En Hongrie, les activités de placement sont exercées par les organes du Service national pour l’emploi [c’est-à-dire les entités chargées de l’emploi et du marché du travail au sein des bureaux de district (ou, dans la capitale, d’arrondissement) des offices gouvernementaux de la capitale et des comitats], ainsi que par les services de placement privés autorisés. Aucun frais ne peut être mis à la charge des demandeurs d’emploi. Les services de placement privés peuvent être fournis par toute personne morale ayant son siège en Hongrie, par toute société sans personnalité juridique, ainsi que par tout entrepreneur individuel, à condition qu’ils soient enregistrés auprès de l’agence pour l’emploi de l’office gouvernemental territorialement compétent pour leur siège.
Toute personne (et non pas seulement les chômeurs enregistrés) peut recourir aux bureaux de district chargés de l’emploi et aux services de placement privés.
Les renseignements relatifs à cette prestation sont accessibles sur le site internet du Nemzeti Foglalkoztatási Szolgálat (NFSZ, service national pour l’emploi). Les postes vacants actuels peuvent être consultés sur Virtuális Munkaerőpiac Portál (VMP, portail virtuel du marché du travail). Les employeurs peuvent publier leurs offres d’emploi sur la page web du VMP. Le portail du NFSZ permet d’atteindre directement les prestations de services du site EURES (Service européen pour l’emploi), où l’on trouve également des renseignements sur les postes vacants en Hongrie.
Outre les services de placement publics et privés, de nombreux sites dédiés à la recherche d’emploi, des événements de recrutement, des journaux de petites annonces et des réseaux sociaux (LinkedIn, Facebook), mais aussi les relations personnelles peuvent permettre de rechercher un emploi de manière indépendante.
Liens:
Titre/nom | URL |
Évolution du marché du travail | Main d’œuvre – office central des statistiques |
NFSZ Nemzeti Pályaorientációs Portál (portail national de l’orientation professionnelle du NFSZ) | Portail d’orientation professionnelle (nive.hu) |
Munkaügyi Szemle (page d’accueil de la Revue du travail) | http://www.munkaugyiszemle.hu |
Nemzeti Foglalkoztatási Szolgálat (service national pour l’emploi) | https://nfsz.munka.hu |
Virtuális Munkaerőpiac Portál (portail virtuel du marché du travail) | https://vmp.munka.hu |
EURES Hongrie | https://eures.munka.hu |
Le CV doit être rédigé en hongrois et, en fonction de l’emploi, également en anglais. Les principales normes appliquées dans les autres pays européens sont valables: en général, le CV doit être transmis par voie électronique ou imprimé, à moins que l’offre d’emploi ne précise qu’il doit être rédigé à la main. Une copie des diplômes et des certificats des examens de langue requis pour remplir la fonction en question doit accompagner la candidature.
Le CV ne doit pas dépasser une ou deux pages au maximum, et doit contenir les éléments suivants:
- données personnelles et coordonnées précises;
- cursus scolaire (dans l’ordre chronologique inverse);
- stages de formation, qualification professionnelle (dans l’ordre chronologique inverse);
- emplois occupés, parcours professionnel, connaissances informatiques;
- connaissance linguistiques, permis de conduire;
- autres qualités, compétences pertinentes;
- hobbies, loisirs.
La lettre de motivation, adressée nominativement à l’auteur de l’annonce ou à l’employeur potentiel, comporte toutes les informations utiles qui ne figurent pas dans le CV. Le candidat y mentionne la façon dont il a pris connaissance de l’offre d’emploi, précise le poste auquel il postule, souligne ses qualités et compétences pertinentes pour la fonction en question, démontre son aptitude à occuper la fonction en question et évoque ses buts et projets, etc. La lettre de motivation ne doit pas dépasser une page et doit, contrairement au CV, être signée à la main (pour autant que la candidature soit présentée sur papier). Il est important que le CV et la lettre de motivation forment un ensemble cohérent et que leur contenu reflète les attentes figurant dans l’annonce ou dans le descriptif du poste.
Le candidat peut également avoir intérêt à joindre des références professionnelles. Il s’agira de mentionner des expériences professionnelles qui méritent d’être mises en avant ou des professionnels susceptibles d’émettre un avis objectif, et plutôt favorable, sur le candidat. Dans un tel cas, il est nécessaire de demander préalablement à la personne concernée la permission de faire figurer ses coordonnées téléphoniques, sa fonction et le nom de sa société.
Il est probable que les employeurs et les recruteurs fassent des recherches supplémentaires sur le candidat, examinent ses activités en ligne ainsi que son profil sur les réseaux sociaux (p. ex. Facebook, Instagram, LinkedIn). Il est donc important de veiller à leur qualité.
Liens:
Titre/nom | URL |
Nemzeti Foglalkoztatási Szolgálat (service national pour l’emploi) | http://nfsz.munka.hu |
Conseils pratiques pour la rédaction de la lettre de motivation | www.motivacioslevel.lap.hu |
Europass magyar portál (Europass, portail hongrois) | Créez votre CV Europass | Europass |
Définition
Cette catégorie ne s’applique pas en Hongrie.
Éligibilité
Cette catégorie ne s’applique pas en Hongrie.
Mise en œuvre
Cette catégorie ne s’applique pas en Hongrie.
Conditions de vie et de travail
Cette catégorie ne s’applique pas en Hongrie.
Où trouver des offres de stage?
Cette catégorie ne s’applique pas en Hongrie.
Financement et soutien
Cette catégorie ne s’applique pas en Hongrie.
Où publier des offres de stage?
Cette catégorie ne s’applique pas en Hongrie.
Financement pour les employeurs
Cette catégorie ne s’applique pas en Hongrie.
Tout élève qui relève d’un établissement de formation professionnelle situé en Hongrie ainsi que toute personne qui participe à une formation relevant du régime de la formation des adultes (ci-après conjointement désignés: l’«apprenant») peuvent suivre un enseignement professionnel dans un établissement de formation en alternance dans le cadre d’un contrat d’apprentissage.
Le contrat d’apprentissage est conclu entre l’apprenant et l’établissement de formation en alternance. Par le contrat d’apprentissage, l’apprenant accepte les conditions de la participation à l’enseignement professionnel et s’engage à participer à l’enseignement professionnel selon les directives de l’établissement de formation en alternance, tandis que l’établissement de formation en alternance se charge de dispenser à l’apprenant l’enseignement professionnel et s’engage à offrir à l’apprenant les avantages visés par les dispositions de la loi sur la formation professionnelle.
En vertu du contrat d’apprentissage, l’apprenant est en droit de percevoir le salaire qui lui est dû pour le travail effectué. La législation pertinente définit le montant mensuel du salaire en pourcentage du montant du plus petit salaire mensuel obligatoire valable les jours du premier mois de l’année de référence. Outre le salaire, l’apprenant a également droit aux autres avantages accordés aux personnes employées dans des fonctions nécessitant les qualifications professionnelles requises pour la profession choisie par l’apprenant dans l’établissement de formation en alternance, et ce, également pendant les mois de juillet et d’août suivant l’année scolaire.
Le contrat de travail en formation professionnelle est soumis aux dispositions de la loi relative au code du travail, sous réserve des dérogations prévues par la loi sur la formation professionnelle. Sur cette base, l’apprenant dispose des mêmes droits que ceux dus aux salariés en vertu de la loi relative au code du travail ou en lien avec celle-ci, en particulier en ce qui concerne la défense des intérêts, la protection de la santé et de la sécurité au travail, le salaire et le temps de repos. Les obligations des salariés, qui dans certains cas prennent une forme spécifique pour les apprenants, incombent également aux apprenants. L’apprenant est évalué et qualifié par le centre de formation en alternance conjointement avec l’établissement de formation professionnelle.
Outre les établissements de formation professionnelle, la chambre d’économie (www.mkik.hu et www.nak.hu) joue également un rôle facilitateur important dans l’organisation de l’enseignement professionnel dans l’établissement de formation en alternance: en sa qualité d’autorité désignée, elle enregistre les établissements de formation en alternance à la suite de l’examen d’aptitude, puis contrôle leurs activités liées à la formation professionnelle.
Liens:
Titre/nom | URL |
Loi LXXX de 2019 sur la formation professionnelle | https://net.jogtar.hu/jogszabaly?docid=a1900080.tv |
Magyar Kereskedelmi és Iparkamara (chambre hongroise de commerce et d’industrie) | https://mkik.hu |
Nemzeti Agrárgazdasági Kamara (chambre nationale d’agriculture) | http://www.nak.hu |
Éligibilité
/
Conditions de vie et de travail
/
Où trouver des offres d’apprentissage?
Liens:
Titre/nom | URL |
Magyar Kereskedelmi és Iparkamara (chambre hongroise de commerce et d’industrie) | https://mkik.hu |
Nemzeti Szakképzési és Felnőttképzési Hivatal (office national de la formation professionnelle et de la formation pour adultes)/Szakképzési Centrumok (centres de formation professionnelle) | https://www.nive.hu |
Innovatív Képzéstámogató Központ (Centre innovant de soutien à la formation) | https://www.ikk.hu |
Financement et soutien
/
Où publier des offres de stage?
Liens:
Titre/nom | URL |
Magyar Kereskedelmi és Iparkamara (chambre hongroise de commerce et d’industrie) | https://mkik.hu |
Nemzeti Szakképzési és Felnőttképzési Hivatal (office national de la formation professionnelle et de la formation pour adultes)/Szakképzési Centrumok (centres de formation professionnelle) | https://www.nive.hu |
Financement pour les employeurs
Liens:
Titre/nom | URL |
Magyar Kereskedelmi és Iparkamara (chambre hongroise de commerce et d’industrie) | https://mkik.hu |
La libre circulation des biens est l’une des pierres angulaires du marché unique européen.
La suppression des obstacles nationaux à la libre circulation des biens au sein de l’Union européenne est l’un des principes ancrés dans les traités de l’UE. S’écartant d’une position traditionnellement protectionniste, les pays de l’Union européenne lèvent continuellement les restrictions de façon à former un marché «commun» ou unique. Cet engagement à créer une zone commerciale européenne sans frontières s’est traduit par une plus grande prospérité et par la création de nouveaux emplois, et a globalement établi l’Union européenne en tant qu’acteur commercial mondial aux côtés des États-Unis et du Japon.
Malgré l’engagement de l’Europe à abolir toutes les entraves internes aux échanges commerciaux, l’harmonisation des secteurs de l’économie n’est pas totale. L’Union européenne a décidé de réglementer au niveau européen les secteurs qui pourraient présenter un risque plus élevé pour les citoyens de l’Europe, tels que le secteur pharmaceutique ou celui des produits de construction. La majorité des produits (considérés comme «présentant un risque moindre») sont soumis à l’application du fameux principe de la reconnaissance mutuelle. Autrement dit, quasiment tout produit fabriqué ou commercialisé légalement dans un des États membres peut circuler et s’échanger librement sur le marché intérieur de l’Union européenne.
Limites à la libre circulation des biens
Le traité sur l’Union européenne reconnaît aux États membres le droit de fixer des limites à la libre circulation des biens lorsque des intérêts communs spécifiques sont en jeu, comme la protection de l’environnement, la santé des citoyens ou l’ordre public, pour n’en citer que quelques-uns. En d’autres termes, si les autorités d’un État membre considèrent que l’importation d’un produit présente une menace potentielle — par exemple, pour la santé publique, la moralité ou l’ordre public —, elles peuvent restreindre ou même interdire l’accès de ce produit au marché de cet État. Il peut s’agir, par exemple, d’aliments génétiquement modifiés ou de certaines boissons énergisantes.
S’il n’existe généralement aucune limitation à l’achat de biens dans un autre État membre tant que ceux-ci sont destinés à un usage personnel, une série de restrictions européennes s’appliquent à des catégories de produits comme l’alcool et le tabac.
Libre circulation des capitaux
Une autre condition essentielle au fonctionnement du marché intérieur est la libre circulation des capitaux. Il s’agit de l’une des quatre libertés fondamentales garanties par droit de l’Union et elle est à la base de l’intégration des marchés financiers européens. Les Européens peuvent désormais gérer et investir leur argent dans n’importe quel État membre de l’Union européenne.
La libéralisation des marchés des capitaux a marqué une étape importante dans le processus d’intégration économique et monétaire de l’Union européenne: elle a constitué le premier pas vers l’établissement de notre Union économique et monétaire (UEM) et de la monnaie commune, l’euro.
Avantages
Le principe de libre circulation des capitaux accroît l’efficacité des marchés financiers au sein de l’Union et offre également une série d’avantages aux citoyens de l’Union européenne. Les particuliers peuvent effectuer un grand nombre d’opérations financières au sein de l’Union européenne, sans restrictions majeures. Ils peuvent, avec quelques restrictions:
- ouvrir aisément un compte bancaire,
- acheter des actions,
- investir, ou
- acheter des biens immobiliers
dans un autre État membre. Quant aux entreprises établies dans l’Union européenne, elles peuvent acquérir, gérer et investir dans d’autres entreprises européennes.
Exceptions
Certaines exceptions à ce principe s’appliquent tant dans les États membres qu’à l’égard des pays tiers. Ces exceptions sont principalement liées à des raisons de fiscalité, de surveillance prudentielle, d’ordre public, de lutte contre le blanchiment de capitaux et à des sanctions financières convenues au titre de la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne.
La Commission européenne poursuit l’achèvement du marché libre des services financiers par la mise en œuvre de nouvelles stratégies d’intégration financière, afin qu’il soit encore plus facile pour les citoyens et les entreprises de gérer leur argent au sein de l’Union européenne.
Que ce soit pour louer ou pour acheter un logement, les agences immobilières, les journaux de petites annonces, les sites internet immobiliers et les réseaux sociaux peuvent être utiles pour la recherche d’un logement.
Au début de l’année 2025, sur les quelque 7 200 logements neufs proposés à la vente au niveau national, des données détaillées étaient disponibles dans 2 400 cas. Leur prix moyen de ceux-ci s’élevait à 61,2 millions de HUF, ce qui représente une légère hausse par rapport à la même période de l’année 2024, où le prix moyen était de 59,8 millions de HUF. Au niveau national, le prix au mètre carré des logements neufs s’est établi autour de 1,04 million de HUF.
À Budapest, le prix moyen d’un logement neuf s’élevait à 75 millions de HUF au cours des trois premiers trimestres de 2024, ce qui représente une augmentation de 5 millions de HUF par rapport à l’année précédente. En dehors de la capitale, seules quelques grandes villes ont enregistré un nombre significatif de ventes de logements neufs. À titre d’exemples:
à Siófok, le prix moyen au mètre carré dépassait celui de Budapest et s’élevait à 1,35 million de HUF;
à Győr, il était de 860 000 HUF;
à Kecskemét, il était de 780 000 HUF;
et à Nyíregyháza, il fluctuait autour de 660 000 HUF.
Au troisième trimestre de 2024, le prix moyen de vente des logements d’occasion s’élevait à 28,1 millions HUF. Le prix moyen au mètre carré des logements d’occasion est passé à 472 000 HUF, ce qui représente une augmentation modérée par rapport aux trimestres précédents.
À Budapest, le prix moyen d’un logement d’occasion s’élevait à 48,6 millions de HUF, ce qui représente une légère augmentation par rapport au trimestre précédent. Le prix au mètre carré était d’environ 915 000 HUF. Dans la capitale, les prix des différents types de bâtiments ont évolué de manière contrastée:
le prix au mètre carré des maisons individuelles a augmenté de 4,8 % pour atteindre en moyenne 719 000 HUF;
le prix des appartements en immeuble collectif a progressé de 1,2 %;
tandis que le prix des appartements en immeubles préfabriqués est resté pratiquement stable.
Le loyer mensuel d’un petit appartement (50 à 70 m²) varie entre 170 000 HUF et 220 000 HUF, hors charges, mais les loyers peuvent fortement varier selon les régions du pays.
Lors de la recherche d’un logement en location, il est également utile de prêter attention aux annonces publiées sur les réseaux sociaux et dans les groupes. En tant que locataire, il reste important de se préparer à des situations imprévues, comme le changement de propriétaire du logement, ce qui peut obliger à chercher un nouveau logement en location dans un court délai.
Lors de la recherche d’un logement et de la prise de décision, outre le prix, certains critères restent particulièrement importants: l’état et l’emplacement du logement, les liaisons de transport, le caractère du quartier et la fiabilité des voisins.
Il est toujours utile de clarifier les charges communes de l’immeuble collectif (qui comprennent les frais de nettoyage, d’enlèvement des ordures et d’entretien) ainsi que le montant des autres charges de services publics. Il convient de vérifier si le logement dispose de compteurs séparés pour l’eau, le gaz et l’électricité, car dans les immeubles de construction plus ancienne, à défaut de compteurs individuels, il arrive que la consommation soit réglée sur la base d’un montant forfaitaire estimé. Il est dans tous les cas préférable de prendre un logement disposant d’un compteur dûment relevé en se renseignant également si le mode de facturation est basé sur un relevé régulier de la consommation (mensuel/trimestriel/semestriel/annuel) ou un montant forfaitaire.
Liens:
Titre/nom | URL |
Központi Statisztikai Hivatal (office central des statistiques) | www.ksh.hu |
Prix du marché du logement, indice des prix du logement | https://www.ksh.hu/s/kiadvanyok/lakaspiaci-arak-lakasarindex-2024-iv-ne… |
Rapport de la Banque nationale de Hongrie sur le marché du logement, novembre 2023 | https://www.mnb.hu/kiadvanyok/jelentesek/lakaspiaci-jelentes/lakaspiaci… |
Le logement | https://eures.munka.hu/Lapok/hazaterok_04_lakhatas.aspx |
Statistiques immobilières | |
Offres immobilières |
Avant de s’installer en Hongrie, il est conseillé de commencer par se renseigner sur les types d’établissements scolaires présents dans le quartier de la future résidence et dans ses environs, et de vérifier s’il y a des places disponibles pour l’enfant. Il est très important de récupérer auprès de l’ancienne école de l’enfant tous les documents nécessaires pour l’inscription, comme les bulletins, les évaluations et les certificats médicaux.
En Hongrie, le système des établissements d’enseignement est le suivant:
Jardin d’enfants (de 3 à 6 ans),
École primaire (classes 1 à 8),
Enseignement secondaire (lycée de 4, 6 ou 8 ans, lycée professionnel, lycée technique),
Enseignement supérieur (école supérieure, université, formations professionnelles).
Pour les écoles primaires et les lycées de quatre ans, le principe de sectorisation continue de s’appliquer: ces établissements accueillent en priorité les enfants du secteur. Les places restantes peuvent également être attribuées à des candidats venant d’autres localités.
En revanche, l’admission dans les lycées de 6 ou 8 ans se fait uniquement sur la base d’un examen d’entrée; dans ce cas-là, le principe de sectorisation ne s’applique pas. L’admission dans les écoles primaires et les jardins d’enfants ne nécessite généralement pas d’examen d’entrée, tandis que l’accès aux lycées et aux établissements d’enseignement supérieur se fait sur la base d’examens écrits et/ou oraux centralisés.
En général, la proximité du domicile est le facteur déterminant pour le choix du jardin d’enfants et de l’école primaire, tandis que les capacités et les objectifs de l’enfant jouent un rôle dans le choix du lycée. Il est conseillé de consulter à l’avance les classements des lycées et lycées techniques, fondés sur les résultats du baccalauréat, des examens de langues, des concours académiques et des examens d’admission.
Relation de travail en formation professionnelle
Tout élève qui relève d’un établissement de formation professionnelle situé en Hongrie ainsi que toute personne qui participe à une formation relevant du régime de la formation des adultes (ci-après conjointement désignés: l’«apprenant») peuvent suivre un enseignement professionnel dans un établissement de formation en alternance dans le cadre d’un contrat d’apprentissage.
