. Cette croissance bien plus forte que dans l’hexagone n’est pour autant pas suffisante pour absorber l’arrivée massive, chaque année, de jeunes sur le marché du travail.
Cependant, le taux de chômage demeure élevé, à 34,4% en 2018.
L’enquête sur les Besoins en Main d'Œuvre de 2021, indique que les secteurs les plus porteurs sont les services avec 1 962 intentions de recrutements. Ce secteur évolue de 71,9% en 2021 par rapport à 2020 et la Construction pourvoit 20,6% des emplois. Dans les Services, le sous-secteur de l’Administration publique-enseignement représente 21,1% des emplois de la région.
Selon l’enquête BMO 2021, les 10 métiers les plus recherchés par les employeurs sont :
- Surveillants établissements scolaires, AVS et aides éducateurs
- Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM)
- Professionnels de l'animation socioculturelle
- Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment
- Agents sécurité et surveillance, enquêteurs privés & assimilés
- Maçons, plâtriers, carreleurs… (Ouvriers qualifiés)
- Artistes (musique, danse, spectacles, y.c. professeurs)
- Jardiniers salariés, paysagistes
- Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine
- Ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires
Les 5 métiers qui ont proposés le plus d'offres dans les 12 derniers mois* en Guyane
- Education et surveillance au sein d'établissements d'enseignement
- Maintenance des bâtiments et des locaux
- Nettoyage de locaux
- Secrétariat
- Assistance auprès d'enfants
Les 10 métiers ou secteurs les plus recherchés par les demandeurs d’emploi en Guyane
- Nettoyage de locaux
- Services domestiques
- Assistance auprès d'enfants
- Entretien des espaces verts
- Maçonnerie
- Secrétariat
- Assistance auprès d'adultes
- Vente habillement accessoires personne
- Éducation et surveillance au sein d'établissements d'enseignement
- Personnel de cuisine
Au 1er janvier 2023, la population de la Martinique est estimée à 347 686 habitants, ce qui représente un niveau minimum depuis les années 80.
En 2022, la Martinique compte 54,5 % de femmes et 45,5 % d’hommes.
En 2022, le marché de l’emploi a pleinement bénéficié de la conjoncture économique favorable en Martinique. Les effectifs salariés ont ainsi progressé de 2,0 % (et de 3,5 % pour l’emploi privé) en glissement annuel et sont à un niveau record. Cela représente
2 632 emplois supplémentaires sur l’île. Les créations ont eu lieu dans le secteur privé (+3,5%) dans la mesure où l’emploi public est stable. Reflet du dynamisme de l’activité, l’intérim est en croissance significative sur un an (+6,3 %). L’emploi salarié privé est caractérisé par la prédominance du secteur tertiaire, qui représente plus des quatre cinquièmes de l’ensemble.
Le secteur tertiaire marchand concentre 40,6% de l’emploi salarié (dont 11,4 % pour le commerce et 23,4 % pour les autres services marchands). Hors intérim, il emploie 56 820 salariés fin 2022, soit 43,1% de l’emploi salarié total. Avec une augmentation de 4,2% de ses effectifs, il génère 2 280 emplois supplémentaires. Hormis dans les activités immobilières (-1,8%), toutes les activités gagnent des emplois.
Le secteur de l’hébergement et la restauration connaît la plus forte progression de ses effectifs avec 1 030 postes supplémentaires (+18,7%) pour un total de 6 560 emplois. Les activités scientifiques et techniques, avec 470 emplois de plus (+4,2%) ainsi que le commerce (290 emplois supplémentaires, +1,9 %) recrutent en nombre en 2022.
Les effectifs de l’industrie sont plus nombreux de 310 postes (+3,6 %). L’industrie est portée par les activités de cokéfaction, raffinage, gestion des déchets, de l’eau et de l’énergie. Pour ces activités, les effectifs augmentent de 200 emplois (+7,5 %).
La fabrication de denrées alimentaires et de boissons contribue à la bonne dynamique et créent 90 postes (+2,8 %).
L’industrie emploie 8 990 salariés, soit 6,8 % de l’emploi salarié en Martinique. Au niveau national, le nombre de postes augmente de 1,2 %.