Le contrat d’apprentissage est conclu entre l’apprenant et l’établissement de formation en alternance. Par le contrat d’apprentissage, l’apprenant accepte les conditions de la participation à l’enseignement professionnel et s’engage à participer à l’enseignement professionnel selon les directives de l’établissement de formation en alternance, tandis que l’établissement de formation en alternance se charge de dispenser à l’apprenant l’enseignement professionnel et s’engage à offrir à l’apprenant les avantages visés par les dispositions de la loi sur la formation professionnelle.
En vertu du contrat d’apprentissage, l’apprenant est en droit de percevoir le salaire qui lui est dû pour le travail effectué. La législation pertinente définit le montant mensuel du salaire en pourcentage du montant du plus petit salaire mensuel obligatoire valable les jours du premier mois de l’année de référence. Outre le salaire, l’apprenant a également droit aux autres avantages accordés aux personnes employées dans des fonctions nécessitant les qualifications professionnelles requises pour la profession choisie par l’apprenant dans l’établissement de formation en alternance, et ce, également pendant les mois de juillet et d’août suivant l’année scolaire.
Le contrat de travail en formation professionnelle est soumis aux dispositions de la loi relative au code du travail, sous réserve des dérogations prévues par la loi sur la formation professionnelle. Sur cette base, l’apprenant dispose des mêmes droits que ceux dus aux salariés en vertu de la loi relative au code du travail ou en lien avec celle-ci, en particulier en ce qui concerne la défense des intérêts, la protection de la santé et de la sécurité au travail, le salaire et le temps de repos. Les obligations des salariés, qui dans certains cas prennent une forme spécifique pour les apprenants, incombent également aux apprenants. L’apprenant est évalué et qualifié par le centre de formation en alternance conjointement avec l’établissement de formation professionnelle.
Outre les établissements de formation professionnelle, la chambre d’économie (www.mkik.hu et www.nak.hu) joue également un rôle facilitateur important dans l’organisation de l’enseignement professionnel dans l’établissement de formation en alternance: en sa qualité d’autorité désignée, elle enregistre les établissements de formation en alternance à la suite de l’examen d’aptitude, puis contrôle leurs activités liées à la formation professionnelle.
Égalité des chances et aides
En Hongrie, les enfants des ressortissants de l’Union européenne bénéficient des mêmes droits que les apprenants hongrois:
ils ont droit à une bourse d’études;
ils peuvent demander une carte d’étudiant (pour une formation à temps plein);
ils peuvent suivre un enseignement financé par l’État;
un enseignement en langue étrangère ou en langue minoritaire est proposé dans de nombreux établissements (par exemple en allemand, slovaque, roumain ou croate).
À la fin de 2024, près de 1,03 million de ménages en Hongrie comptaient des enfants en âge scolaire, et le nombre total d’apprenants dépassait 1,48 million. Le coût moyen mensuel de la scolarisation est d’environ 16 200 HUF par personne. En moyenne, les familles dépensent entre 35 000 et 45 000 forints pour les fournitures scolaires, les vêtements et d’autres équipements destinés à un enfant d’école primaire lors de la rentrée scolaire.
Des aides importantes sont disponibles dans le système éducatif hongrois:
95 % des apprenants reçoivent leurs manuels scolaires gratuitement ou à prix réduit,
et plus de 60 % des écoliers ont droit à des repas scolaires à tarif préférentiel ou gratuits.
Liens:
Titre/nom | URL |
Oktatási Hivatal (site web de l’office de l’éducation) | www.oktatas.hu |
Nemzeti Szakképzési és Felnőttképzési Hivatal (office national de la formation professionnelle et de la formation pour adultes) | www.nive.hu |
Site web destiné aux étudiants souhaitant s’inscrire à un examen d’admission dans un établissement d’enseignement supérieur | www.felvi.hu |
Enseignement, scolarité | https://eures.munka.hu/Lapok/hazaterok_10_oktatas.aspx |
Informations sur les écoles maternelles | https://ovoda.lap.hu |
Informations sur les écoles primaires | https://altalanosiskola.lap.hu |
Informations sur les écoles secondaires | https://kozepiskola.lap.hu |
Informations sur les universités | https://egyetem.lap.hu |
Données relatives à l’enseignement | https://www.ksh.hu/stadat_kozoktatas |
La mise en œuvre du principe de la libre circulation des personnes, l’une des pierres angulaires de la construction européenne, s’est traduite par une série de règles pratiques permettant aux citoyens de voyager librement et aisément dans n’importe quel État membre de l’Union européenne. Voyager sur le territoire de l’Union européenne avec sa propre voiture est devenu beaucoup moins problématique. La Commission européenne a établi une série de règles communes régissant la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, la validité de l’assurance automobile et la possibilité d’immatriculer son véhicule dans un pays d’accueil.
Votre permis de conduire dans l’Union européenne
L’Union européenne a introduit un modèle harmonisé de permis de conduire et a fixé des exigences minimales supplémentaires pour l’obtention d’un permis de conduire. Cela devrait contribuer à réduire le nombre de conducteurs dangereux sur les routes européennes, quel que soit le pays où ils passent leur permis de conduire.
Depuis le 19 janvier 2013, tous les permis de conduire délivrés par les pays de l’UE ont la même apparence: ils sont imprimés sur un morceau de plastique de la taille et de la forme d’une carte de crédit.
Des périodes de validité administrative harmonisées — comprises entre 10 et 15 ans pour les motos et les voitures particulières — ont été introduites pour le permis de conduire. Cela permet aux autorités d’introduire régulièrement de nouvelles fonctionnalités de sécurité, qui rendront plus difficile la falsification ou l’altération du document de permis de conduire. Les conducteurs non qualifiés ou déchus du droit de conduire ne pourront donc plus tromper aussi facilement les autorités de leur pays ou d’un autre pays de l’UE.
Le nouveau permis de conduire européen protège également les usagers de la route vulnérables en introduisant un accès progressif pour la conduite de motos et autres deux-roues motorisés. Le système d’«accès progressif» implique que les conducteurs doivent acquérir une expérience sur un motocycle de plus petite cylindrée avant de pouvoir passer à une cylindrée supérieure. Les cyclomoteurs constitueront également une catégorie distincte, nécessitant un permis AM.
Vous devez demander un permis dans le pays dans lequel vous résidez habituellement ou régulièrement. En règle générale, il s’agit du pays dans lequel vous résidez au moins 185 jours par année civile en raison d’attaches personnelles ou professionnelles.
Si vous avez des attaches personnelles ou professionnelles dans au moins deux pays de l’UE, votre résidence habituelle est le pays dans lequel vous avez des attaches personnelles (pour autant que vous vous y rendiez régulièrement). Cette dernière condition ne s’applique pas si vous séjournez dans un pays de l’UE pour y effectuer une mission à durée déterminée.
Si vous vous installez dans un autre pays de l’UE pour suivre des études supérieures, votre résidence habituelle ne change pas. Vous pouvez toutefois demander un permis dans le pays d’accueil en prouvant que vous y étudiez depuis au moins 6 mois.
Immatriculation de votre voiture dans le pays d’accueil
Si vous partez vivre de manière permanente dans un autre pays de l’UE et emmenez votre voiture, vous devez faire immatriculer votre véhicule et payer les taxes correspondantes dans ce pays.
Il n’existe pas de règles européennes communes en ce qui concerne l’immatriculation des véhicules et les taxes y afférentes. Certains pays accordent une exonération de la taxe d’immatriculation aux personnes qui viennent s’y installer de manière permanente avec leur véhicule.
Pour bénéficier d’une exonération fiscale, vous devez vérifier les délais et conditions applicables dans le pays où vous souhaitez vous installer.
Vérifiez les règles exactes et les délais auprès des autorités nationales sous le lien suivant: https://europa.eu/youreurope/citizens/vehicles/registration/registration-abroad/index_fr.htm.
Assurance automobile
Les citoyens de l’UE peuvent faire assurer leur véhicule dans n’importe quel pays de l’Union européenne, à condition que la compagnie d’assurance choisie soit agréée par l’autorité nationale de l’État d’accueil pour délivrer les polices d’assurance nécessaires. Une compagnie établie dans un autre État membre ne peut vendre une police d’assurance obligatoire de responsabilité civile que si certaines conditions sont remplies. L’assurance sera valable sur l’ensemble du territoire de l’Union, quel que soit l’endroit où a lieu l’accident.
Taxation
La taxe sur la valeur ajoutée — ou TVA — sur les véhicules à moteur est normalement payée dans le pays où le véhicule est acheté, mais il arrive, dans certaines conditions, qu’elle doive être acquittée dans le pays de destination.
De plus amples informations sur les règles applicables lorsqu’un véhicule est acheté dans un État membre de l’Union européenne en vue de son immatriculation dans un autre État membre sont disponibles sous le lien suivant: https://europa.eu/youreurope/citizens/vehicles/registration/taxes-abroad/index_fr.htm.
La Hongrie est membre à part entière de l’espace Schengen, ce qui permet aux citoyens des pays de l’Espace économique européen (EEE) ainsi qu’à ceux de la Suisse – autrement dit aux citoyens de l’Union européenne au sens large – d’entrer librement en Hongrie et d’y séjourner sans visa pour une durée maximale de trois mois, à condition de posséder un passeport ou une carte d’identité en cours de validité.
La Hongrie est également partie à l’accord européen signé à Paris le 13 décembre 1957, qui autorise les citoyens des États signataires à entrer dans le pays avec un passeport ou une carte d’identité périmés depuis moins d’un an, à condition que leur séjour ne dépasse pas 90 jours. Cette règle est toujours en vigueur.
Ressortissants de pays tiers – entrée des membres de la famille
Les membres de la famille d’un citoyen de l’Union qui n’ont pas la nationalité d’un État membre ont également droit à l’entrée s’ils:
possèdent un document de voyage en cours de validité;
et, s’ils proviennent d’un pays soumis à l’obligation de visa, ils doivent également demander un visa d’entrée.
Ce visa est gratuit et délivré dans le cadre d’une procédure accélérée.
Exception: aucun visa n’est requis si le membre de la famille est titulaire d’une carte de séjour délivrée par un autre État membre de l’UE en raison de son degré de parenté avec le citoyen de l’Union. Dans ce cas-là, il peut entrer librement sur le territoire hongrois.
Séjour en Hongrie
Les 3 premiers mois
Le citoyen de l’UE et les membres de sa famille qui voyagent avec lui ou le rejoignent ne sont soumis à aucune obligation d’enregistrement ou de déclaration pendant les 90 premiers jours.
Leur séjour est légal s’ils disposent d’un document de voyage en cours de validité.
Séjour de plus de 3 mois
Si un citoyen de l’UE ou un membre de sa famille souhaite séjourner en Hongrie plus de 90 jours, l’une des conditions suivantes doit être remplie:
exercer une activité salariée ou indépendante;
poursuivre des études dans un établissement en Hongrie;
ou disposer de ressources propres suffisantes et d’une assurance maladie couvrant lui-même et les membres de sa famille.
Obligation de notification:
Le citoyen de l’Union doit demander un certificat d’enregistrement.
Le membre de la famille ressortissant d’un pays tiers doit demander une carte de séjour valable jusqu’à cinq ans.
Ce document atteste de la légalité du séjour en Hongrie et permet d’établir une résidence permanente.
Déclaration de domicile et carte de domicile
Une fois le droit de séjour reconnu, l’office gouvernemental compétent délivre automatiquement un certificat officiel de domicile (carte de domicile).
Tout changement ultérieur d’adresse doit être déclaré auprès du guichet administratif ou du bureau des documents compétent pour la nouvelle adresse.
Autorités compétentes pour le séjour en Hongrie
En Hongrie, les questions relatives au séjour des ressortissants étrangers – à l’exception des questions de visa – relèvent principalement du ministère de l’intérieur ainsi que de son organisme subordonné, la direction générale nationale de la police des étrangers (Országos Idegenrendészeti Főigazgatóság, OIF) et des directions régionales de celle-ci. (Auparavant: office de l’immigration et de l’asile, Bevándorlási és Menekültügyi Hivatal)
Dans le domaine de la délivrance des visas et de la politique des visas, la compétence relève principalement du ministère des affaires étrangères et du commerce extérieur (KKM), notamment pour les demandes de visa déposées auprès des représentations diplomatiques hongroises à l’étranger.
Sur le site web officiel de l’OIF (https://oif.gov.hu) sont disponibles en hongrois, en anglais et en allemand:
- les procédures (par exemple: certificat d’enregistrement, carte de séjour, permis de résidence permanente);
- les conditions de traitement des dossiers;
- les coordonnées des directions régionales et des guichets d’accueil.
Règles relatives au séjour permanent et à l’éloignement
Les citoyens de l’Union européenne et les membres de leur famille ressortissants d’un pays tiers bénéficient d’un droit de séjour permanent après cinq ans de séjour légal et ininterrompu en Hongrie. Ce droit est attesté par la carte de séjour permanent.
L’éloignement n’est possible que dans des cas exceptionnels, par exemple lorsque:
- l’intéressé n’a pas respecté son obligation de quitter le territoire;
- il a fourni de fausses informations ou s’est fondé sur des faits inexacts lors de l’entrée ou du séjour;
- son séjour constitue une menace réelle, directe et grave pour les intérêts fondamentaux de la société hongroise, notamment pour:
- l’ordre public,
- la sécurité publique,
- la sécurité nationale,
- ou la santé publique.
Si, au cours des trois premiers mois de séjour, un citoyen de l’Union européenne ou un membre de sa famille est atteint d’une maladie constituant un danger pour la santé publique et nécessitant un traitement obligatoire, mais qu’il refuse une intervention médicale, il peut être expulsé. Toutefois, après trois mois, ce seul élément ne saurait justifier une mesure d’éloignement.
Liens:
Titre/nom | URL |
Országos Idegenrendészeti Főigazgatóság (direction générale nationale de la police des étrangers) | http://oif.gov.hu |
Belügyminisztérium (ministère de l’intérieur) | http://www.kormany.hu/hu/belugyminiszterium |
Külgazdasági és Külügyminisztérium (ministère du commerce extérieur et des affaires étrangères) | http://www.kormany.hu/hu/kulgazdasagi-es-kulugyminiszterium |
Entrée et séjour, retour seul ou avec des membres de famille | https://eures.munka.hu/Lapok/hazaterok_03_hazateres.aspx |
Démarches à effectuer avant l’entrée
Si un membre de la famille est ressortissant d’un pays tiers soumis à l’obligation de visa, il doit demander un visa auprès de la représentation diplomatique hongroise (consulat) avant son arrivée dans le pays.
Il est recommandé de se procurer à l’avance la Carte européenne d’assurance maladie (CEAM) ou un autre formulaire approprié (par exemple le formulaire S1, anciennement E121), qui peut être nécessaire pour la reconnaissance du droit de séjour, notamment en l’absence d’activité professionnelle.
En l’absence de projet d’activité professionnelle, la demande de séjour doit être accompagnée d’une preuve de ressources financières suffisantes (par exemple un relevé de compte bancaire ou une attestation de prise en charge).
En cas d’intention d’exercer une activité professionnelle, il est recommandé de préparer:
- les documents attestant des diplômes ou qualifications (par exemple diplômes, certificats);
- les attestations des emplois antérieurs;
- ainsi que leur traduction officielle, si l’employeur hongrois l’exige.
Le logement est généralement temporaire au début: il est conseillé de réserver un logement provisoire à l’avance, tandis que la location ou l’achat d’un logement définitif est plus facile à organiser une fois arrivé en Hongrie.
Les citoyens de l’Union européenne peuvent louer ou acheter un logement sans autorisation particulière.
Pour les étudiants:
- un certificat d’admission est requis;
- et il est recommandé d’organiser à l’avance l’hébergement en résidence universitaire ou toute autre solution de logement.
Pour les familles avec enfants, il est important de commencer à temps les démarches d’inscription au jardin d’enfants ou à l’école:
- en Hongrie, la fréquentation du jardin d’enfants est obligatoire à partir de l’âge de 3 ans;
- une dérogation ne peut être accordée que sur la base d’une demande motivée des parents.
L’inscription à l’école primaire nécessite un contact préalable avec l’établissement et une inscription dans le secteur correspondant à l’adresse de résidence.
En cas de déménagement de longue durée, il convient également de prévoir le transport des effets personnels et des meubles.
Un permis de conduire de l’UE délivré dans un État membre de l’EEE reste valable en Hongrie jusqu’à sa date d’expiration; il peut ensuite être échangé facilement contre un permis hongrois. Pour les membres de la famille ressortissants de pays tiers, le permis de conduire doit toutefois être remplacé par un permis hongrois.
Les citoyens de l’Union européenne ont également droit à des réductions sur les transports publics (par exemple retraités, étudiants), et leur carte européenne de stationnement pour personnes à mobilité réduite est reconnue en Hongrie sur une base de réciprocité.
Principales démarches après l’arrivée
- Déclaration de séjour:
- La première étape consiste à déclarer le droit de séjour et à demander les documents nécessaires (certificat d’enregistrement/carte de séjour) auprès de la Direction générale nationale de la police des étrangers (OIF).
- Dans le cadre de cette procédure, l’OIF transmet les informations relatives à l’adresse à l’office gouvernemental, qui envoie ensuite la carte de domicile par voie postale.
- Numéro fiscal et numéro TAJ:
- Pour les salariés, ces démarches sont prises en charge par l’employeur.
- Pour les opérateurs économiques (entrepreneurs individuels ou sociétés), le numéro fiscal et le numéro de sécurité sociale (TAJ) doivent être demandés individuellement.
- Examen médical d’aptitude:
- Un examen médical est obligatoire avant l’entrée en fonction, notamment pour les emplois physiques ou dans le secteur public.
Liens:
Titre/nom | URL |
Külgazdasági és Külügyminisztérium (site web du ministère du commerce extérieur et des affaires étrangères) | http://www.kormany.hu/hu/kulgazdasagi-es-kulugyminiszterium |
Nemzeti Egészségbiztosítási Alapkezelő (NEAK, société de gestion du fonds national d’assurance-maladie) | www.neak.gov.hu |
Országos Idegenrendészeti Főigazgatóság (OIF, direction générale nationale de la police des étrangers) | http://oif.gov.hu |
Séjour en Hongrie | http://oif.gov.hu/index.php?lang=hu |
TAJ (modalités d’obtention de la carte de sécurité sociale) | http://www.neak.gov.hu/felso_menu/lakossagnak/ellatas_magyarorszagon/jogosultsag_az_ellatasra/ellatasra_jogosultsag_igazolasa/taj_kartya |
La qualité du travail et de l’emploi — un aspect vital , à fort impact économique et humanitaire
De bonnes conditions de travail sont importantes pour le bien-être des travailleurs européens. Elles contribuent
- au bien-être physique et psychologique des Européens, et
- à la performance économique de l’Union européenne.
D’un point de vue humanitaire, la qualité de l’environnement de travail influence considérablement la satisfaction globale des travailleurs européens, au travail et dans leur vie personnelle.
D’un point de vue économique, des conditions d’emploi de qualité constituent un facteur de croissance économique et un fondement de la position compétitive de l’Union européenne. Un niveau élevé de satisfaction au travail est un facteur important pour parvenir à une productivité économique élevée dans l’Union européenne.
Dès lors, il est essentiel pour l’Union européenne de promouvoir la création et le maintien d’un environnement de travail durable et agréable, qui favorise la santé et le bien-être des travailleurs européens et qui instaure un bon équilibre entre temps de travail et temps libre.