Les effectifs de la construction progressent pour la quatrième année consécutive, même si le rythme des recrutements ralentit (+0,8 %). Le secteur emploie 6 240 salariés, soit 4,7 % du total des emplois salariés de la région.
Le secteur tertiaire non marchand emploie environ 53 520 personnes. Il regroupe les administrations publiques, les activités d’enseignement, de la santé et de l’action sociale. Les effectifs salariés sont stables en 2022 avec 53 520 emplois.
L’activité de l’hébergement médico-social et l’action sociale (hors hébergement) crée 260 emplois (+2,8 %). Il en est de même pour les activités relatives à la santé humaine qui gagnent 130 emplois (+1,2 %).
L’enseignement termine l’année avec 310 postes de moins qu’en 2021.
À l’instar de l’emploi, les créations d’entreprises sont également à la hausse (+17 % par rapport à 2021).
En 2022, le taux de chômage ressort à 10,3 %, en baisse sensible sur un an (-2,5 points).
Liens :
- INSEE CONJONCTURE MARTINIQUE No 25 Paru le : 06/07/2023
- INSEE CONJONCTURE MARTINIQUE No 24 Paru le : 01/06/2023
- IEDOM RAPPORT ANNUEL ECONOMIQUE 2022 Paru le : 30/06/2023
- PÔLE EMPLOI / DARES / DEETS : STMT au 2ème trimestre 2023 Paru le : 26/07/2023
En 2022, les offres d’emploi collectées par Pôle emploi sont en légère progression (+3,7% sur un an).
Les secteurs qui portent ce volume à la hausse sont le commerce, la vente et la grande distribution (+16,7% des offres sur un an), l’hôtellerie-restauration, tourisme (+31,1%), la santé (+29,4%), le support à l’entreprise (+15,6%) et le transport et la logistique (+15,7%).
Les 10 métiers les plus recherchés en 2022 parmi les offres collectées par Pôle emploi sont ceux de personnel polyvalent en restauration, personnel de cuisine, comptabilité, assistance auprès d’adultes, service en restauration, secrétariat, personnel de caisse, services domestiques, vente en habillement et accessoire de la personne et enfin la vente en alimentation.
Avec 64% des projets de recrutement, le secteur des services reste le premier pourvoyeur d’emploi en 2023. Ce sont près de 10 500 intentions d’embauche qui ont été relevées pour l’année dans ce secteur, recensées principalement dans les services aux particuliers avec 43% de projets potentiels (+2 pts). Au sein de ce secteur, les sous-secteurs de la santé humaine et l’action sociale et de l’hébergement-restauration affichent une forte dynamique avec des hausses respectives de 23% et 25% sur un an, tandis que le sous-secteur des autres activités de services déclare une baisse de 11%.
Les services aux entreprises concentrent 21% des projets d’emplois contre 23% en 2022.
Le commerce regroupe près de 13% des intentions d’embauche, soit plus 2 000 au total. La construction contribue à la dynamique d’emplois en affichant la plus forte hausse annuelle (+23%) pour 1 800 postes potentiels (11% des projets).
De même, l’agriculture participe favorablement à la hausse des projets et déclare une hausse de 12% de projets d’embauche sur l’année, représentant alors un peu moins de 1 000 projets.
Le secteur de l’industrie est le seul qui ne suit pas la tendance à la hausse, avec une diminution des déclarations des intentions d’embauche tant dans l’industrie agroalimentaire (-12%) que dans l’industrie manufacturière (-19%).
Liens : l’enquête BMO 2023
En décembre 2022, 30% des demandeurs d’emploi recherchant activement un emploi sont positionnés sur 10 métiers. Le métier le plus recherchés par les demandeurs d’emploi concerne celui des services domestiques. En second et troisième rangs, on retrouve les métiers de nettoyage de locaux et d’assistance auprès d’adultes.
Enfin les demandeurs d’emploi ont témoigné un engouement pour les métiers de secrétariat, des entretiens des espaces verts, de la vente en habilement et accessoires de la personne, d’assistance auprès d’enfants, d’animation de loisirs auprès d’enfants ou d’adolescents, de personnel de caisse et enfin de mise en rayon en libre-service.