Améliorer les conditions de travail en Europe: un objectif important pour l’Union européenne
Garantir des conditions de travail favorables aux citoyens européens est une priorité de l’UE. C’est la raison pour laquelle l’Union européenne coopère avec les gouvernements nationaux afin d’assurer un environnement de travail agréable et sûr. Un soutien est apporté aux États membres à travers:
- l’échange d’expériences entre pays et des actions communes;
- l’établissement d’exigences minimales applicables dans toute l’Union européenne en ce qui concerne les conditions de travail, ainsi qu’en matière de santé et de sécurité au travail.
Les déterminants de la qualité du travail et de l’emploi
Pour instaurer des conditions de travail durables, il importe de déterminer les caractéristiques principales d’un environnement de travail favorable, et donc les critères de qualité des conditions de travail.
La Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail (Eurofound), établie à Dublin, est une agence de l’UE qui fournit des informations, des conseils et une expertise sur les conditions de vie et de travail. Cette agence a établi plusieurs critères de qualité du travail et de l’emploi, parmi lesquels:
- la santé et le bien-être sur le lieu de travail: il s’agit d’un critère essentiel, étant donné que de bonnes conditions de travail supposent la prévention des problèmes de santé sur le lieu de travail, la réduction de l’exposition aux risques et l’amélioration de l’organisation du travail;
- la conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée: les citoyens devraient avoir la possibilité de trouver un équilibre entre le temps passé au travail et le temps consacré aux loisirs;
- le développement des compétences: un emploi de qualité est un emploi qui offre des possibilités de formation, de perfectionnement et des perspectives de carrière.
Le travail d’Eurofound contribue à la planification et à la conception de meilleures conditions de vie et de travail en Europe.
Santé et sécurité au travail
La Commission européenne a entrepris un large éventail d’activités visant à promouvoir un environnement de travail sain dans les États membres de l’Union européenne. Elle a notamment élaboré une stratégie communautaire pour la santé et la sécurité au travail pour la période 2021-2027. Cette stratégie a été mise sur pied avec l’aide des autorités nationales, des partenaires sociaux et des ONG. Elle répond à l’évolution des besoins de protection des travailleurs résultant des transitions numérique et écologique, des nouvelles formes de travail et de la pandémie de COVID-19, sans négliger pour autant les risques traditionnels en matière de santé et de sécurité au travail, tels que les risques d’accidents du travail ou l’exposition à des substances chimiques dangereuses.
La politique communautaire de santé et de sécurité au travail vise à améliorer durablement le bien-être des travailleurs de l’Union européenne. Elle tient compte des dimensions physiques, morales et sociales des conditions de travail, ainsi que des nouveaux défis posés par l’élargissement de l’Union aux pays d’Europe centrale et orientale. L’introduction de normes européennes en matière de santé et de sécurité sur le lieu de travail a considérablement contribué à l’amélioration de la situation des travailleurs dans ces pays.
Améliorer les conditions de travail en fixant des exigences minimales communes à tous les pays de l’Union européenne
L’amélioration des conditions de vie et de travail dans les États membres de l’UE dépend en grande partie de l’établissement de normes de travail communes. La législation et la réglementation européennes du travail ont établi les exigences minimales pour un environnement de travail durable et sont désormais appliquées dans tous les États membres. L’amélioration de ces normes a renforcé les droits des travailleurs et constitue l’une des principales réalisations de la politique sociale de l’UE.
L’importance de la transparence et de la reconnaissance mutuelle des diplômes en tant que complément essentiel de la libre circulation des travailleurs
La possibilité d’obtenir la reconnaissance de ses qualifications et compétences peut jouer un rôle crucial dans la décision de travailler dans un autre pays de l’Union européenne. Il est donc nécessaire de mettre en place un système européen qui garantisse l’acceptation mutuelle des compétences professionnelles dans les différents États membres. Seul un tel système empêchera que l’absence de reconnaissance des qualifications professionnelles ne devienne un obstacle à la mobilité des travailleurs au sein de l’Union européenne.
Les principes fondamentaux de la reconnaissance des qualifications professionnelles dans l’Union européenne
Le principe de base est que tout citoyen de l’Union devrait pouvoir exercer librement sa profession dans n’importe quel État membre. Malheureusement, la mise en œuvre pratique de ce principe est souvent entravée par des exigences nationales concernant l’accès à certaines professions dans le pays d’accueil.
Afin de surmonter ces différences, l’Union européenne a mis en place un système de reconnaissance des qualifications professionnelles. Dans le cadre de ce système, une distinction est opérée entre les professions réglementées (professions pour lesquelles certaines qualifications sont légalement requises) et les professions qui ne sont pas légalement réglementées dans l’État membre d’accueil.
Vers une transparence des qualifications en Europe
L’Union européenne a pris d’importantes mesures pour atteindre l’objectif de transparence des qualifications en Europe:
- une coopération accrue en matière d’enseignement et de formation professionnels, dans le but de regrouper tous les instruments au service de la transparence des certificats et des diplômes en un seul outil convivial. Le CV européen et les formations Europass en sont deux exemples;
- le développement d’actions concrètes dans le domaine de la reconnaissance et de la qualité de l’enseignement et de la formation professionnels.
Transcender les différences entre les systèmes d’enseignement et de formation dans l’ensemble de l’Union européenne
Dans les États membres de l’Union européenne, les systèmes d’enseignement et de formation présentent encore des différences substantielles. Les derniers élargissements de l’UE, ouvrant sur de nouvelles traditions éducatives, ont encore accru cette diversité, appelant à établir des règles communes pour garantir la reconnaissance des compétences.
Afin de surmonter cette diversité de normes de certification, de modèles éducatifs et de structures de formation, la Commission européenne a proposé une série d’instruments visant à améliorer la transparence et la reconnaissance des qualifications, à des fins tant universitaires que professionnelles.
Le cadre européen des certifications est pour la Commission européenne une priorité essentielle dans le processus de reconnaissance des compétences professionnelles. Ce cadre a pour principal objectif d’établir des liens entre les différents systèmes nationaux de certification et de garantir une transférabilité et une reconnaissance aisées des diplômes.
Un réseau de centres nationaux d’information sur la reconnaissance académique des diplômes a été créé en 1984 à l’initiative de la Commission européenne. Les centres NARIC fournissent une assistance sur la reconnaissance académique des périodes d’études à l’étranger. Établis dans tous les États membres de l’Union européenne, ainsi que dans les pays de l’Espace économique européen, les centres NARIC jouent un rôle essentiel dans le processus de reconnaissance des qualifications au sein de l’Union européenne.
Le système européen de transfert et d’accumulation de crédits (ECTS) vise à faciliter la reconnaissance des périodes d’études à l’étranger. Instauré en 1989, son principe de fonctionnement repose sur la description d’un programme d’études et l’attribution de crédits aux modules dudit programme. Il s’agit d’un complément essentiel du programme de mobilité des étudiants Erasmus, très apprécié.
Europass est un instrument qui permet d’assurer la transparence des compétences professionnelles. Il se compose de cinq documents standardisés:
- un CV (curriculum vitæ);
- un éditeur de lettres de motivation;
- des suppléments au certificat;
- des suppléments au diplôme, et
- un document Europass Mobilité.
Le système Europass permet de comprendre clairement et aisément les compétences et certifications dans les différentes régions d’Europe. Dans chaque pays de l’Union européenne et de l’Espace économique européen, des centres nationaux Europass ont été créés en tant que premier point de contact pour toute personne souhaitant obtenir des informations sur le système Europass.
Le contrat de travail est conclu entre l’employeur et le salarié. En règle générale, le salarié doit être âgé d’au moins 16 ans. À titre exceptionnel (par exemple, en plus du statut d’étudiant, pendant les vacances scolaires), un emploi peut être exercé à partir de l’âge de 15 ans, conformément aux conditions prévues par le code du travail.
Sauf accord contraire entre les parties, le contrat de travail est conclu pour une durée indéterminée et à temps plein.
Formes d’emploi atypiques
La législation hongroise reconnaît et encadre plusieurs formes d’emploi atypiques en plus du contrat de travail classique, qui restent populaires en 2025: travail à temps partiel, contrat à durée déterminée, télétravail (travail à domicile, travail hybride), travail à domicile à façon (autonome, rémunéré en fonction des performances), travail intérimaire, et emploi en tant que parent d’accueil (forme spécifique d’emploi social).
Dans le cas du télétravail, le travail n’est pas effectué dans les locaux de l’employeur, mais généralement au domicile du salarié ou dans un autre lieu de son choix. Le travail est réalisé et transmis par voie électronique (ordinateur, internet). La popularité du télétravail a continué de croître au cours des années qui ont suivi la pandémie de COVID-19, et la possibilité de travailler à domicile figure désormais dans la plupart des contrats de travail.
Travail intérimaire
Dans le cadre du travail intérimaire, l’entreprise de travail temporaire (société d’intérim) conclut un contrat de travail avec le salarié, tandis que l’entreprise de travail temporaire et l’employeur utilisateur (qui assure la direction effective du travail) coopèrent sur la base d’un contrat de prestation de services ou de sous-traitance. Il n’existe pas de relation juridique directe entre le salarié et l’entreprise qui fournit le lieu de travail effectif.
Emploi des étudiants
Le travail effectué par l’intermédiaire d’une coopérative scolaire ne constitue pas un contrat de travail, mais s’effectue sur la base d’un mandat de droit civil. Cette possibilité est principalement ouverte aux élèves et étudiants inscrits en formation à temps plein. Il est important de noter que la rémunération versée pour le travail effectué ne peut être inférieure à la fraction proportionnelle du salaire minimum en vigueur.
En 2025, le salaire minimum mensuel s’élève à 266 800 HUF bruts et le salaire minimum garanti (pour les postes nécessitant une qualification) à 326 000 HUF.
Contrat de formation professionnelle et d’apprentissage
La formation pratique des apprenants de la formation professionnelle s’effectue sur la base d’un contrat d’apprentissage écrit (formation en alternance) conclu avec une entité économique. L’apprenant reçoit une rémunération en espèces pour laquelle l’employeur peut bénéficier d’avantages sociaux et de remboursements.
Régime d’emploi simplifié
Le régime d’emploi simplifié continue d’offrir une possibilité d’exercer un travail de courte durée, occasionnel ou saisonnier dans les domaines suivants: travail agricole saisonnier, travail touristique saisonnier, travail occasionnel et travail de figuration dans l’industrie cinématographique.
Cette forme d’emploi implique moins de formalités administratives: la relation de travail peut être déclarée par téléphone ou en ligne et seules les règles fondamentales du droit du travail s’appliquent aux parties. En 2025, la rémunération journalière dans le cadre de l’emploi simplifié doit être au moins égale à 85 % du salaire journalier minimum, ou à 87 % du salaire journalier minimum garanti pour les emplois nécessitant une qualification.
Il est également possible de recourir à l’emploi simplifié. Celui-ci permet d’établir une relation de travail simplifiée pour une durée déterminée dans le cadre d’un travail saisonnier ou occasionnel dans les secteurs agricole et touristique, ou pour un emploi de figurant dans l’industrie cinématographique. La simplification consiste à n’appliquer que les principales règles du droit du travail, et les formalités administratives pour la déclaration et la cessation d’emploi sont allégées.
Dans le cadre de l’emploi public (travail d’intérêt général), peuvent être employés, pour une durée de 1 à 11 mois et selon un horaire de travail quotidien de 4, 6 ou 8 heures: les bénéficiaires d’une prestation de réadaptation, les personnes inscrites comme demandeurs d’emploi, ainsi que celles ayant déposé une demande de reconnaissance en tant que réfugié, bénéficiaire de la protection subsidiaire ou demandeur d’asile (travailleurs publics). Le demandeur d’emploi peut être exclu de l’emploi public s’il ne remplit pas certaines conditions spécifiques. L’organisme reconnu comme employeur public – organe de l’État, collectivité locale, organisation de la société civile ou religieuse, etc. – conclut un contrat administratif avec l’autorité compétente du service public de l’emploi, par lequel il s’engage à employer des travailleurs publics pour accomplir des missions à caractère obligatoire ou volontaire pour le compte de l’État ou d’une collectivité locale, ou pour réaliser des objectifs locaux, communautaires ou d’utilité publique définis par le gouvernement. Ces activités doivent être non lucratives et ne peuvent concerner des postes pour lesquels un statut de fonctionnaire ou de contractuel public est requis.
Au cours de la période de décembre 2024 à février 2025, le nombre moyen des personnes employées s’est élevé à 4 689 000. Parmi elles, 4 526 000 travaillaient sur le marché du travail national primaire, 62 000 étaient des travailleurs employés dans le cadre de l’emploi public, et 101 000 travaillaient à l’étranger. Le taux d’emploi des personnes âgées de 15 à 64 ans a augmenté pour atteindre 75,0 %. Le nombre d’hommes employés s’est élevé à 2 487 000, avec un taux d’emploi de 78,5 %. Chez les femmes, le nombre des personnes employées a atteint 2 202 000, et le taux d’emploi s’est établi à 71,5 %.
L’activité d’au pair est une forme d’emploi (considérée comme une activité de travail domestique) dans le cadre de laquelle la personne employée contribue, au sein de familles privées, à l’encadrement, à l’éducation et aux soins des enfants, et reçoit en contrepartie une compensation (rémunération, logement, repas, soutien pour l’apprentissage linguistique). Cette activité ne constitue cependant ni une profession réglementée ni une relation de travail indépendante au sens strict.
Pour les organismes de spectacle, le code du travail s’applique, sous réserve des dérogations prévues par la loi relative aux règles spécifiques d’emploi des artistes interprètes (par exemple, en l’absence d’accord, le contrat à durée déterminée court jusqu’à la fin de la saison).
Travail saisonnier
Vue d’ensemble
En 2023, le nombre moyen des travailleurs saisonniers employés dans le secteur agricole s’est élevé à 35 500 personnes par mois. Si la présence d’ouvriers agricoles étrangers venus dans le pays pour effectuer des travaux saisonniers était beaucoup plus fréquente dans les années 1990, leur nombre a depuis considérablement diminué. De mai à octobre, 30 000 à 50 000 saisonniers étrangers travaillent généralement en Hongrie, dont la plupart sont originaires de Roumanie, d’Ukraine et, dans une moindre mesure, de Serbie, mais la demande à l’heure actuelle en travailleurs saisonniers n’est plus aussi forte qu’il y a quelques décennies. En Hongrie, la production de fruits et légumes a tellement diminué que les besoins en main-d’œuvre sont aujourd’hui beaucoup moins importants.
Le travail saisonnier dans le cadre de l’emploi simplifié
L’emploi simplifié est une forme d’emploi atypique utilisée depuis 2010 dans de nombreux secteurs, notamment pour le travail agricole et le travail touristique saisonniers. Ce contrat présente un certain nombre d’avantages, il est facile à déclarer et bénéficie d’une fiscalité favorable. Depuis le 17 avril 2020, les règles d’application ont été assouplies: pour les emplois occasionnels et saisonniers dans les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture, de l’élevage, de la pêche et de la chasse, la durée annuelle autorisée par la loi sur l’emploi simplifié est fixée à 120 jours.
La loi sur l’emploi simplifié (loi LXXV/2010) couvre les situations suivantes:
- le travail saisonnier dans l’agriculture et le tourisme;
- le travail occasionnel;
- l’emploi de figurants dans l’industrie cinématographique.
La relation d’emploi débute par la déclaration
La relation juridique entre les parties commence dès la déclaration transmise par l’employeur à l’administration fiscale. Les employeurs peuvent satisfaire à leur obligation d’enregistrement et de déclaration de changements de l’une des manières suivantes:
- en soumettant le formulaire 20T1042E par voie électronique (via le portail citoyen ou le portail des entreprises);
- par téléphone via le service client national (numéro bleu: 185);
- depuis un smartphone ou une tablette (via l’application EFO).
Obligations fiscales
À compter du 1er février 2025, la contribution publique journalière que l’employeur doit verser pour chaque salarié employé dans le cadre du régime de l’emploi simplifié est la suivante:
- pour le travail saisonnier dans l’agriculture et le tourisme: 2 200 HUF;
- pour le travail occasionnel: 4 400 HUF;
- pour le travail occasionnel en tant que figurant dans l’industrie cinématographique: 8 700 HUF.
Autre changement: le revenu net journalier tiré du travail occasionnel en tant que figurant dans l’industrie cinématographique est plafonné à 12 % du salaire minimum, soit 34 900 HUF.
En raison du montant plus élevé de la contribution journalière, la base de calcul pour l’ouverture du droit à la pension de retraite des personnes employées dans le cadre de l’emploi simplifié est également augmentée:
- pour le travail saisonnier agricole et touristique: 6 100 HUF par jour;
- pour le travail occasionnel: 12 200 HUF par jour;
- pour le travail occasionnel en tant que figurant dans l’industrie cinématographique: 8 100 HUF par jour.
L’employeur doit verser une contribution de seulement 500 HUF par jour et par salarié, et aucune contribution n’est due pour les travailleurs saisonniers étrangers s’ils sont titulaires d’un certificat attestant leur couverture par le régime de sécurité sociale de leur pays d’origine.
La relation de travail établie aux fins de l’emploi simplifié (EFO) est soumise aux dispositions du code du travail ainsi qu’aux règles spécifiques relatives au salaire minimum obligatoire et au salaire minimum garanti.
Conformément à la loi EFO sur l’emploi simplifié, le salaire de base ou la rémunération à la tâche dans le cadre d’une relation de travail établie aux fins d’un emploi simplifié doit atteindre au moins 85 % du salaire minimum légal, ou 87 % dans le cas d’un salaire minimum garanti, selon les conditions fixées. À partir du 1er janvier 2025, le montant du salaire minimum obligatoire est fixé à 266 800 HUF et le salaire minimum garanti (salaire minimum pour les diplômés) à 326 000 HUF.
Aucune personne physique n’est tenue de déclarer ses revenus et de remplir une déclaration fiscale, à condition que ses revenus provenant d’un emploi simplifié ne dépassent pas le plafond exonéré, défini comme suit:
- le nombre de jours calendaires d’emploi simplifié et
- en vigueur le premier jour de l’exercice fiscal (!)
- le montant du salaire minimum légal en vigueur le premier jour de l’exercice fiscal, ou
- si la personne perçoit au moins 87 % du salaire minimum garanti à titre de salaire de base ou de rémunération à la tâche,
- alors le montant journalier du salaire minimum garanti
- × 130 %.
Ce montant constitue le «plafond exonéré». Le travailleur est assujetti à l’impôt sur le revenu des personnes physiques sur la part de ses revenus dépassant le plafond exonéré, laquelle doit être déclarée et acquittée dans sa déclaration d’impôt sur le revenu.
Le décret gouvernemental n° 197/2022 (IV. 4.) a également relevé, à compter du 1er juillet 2022, le montant des charges publiques applicables à l’emploi occasionnel. Ces dispositions s’appliquent aux travailleurs occasionnels et aux relations de travail relevant de la loi sur l’emploi simplifié, établies à partir du 1er juillet 2022.
Selon l’article 7, paragraphe 2), point a), de la loi EFO, la charge publique due pour chaque jour calendaire de travail est fixée à 0,5 % du salaire minimum applicable le premier jour du mois, arrondie à 100 HUF (soit 1 300 HUF par personne et par jour à partir du 1er janvier 2025) pour le travail saisonnier agricole et touristique, tel que défini à l’article 2, paragraphes 1 et 2.
Selon l’article 7, paragraphe 2, point b), de la loi EFO, la charge publique due pour chaque jour calendaire de travail est fixée à 1 % du salaire minimum applicable le premier jour du mois, arrondie à 100 HUF (soit 2 700 HUF par personne et par jour à partir du 1er janvier 2025) pour le travail occasionnel, tel que défini à l’article 2, paragraphe 3.
Pour l’emploi simplifié de figurants dans l’industrie cinématographique, tel que défini à l’article 2, paragraphe 8, la charge publique due pour chaque jour calendaire de travail est fixée à 3 % du salaire minimum, arrondie à 100 HUF (8 000 HUF par personne et par jour en 2025). L’allocation journalière versée aux figurants dans l’industrie cinématographique est également liée au salaire minimum à partir du 1er juillet 2022. Elle correspond à 12 % du salaire minimum, arrondi à 100 HUF. Ce montant passera à 32 000 HUF à partir de 2025.
Le montant de la base de calcul pour les droits à pension liés à l’emploi occasionnel augmente également parallèlement au niveau des charges publiques:
Par dérogation à l’article 10, paragraphe 2, de la loi EFO, la base de calcul pour la pension est fixée comme suit:
- pour le travail saisonnier agricole et touristique: 1,4 % du salaire minimum en vigueur le premier jour du mois, soit 3 736 HUF par jour à partir de 2025;
- pour le travail occasionnel et l’emploi de figurants dans l’industrie cinématographique: 2,8 % du salaire minimum en vigueur le premier jour du mois, arrondi à 100 HUF, soit 7 472 HUF par jour à partir de 2025.
Les nouvelles charges publiques majorées s’appliquent pour la première fois aux relations de travail relevant de la loi EFO établies pour le mois de janvier 2025.
Pour une relation de travail établie à des fins d’emploi simplifié, le salaire horaire minimum à verser en 2025 est:
- au minimum 85 % du salaire minimum légal, soit 1 304 HUF par heure;
- pour un emploi nécessitant une qualification professionnelle, 87 % du salaire minimum garanti, soit 1 791 HUF par heure.
Montant journalier exonéré (seuil en dessous duquel l’impôt sur le revenu des personnes physiques n’est pas dû) est:
- pour les emplois ne nécessitant pas de qualification: 15 592 HUF;
- pour les emplois nécessitant un diplôme de niveau secondaire ou une qualification professionnelle: 20 891 HUF
Le montant maximum du salaire journalier pouvant être versé en 2025 est: 25 000 HUF par personne et par jour.
Les avantages des travailleurs saisonniers sont également limités: ils n’ont droit qu’à la pension de retraite, aux prestations en cas d’accident et de maladie et à l’allocation de recherche d’emploi, et ne peuvent bénéficier par exemple d’un congé de maladie, d’un congé de maternité ou d’un congé sans solde.
Les ressortissants de pays tiers ne peuvent être employés dans cette forme de relation de travail que dans le cadre d’un travail agricole saisonnier.
Avertissements
- Le travail non déclaré reste largement répandu dans l’agriculture.
- La maîtrise du hongrois est essentielle.
Liens:
Titre/nom | URL |
Nemzetgazdasági Minisztérium (ministère de l’économie nationale) | https://2010-2014.kormany.hu/hu/nemzetgazdasagi-miniszterium |
Nemzeti Foglalkoztatási Szolgálat (service national pour l’emploi) | https://nfsz.munka.hu |
Données de l’office central des statistiques (KSH) sur le nombre de personnes occupant un emploi | https://www.ksh.hu/stadat_eves_2_1 |
Les relations de travail sont dans tous les cas établies sur la base d’un contrat de travail. Le contrat de travail doit être établi par écrit. Cette tâche incombe à l’employeur. En cas d’embauche simplifiée, il n’est pas obligatoire d’établir un contrat de travail par écrit, sauf si les parties concluent un contrat type. Toutefois, l’employeur est obligé de déclarer l’embauche dans tous les cas.
Le contrat de travail doit comporter un certain nombre de mentions obligatoires: la définition
- des fonctions exercées;
- le lieu de travail (sauf mention contraire, le lieu de travail correspond au lieu où le travailleur exécute habituellement ses tâches);
- la rémunération de base.
Dans les 15 jours au plus à compter du début de la relation de travail, l’employeur informe le salarié du temps de travail journalier, des divers éléments de son salaire, de la date du paiement des salaires, de la méthode de calcul et de la planification des congés payés, des règles en vigueur concernant le préavis de licenciement ou de départ pour l’employeur et pour le salarié, ainsi que de la personne ayant la qualité d’employeur, sauf si la durée de la relation de travail ne dépasse pas un mois ou que le temps de travail n’est pas supérieur à 8 heures par semaine.
Le contrat de travail ne peut être modifié que par écrit, d’un commun accord entre le salarié et l’employeur. Conformément à la loi, une proposition doit être faite pour toute modification obligatoire du contrat de travail par l’employeur lorsque le salarié reprend son travail après avoir accompli un service militaire actif volontaire, après avoir pris un congé de maternité ou un congé sans solde pour le soin et la garde d’un enfant ou d’un proche. Dans ce cas, il faut se baser sur l’indexation moyenne annuelle, au moins, des salariés exerçant les mêmes fonctions que le salarié en question ou, à défaut de cette indexation, le taux annuel de l’augmentation salariale effectivement attribuée par l’employeur. Les employés publics, les fonctionnaires du service public, les procureurs, les membres actifs des forces armées et les fonctionnaires de justice ayant à charge un enfant de moins de trois ans, en tant que parents en fin de congé parental, peuvent demander unilatéralement que le temps de travail hebdomadaire soit réduit à vingt heures; il en va de même pour les personnes engagées dans une relation de travail, la limite d’âge de l’enfant étant portée à cinq ans si trois enfants ou plus sont à charge. L’employeur est tenu de modifier le contrat de travail ou l’acte de nomination conformément à cette demande.
En outre, il existe d’autres formes juridiques d’emploi, notamment celles de fonctionnaire gouvernemental et de fonctionnaire du service public (les personnes employées sous ce régime sont les fonctionnaires et agents publics). Ces postes sont pourvus par nomination. Les fonctionnaires gouvernementaux sont des personnes employées par l’administration centrale et ses organes régionaux ou locaux ainsi que par la police, par le Nemzeti Adó- és Vámhivatal (NAV, administration nationale des impôts et des douanes), et celles employées dans le domaine de l’exécution des peines et de la protection civile. Les fonctionnaires publics sont des personnes employées par l’administration locale et nombre d’autres institutions publiques (GVH – office de la concurrence économique, MTA – académie hongroise des sciences, KEH – bureau du président de la République, NVI – bureau national électoral, etc.). Les conditions préalables pour prétendre à ces fonctions sont: un casier judiciaire vierge, la capacité civile, et pour les fonctionnaires gouvernementaux, l’attestation d’accomplissement d’études supérieures, ou secondaires à titre d’exception.
Conformément au droit civil, les parties peuvent conclure un contrat de sous-traitance ou de travail indépendant. En règle générale, le choix du type de contrat régissant le travail ne peut toutefois limiter les intérêts légitimes des travailleurs ou leur porter préjudice (les faux contrats sont punis par la loi).
Liens:
Titre/nom | URL |
Nemzetgazdasági Minisztérium (ministère de l’économie nationale) | https://2010-2014.kormany.hu/hu/nemzetgazdasagi-miniszterium |
Nemzeti Foglalkoztatási Szolgálat (service national pour l’emploi) | https://nfsz.munka.hu |
Munka Törvénykönyve (code du travail, loi I de 2012 relative au code du travail) | https://net.jogtar.hu/jogszabaly?docid=a1200001.tv |
En règle générale, pour se faire embaucher, l’âge minimum requis est de 16 ans. Cependant (à l’exception des emplois publics), tout individu ayant atteint l’âge de 15 ans, poursuivant ses études à temps plein, ainsi que tout demandeur d’emploi n’ayant pas encore atteint l’âge de 16 ans révolus et bénéficiant de l’autorisation du conseil de famille, peut exercer une activité rémunérée dans le domaine culturel, artistique, sportif ou publicitaire pendant les vacances scolaires.
Toute personne n’ayant pas encore atteint l’âge de 18 ans révolus est considérée comme jeune travailleur et est soumise à des règles différentes. Pour le jeune travailleur ou le travailleur dont la capacité d’agir est partiellement limitée dans les domaines liés à l’emploi, le consentement du représentant légal est nécessaire à la validité de toute déclaration de volonté visant à conclure, modifier, annuler ou résilier le contrat de travail ou à prendre un engagement. La législation est également différente dans de nombreux cas pour les femmes salariées, notamment pour les femmes enceintes et les jeunes mères allaitantes. Ces dispositions légales spéciales sont contraignantes.
La règle de base est qu’il est interdit d’embaucher des travailleurs pour un travail susceptible d’avoir des conséquences néfastes sur leur constitution, leur état de santé ou leur développement physique.
Dès le constat de la grossesse et jusqu’à ce que l’enfant ait atteint l’âge d’un an, les femmes doivent être temporairement affectées à un autre poste afin de préserver leur état de santé ou, à défaut, les conditions de travail de leur poste doivent être modifiées en conséquence. L’affectation à un autre poste est subordonnée à l’accord du salarié.
Ne peuvent être contraints de travailler en régime de nuit les jeunes travailleurs, les femmes à compter du constat de leur grossesse jusqu’au troisième anniversaire de leur enfant, les travailleurs qui élèvent seul(e)s leur enfant de moins de trois ans, et les salariés dont les conditions de travail représentent un risque pour leur santé.
Ces mêmes travailleurs ne peuvent être contraints d’effectuer un travail exceptionnel ni d’assurer une permanence, et la répartition des jours de repos hebdomadaire ne peut être irrégulière, même avec l’accord des intéressés.
Les personnes en situation de handicap peuvent acquérir une formation spéciale reconnue, en fonction de leur handicap (p. ex. celle de pâtissier pour les personnes souffrant d’un handicap auditif). Si l’employeur emploie 30 personnes ou plus de 25 % de salariés en situation de handicap, il peut solliciter une aide individuelle à la réinsertion professionnelle ou une aide à la création d’emploi destinée à financer l’adaptation du poste de travail à des fins de réinsertion. En 2024, le nombre de travailleurs handicapés bénéficiant de ce soutien a dépassé 33 000 personnes.
En Hongrie, les réfugiés et les bénéficiaires d’une protection subsidiaire peuvent travailler sans restriction. En règle générale, les étrangers doivent disposer d’un permis de travail pour être employés, mais de nombreuses exceptions à cette obligation existent. Dans le cadre de leur emploi, ils doivent bénéficier d’une égalité de traitement dans tous les domaines, y compris la rémunération, la santé et la sécurité au travail et les droits syndicaux. Pour l’emploi de ces groupes, les collectivités locales sont tenues d’adopter un plan local d’égalité des chances. En dehors des contentieux en droit du travail, il est également possible de faire valoir ses droits dans le cadre d’une procédure de médiation, de s’adresser à l’autorité pour l’égalité de traitement (Egyenlő Bánásmód Hatóság) ou de demander l’intervention du commissaire aux droits fondamentaux (Alapvető Jogok Biztosa).
Liens:
Titre/nom | URL |
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Site web de la direction centrale pour l’égalité de traitement (Egyenlő Bánásmódért Felelős Főigazgatóság) | www.egyenlobanasmod.hu |
Alapvető Jogok Biztosának Hivatala (Bureau du Commissaire aux droits fondamentaux) | https://www.ajbh.hu |
FŐKEFE Közhasznú Nonprofit Kft. (la plus grande entreprise d’État en Hongrie, qui emploie des personnes handicapées) | www.fokefe.hu |
Le commencement et la fin d’une activité d’entrepreneur indépendant peuvent être notifiés par voie électronique, via le portail citoyen, à l’entité chargée de l’enregistrement, en utilisant le formulaire prévu à cet effet, ou en personne, auprès des bureaux de district (ou d’arrondissement dans la capitale) dénommés «guichets administratifs». La demande doit préciser les principales données personnelles de l’entrepreneur indépendant, le ou les type(s) d’activité qu’il souhaite exercer, ainsi que le ou les site(s) d’activités et succursale(s) (local commercial, unité de production ou de prestation de services) où les activités auront lieu; elle doit être accompagnée de justificatifs prouvant l’absence de tout motif d’exclusion (comme p. ex. un certificat de bonnes vie et mœurs) et comporter les informations supplémentaires nécessaires à la notification auprès de la NAV (administration nationale des impôts et des douanes). Une personne ne peut disposer que d’une seule licence d’entrepreneur, en vertu de laquelle elle est autorisée à exercer plusieurs activités et à disposer de plusieurs sites d’activité et succursales (locaux commerciaux, unités de production et de prestation de services). Le titulaire de la licence répond sans limite avec tout son patrimoine du respect des obligations découlant de son activité. Outre les ressortissants hongrois, peuvent aussi obtenir une licence les ressortissants des États membres de l’UE et des pays de l’EEE, les personnes jouissant d’un statut juridique identique à ces derniers, les personnes ayant le statut d’immigré ou de résident, les personnes disposant d’un titre de séjour délivré à des fins d’activité professionnelle rémunérée, de regroupement familial ou d’études, ainsi que les bénéficiaires de la protection subsidiaire et les apatrides auxquelles a été délivré un titre de séjour à des fins humanitaires. Les principaux types de sociétés commerciales sont la société en nom collectif sans personnalité juridique, la société en commandite simple, la société à responsabilité limitée dotée de la personnalité juridique, la société par actions et l’entreprise commune.
La première étape dans la création d’une société commerciale consiste à conclure un contrat de société, à adopter des statuts s’il s’agit d’une société par actions, ou à établir un acte constitutif dans le cas d’une société unipersonnelle. La loi impose un capital social minimum pour deux formes de sociétés: pour une société à responsabilité limitée (Kft.), il est fixé à 3 millions de HUF; pour une société anonyme fermée (Zrt.), à 5 millions de HUF; et pour une société anonyme ouverte (Nyrt.), à 20 millions de HUF. La création d’une société commerciale doit être déclarée au tribunal de commerce compétent pour l’enregistrement des sociétés. Celui-ci inscrit, enregistre et publie la création de la société. L’enregistrement se fait par voie électronique. Le service du ministère de la justice, chargé de gérer les informations concernant les sociétés, assure gratuitement l’accessibilité des données les plus importantes et mises à jour des sociétés (capital souscrit, siège, domaine d’activité, représentant) qui sont consultables en après avoir indiqué la raison sociale ou le numéro d’identification fiscale de la société donnée.
Il convient de noter qu’en Hongrie, la notion de travail indépendant ne se limite pas à l’entreprise individuelle, mais comprend toute activité économique que la législation permet d’exercer de manière indépendante avec l’obligation de souscrire aux prestations d’assurance maladie et d’assurance retraite à ses propres frais.
Il s’agit notamment des professions suivantes: avocat, juriste communautaire européen, notaire, conseil en brevets indépendant, huissier de justice indépendant, pharmacien libéral, vétérinaire prestataire de services, agent de développement rural (villages et fermes) et travailleur social indépendant.
Des ressources spécifiques et des subventions dédiées restent disponibles en 2025 pour soutenir les petites et moyennes entreprises.
Liens:
Titre/nom | URL |
Miniszterelnökség (bureau du Premier ministre) | http://www.kormany.hu/hu/miniszterelnokseg |
Nemzeti Foglalkoztatási Szolgálat (service national pour l’emploi) | https://nfsz.munka.hu |
Nemzeti Kutatási, Fejlesztési és Innovációs Hivatal (office national de la recherche, du développement de l’innovation) | https://nkfih.gov.hu/palyazoknak |
Portail complexe de suivi des appels d’offres | www.pafi.hu |
Magyar Vállalkozásfejlesztési Alapítvány (site web de la fondation hongroise pour le développement des entreprises) | www.vallalkoznierdemes.hu |
Données sur les entreprises, téléchargeables gratuitement | www.e-cegjegyzek.hu |
Nemzeti Cégtár (registre national des sociétés) | https://nemzeticegtar.hu |
En Hongrie, il existe un salaire minimum légal, dont le montant est fixé chaque année par le gouvernement.
À compter du 1er janvier 2025, le salaire minimum est porté de 266 800 HUF à 296 400 HUF pour une rémunération mensuelle, à 68 170 HUF pour une rémunération hebdomadaire, à 13 630 HUF pour une rémunération journalière et à 1 704 HUF par heure pour une rémunération horaire.
Pour les postes nécessitant au moins un diplôme d’enseignement secondaire ou une qualification professionnelle de niveau secondaire, le salaire minimum garanti des salariés est fixé à 326 000 HUF par mois à compter du 1er janvier 2025.
En 2024, le salaire brut moyen en Hongrie était de 605 800 HUF, et le salaire net moyen de 417 100 HUF (source: KSH, mai 2025).
Le salarié a droit à un salaire versé par l’employeur en vertu de son contrat de travail, sans qu’aucune dérogation à ce principe ne soit possible. Le salaire peut être établi sur la base du temps de travail, du rendement ou de la combinaison des deux. La rémunération pour les heures de travail extraordinaires est due au salarié en plus de son salaire pour les heures de travail normales. Le salaire dû au salarié doit être comptabilisé et payé chaque mois à terme échu, en HUF, par versement en espèces ou virement bancaire. Les parties peuvent cependant en convenir autrement. Le salaire doit faire l’objet d’un décompte détaillé (le relevé électronique est également considéré comme tel) à remettre par écrit au salarié. Toute retenue sur salaire n’est possible qu’en vertu d’une loi, d’une décision exécutoire ou avec le consentement du salarié concerné. La fiche de paie indique le montant brut du salaire de l’employé, le montant déduit des impôts anticipés et des cotisations de sécurité sociale, et enfin le montant net versé. Dans certains cas, l’entreprise qui emploie le salarié peut également le rémunérer sous forme d’avantages extra-salariaux (p. ex. titres-restaurant, chèques-transport, chèques de voyage, etc.). L’employeur remet chaque année à l’employé un certificat de revenu établissant les paiements et déductions, lequel est nécessaire à la déclaration d’impôt.
L’employeur déduit du salaire brut de la personne physique les prélèvements suivants qu’il verse à la NAV (administration nationale des impôts et des douanes):
cotisations d’assurance sociale (18,5 %)
- et impôt sur le revenu des personnes physiques (taux unique de 15 %), mais depuis le 1er janvier 2022, les salariés de moins de 25 ans bénéficient d’une exonération de l’impôt sur le revenu.
Les déductions à la charge de l’employeur sont les suivantes:
- impôt de contribution sociale (13 %),
- contribution à la réhabilitation [versée par les employeurs qui emploient plus de 25 salariés (à un taux annuel correspondant à neuf fois le montant du salaire minimum) si le nombre moyen de personnes handicapées employées n’atteint pas 5 % de l’effectif moyen].
Les mêmes taux de cotisation sont applicables si l’employeur du salarié est étranger. Dans ce cas, le versement est effectué mensuellement par l’employeur étranger ou son représentant, ou encore, à défaut, par le salarié lui-même, sur le compte bancaire de la NAV spécialement désigné à cet effet.
L’emploi de certaines catégories de salariés permet à l’employeur de bénéficier d’un allègement sur l’impôt de contribution sociale de 13 %.
Les femmes qui ont déjà élevé ou qui élèvent quatre enfants ou plus, et celles qui deviendront mères de quatre enfants après le 1er janvier 2019, bénéficieront d’une exonération de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (szja) pour le reste de leur vie.