La Normandie, une région ouverte et dynamique
La Normandie possède un caractère maritime affirmé, s’appuyant sur un littoral long de 640 km et 8 ports de commerce. Elle représente une porte d’entrée vers la France. Elle a une position stratégique au sein de l’Europe nord-occidentale, qui est renforcée par la proximité de Paris et de Londres, et s’illustre par une ouverture à l’international de son économie.
Un territoire équilibré, des services de qualité
Région à taille humaine, la Normandie offre une qualité de vie appréciable. Son territoire est organisé autour de trois grands pôles urbains : Caen, Le Havre et Rouen ; et d’un important réseau d’agglomérations : Alençon, Cherbourg, Dieppe, Évreux, Louviers.
La population normande peut ainsi bénéficier de services de qualité et de proximité, dans les domaines de la santé, des transports, de l’enseignement, du sport ou des infrastructures numériques.
L’économie normande poursuit sa reprise, notamment dans l’industrie.
L’activité normande poursuit son rebond en 2022. Plus de 8 000 emplois ont été créés dans la région en un an. Tous les secteurs d’activités créent des emplois (excepté le tertiaire non marchand).
De fortes capacités de recherche et d’innovation
La Normandie a su développer des filières dynamiques comme l’agroalimentaire, le nautisme et les énergies marines renouvelables (en cours de développement). Elle s’appuie également sur la notoriété de ses industries : automobile, aéronautique, pétrochimie, énergie, pharmacie... Et en matière de recherche et d’innovation, la Normandie est en pointe dans d’autres domaines : numérique, matériaux, applications liées à la santé.
Le taux de chômage atteint son niveau le plus faible depuis plus de quarante ans (6,7%). La Normandie est la région française à présenter le recul le plus marqué du nombre de demandeurs d’emploi sur un an, notamment pour la catégorie A (sans activité professionnelle).
À savoir
- 5 départements : Calvados, Eure, Manche, Orne, Seine-Maritime
- 3,3 millions d’habitants (6e région française)
- 35% du PIB consacré à l’export (2e région française)
- 27 180 euros par habitant de PIB (5e région française)
- 16,4 millions de visites de sites touristiques (2018)
- 1e région française pour le nombre de collégiens et lycéens scolarisés en section européenne
Liens : www.pole-emploi.fr/region/normandie/index.html
www.pole-emploi.fr/region/normandie/les-publications-statistiques.html
Une dynamique d’emploi confirmée en Normandie
Plus de 139 700 projets de recrutement sont exprimés par les recruteurs normands pour l’année 2023, suite à l’enquête sur les « besoins en main-d’œuvre » (BMO) de Pôle emploi. Ce nombre est en progression par rapport à 2022, avec une hausse de 12,1% (soit 15 110 projets de plus qu’un an auparavant).
Les « services aux particuliers », et notamment la « santé humaine et action sociale », principaux recruteurs.
Le secteur des services aux particuliers demeure le premier pourvoyeur d’emplois en Normandie, avec 58 300 prévisions d’embauche pour 2023. Il concentre 42% des projets régionaux. Le nombre de projets augmente de 14,1% dans ce secteur.
En particulier, la « santé humaine et action sociale » reste en tête des embauches de la région, avec 20 600 embauches potentielles pour 2023 (en hausse de 17,5% en un an).
Les 10 métiers les plus recherchés en Normandie
- Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM)
- Serveurs de cafés, de restaurants (y compris commis)
- Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine
- Aides à domicile et aides ménagères
- Ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires
- Aides-soignants (médico-psycho., auxil. puériculture, assistants médicaux…)
- Professionnels de l'animation socioculturelle (animateurs et directeurs)
- Employés de libre-service
- Cuisiniers
- Employés de maison et personnels de ménage
Des secteurs en tension de recrutement
Les tensions de recrutement sur le marché du travail s’intensifient dans plusieurs secteurs de l’économie régionale, suite à une baisse du nombre de demandeurs d’emploi et la création nette d’emploi dans la région. Ces secteurs ont de forts besoins en recrutement, tels que : l’hôtellerie-restauration, les métiers de bouche mais aussi dans le sanitaire et social, le BTP ou les transports.
www.pole-emploi.fr/region/normandie/les-publications-statistiques.html
De nombreux demandeurs d’emploi dans les « services à la personne et à la collectivité ».