Les artistes, les sportifs et les entraîneurs peuvent bénéficier à titre facultatif d’une imposition préférentielle dite contribution simplifiée aux charges publiques (ekho). Cette contribution simplifiée ne peut être choisie que pour l’imposition de revenus perçus en forint uniquement et ne dépassant pas le seuil légal de 60 millions de HUF. Outre ce plafond, une autre condition s’applique: le revenu doit atteindre au moins 12 fois le montant du salaire minimum. Si la personne concernée perçoit, au cours de l’année, un revenu imposé selon le régime normal atteignant 12 fois le salaire minimum, alors la part de revenu dépassant ce seuil est soumise uniquement à une cotisation sociale de 13 % à la charge de l’employeur, et à un impôt sur le revenu de 15 % calculé sur le salaire brut à la charge du contribuable. Depuis le 1er janvier 2019, les artistes-interprètes non-résidents et les membres d’équipes étrangères participant à la réalisation de productions cinématographiques sont également redevables d’une cotisation sociale de 13 %, en plus de l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Cette cotisation sociale est due jusqu’à ce que le revenu total perçu pendant l’année atteigne 24 fois le montant du salaire minimum, soit 7 113 600 HUF pour l’année 2025 (296 400 × 24).
Liens:
Titre/nom | URL |
Nemzeti Adó- és Vámhivatal (administration nationale des impôts et des douanes) | www.nav.gov.hu |
Központi Statisztikai Hivatal (office central des statistiques) | www.ksh.hu |
Magyar Nemzeti Bank (Banque Nationale de Hongrie) | www.mnb.hu |
Les salaires en Hongrie | |
Indicateur salarial | https://www.profession.hu/kalkulatorok/beriranytu |
Le temps de travail se définit comme la période comprise entre le début et la fin de la durée de travail prescrite, et comprenant également le temps consacré aux travaux de préparation et d’achèvement des tâches liées aux attributions professionnelles. Sauf dans le cas d’un poste exigeant une permanence, le temps de travail ne comprend pas le temps de pause pendant la journée de travail, ni la durée du trajet aller-retour entre le domicile et le lieu de travail. La durée de travail journalière à temps complet est de huit heures. Cette durée peut être augmentée jusqu’à douze heures au maximum pour les salariés occupant un poste de permanence ou si l’employé est un proche parent du propriétaire. Un poste est considéré comme de permanence si le salarié se tient à la disposition de l’employeur de façon inactive pendant au moins un tiers du temps de travail normal ou si le salarié est nettement moins sollicité par son travail qu’en moyenne.
La durée de travail des salariés ne peut dépasser 12 heures par jour et 48 heures par semaine, et pour un travail exigeant une permanence, en l’existence d’un accord en ce sens, 24 heures par jour et 72 heures par semaine. Si la durée du travail n’est pas mesurable, il convient de considérer comme temps de travail la durée complète de la permanence. Les règles relatives au programme de travail, aux horaires de travail et à la répartition du temps de travail sont définies par la convention collective ou, à défaut, par l’employeur. L’horaire de travail peut être ordinaire (cinq jours par semaine du lundi au vendredi) ou libre (le salarié est alors en droit de fixer la répartition hebdomadaire du temps de travail, le caractère libre de l’horaire n’étant pas remis en cause si une partie des tâches du salarié sont de telle nature que celui-ci ne peut les exécuter qu’à des moments ou périodes spécifiques). En cas de répartition inégale des horaires de travail, la loi fixe, pour protéger les salariés, la durée journalière minimale et maximale du travail. Ainsi, la durée de travail journalière ne peut être inférieure à 4 heures. L’activité de l’employeur peut être ininterrompue (maximum 6 heures d’inactivité par jour), en travail posté (minimum 80 heures d’activité par semaine) ou saisonnière (liée à une certaine période de l’année).
L’employeur peut également fixer le temps de travail du travailleur au moyen d’un programme de travail. En règle générale, la période de référence pour l’aménagement du temps de travail est fixée à quatre mois maximum. Elle peut toutefois être portée à six mois maximum pour les activités ininterrompues, le travail posté ou saisonnier, ou pour les salariés occupant un poste nécessitant une permanence. Elle peut atteindre un an maximum si une convention collective le prévoit et si des raisons techniques ou d’organisation du travail le justifient. En 2025 également, un maximum de 250 heures supplémentaires peut être imposé par année civile. Sur la base d’un accord écrit entre le salarié et l’employeur, 150 heures supplémentaires peuvent être effectuées par an en plus du contingent légal mentionné ci-dessus (il s’agit du « temps de travail supplémentaire volontaire »). L’employé peut résilier cet accord à la fin de l’année civile donnée.
Le dimanche n’est pas considéré comme un jour ouvrable et en cas de travail le dimanche, une majoration de 50 % du salaire (prime de dimanche) est due. Toutefois, dans certains cas, des heures normales de travail peuvent être attribuées le dimanche (par ex. pour un employeur qui travaille également ce jour-là dans un but spécifique ou dans le cadre d’un travail saisonnier, ininterrompu ou à l’étranger).
Est considéré comme travail de nuit le travail effectué entre vingt-deux heures et six heures du matin.
Durant le temps de repos, le salarié n’est pas tenu de travailler et l’employeur n’est pas soumis à l’obligation de lui fournir du travail.
Le temps de repos comprend:
- la pause;
- le repos quotidien;
- le jour de repos hebdomadaire (ou le temps de repos hebdomadaire).
La pause constitue le temps de repos le plus court. Elle permet au salarié de se reposer et se restaurer au cours de la journée de travail. Le temps de pause est de 20 minutes par jour, si la durée de travail dépasse 6 heures.
À l’exception des postes exigeant une permanence, la pause n’est pas prise en compte dans le temps de travail.
Le salarié doit bénéficier d’un temps de repos d’une durée minimale de 11 heures entre la fin de sa journée de travail et le début de la suivante. Si le temps de repos quotidien accordé par l’employeur est de 8 heures, les périodes de repos consécutives doivent correspondre au minimum à 22 heures. Cette durée ne comprend pas le temps de trajet.
Le salarié bénéficie de deux journées de repos hebdomadaire. Même si le salarié peut devoir travailler le dimanche dans le cadre de son temps de travail normal, un jour de repos doit lui être assuré le dimanche une fois par mois. Au lieu du jour de repos hebdomadaire, le travailleur peut bénéficier d’une durée de repos hebdomadaire de 48 heures sans interruption et qui doit être accordée une fois par mois le dimanche.
Le code du travail prévoit également des dispenses de travail, p. ex. pour les délégués syndicaux, les membres du comité d’entreprise, les salariés poursuivant des études de niveau élémentaire et les femmes allaitantes. Pour la durée des dispenses de travail, si la loi le prévoit, une indemnité d’absence doit être versée (correspondant à la moyenne du salaire de base des six derniers mois et de l’indemnité forfaitaire, du salaire basé sur le rendement et d’une majoration de salaire). Pour les salariés payés au mois, le montant de l’indemnité d’absence est calculé selon le nombre de jours ouvrés de chaque mois sur la base du régime horaire ordinaire de travail.
Liens:
Titre/nom | URL |
Nemzeti Foglalkoztatási Szolgálat (service national pour l’emploi) | https://nfsz.munka.hu |
Munka Törvénykönyve (code du travail, loi I de 2012 relative au code du travail) | https://net.jogtar.hu/jogszabaly?docid=a1200001.tv |
Tout salarié a droit à des congés au cours de chaque année civile d’emploi, déterminés en fonction de son ancienneté. Ont également droit aux congés les salariés à temps partiel et les retraités exerçant une activité salariée. Les congés se composent du congé de base et du congé supplémentaire. La durée du congé de base est fixée uniformément à 20 jours ouvrables. La durée du congé supplémentaire est fonction de l’âge du salarié. L’augmentation du congé supplémentaire est à chaque fois prise en compte dès l’année au cours de laquelle le salarié atteint la tranche d’âge correspondante. La durée du congé supplémentaire est fixée comme suit:
- 1 jour ouvrable à partir de l’âge de 25 ans;
- 2 jours ouvrables à partir de l’âge de 28 ans;
- 3 jours ouvrables à partir de l’âge de 31 ans;
- 1 jour ouvrable supplémentaire toutes les deux années suivantes jusqu’à l’âge de 45 ans;
- 10 jours ouvrables à partir de l’âge de 45 ans.
Outre ce qui précède, le salarié peut se voir accorder dans certains cas des jours de congé supplémentaires. Le code du travail prévoit les congés supplémentaires suivants: un congé supplémentaire peut être accordé aux jeunes salariés, aux salariés ayant un enfant à charge, si l’enfant est âgé de moins de 16 ans, aux salariés travaillant sous terre de façon permanente ou exposés aux rayonnements ionisants au moins trois heures par jour, aux jeunes pères à la naissance de leur enfant, ainsi qu’aux salariés handicapés et aux salariés ayant droit à une allocation d’invalidité ou à une allocation personnelle pour les non-voyants.
Si la relation de travail débute ou s’achève en cours d’année, le congé est calculé au prorata temporis annuel, à l’exception du congé de 5 jours accordé aux jeunes pères pour la naissance de leur enfant, lequel est entièrement dû indépendamment de la date du début ou de la fin de la relation de travail.
L’employeur est tenu d’attribuer sept jours de congé, fractionnés en deux périodes au plus, aux dates demandées par le salarié et le salarié doit en informer son employeur au moins 15 jours avant le début du congé. Une fois par année civile, le salarié doit être exempté de ses obligations de disponibilité et de travail pendant au moins 14 jours consécutifs. La date du congé attribué doit être communiquée au salarié au plus tard 15 jours avant le début du congé. Le congé supplémentaire accordé en fonction de l’âge du salarié peut être utilisé jusqu’à la fin de l’année suivant l’année considérée - selon l’accord conclu entre les parties sur l’année civile. L’employeur est autorisé à interrompre les congés du salarié pour une raison impérieuse affectant directement et gravement sa sphère d’activité ou en cas d’intérêt économique exceptionnel. Dans ce cas, l’employeur devra alors dédommager le salarié pour les frais occasionnés et le préjudice subi.
Une mère a droit à vingt-quatre semaines consécutives de congé de maternité, dont deux semaines obligatoirement prises, cette période étant considérée comme du temps de travail effectif.
Le salarié a droit à un congé sans solde:
- pour s’occuper de son enfant (y compris pour un cadre dirigeant), jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge de trois ans;
- jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge de dix ans, pendant la période de versement de l’allocation parentale ou de l’allocation complémentaire pour garde d’enfant;
- pour une durée maximale de deux ans, s’il prend en charge personnellement un proche nécessitant des soins ou une assistance de longue durée;
- pour la durée du service militaire en tant que réserviste volontaire actif.
En cas d’incapacité de travail pour maladie, le salarié a droit à quinze jours ouvrables de congé de maladie par année civile, pendant lesquels il perçoit 70 % de sa rémunération habituelle (indemnité d’absence). Si la période d’incapacité de travail coïncide avec un jour férié, seuls les travailleurs rémunérés à l’heure ou au rendement ont droit à cette rémunération.
En règle générale, les jours fériés définis par la loi sont chômés par les salariés. Pour l’année 2025, les jours fériés officiels sont les suivants: le 1er janvier, le 15 mars, le Vendredi saint, le lundi de Pâques, le 1er mai, le lundi de Pentecôte, le 20 août, le 23 octobre, le 1er novembre et les 25 et 26 décembre.
Un salarié travaillant un jour férié, le dimanche de Pâques ou de Pentecôte, ou un jour férié tombant un dimanche a droit à une majoration de salaire de 100 %. Le ministre chargé de la politique de l’emploi peut chaque année, au plus tard le 31 octobre de l’année précédant l’année concernée, fixer par décret les adaptations de l’organisation du temps de travail pour les salariés travaillant selon le régime de travail normal, en raison des jours fériés. Dans ce cadre, le dimanche ne peut être déclaré jour ouvrable et toute adaptation doit s’appliquer dans le même mois civil.
Liens:
Titre/nom | URL |
Calculateur de congés | https://www.profession.hu/kalkulatorok/szabadsag |
Calculateur de congés (portail des ressources humaines) | https://www.hrportal.hu/szabadsagkalkulator.html |
Le contrat de travail peut être conclu pour une durée déterminée ou indéterminée.
La relation de travail cesse au décès du salarié, en cas de cessation d’activité de la part de l’employeur sans successeur légal, à l’expiration de la durée déterminée ou dans le cas d’un changement d’employeur, soit que l’employeur cède l’ensemble ou une partie de son activité (une unité organisationnelle, un ensemble déterminé de ressources matérielles et non matérielles) et que l’employeur acquéreur n’est pas soumis au champ d’application du code du travail. Le contrat de travail à durée indéterminée peut être rompu: d’un commun accord entre l’employeur et le salarié, par démission ou licenciement ou par résiliation avec effet immédiat. La durée maximale de la période d’essai est de 3 mois, pouvant être portée à 6 mois par voie de convention collective.
La démission doit être demandée par écrit, et le licenciement devient applicable lorsqu’il est notifié à l’intéressé. L’employeur est tenu d’indiquer les motifs du licenciement en faisant clairement apparaître les raisons qui y ont conduit. Il est fondamentalement exigé que les motifs invoqués pour le licenciement soient légitimes, justifiés et clairs. Conformément à la jurisprudence, le non-respect de ces conditions conjonctives entraîne l’illégalité de la cessation de la relation de travail par voie de licenciement. Un salarié qui se trouve à moins de cinq ans de l’âge légal de la retraite, ou qui est une mère élevant un enfant de moins de trois ans ou un père célibataire dans le même cas, ainsi qu’un travailleur bénéficiant d’une prestation ou d’une allocation de réhabilitation ne peut être licencié que pour motif grave lié à son comportement au travail. Pour les personnes qui ont atteint l’âge légal de la retraite, le licenciement n’est soumis à aucun motif.
Le salarié sous contrat à durée indéterminée peut résilier son contrat à tout moment et sans motif. En revanche, dans le cas d’un contrat à durée déterminée, la cessation de la relation de travail doit être motivée. L’employeur peut prononcer un licenciement à tout moment, à l’exception des cas interdisant le licenciement. L’interdiction de licenciement s’applique aux cas suivants: pendant la période de grossesse et, pour les femmes salariées suivant un traitement de procréation, pendant les six premiers mois de ce traitement, sous réserve d’en avoir informé l’employeur. L’employeur peut annuler le licenciement sous forme écrite dans les 15 jours suivant ladite notification. Les autres cas d’interdiction de licenciement sont le congé de maternité, le congé parental sans solde accordé à chacun des parents, la participation effective au service militaire volontaire de réserve.
Le délai de préavis est d’au moins 30 jours et, dans le cas d’une résiliation de contrat par licenciement, peut augmenter jusqu’à 90 jours maximum en fonction de l’ancienneté. Les parties peuvent convenir d’un délai de préavis plus long, lequel ne peut toutefois dépasser six mois.
L’employeur peut résilier un contrat de travail à durée déterminée par licenciement au cours d’une procédure de liquidation ou de faillite, ou pour un motif fondé sur les compétences de l’employé, ou lorsque le maintien de la relation de travail devient impossible dans un cas de force majeure.
Une indemnité de licenciement est due si l’employeur met fin à la relation de travail par licenciement, s’il cesse son activité sans successeur légal ou si l’employeur qui reprend le salarié n’est pas soumis au champ d’application du code du travail. Pour prétendre à une indemnité de licenciement, le salarié doit en outre avoir au moins 3 ans d’ancienneté auprès de l’employeur. En revanche n’y a pas droit le salarié ayant le statut de retraité au moment de la notification de son licenciement ou dont le licenciement intervient au motif de son comportement au travail ou de son incapacité sans raison médicale.
L’employeur ou le salarié peut résilier le contrat de travail avec effet immédiat dans le cas d’un manquement grave par l’une des parties de manière intentionnelle ou par négligence à une obligation essentielle qui lui incombe en vertu du contrat de travail ou du reste fait preuve d’un comportement qui rend impossible la poursuite de la relation de travail. Le droit de résiliation avec effet immédiat peut être exercé dans les quinze jours qui suivent la prise de connaissance de la cause justifiant la résiliation, mais au plus tard un an après la survenance de la cause ou, en cas d’infraction pénale, jusqu’à l’expiration du délai de prescription. Si l’exercice du droit de résiliation avec effet immédiat revient à un organisme, la date de la prise de connaissance est considérée comme étant celle à laquelle l’organisme, en tant qu’organe exerçant le pouvoir d’employeur, est informé du motif du licenciement.
Des règles spéciales s’appliquent aux employés de la fonction publique, aux personnes ayant le statut d’employé d’un service gouvernemental et à celles ayant le statut de fonctionnaire public. Le contrat de travail dans ce cas est conclu pour une durée indéterminée et prend effet dès la nomination et son acceptation. La nomination et son acceptation doivent également être formulées par écrit. Le contrat de travail peut être résilié par l’employé (démission), par l’employeur (révocation) ou d’un commun accord; en outre, pendant la période d’essai, il peut être résilié sans préavis par l’une ou l’autre partie. En cas de démission et de révocation, le délai de préavis est de deux mois. Pour les employés du secteur public, le délai de préavis est d’au moins 60 jours et augmente avec l’ancienneté, sans dépasser 8 mois. En cas de révocation ou de cessation d’activité de l’autorité administrative sans successeur légal, une indemnité de licenciement est due, laquelle correspond à huit traitements mensuels et est augmentée de moitié si l’intéressé bénéficie d’une protection en raison de son âge. Les fonctionnaires d’État qui se trouvent dans cette situation et qui atteignent l’âge de la retraite peuvent demander à continuer de travailler, ce dont décide le gouvernement en dernier ressort.
Liens:
Titre/nom | URL |
Nemzeti Foglalkoztatási Szolgálat (service national pour l’emploi) | https://nfsz.munka.hu |
Munka Törvénykönyve (code du travail, loi I de 2012 relative au code du travail) | https://net.jogtar.hu/jogszabaly?docid=a1200001.tv |
Afin de défendre leurs droits économiques et sociaux et de faire valoir leurs intérêts de façon plus efficace, les salariés peuvent créer et administrer des associations représentatives sous deux formes: les syndicats et les comités d’entreprise. Les salariés sont libres d’adhérer au syndicat de leur choix ou de s’en abstenir. Si l’effectif des salariés calculé pour le semestre précédent est supérieur à 15 personnes, un délégué du personnel est élu; s’il est supérieur à 50 personnes, un comité d’entreprise est élu. Si ces conditions sont réunies, l’employeur est tenu d’avertir les salariés que sa responsabilité ne saurait être engagée s’il n’est pas créé de comité d’entreprise. Les salariés sont représentés par ces organismes pour défendre leurs droits vis-à-vis de l’employeur effectif.
L’un des droits les plus importants du syndicat est de pouvoir conclure des conventions collectives avec l’employeur. En outre, il informe les salariés de leurs droits et obligations relatifs aux conditions matérielles, sociales et culturelles, aux conditions de vie et de travail, et représente ses membres dans le cadre des relations avec l’employeur, ainsi que devant les organismes d’État et les tribunaux. En outre, il a le droit de demander des informations à l’employeur sur les relations de travail régissant l’emploi de ses salariés et peut exprimer son avis et prendre l’initiative d’une consultation. Il peut contrôler le respect des règles relatives aux conditions de travail. Les responsables syndicaux bénéficient d’une protection renforcée du droit du travail en matière de licenciement.