Près d’un quart des demandeurs d’emploi normands recherchent dans le domaine des « services à la personne et à la collectivité » (23%). Ils sont nombreux également à rechercher un emploi dans le « commerce, vente et grande distribution » (14%) et le « support à l’entreprise » (11%).
Les 10 métiers regroupant le plus de demandeurs d’emploi en Normandie
- Assistance auprès d'enfants
- Nettoyage de locaux
- Magasinage et préparation de commandes
- Services domestiques
- Opérations manuelles d'assemblage, tri ou emballage
- Secrétariat
- Mise en rayon libre-service
- Vente en habillement et accessoires de la personne
- Entretien des espaces verts
- Assistance auprès d'adultes
Liens :
dataemploi.pole-emploi.fr/accueil ;
www.pole-emploi.fr/region/normandie/les-publications-statistiques.html
La plus grande région de France en termes de superficie et la quatrième en termes de population, La Nouvelle-Aquitaine a une population relativement âgée, mais est attractive, en particulier pour les jeunes adultes et les jeunes. Cette vaste région se compose de douze départements aux caractéristiques hétérogènes : de la Gironde, région très peuplée et dynamique, siège de la ville de Bordeaux, à la Creuse, l’un des plus petits département de France, département, qui connaît un déclin démographique et davantage de difficultés économiques et sociales. Les départements près de la côte bénéficient d'un dynamisme plus fort que le reste de la région.
Au 1er janvier 2020, la région de Nouvelle-Aquitaine compte plus de 6 millions d’habitants selon le recensement chiffres publiés par l’INSEE, et représente 9% de la population de la France. La région reste la quatrième région la plus peuplée de France métropolitaine, derrière Île de France, Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France.
Sur la période 2014-2020, la population augmente en moyenne chaque année de 0,4%, pratiquement comme en France (+0,3%). Selon l'INSEE, la croissance démographique est portée surtout par les départements du littoral, du fait de leur attractivité. Les arrivées en Nouvelle-Aquitaine, de personnes qui résidaient dans une autre région française un an auparavant, sont plus nombreuses que les départs de Néo-Aquitains quittant la région pour emménager ailleurs en France. Cette attractivité résidentielle explique intégralement la hausse de population régionale. La région est prisée par les franciliens qui représentent plus du quart des entrants. Les arrivants sont majoritairement jeunes et diplômés.
La région se caractérise par le poids prépondérant de son emploi agricole et forestier (1ère région agricole européenne), tout en se positionnant dans les industries agroalimentaire, aéronautique et spatiale, bois et papier.
Si l’emploi industriel accuse un recul marqué depuis 2008, les dynamiques actuelles génèrent une demande soutenue en emploi qualifié.
Les services, premier employeur régional, profitent notamment du dynamisme et de la structuration démographique de la région.
L’économie régionale engendre d’importants besoins en main-d’œuvre, parfois saisonnière et peu qualifiée.
Enfin, comme c'est le cas ailleurs, la transformation numérique et énergétique bouleverse le marché du travail, et il y a des besoins dans les secteurs émergents (économie numérique, cryptographie, etc.)
Cdiscount, Thales, Safran, Ceva, Legrand, Labeyrie, Delpeyrat et Total font partie des grands groupes implantés dans la région.
Liens :https://www.cap-metiers.pro/TELECHARGEMENT/4442/_portrait_territorial_nouvelle_aquitaine__pdf_.pdf
L’enquête Besoins en Main d’œuvre (BMO, Besoins en main-d’œuvre), menée chaque année sur l’ensemble du territoire national par Pôle emploi, permet d’identifier les métiers pour lesquels les employeurs ont le plus de difficultés à recruter.
Le secteur des services et notamment le transport (conducteur routier), la santé et action sociale (aides-soignants, infirmiers, aides à domicile), l’hôtellerie restauration (serveurs de cafés / restaurants, cuisiniers) sont des secteurs porteurs avec des emplois considérés comme difficiles à pourvoir par les employeurs. Des emplois difficiles à pourvoir également dans la construction et l’industrie.
L’emploi saisonnier dans le tourisme ou encore l’agriculture est très important et rencontre des fortes difficultés de recrutement.