Le syndicat est une organisation sociale créée sur la base du droit d’association. Pour fonder un syndicat, il faut qu’au moins dix membres fondateurs déclarent la création de l’organisation, établissent ses statuts, élisent ses organes de gestion et de représentation, puis fassent inscrire l’organisation au registre tenu par le tribunal compétent. L’association nationale des conseils des travailleurs compte plus de 40 000 membres, regroupe près de 60 organisations affiliées qui sont présentes auprès d’environ 80 employeurs. Les organisations affiliées ont conclu 30 conventions collectives. munkastanacsok.hu+2munkastanacsok.hu+2nehgosz.hu+2
- La confédération syndicale hongroise (MaSZSZ) compte 104 000 membres et la ligue démocratique des syndicats indépendants (LIGA) en compte 100 200, et le forum de coopération des syndicats (SZEF) regroupe 39 316 membres. de.wikipedia.org
- En 2023, le syndicat des enseignants (PSZ) comptait 9 097 membres, représentant 5,13 % des enseignants. szakcikkadatbazis.hu+7magyarnemzet.hu+7merce.hu+7
- En Hongrie, le taux de syndicalisation est faible, autour de 9 %, ce qui entraîne une fragmentation des recettes provenant des cotisations et limite les ressources des organisations syndicales. szétaprózódásához vezet. ujegyenloseg.hu
- Selon le rapport 2024 de la confédération syndicale internationale (CSI), la Hongrie figure dans la deuxième catégorie la plus défavorable en matière de respect des droits des travailleurs, les violations y étant considérées comme systémiques. portfolio.hu
Par ailleurs, de nombreuses chambres professionnelles, créées par la loi, existent dans divers secteurs d’activité. Certaines sont à inscription obligatoire, c’est-à-dire qu’il n’est pas possible d’exercer l’activité économique en question sans être membre. C’est le cas pour le Magyar Építész Kamara (ordre hongrois des architectes), le Magyar Ügyvédi Kamara (ordre hongrois des avocats) ou le Magyar Orvosi Kamara (ordre hongrois des médecins). Les associations représentatives peuvent faire valoir leurs intérêts par l’intermédiaire du conseil national économique et social (Nemzeti Gazdasági és Társadalmi Tanács). Ce conseil réunit notamment les associations représentatives et les fédérations syndicales qui, par cet intermédiaire, disposent de larges prérogatives de consultation et d’avis auprès du parlement et du gouvernement.
De nombreux syndicats hongrois sont également affiliés à la Confédération européenne des syndicats (CES).
Liens:
Titre/nom | URL |
Magyar Szakszervezeti Szövetség (MaSZSZ, confédération des syndicats hongrois) | http://www.szakszervezet.net |
Független Szakszervezetek Demokratikus Ligája (LIGA, ligue démocratique des syndicats indépendants) | http://www.liganet.hu |
Értelmiségi Szakszervezeti Tömörülés (ÉSZT, groupement syndical intellectuel) | https://www.eszt.hu |
Munkástanácsok Országos Szövetsége (MOSZ, fédération nationale des conseils ouvriers) | https://munkastanacsok.hu |
Szakszervezetek Együttműködési Fóruma (SZEF, forum de coopération syndicale) | https://szef.hu |
Magyar Köztisztviselők, Közalkalmazottak és Közszolgálati Dolgozók Szakszervezete (syndicat des fonctionnaires d’État, des employés et des travailleurs de l’administration et des services publics hongrois) | www.mkksz.org.hu |
Magyar Építész Kamara (ordre des architectes hongrois) | http://mek.hu |
Magyar Orvosi Kamara (ordre des médecins hongrois) | www.mok.hu |
Magyar Gyógyszerész Kamara (ordre des pharmaciens hongrois) | www.mgyk.hu |
Tant le salarié, afin de faire valoir ses droits dans le cadre des relations de travail, que les associations de représentation, afin de faire valoir des droits garantis par le code du travail, par les conventions collectives ou par les accords d’entreprise, peuvent initier une procédure pour régler un litige lié au droit du travail. C’est une juridiction spéciale, nommée tribunal du travail, qui a compétence pour régler les litiges relevant du droit du travail. Le délai de prescription pour intenter une action auprès du tribunal du travail est de trois ans; toutefois, pour certaines déclarations de droit émanant de l’employeur (p. ex. la modification unilatérale du contrat de travail), le délai pour introduire une requête est de 30 jours. Les litiges liés au travail peuvent être évités par une procédure de conciliation visant à un accord, si les parties en ont ainsi convenu ou si la convention collective le prévoit.
Avant un recours contentieux, les fonctionnaires d’État doivent déposer leur plainte devant de la commission d’arbitrage pour la fonction publique, et peuvent ensuite saisir la justice dans les 30 jours suivant la décision de cette dernière. Les cas de figure concernés sont: la cessation des fonctions exercées auprès d’un service gouvernemental, la demande écrite de mettre fin à un conflit d’intérêts, les constatations sur la notation et l’évaluation des performances, les décisions en matière disciplinaire et d’indemnisation, ainsi que les décisions portant sur les demandes en réparation de préjudice et la modification unilatérale d’une nomination.
En vertu de la loi fondamentale et de la loi de 1989 y afférente, les travailleurs ont le droit de faire grève pour défendre leurs intérêts économiques et sociaux, sauf en cas de grève illégale (par exemple dans un but contraire à la loi fondamentale). Le choix de participer à une grève est libre, et nul ne peut être contraint à y participer ou à s’en abstenir. Une grève peut être initiée si la procédure de négociation visant à résoudre le conflit collectif de travail sur la question litigieuse n’a pas abouti au bout de sept jours ou lorsqu’une procédure de négociation n’a pu être engagée pour des raisons non imputables à la partie initiant la grève.
Durant l’exercice du droit de grève, employeurs et salariés sont soumis à une obligation de coopération.
Sont exclus du droit de grève le personnel des institutions judiciaires, de l’armée hongroise, des services de police et des forces de l’ordre, des services civils de sécurité nationale, ainsi que le personnel de l’administration nationale des impôts et des douanes. Au sein des organismes administratifs, le droit de grève peut être exercé en fonction des règles spécifiques fixées par les accords passés entre le gouvernement et les syndicats concernés. Ne peut avoir lieu une grève qui risquerait de mettre directement et gravement en péril la vie, la santé, l’intégrité physique d’autrui ou l’environnement, empêcherait de prévenir une catastrophe naturelle ou porterait atteinte à une convention collective en vigueur.
Une règle impérative de garantie exige que les entreprises prestataires de services fondamentaux pour la population – notamment les transports publics, les télécommunications et la fourniture d’électricité, d’eau, de gaz ou de toute autre énergie – ont l’obligation d’assurer un service minimum en cas de grève. Dans ce cas-là, une grève n’est légitime que si – en l’absence de législation en la matière – les parties se mettent d’accord sur le service minimum à fournir ou si, à défaut d’un accord, le tribunal tranche en la matière (dans un délai de cinq jours ouvrables). En l’absence d’un accord ou d’une décision du tribunal, aucune grève ne peut être initiée. L’initiative d’une grève et la participation à une grève licite ne constituent pas une violation des obligations issues du contrat de travail et ne peuvent justifier l’adoption de mesures discriminatoires à l’encontre des salariés. En vertu de ce qui précède, le travailleur qui participe à une grève licite n’a pas droit à une rémunération ni à d’autres avantages; en revanche, il garde les droits découlant de sa relation de travail.
Liens:
Titre/nom | URL |
Portail consacré à des informations relatives aux grèves | http://sztrajk.lap.hu |
Közszolgálati Döntőbizottság (commission d’arbitrage pour la fonction publique) | http://kdb.gov.hu |
Nombre de syndicats, données du KSH (office central des statistiques) | https://www.ksh.hu/stadat_files/gsz/hu/gsz0014.html |
Nombre de syndicats et de grèves organisées, données infra-annuelles, données du KSH (office central des statistiques) | https://www.ksh.hu/stadat_evkozi_9_1 |
Le terme «enseignement et formation professionnels» désigne les activités pratiques et les cours liés à une profession ou un métier spécifique en vue de préparer les participants à leur future carrière. La formation professionnelle est un moyen essentiel d’obtenir une reconnaissance professionnelle et d’améliorer ses chances de trouver un emploi. Il est donc crucial que les systèmes de formation professionnelle en Europe répondent aux besoins des citoyens et du marché du travail afin de faciliter l’accès à l’emploi.
L’enseignement et la formation professionnels constituent un élément essentiel de la politique de l’Union européenne depuis la création de la Communauté européenne. C’est aussi un élément capital de la stratégie de Lisbonne, qui vise à faire de l’Europe la société de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde. En 2002, le Conseil européen a réaffirmé cet objectif capital et a fixé un autre objectif ambitieux, celui de faire des systèmes d’enseignement et de formation européens une référence de qualité mondiale d’ici 2010, en soutenant une série d’initiatives d’envergure mondiale et notamment en renforçant la coopération dans le domaine de la formation professionnelle.
Le 24 novembre 2020, le Conseil de l’Union européenne a adopté une recommandation en matière d’enseignement et de formation professionnels (EFP) en faveur de la compétitivité durable, de l’équité sociale et de la résilience.
La recommandation définit des principes clés pour que l’enseignement et la formation professionnels soient capables de s’adapter rapidement aux besoins du marché du travail et offrent des possibilités d’apprentissage de qualité tant aux jeunes qu’aux adultes.
Elle met tout particulièrement l’accent sur l’augmentation de la flexibilité de l’enseignement et de la formation professionnels, sur le renforcement des possibilités d’apprentissage en milieu professionnel et de formation en apprentissage, ainsi que sur l’amélioration de l’assurance de la qualité.
Cette recommandation remplace la recommandation relative à l’établissement d’un cadre européen de référence pour l’assurance de la qualité dans l’enseignement et la formation professionnels (CERAQ) et inclut une version actualisée du cadre CERAQ comprenant des descripteurs et des indicateurs pour l’assurance de la qualité. Elle abroge également l’ancienne recommandation établissant l’ECVET.
Pour promouvoir ces réformes, la Commission soutient les centres d’excellence professionnelle (CEP), qui rassemblent des partenaires locaux en vue de créer des «écosystèmes de compétences» contribuant au développement régional, économique et social, ainsi qu’aux stratégies d’innovation et de spécialisation intelligente.
Erasmus+ est le programme de l’UE en faveur de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport en Europe.
Son budget est estimé à 26,2 milliards d’euros. Son financement a presque doublé par rapport au programme précédent (2014-2020).
Le programme 2021-2027 met fortement l’accent sur l’inclusion sociale, les transitions écologique et numérique et la promotion de la participation des jeunes à la vie démocratique.
Il soutient les priorités et les activités définies dans le cadre de l’espace européen de l’éducation, du plan d’action en matière d’éducation numérique et de la stratégie européenne en matière de compétences. En outre, Erasmus+:
- soutient le socle européen des droits sociaux;
- met en œuvre la stratégie de l’Union européenne en faveur de la jeunesse 2019-2027;
- développe la dimension européenne du sport.
Qui peut participer? Découvrez-le ici.
Éducation des adultes et apprentissage tout au long de la vie en Europe
L’apprentissage tout au long de la vie est un processus qui implique toutes les formes d’éducation – formelle, informelle et non formelle – et qui s’étend de la période préscolaire jusqu’après la retraite. Il vise à permettre aux personnes de développer et maintenir des compétences clés tout au long de leur vie, ainsi qu’à donner aux citoyens les moyens de passer librement d’un emploi, d’une région ou d’un pays à un autre. L’apprentissage tout au long de la vie est également un élément central de la stratégie de Lisbonne, mentionnée précédemment, car il est crucial pour le développement personnel, mais aussi pour l’amélioration de la compétitivité et de l’employabilité. L’UE a adopté plusieurs instruments pour promouvoir l’éducation des adultes en Europe.
Un espace européen de l’éducation et de la formation tout au long de la vie
Afin de faire de l’apprentissage tout au long de la vie une réalité en Europe, la Commission européenne s’est fixé pour objectif de créer un espace européen de l’éducation et de la formation tout au long de la vie. Dans ce contexte, la Commission se concentre sur l’identification des besoins des apprenants et du marché du travail afin de rendre l’éducation et la formation plus accessibles et, par la suite, de créer des partenariats entre les administrations publiques, les prestataires de services d’éducation et de formation et la société civile.
Cette initiative de l’UE est fondée sur l’objectif de favoriser l’acquisition de compétences de base à travers le renforcement des services de conseil et d’information au niveau européen et la reconnaissance de toutes les formes d’apprentissage (formel, informel et non formel).
Organismes de promotion de l’enseignement professionnel en Europe
Dans le but de faciliter la coopération et les échanges dans le domaine de la formation professionnelle, l’UE a mis en place des organismes spécialisés:
Le Centre européen pour le développement de la formation professionnelle (CEDEFOP) a été créé en 1975 en tant qu’agence européenne spécialisée, chargée de la promotion et du développement de l’enseignement et de la formation professionnels en Europe. Basé à Thessalonique, en Grèce, le CEDEFOP effectue des recherches et des analyses sur la formation professionnelle et diffuse son expertise auprès de divers partenaires européens, tels que des instituts de recherche, des universités ou des centres de formation connexes.
La Fondation européenne pour la formation a été créée en 1995 et travaille en étroite collaboration avec le CEDEFOP. Sa mission est d’accompagner les pays partenaires (hors UE) dans la modernisation et le développement de leurs systèmes de formation professionnelle.
La qualité de vie: la priorité nº1 de l’agenda pour la politique sociale de l’Union européenne
Le caractère favorable des conditions de vie dépend d’une diversité de facteurs tels que la disponibilité de services de soins de santé de qualité, des possibilités d’éducation et de formation ou de bonnes infrastructures de transport, pour ne citer que quelques-uns des aspects qui affectent la vie quotidienne et le travail de tous les citoyens. L’Union européenne s’est donné pour objectif d’améliorer constamment la qualité de vie dans tous ses États membres et de prendre en compte les nouveaux défis de l’Europe contemporaine, tels que l’exclusion sociale ou le vieillissement de la population.
L’emploi en Europe
L’amélioration des possibilités d’emploi en Europe est une priorité essentielle pour la Commission européenne. Afin de s’attaquer au problème du chômage et d’accroître la mobilité entre les emplois et les régions, de nombreuses initiatives sont élaborées et mises en œuvre à l’échelle de l’UE au soutien de la stratégie européenne pour l’emploi. Au nombre de ces initiatives figurent le réseau européen de services de l’emploi (EURES) et le panorama européen des compétences.
La santé et les soins de santé dans l’Union européenne
La santé est une valeur précieuse, qui influence le quotidien des personnes et qui constitue donc une priorité importante pour tous les Européens. Un environnement sain est primordial pour notre développement individuel et professionnel. Par ailleurs, les citoyens de l’UE sont de plus en plus exigeants en ce qui concerne la santé et la sécurité au travail et la fourniture de services de soins de santé de haute qualité. Ils veulent un accès rapide et aisé aux soins médicaux lorsqu’ils voyagent dans l’Union européenne. Les politiques de l’UE en matière de santé visent à répondre à ces besoins.
La Commission européenne a développé une approche coordonnée de la politique de santé, mettant en pratique une série d’initiatives qui complètent les actions des autorités publiques nationales. Les actions et objectifs communs de l’Union sont inclus dans les programmes et stratégies de l’Union européenne en matière de santé.
L’actuel programme «L’UE pour la santé» (2021-2027) constitue la réponse ambitieuse de l’UE à la COVID-19. La pandémie a une incidence majeure sur les patients, le personnel médical et de santé et les systèmes de santé en Europe. Le nouveau programme «L’UE pour la santé» ne vise pas seulement l’amélioration des capacités de réaction aux crises sanitaires, mais s’attache également à renforcer la résilience des systèmes de santé.
Le programme «L’UE pour la santé», établi par le règlement (UE) 2021/522, allouera des fonds aux entités éligibles, aux organisations de santé et aux ONG des pays de l’UE ou des pays tiers associés au programme.
Par le biais de ce programme, l’UE investira 5,3 milliards d’euros en prix courants dans des actions présentant une valeur ajoutée de l’Union, complétant les politiques des États membres et poursuivant un ou plusieurs des objectifs du programme «L’UE pour la santé»:
- améliorer et favoriser la santé dans l’Union
- prévention des maladies et promotion de la santé
- initiatives et coopération internationales en matière de santé
- lutter contre les menaces transfrontières pour la santé
- prévention, préparation et réaction aux menaces transfrontières pour la santé
- soutien à la constitution de stocks nationaux de produits essentiels en cas de crise
- constitution d’une réserve de personnels médicaux, soignants et auxiliaires
- améliorer les médicaments, les dispositifs médicaux et les produits nécessaires en cas de crise
- actions favorisant la disponibilité et l’accessibilité économique des médicaments, dispositifs médicaux et produits nécessaires en cas de crise
- renforcer les systèmes de santé, leur résilience et l’efficacité des ressources
- renforcement des données de santé, des outils et services numériques, ainsi que de la transformation numérique du secteur de la santé
- amélioration de l’accès aux soins de santé
- développement et mise en œuvre de la législation de l’Union en matière de santé et de la prise de décision fondée sur des données probantes
- travaux intégrés entre les systèmes de santé nationaux
L’éducation dans l’Union européenne
L’éducation en Europe est à la fois profondément ancrée et très diversifiée. Dès 1976, les ministres de l’éducation ont décidé de mettre sur pied un réseau d’information afin de mieux comprendre les politiques et les systèmes éducatifs dans les neuf États qui composaient la Communauté européenne à l’époque. Cette initiative reflétait le principe du plein respect du caractère particulier d’un système éducatif dans chacun des États membres et, parallèlement, la volonté d’améliorer la coordination de l’interaction entre les systèmes d’éducation, de formation et d’emploi. Eurydice, le réseau d’information sur l’éducation en Europe, a été officiellement lancé en 1980.
En 1986, l’attention s’est déplacée des échanges d’informations vers les échanges d’étudiants, avec le lancement du programme Erasmus+, souvent cité comme l’une des initiatives les plus réussies de l’UE.
Les transports dans l’Union européenne
Les transports ont été l’une des premières politiques communes de ce qui était alors la Communauté européenne. Depuis l’entrée en vigueur du traité de Rome en 1958, la politique des transports de l’Union européenne s’est concentrée sur l’élimination des obstacles aux frontières entre les États membres, permettant ainsi aux personnes et aux biens de circuler rapidement, efficacement et à moindre coût.
Ce principe est étroitement lié à l’objectif central de l’Union européenne consistant à créer une économie dynamique et une société fondée sur la cohésion. Le secteur des transports génère 10 % de la richesse de l’Union européenne, mesurée par le produit intérieur brut (PIB), ce qui équivaut à environ mille milliards d’euros par an. Il fournit également plus de dix millions d’emplois.
L’espace Schengen
La convention de Schengen, en vigueur depuis mars 1995, a aboli les contrôles aux frontières dans la zone des États signataires et créé une frontière extérieure unique, où les contrôles doivent être effectués en application d’un ensemble de règles communes.
Aujourd’hui, l’espace Schengen englobe la plupart des pays de l’UE, à l’exception de la Bulgarie, de la Croatie, de Chypre, de l’Irlande et de la Roumanie. Toutefois, la Bulgarie, la Croatie et la Roumanie sont actuellement en train d’adhérer à l’espace Schengen et appliquent déjà dans une large mesure l’acquis de Schengen. En outre, les États non membres de l’UE que sont l’Islande, la Norvège, la Suisse et le Liechtenstein ont également rejoint l’espace Schengen.
Le transport aérien
La création d’un marché unique européen dans le secteur des transports aériens s’est traduite par une baisse des tarifs et un plus grand choix de transporteurs et de services pour les passagers. L’Union européenne a également établi des règles afin de garantir le traitement équitable des passagers.
En tant que passager aérien, vous disposez de certains droits en ce qui concerne les informations sur les vols et les réservations, les dommages causés aux bagages, les retards et les annulations, le refus d’embarquement et l’indemnisation en cas d’accident ou de problèmes relatifs à des vacances à forfait. Ces droits s’appliquent aux vols réguliers et affrétés, nationaux et internationaux, au départ ou à destination d’un aéroport de l’Union européenne, y compris en provenance d’un pays tiers, lorsque le vol est exploité par une compagnie aérienne de l’Union européenne.