Les professions les plus recherchées par les demandeurs d’emploi sont :
- Assistance auprès d'enfants
- Services domestiques
- Nettoyage de locaux
- Secrétariat
- Vente en habillement et accessoires de la personne
- Mise en rayon libre-service
- Magasinage et préparation de commandes
- Personnel de cuisine
- Assistance auprès d'adultes
- Conduite et livraison par tournées sur courte distance
En Nouvelle-Aquitaine, il y a plus de 111 700 offres d’emploi disponibles en ligne sur pole-emploi.fr dont plus de la moitié en CDI (54%).
La Réunion est une île située dans l'Ouest de l'océan Indien, à l'est de l'Afrique, dans l'hémisphère sud. Elle constitue à la fois un département et une région d'outre-mer français.
D'une superficie de 2 512 km2, La Réunion est située dans l'archipel des Mascareignes à 172 km à l'ouest-sud-ouest de l'île Maurice et à 679 km à l'est-sud-est de Madagascar.
La population de La Réunion est estimée à 858 000 personnes au 1er janvier 2019. Entre 2009 et 2019, elle croît en moyenne de 4 200 habitants par an (+ 0,5 % par an). Sa croissance reste plus dynamique que celle de la métropole (+ 0,4 % par an), mais est nettement plus faible que par le passé : + 1,8 % par an entre 1990 et 1999 et + 1,5 % par an entre 1999 et 2009. En 2019, à La Réunion, le taux de chômage s’établit à 21 %, en baisse de 3 points par rapport à 2018. Cette baisse ne s’accompagne pas d’une augmentation du taux d’emploi, mais de sorties plus fréquentes du marché du travail. Ainsi, pour la quatrième année consécutive, la population active diminue : le taux d’activité recule de 4 points pour s’établir à 59 % en 2019. La baisse de l’activité touche les hommes comme les femmes, ainsi que les différentes tranches d’âge.
En 2017, les entreprises réunionnaises dégagent 7,4 milliards d’euros de valeur ajoutée
La valeur ajoutée dégagée par les entreprises marchandes réunionnaises est de 7,4 milliards d’euros en 2017, pour un chiffre d’affaires de 25,3 milliards d’euros. L’investissement, largement porté par les activités immobilières, s’élève à 2 milliards d’euros. Il est concentré sur quelques entreprises, puisque 5 % des entreprises hors micro-entreprises réalisent 94 % de l’investissement. Enfin, par rapport à 2016, la valeur ajoutée augmente de 4 %, mais cette hausse ne concerne que la moitié des entreprises.
Un secteur marchand moins développé qu’en province
Malgré des créations d’emplois dynamiques, seuls 52 % des Réunionnais en âge de travailler occupent un emploi fin 2018 (66 % en province). En outre, les secteurs à forte valeur ajoutée étant peu développés, les emplois sont moins productifs en moyenne. Au-delà de la faiblesse de la recherche et développement, le secteur marchand est particulièrement en retrait. Il emploie 31 % des Réunionnais (45 % en province).
Les emplois sont notamment rares dans les secteurs industriels hors agroalimentaire, le conseil aux entreprises, les finances et assurances, l’information et la communication, qui sont des secteurs à forte productivité. Contrairement à certains départements de province et à d’autres petites économies insulaires, ce manque d’emplois à forte valeur ajoutée n’est pas contrebalancé par des emplois plus nombreux dans le commerce, l’hébergement-restauration ou au sein des non-salariés. Le secteur non marchand est quant à lui implanté de la même manière qu’en province.
Comparée à ses voisins de la zone océan Indien, La Réunion est en revanche bien située et son PIB par habitant est semblable à celui des autres régions ultrapériphériques d’Europe.
35 100 embauches sont prévues en 2021 par les établissements réunionnais, soit 900 de plus qu’en 2020 (+3%).
Les établissements publics et les associations envisagent 14 600 recrutements, soit 1 100 de plus qu’en 2020 (+9%). Plus de 9 embauches sur 10 relèvent des secteurs de l’administration publique et enseignement, de la santé et action sociale, et des activités associatives.Les métiers les plus recherchés sont les agents d’entretien de locaux (y compris les agents des écoles), les jardiniers et les professionnels de l’animation socioculturelle. Ce sont essentiellement des recrutements envisagés dans le cadre des contrats Parcours emploi compétences.