Au cours des 25 dernières années, la Commission s’est employée à présenter des propositions visant à restructurer le marché européen du transport ferroviaire et renforcer la position du rail par rapport aux autres modes de transport. Les efforts de la Commission se sont concentrés sur trois grands domaines, tous cruciaux pour le développement d’un secteur du transport ferroviaire solide et compétitif:
- l’ouverture du marché du transport ferroviaire à la concurrence;
- l’amélioration de l’interopérabilité et de la sécurité des réseaux nationaux; et
- le développement des infrastructures de transport ferroviaire.
Depuis 1989, la Hongrie est une république dotée d’un système multipartite. Les principaux organes sont: le Parlement, le président de la République et le gouvernement. Les élections législatives et municipales ont lieu tous les quatre ans, les prochaines étant prévues en 2026. Les 199 députés siégeant au Parlement sont élus au scrutin uninominal à un tour, soit à titre individuel, soit sur la liste nationale de leur parti. Les partis politiques doivent atteindre un seuil de 5 % des suffrages pour entrer au Parlement. Le candidat du parti vainqueur aux élections législatives sera désigné par le président de la République pour former un gouvernement.
Les partis ayant leur propre groupe politique au Parlement hongrois sont les suivants: FIDESZ - Magyar Polgári Szövetség (FIDESZ - Union civique hongroise), Kereszténydemokrata Néppárt (Parti populaire démocrate-chrétien) (parti de coalition gouvernementale), et les partis de l’opposition: Magyar Szocialista Párt (Parti socialiste hongrois), Jobbik Magyarországért Mozgalom (Mouvement pour une meilleure Hongrie), Lehet Más a Politika (La politique peut être différente), Demokratikus Koalíció (Coalition démocratique) et Párbeszéd Magyarországért (Dialogue pour la Hongrie), Momentum Mozgalom (Mouvement pour un moment historique), Mi Hazánk Mozgalom (Mouvement pour notre pays). Le système juridique est hiérarchisé, ce qui signifie que toute règle de niveau inférieur doit impérativement être conforme aux règles des niveaux qui lui sont supérieurs. Le système juridique hongrois suit le modèle de tradition juridique continentale. Les actes législatifs et réglementaires sont les suivants: lois (seul le Parlement peut les constituer), décrets (rendus par le gouvernement et ses membres), arrêtés municipaux et autres instruments juridiques de gouvernance d’État. Le président de la République approuve ou renvoie les lois adoptées par le Parlement; il est aussi chargé de leur promulgation, qui est une condition préalable à leur entrée en vigueur.
En Hongrie, la justice est rendue par la Cour suprême (Kúria), les cours d’appel, les tribunaux et les tribunaux de district. Les juges sont indépendants, ils statuent en vertu des règles de droit, conformément à leurs convictions et ne peuvent ni être influencés ni recevoir d’instruction dans l’exercice de leurs fonctions judiciaires.
La Cour constitutionnelle est l’organe suprême chargé de veiller au respect de la loi fondamentale. Elle procède à un contrôle tant abstrait que concret des règles de droit et examine la conformité de celles-ci avec les dispositions de la loi fondamentale et des lois cardinales (lois organiques).
La police est chargée de maintenir la sécurité publique et l’ordre interne; dans ce cadre, elle accomplit des missions d’enquête criminelle, de prévention criminelle et de maintien de l’ordre et effectue des tâches pénitentiaires et de surveillance aux frontières.
Les services de la justice fournissent gratuitement des conseils juridiques à tous ceux qui les sollicitent. L’assistance juridique gratuite pour les personnes en situation de précarité existe sous différentes formes en Hongrie: dans les procédures non contentieuses, elle est assurée par l’intermédiaire d’avocats inscrits sur la liste des assistants juridiques; et dans les procédures civiles et pénales, elle prend la forme d’une représentation par un avocat commis d’office au titre de l’aide juridictionnelle. Les personnes en situation de précarité qui intentent une procédure devant une juridiction peuvent se voir exemptées des taxes et des frais de justice.
Liens:
Titre/nom | URL |
Portail du gouvernement | |
Nemzeti Jogtár (base nationale de données législatives) | http://www.njt.hu |
Site officiel du Journal officiel hongrois (Magyar Közlöny) promulguant la législation hongroise en vigueur | www.magyarkozlony.hu |
Igazságügyi Információk (informations judiciaires) | https://igazsagugyiinformaciok.kormany.hu |
Selon les données de l’office central des statistiques (KSH) du 25 février 2025, le salaire brut moyen des salariés à temps plein s’élevait à 727 700 HUF en décembre 2024, soit une augmentation de 11,0 % par rapport au même mois de l’année précédente.
En tenant compte des allégements fiscaux, le salaire net moyen était de 500 500 HUF, ce qui représente une hausse de 10,9 % par rapport à décembre 2023. Le salaire réel, c’est-à-dire le salaire ajusté en fonction de l’inflation, a augmenté de 6,1 % par rapport à la même période de l’année précédente.
Le salaire brut moyen régulier (hors primes, gratifications et treizième mois) est estimé à 625 400 HUF, en progression de 10,6 % par rapport à l’année précédente.
La médiane du salaire brut était de 560 900 HUF, et celle du salaire net de 389 800 HUF, ce qui signifie que la moitié des salariés gagnaient moins, l’autre moitié plus que ces montants.
Les principales formes de fiscalité directe et indirecte sont l’impôt sur le revenu des personnes physiques (SZJA), la taxe sur la valeur ajoutée (TVA, ÁFA), les droits d’accise et l’impôt sur les intérêts.
En Hongrie, il existe actuellement trois taux de TVA: 27 %, 18 % et 5 %, les deux derniers étant considérés comme des taux réduits. Le taux de 5 % s’applique notamment aux livres, à certains produits alimentaires, ainsi qu’à des produits dont la vente est encouragée par l’État par une réduction de TVA. La majorité des produits et services sont soumis au taux normal de 27 %. Certains services, tels que les services financiers, sont exonérés de TVA, ce qui signifie qu’aucune TVA n’est due. Des droits d’accise élevés s’appliquent aux carburants, aux boissons alcoolisées et aux produits du tabac. Un impôt sur les intérêts est prélevé sur les revenus générés par l’épargne nationale, les revenus des parts de fonds d’investissement et les plus-values boursières; cet impôt s’élève à 15 % des intérêts ou revenus de placement.
Enfin, les collectivités locales prélèvent des taxes locales, notamment la taxe foncière sur les biens bâtis et non bâtis, la taxe communale, la taxe de séjour, la taxe automobile et la taxe professionnelle locale.
Le taux de l’impôt sur le revenu des personnes physiques est de 15 %, quel que soit le niveau de revenu. L’assiette imposable consolidée peut être réduite de plusieurs manières:
- l’avantage fiscal familial (abattement de base) pour les enfants à charge, dont le montant est de 66 670 HUF/mois pour un enfant, 266 660 HUF/enfant/mois pour deux enfants, 660 000 HUF/mois pour trois enfants, 880 000 HUF/mois pour quatre enfants et 1 100 000 HUF/mois pour cinq enfants ou plus;
- depuis le 1er janvier 2023, l’avantage fiscal familial est majoré pour chaque enfant à charge considéré comme malade chronique ou gravement handicapé au sens de la loi sur les prestations familiales: le montant est alors augmenté de 76 670 HUF par mois et par enfant (ce qui correspond à un gain fiscal de 10 000 HUF);
- l’avantage pour premier mariage réduit également l’assiette imposable consolidée.
- Si au moins l’un des conjoints se marie pour la première fois, le couple peut réduire conjointement son impôt sur le revenu de 5 000 HUF nets par mois, pendant 24 mois à compter du mariage.
- En 2023, l’avantage fiscal dont bénéficient les mères de moins de 30 ans s’élèvera au maximum à 499 952 HUF par mois[1], ce qui représente une économie d’impôt de 74 993 HUF.
- Avantage fiscal pour les jeunes de moins de 25 ans
- Depuis le 1er janvier 2022, les jeunes de moins de 25 ans bénéficient d’un nouvel abattement sur l’assiette imposable: ils sont exonérés d’impôt sur le revenu des personnes physiques jusqu’à un certain plafond, pour les revenus inclus dans l’assiette imposable consolidée, conformément aux dispositions légales.
Les deux tableaux ci-dessous présentent le coût total annuel d’un salarié et le salaire mensuel net pour un salaire brut mensuel respectivement de 150 000 HUF et de 800 000 HUF (sur la base d’une activité salariée d’une durée d’un an, selon que le salarié a 1, 2 ou 3 enfants à charge).
Relation de travail 1. - Salaire: 150 000 HUF | |||
Nombre d’enfants | 1 enfant | 2 enfants | 3 enfants |
Revenu annuel brut: | 1 800 000 HUF | 1 800 000 HUF | 1 800 000 HUF |
Impôt calculé sur le revenu des personnes physiques: | 22 500 HUF | 22 500 HUF | 22 500 HUF |
Réduction de l’assiette fiscale accordée aux familles: | 66 670 HUF | 266 660 HUF | 660 000 HUF |
Impôt sur le revenu des personnes physiques déduit des avantages: | 12 500 HUF | 0 HUF | 0 HUF |
Cotisation à l’assurance retraite (10 %): | 15 000 HUF | 8 001 HUF | 0 HUF |
Cotisations à l’assurance maladie et contributions au marché du travail (8,5 %): | 12 750 HUF | 10 251 HUF | 0 HUF |
Réduction des cotisations accordée aux familles: | 0 HUF | 17 499 HUF | 25 500 HUF |
Cotisations diminuées de la réduction accordée aux familles: | 27 750 HUF | 10 251 HUF | 2 250 HUF |
Total des retenues mensuelles sur le salaire brut: | 40 250 HUF | 10 251 HUF | 2 250 HUF |
Cotisations sociales (13 %): | 23 250 HUF | 23 250 HUF | 23 250 HUF |
Contribution à la formation professionnelle (1,5 %): | 0 HUF | 0 HUF | 0 HUF |
Total des charges patronales mensuelles: | 40 250 HUF | 23 250 HUF | 23 250 HUF |
Total mensuel payable à l’État: | 63 500 HUF | 33 501 HUF | 25 500 HUF |
Coût total mensuel pour l’employeur: | 173 250 HUF | 173 250 HUF | 173 250 HUF |
Montant mensuel net: | 109 751 HUF | 139 749 HUF | 147 750 HUF |
Relation de travail 2. - Salaire: 800 000 HUF | |||
Nombre d’enfants | 1 enfant | 2 enfants | 3 enfants |
Revenu annuel brut: | 9 600 000 HUF | 9 600 000 HUF | 9 600 000 HUF |
Impôt calculé sur le revenu des personnes physiques: | 110 000 HUF | 80 001 HUF | 99 000 HUF |
Réduction de l’assiette fiscale accordée aux familles: | 66 670 HUF | 266 660 HUF | 660 000 HUF |
Impôt sur le revenu des personnes physiques déduit des avantages: | 110 000 HUF | 80 001 HUF | 99 000 HUF |
Cotisation à l’assurance retraite (10 %): | 80 000 HUF | 80 000 HUF | 80 000 HUF |
Cotisations à l’assurance maladie et contributions au marché du travail (8,5 %): | 68 000 HUF | 68 000 HUF | 68 000 HUF |
Réduction des cotisations accordée aux familles: | 0 HUF | 0 HUF | 0 HUF |
Cotisations diminuées de la réduction accordée aux familles: | 148 000 HUF | 148 000 HUF | 148 000 HUF |
Total des retenues mensuelles sur le salaire brut: | 382 000 HUF | 352 001 HUF | 293 000 HUF |
Cotisations sociales (13 %): | 124 000 HUF | 124 000 HUF | 124 000 HUF |
Contribution à la formation professionnelle (1,5 %): | 0 HUF | 0 HUF | 0 HUF |
Total des charges patronales mensuelles: | 124 000 HUF | 228 001 HUF | 169 000 HUF |
Total mensuel payable à l’État: | 382 000 HUF | 352 001 HUF | 293 000 HUF |
Coût total mensuel pour l’employeur: | 924 000 HUF | 924 000 HUF | 924 000 HUF |
Montant mensuel net: | 542 001 HUF | 571 999 HUF | 631 000 HUF |
À partir de juillet 2025, les familles ayant un ou plusieurs enfants sont les principales bénéficiaires des nouvelles dispositions fiscales. Ainsi, pour un salaire mensuel brut de 800 000 HUF, le montant net atteint 572 000 HUF pour un salarié ayant deux enfants à charge, et 631 000 HUF pour un salarié ayant trois enfants à charge. L’avantage fiscal peut désormais être appliqué non seulement sur l’impôt sur le revenu, mais aussi sur les cotisations de sécurité sociale. Par conséquent, pour un salaire brut de 150 000 HUF, un salarié ayant trois enfants à charge perçoit un salaire net de 147 750 HUF, soit presque équivalent au salaire brut.
Depuis 2019, le champ des avantages extra-salariaux, des avantages définis et des avantages exonérés d’impôt a été considérablement restreint. À partir du 1er janvier 2023, les employeurs ne peuvent accorder des avantages en nature qu’en utilisant la Carte SZÉP (Széchenyi Pihenő Kártya, carte de loisirs Széchenyi) en contrepartie de la réduction des charges publiques accordées pour l’octroi d’avantages extra-salariaux. En 2023, les avantages en nature sont assujettis à un impôt sur le revenu des personnes physiques de 15 % et à des cotisations sociales de 13 %. Cela correspond à une obligation fiscale totale de 28 %. Dans le secteur privé, l’employeur peut accorder jusqu’à 450 000 HUF par an d’avantages extra-salariaux, proportionnellement au nombre de jours travaillés. Quant aux organismes publics, le plafond est fixé à 200 000 HUF par an au prorata temporis.
Liens:
Titre/nom | URL |
Nemzeti Adó- és Vámhivatal (administration nationale des impôts et des douanes) | https://www.nav.gov.hu |
Informations relatives à la fiscalité | https://ado.hu |
Központi Statisztikai Hivatal (office central des statistiques) | www.ksh.hu |
Központi Statisztikai Hivatal (office central des statistiques) - Salaires | https://www.ksh.hu/gyorstajekoztatok/#/hu/list/ker |
Központi Statisztikai Hivatal (office central des statistiques) - Prix à la consommation | https://www.ksh.hu/gyorstajekoztatok/#/hu/list/far |
NAV (administration nationale des impôts et des douanes) - Avantages extrasalariaux | https://ado.hu/cimke/beren-kivuli-juttatasok |
Le coût de la vie se compose des principales dépenses suivantes:
- Alimentation;
- logement, frais liés au logement (+ électricité, eau, gaz);
- transports, télécommunications;
- éducation, culture;
- services (habillement, coiffeur, restaurant, dentiste, loisirs, etc.).
Selon les données de l’office central de la statistique (KSH), la dépense de consommation mensuelle moyenne par personne en 2024 était de 157 000 HUF. Ceci représente une hausse de 10,1 % par rapport à l’année précédente, mais une baisse de 6,4 % en valeur réelle après prise en compte de l’inflation. Les dépenses alimentaires ont augmenté en moyenne de 5,4 % en 2024, bien que les quantités achetées aient diminué de 4,6 %. Le logement constitue le deuxième poste de dépense (12,6 %), mais pour les ménages locataires, cette part peut atteindre 50 à 60 % du budget. Les frais de transport quotidiens représentent 11 % des dépenses. Le reste du budget est consacré par les ménages à l’habillement, à la culture, aux services d’hébergement et aux loisirs.
Fin 2024, le prix du carburant variait entre 590 et 609 HUF le litre. Pour une famille de quatre personnes, le budget alimentaire hebdomadaire est d’environ 45 000 à 60 000 HUF. Une paire de chaussures de bonne qualité coûte entre 25 000 et 35 000 HUF. Un billet de cinéma ou d’entrée au musée coûte en moyenne 2 500 à 3 000 HUF.
Le prix moyen d’un service de coiffure varie entre 4 000 et 8 000 HUF, avec des écarts importants entre Budapest et les autres régions. Un dîner dans un restaurant de gamme moyenne coûte environ 4 000 à 5 500 HUF par personne.
Liens:
Titre/nom | URL |
Központi Statisztikai Hivatal (office central des statistiques) | www.ksh.hu |
Központi Statisztikai Hivatal (office central des statistiques) - Niveau de vie des ménages en 2021 | https://ksh.hu/s/helyzetkep-2021/#/kiadvany/a-haztartasok-eletszinvonala |
Központi Statisztikai Hivatal (office central des statistiques) - Prix à la consommation | https://www.ksh.hu/gyorstajekoztatok/#/hu/list/far |
Les options de logement en Hongrie varient significativement entre la capitale et les zones rurales. Dans les villages et les petites villes, les maisons individuelles sont courantes, tandis que dans les grandes agglomérations, la population vit plutôt dans des ensembles résidentiels ou des immeubles collectifs.
À la fin de l’année 2024, le stock de prêts immobiliers a dépassé 5 400 milliards HUF, ce qui représente une hausse d’environ 6 % par rapport à l’année précédente. Par rapport au PIB, sa part est restée stable, à environ 8,9 %. La majorité des prêts continuent d’être destinés à l’achat de logements d’occasion: au premier semestre 2024, près de 53 000 prêts au logement ont été versés à ce titre, pour un montant total d’environ 780 milliards HUF. bien que le nombre d’emprunts ait légèrement diminué, le montant moyen des prêts a continué d’augmenter en raison de la hausse des prix de l’immobilier, dépassant désormais 15 millions de HUF.
Au total, 60 000 prêts immobiliers ont été accordés au cours des six premiers mois de 2024, pour une valeur cumulée de 820 milliards de HUF, soit une hausse de 2 % par rapport à la même période de 2023. En termes de répartition, l’achat de logements d’occasion reste dominant: plus de 55 % des prêts accordés en nombre et 60 % du volume total concernent ce type de transaction.
Le parc de logements de la Hongrie approchait les 4,8 millions au début de 2025, ce qui représente une augmentation d’environ 5 % par rapport à 2011. Lors des 12 dernières années, environ 185 000 nouveaux logements ont été construits. La superficie moyenne des logements reste stable, autour de 97 m². La grande majorité des logements (environ 96–97 %) sont en propriété privée, mais le taux d’occupation des logements en pleine propriété tend à diminuer progressivement.
Les niveaux de loyers continuent de varier fortement selon l’emplacement, l’état et l’accessibilité du bien. À Budapest, notamment dans les quartiers centraux, le loyer mensuel pour un appartement en bon état, de plus de 100 m² et comportant 1,5 à 2 pièces dépasse souvent 370 000 à 400 000 HUF, hors charges.
Lors de la location d’un bien immobilier, il est recommandé de conclure un contrat écrit; lors de l’achat, c’est obligatoire, le contrat devant être authentifié par un avocat ou notarié. L’enregistrement de la propriété doit être demandé auprès du bureau du cadastre compétent. Pour sécuriser la transaction, il est fortement conseillé de vérifier le titre de propriété du bien avant l’achat ou la location; ce document est accessible en ligne via le portail client ou en personne dans les guichets administratifs.
Le vendeur doit payer un impôt s’il réalise un revenu imposable lors de la vente du bien immobilier. Si une personne a acheté autrefois un bien immobilier pour 15 millions de HUF, et que quelques années plus tard, elle n’a pu le revendre que pour 13 millions de HUF, elle ne devra payer aucun impôt en tant que vendeur. Le vendeur doit payer l’impôt sur le revenu des personnes physiques s’il revend son bien immobilier acheté il y a quelques années à un prix supérieur au prix d’achat durant les 5 années (dans le cas d’un appartement ou d’une maison familiale) ou les 15 années suivant son achat. L’impôt sur le revenu des personnes physiques ne doit être payé que sur la différence de prix. Lors de l’achat d’une maison ou d’un appartement, le nouveau propriétaire doit contacter les prestataires de services publics locaux pour enregistrer ses informations: le fournisseur régional d’électricité, la compagnie de gaz locale, la compagnie des eaux et la société de collecte des déchets. Il est également possible de conclure un contrat avec un opérateur téléphonique, un fournisseur d’accès à Internet et une société de télévision par câble.