Dans les établissements privés, 20 500 intentions d’embauche sont prévues, soit 200 de moins en un an (-1%). Les secteurs de l’hébergement-restauration et des activités culturelles sont toujours impactés par la crise sanitaire et contribuent majoritairement à cette baisse. En revanche, les secteurs de la construction et de l’industrie prévoient beaucoup plus d’embauches.
Les secteurs des services et de la construction regroupent les deux tiers des besoins du privé. Les métiers les plus recherchés sont les employés de cuisine, les maçons, les employés de libre-service, les ouvriers non qualifiés du gros oeuvre et les secrétaires. Les difficultés de recrutement identifiées par les employeurs du privé concernent 43% des projets d’embauche. Elles sont fortes dans l’agriculture, la construction, l’industrie et l’hébergement restauration.
En 2021, le nombre de projets de recrutement progresse essentiellement dans les établissements publics (+13% ; +800) et les associations (+5% ; +300).
Les établissements privés (hors associations) envisagent 200 recrutements de moins qu’en 2020. Deux secteurs envisagent beaucoup plus de recrutements : la construction (+500 ; +13%) et l’industrie (+200, +11%). En revanche, deux secteurs sont très impactés par la crise sanitaire et restent très prudents sur leurs prévisions de recrutement :
L’hébergement-restauration (-13% ; -250) et les activités culturelles (-55% ; -200). 4 projets sur 10 sont considérés par le secteur privé comme présentant des difficultés de recrutement.
Des difficultés à recruter liées aux candidats
78% des établissements recruteurs anticipant des difficultés de recrutement mentionnent l’inadéquation entre le profil des postulants et le poste proposé (-7 points en un an).
L’inaptitude des profils des candidats est attribuée principalement au manque de motivation, de formation et d’expérience.
Les principales solutions envisagées par les employeurs pour remédier à leurs difficultés sont : faire appel à Pôle emploi, former des candidats venant de l’extérieur et recourir à
l’intérim ou d’autres types de contrats.
En 2021, 6 800 établissements sont potentiellement recruteurs, soit 29% des employeurs du privé. Cette proportion est de 27% pour les structures de moins de 10 salariés, et de 41% pour celles de 10 salariés ou plus. 20 500 embauches sont prévues, soit 200 de moins qu’en 2020. L’hébergement-restauration et les activités culturelles sont toujours impactés par la crise sanitaire et contribuent majoritairement à cette baisse.
Les 10 métiers les plus recherchés par le secteur privé hors associations
- Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine
- Maçons, plâtriers, carreleurs… (Ouvriers qualifiés)
- Employés de libre-service
- Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment
- Secrétaires (y.c. secrétaires médicales)
- Caissiers (y.c. pompistes…)
- Aides à domicile et aides ménagères
- Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction
- Vendeurs en produits alimentaires
- Agents de sécurité et de surveillance
Source : Insee et Enquête BMO 2021 (synthèse et éclairage)
A la Réunion, on compte 181 240 demandeurs d’emplois inscrits toute catégorie confondue.
Le chômage touche les hommes comme les femmes, dont 58 % dans la tranche d’âge 25 à 49 ans
- 37% avec niveau de formation CAP/BEP
- 22% avec niveau BAC
- 16% BAC+2 ou plus +
Répartition régionale :
- Le bassin Nord : 21% (38940 demandeurs d’emploi)
- Le bassin Est : 14% (24520 demandeurs d’emploi)
- Le bassin ouest : 26% (46540 demandeurs d’emploi)
- Le bassin Sud : 39% (71 250 demandeurs d’emploi)
5 domaines professionnels du métier le plus recherché | |
Aide à la vie quotidienne | 13% |
Nettoyage et propreté industriels | 10% |
Espaces naturels et espaces verts | 8% |
Secrétariat et assistance | 8% |
Commerce non alimentaire et de prestations de confort | 6% |
Total de ces 5 domaines | 45% |
Source : Insee et Enquête BMO 2021 (synthèse et éclairage), STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATION DE PÔLE EMPLOI REUNION (Mars 2021)
Pour en savoir plus : https://www.insee.fr/fr/information