Liens:
Titre/nom | URL |
Földhivatal (bureau du cadastre) | www.foldhivatal.hu |
Données de l’office central des statistiques (KSH) sur les prêts immobiliers | Prêts immobiliers résidentiels, 2024. 1er semestre |
Központi Statisztikai Hivatal (office central des statistiques) - Nombre de logements construits | https://www.ksh.hu/stadat_files/lak/hu/lak0048.html |
Központi Statisztikai Hivatal (office central des statistiques) - Parc de logements, densité de logements | https://www.ksh.hu/stadat_files/lak/hu/lak0002.html |
MVM Zrt. (S.A. fermée de commerce d’énergie) | https://www.mvmnext.hu |
E.ON (S.à r.l. de commerce d’énergie) | https://www.eon.hu |
Díjbeszedő Holding Zrt. (holding de recouvrement, S.A. fermée) | www.dbrt.hu |
Közművek (services publics) | https://kozmuvek.lap.hu |
Les prestations de soins de santé fournies en Hongrie sont autant publiques que privées. Pour pouvoir exercer une telle activité en Hongrie, les prestataires de soins de santé doivent obtenir (en fonction de leurs compétences) une licence d’exploitation de l’office gouvernemental. Tout prestataire de soins répondant aux conditions relatives au personnel et matérielles peut obtenir cette licence. Le prestataire de soins de santé peut prétendre à un financement de la part du fonds d’assurance maladie (Egészségbiztosítási Alap) en contrepartie des soins dispensés dès lors que ceux-ci sont couverts par un accord de financement avec le gestionnaire national du fonds d’assurance maladie (Nemzeti Egészségbiztosítási Alapkezelő, NEAK). Les soins dispensés qui sont concernés par l’accord de financement doivent, en règle générale, être fournis gratuitement aux patients. Cependant, les soins fournis dans le cadre d’un excédent de capacité peuvent être payants. En Hongrie.
Il convient de distinguer les prestations en nature et les prestations en espèces. Les prestations en nature comprennent notamment: les examens de dépistage, les soins d’urgence, les interventions de secours, les services de médecine générale (le médecin de famille peut être choisi librement), les soins ambulatoires spécialisés, les soins hospitaliers et la rééducation médicale. Les personnes de moins de 18 ans et de plus de 60 ans ont droit à des soins dentaires gratuits. Sans condition d’âge, chacun a droit à un examen de détection des foyers infectieux ainsi qu’au traitement des affections bucco-dentaires liées à une maladie sous-jacente. Les prestations en espèces comprennent notamment l’allocation de maternité, l’allocation pour enfant à charge, dont le montant dépend de la situation antérieure de l’assuré, les indemnités journalières d’assurance maladie (y compris celles accordées en cas de maladie de l’enfant à charge), ainsi que les indemnités d’accident.
En Hongrie, seules les personnes ayant qualité d’assuré bénéficient des prestations du système de santé. Toute personne exerçant une activité économique est assurée. Les assurés ont droit tant aux prestations en nature qu’aux prestations en espèces.
Ont également droit aux prestations de soins de santé en nature les personnes bénéficiant de certaines prestations sociales (p. ex. indemnités de maladie, allocations familiales, indemnités d’accident, rente d’accident, prestations de vieillesse ou de survivant, etc.), les personnes socialement défavorisées ou mineures. Les personnes qui ne rentrent dans aucune des catégories d’assurés auront droit à compter du 1er janvier 2020 à des services de santé en nature, moyennant un versement obligatoire de 7 710 HUF par mois (257 HUF par jour) au fonds d’assurance maladie, à condition d’avoir résidé en Hongrie pendant au moins les 12 derniers mois. Après l’année 2020, le taux mensuel de la cotisation au service de santé pour l’exercice en cours est égale au montant mensuel de la contribution santé pour le mois de juillet de l’exercice précédent, arrondi à 100 HUF, valorisé par la variation de l’indice des prix à la consommation tel que publié par l’office central des statistiques par rapport à la même période de l’exercice précédent. Le taux journalier de la cotisation au service de santé est un trentième du taux mensuel, arrondi à 10 HUF. L’administration nationale des impôts et des douanes (Nemzeti Adó- és Vámhivatal) publie les taux de cotisation établis conformément à ce qui précède sur son site web au plus tard le 31 octobre de l’exercice précédant l’exercice en question.
Le droit aux prestations est attesté par la carte TAJ (carte de sécurité sociale qui contient le numéro d’assuré social et autres données personnelles du titulaire). Tout ressortissant de l’Union européenne arrivant d’un État membre de l’Espace économique européen (EEE) pour séjourner temporairement en Hongrie peut bénéficier de prestations de soins d’urgence médicale de base, en présentant la carte européenne d’assurance maladie. Les soins envisagés sont dispensés aux ressortissants de l’UE à leurs propres frais.
La législation définit les médicaments soumis à prescription et les préparations pharmaceutiques vendues sans ordonnance. Les médicaments sont prescrits gratuitement auprès des prestataires de santé conventionnés par le NEAK. Seules les ordonnances conformes à la législation nationale ou dûment délivrées dans un autre pays de l’Union sont valables sur le territoire de la Hongrie. En 2024, on recensait 2 899 pharmacies ouvertes au public (et 636 succursales) en Hongrie, avec la possibilité de distribution en ligne. La liste des médicaments subventionnés par la sécurité sociale est révisée chaque année. Certains médicaments de base non soumis à prescription sont également en vente hors pharmacie (p. ex. dans les stations-service ou les centres commerciaux).
Les produits alimentaires à haute teneur en sucre, en sel, en alcool et en caféine sont frappés d’une taxe de santé publique au moment de leur mise en vente. Les produits de cette taxe sont utilisés afin d’améliorer la santé publique.
Liens:
Titre/nom | URL |
Nemzeti Egészségbiztosítási Alap (fonds national d’assurance-maladie) | www.neak.gov.hu |
Országos Gyógyszerészeti és Élelmezés-egészségügyi Intézet (OGYÉI, institut national pharmaceutique et de nutrition-santé) | https://www.ogyei.gov.hu |
Dépenses dédiées à la santé en % du PIB | https://www.ksh.hu/docs/hun/xftp/stattukor/eukiadasok1015_modositas.pdf |
Prestations des médecins généralistes | http://www.neak.gov.hu/felso_menu/lakossagnak/ellatas_magyarorszagon/eg… |
OGYÉI Gyógyszertár Kereső (moteur de recherche de pharmacies du site web de l’OGYÉI) | https://ogyei.gov.hu/gyogyszertarkereso |
En Hongrie, les établissements publics d’enseignement sont les écoles maternelles, les écoles primaires, les lycées, les lycées professionnels, les écoles d’enseignement technique, les établissements d’enseignement artistique primaire et les internats. Peuvent fonder et financer un établissement d’enseignement public l’État, les conseils des minorités nationales, les personnes morales religieuses et les organisations exerçant une activité religieuse, et toute autre personne ou organisation.
En Hongrie, l’accès à l’enseignement public financé par l’organisme public KLIK (Klebelsberg Kúnó Intézményfenntartó Központ) gestionnaire des établissements d’enseignement public est en principe gratuit, dans certains cas des frais de scolarité limités peuvent être exigés (p. ex. pour l’enseignement de la musique ou en cas de placement en internat).
Les établissements scolaires qui ne relèvent pas de l’autorité de l’État se voient également accorder des subventions publiques.
En Hongrie, les enfants de trois ans au plus peuvent être accueillis en crèche où ils sont encadrés par petits groupes à la journée ou à la demi-journée.
À l’école maternelle, l’éducation préscolaire commence à l’âge de trois ans et dure jusqu’au 31 août de l’année au cours de laquelle l’enfant atteint l’âge de sept ans. L’éducation préscolaire est obligatoire, son exemption ne peut être demandée que dans des cas bien motivés.
L’enfant devient obligatoirement scolarisable l’année où il atteint l’âge de six ans au plus tard le 31 août. À la demande des parents, l’enfant peut fréquenter l’école maternelle pendant une année d’enseignement supplémentaire, sur la base d’une décision de l’organisme qui accorde la dérogation. Les parents peuvent soumettre leur demande auprès de l’organisme qui accorde la dérogation avant le 15 janvier de l’année de la rentrée scolaire de l’enfant. Dans le cas où la procédure nécessite l’audition d’un expert, seul un comité d’experts peut être désigné. Si, avant la date limite de soumission de la demande des parents, le comité d’experts recommande que l’enfant continue à fréquenter l’école maternelle pendant une année d’enseignement supplémentaire, il n’est pas nécessaire de soumettre la demande parentale. Si l’enfant atteint plus tôt le niveau de développement nécessaire pour entrer à l’école, l’organisme qui accorde la dérogation peut, à la demande des parents, autoriser l’enfant à commencer l’enseignement obligatoire avant l’âge de six ans. . La scolarité est obligatoire jusqu’à la fin de l’année scolaire au cours de laquelle l’élève atteint l’âge de 18 ans.
En général, l’enseignement primaire dure huit ans, soit intégralement au sein d’une école primaire à huit niveaux, soit partiellement, lorsque l’élève rejoint un lycée après la quatrième ou la sixième année pour poursuivre huit ou six années supplémentaires.
L’enseignement secondaire commence à partir de la neuvième année et se termine, selon le type d’établissement, à la fin de la dixième, douzième ou treizième année scolaire. Les principaux types d’établissements d’enseignement secondaire sont le lycée technique (szakközépiskola), le lycée professionnel (szakgimnázium) et le lycée général (gimnázium). Les deux derniers débouchent sur l’obtention du baccalauréat (érettségi vizsga).
En Hongrie, l’enseignement supérieur est assuré par les universités et écoles supérieures publiques ou privées reconnues par l’État. La durée des études est généralement de quatre, cinq ou six ans aux universités, et de trois à quatre ans aux écoles supérieures. Les personnes ayant réussi l’examen de fin d’études du second cycle peuvent être admises dans l’enseignement supérieur, les épreuves d’admission variant en fonction de l’établissement. Pendant l’année scolaire 2024/2025, un total de 1,9 million de personnes participe aux formations dispensées aux différents niveaux d’enseignement public et supérieur en Hongrie. 324 000 enfants fréquentent les jardins d’enfants, 714 000 élèves participent à l’enseignement primaire et 546 000 élèves sont inscrits dans l’enseignement secondaire général (lycées) en régime à temps plein. De plus, 328 000 jeunes poursuivent leurs études dans l’enseignement supérieur. Il y a 714 000 élèves inscrits dans l’enseignement primaire.
Pour l’année scolaire 2024/2025, le nombre total d’enseignants employés à plein temps dans les établissements d’enseignement public s’élève à 147 871. Actuellement, 328 000 étudiants sont inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur.
Liens:
Titre/nom | URL |
Belügyminisztérium (ministère de l’intérieur) | https://kormany.hu/belugyminiszterium |
Oktatási Hivatal (office de l’éducation) | |
KSH (Office central des statistiques) – Données préliminaires relatives à l’année scolaire 2023-2024 | Données sur l’éducation, 2024/2025 (données préliminaires) – office central des statistiques |
KSH (office central des statistiques) – Formations dispensées sur le lieu de travail | http://www.ksh.hu/docs/hun/xftp/stattukor/mhelykepzesek15.pdf |
KSH (office central des statistiques) – Éducation et formation des adultes | https://www.ksh.hu/docs/hun/xftp/stattukor/felnottoktatas16.pdf |
KSH (office central des statistiques) – Statistiques sur l’enseignement | https://www.ksh.hu/oktatas |
Site web destiné aux étudiants souhaitant s’inscrire à un examen d’admission dans un établissement d’enseignement supérieur | https://www.felvi.hu |
La Hongrie offre de nombreuses possibilités de loisirs et de repos. Outre les complexes de cinémas multisalles diffusant surtout des films grand public et principalement situés dans les grands centres commerciaux, il existe également un réseau de cinémas d’art qui propose également des films d’art et d’essai. Si toutes les villes disposent d’une salle de théâtre, la grande partie des théâtres se concentre dans la capitale. L’Opéra de Budapest, le théâtre Erkel, l’Académie de musique et le Palais des arts accueillent des artistes de renommée internationale pour le plus grand plaisir des amateurs de musique classique. Quatre unités régionales de la Philharmonie nationale organisent régulièrement des concerts de musique classique. En outre, plus de 850 musées (p. ex. le musée Csontváry à Pécs) et bibliothèques sont ouverts aux intéressés dans tout le pays. Les ressortissants de l’Union européenne bénéficient des mêmes réductions que les citoyens hongrois pour les billets d’entrée.
Parmi les événements estivaux les plus connus des jeunes en Europe figurent le Festival Sziget et le Festival en plein air de Szeged; le VOLT Festival, l’EFOTT, le Balaton Sound et le Fishing on Orfű attirent également un large public. Il faut également mentionner le grand nombre de bars, discothèques et autres lieux de divertissement nocturnes dans les villes. Budapest est devenue ces dernières années l’une des destinations de divertissement favorites de la jeunesse européenne.
À Budapest, les familles peuvent passer d’excellents moments de détente au Városliget, où le Zoo et Jardin botanique de Budapest ainsi que le Grand Cirque accueillent les enfants, tandis que les adultes peuvent visiter les expositions du Musée des Beaux-Arts et de la Galerie d’art Műcsarnok. En province, de nombreuses expositions de qualité, des zoos (Veszprém, Debrecen, Nyíregyháza) ainsi que des sites naturels remarquables (Hortobágy, l’Écocentre du lac Tisza, le Kis-Balaton) attendent également les visiteurs.
La Hongrie est particulièrement riche en eaux thermales, ce qui influe grandement sur les habitudes de loisirs et de repos, avantage qui est exploité par un grand nombre d’hôtels de bien-être et de spa quatre et cinq étoiles établis dans l’ensemble du pays. Ces dernières années, plusieurs programmes thématiques de nuit sont devenus très populaires dans tout le pays. Ainsi, la nuit des théâtres, des musées, des métiers, des bains et des cinémas d’art offrent un divertissement instructif et gratuit. De nombreux grands événements gastronomiques sont également organisés dans le pays.
De même, toutes les villes permettent d’exercer des activités sportives: les complexes sportifs et les terrains de sport offrent la possibilité de pratiquer divers sports et dans les grandes villes, il est également possible de pratiquer des sports extrêmes.
Liens:
Titre/nom | URL |
Pages sur le sport | https://sport.lap.hu |
Programmes culturels, actualités | www.kultura.lap.hu |
Magyar Állami Operaház (site web de l’Opéra national hongrois) | www.opera.hu |
Portail du théâtre hongrois | www.szinhaz.hu |
Pesti Műsor, magazine des programmes culturels et de loisirs organisés à Budapest | www.pm.hu |
Programmes radio, actualités | www.radio.lap.hu |
Programmes TV, actualités | www.tv.lap.hu |
Magyar Közszolgálati Adók (chaînes nationales de service public) | www.mediaklikk.hu |
Festival Sziget | www.sziget.hu |
Szegedi Szabadtéri Fesztivál (festival en plein air de Szeged) | www.szegediszabadteri.hu |
Liszt Ferenc Zeneakadémia (académie de musique Ferenc Liszt) | www.zeneakademia.hu |
Művészetek Palotája (palais des arts) | www.mupa.hu |
Magyar Turisztikai Ügynökség (agence touristique hongroise) | https://csodasmagyarorszag.hu |
Tourisme d’événements | www.programturizmus.hu |
Fővárosi Állat- és Növénykert (zoo et jardin botanique de Budapest) | www.zoobudapest.com |
En Hongrie, la majorité des naissances ont lieu dans des hôpitaux. L’accouchement dit à domicile, qui s’effectue en dehors d’un établissement de santé, est autorisé tout en étant soumis à des règles strictes, mais reste exceptionnellement rare. La naissance d’un enfant doit être déclarée devant l’officier d’état civil compétent au plus tard le jour ouvrable suivant l’accouchement [l’autorité chargée de la tenue des registres nationaux de l’état civil est l’office gouvernemental de Budapest-capitale (Budapest Főváros Kormányhivatala)]. L’officier d’état civil inscrit aussitôt la naissance ainsi déclarée, puis délivre immédiatement après inscription l’acte de naissance au représentant légal de l’enfant. Ce document est nécessaire tout au long de la vie pour diverses démarches administratives.
Les mariages sont conclus devant l’officier de l’état civil, au moins 30 jours après la publication des bans. Le mariage est célébré publiquement, en la présence de deux témoins. L’homme et la femme présents ensemble déclarent leur volonté de se marier devant l’officier de l’état civil, lequel consigne dans le registre des mariages la conclusion du mariage et les faits afférents. Cet enregistrement donne lieu à la délivrance d’un document de l’état civil qui, par la suite, permettra d’attester de la conclusion de ce mariage. Le mariage entre parents en ligne directe, entre frères et sœurs, entre un frère (ou une sœur) et le descendant biologique de son frère (ou de sa sœur), ainsi qu’entre un adoptant et l’adopté pendant la durée de l’adoption, est invalide. Conformément à la législation en vigueur en Hongrie, le mariage ne peut être contracté qu’entre un homme et une femme. Les personnes de même sexe peuvent conclure un partenariat enregistré, qui leur confère un statut équivalent à celui du mariage, à l’exception de l’adoption conjointe et du droit de porter le nom du conjoint. En outre, le droit hongrois attache certains effets juridiques au partenariat enregistré entre un homme et une femme (les concubins sont notamment considérés comme des parents proches, et acquièrent un patrimoine commun proportionnel à leur contribution pendant leur vie commune, etc.).
En dehors du mariage civil, la célébration d’un mariage religieux est une coutume assez répandue en Hongrie. Celui-ci n’étant cependant pas reconnu par l’État, il n’engendre donc pas les effets juridiques patrimoniaux et familiaux d’un mariage civil.
Le tribunal dissout le mariage à la demande de l’un des époux, si leur vie conjugale s’est détériorée de façon complète et irréversible. Cette circonstance n’a pas à être examinée et le tribunal prononce la dissolution du mariage si les époux en font la demande conjointe sur la base d’un consentement libre et éclairé.
Un décès doit être déclaré le premier jour ouvrable suivant. L’officier de l’état civil l’enregistre immédiatement sur la base du procès-verbal constatant le décès. Après l’enregistrement du décès, l’officier de l’état civil délivre l’acte de décès à la personne ou à l’organisme chargé des obsèques.
Liens:
Titre/nom | URL |
Portail du gouvernement | www.magyarorszag.hu |
Guichets administratifs | https://kormanyablak.hu |
Családbarát Ország portál (portail consacré à la famille) | http://csalad.hu |
Külgazdasági és Külügyminisztérium (site web du ministère du commerce extérieur et des affaires étrangères) | http://www.kormany.hu/hu/kulgazdasagi-es-kulugyminiszterium |
Belügyminisztérium (ministère de l’intérieur) | https://kormany.hu/belugyminiszterium |
Országos Idegenrendészeti Főigazgatóság (direction générale nationale de la police des étrangers) | http://oif.gov.hu |
Étant donné sa situation géographique, la Hongrie joue un rôle important dans le trafic international en Europe. Elle est une plaque tournante aussi bien au niveau du transit commercial que privé. Les autoroutes du pays (M0 – périphérique de Budapest, M1 – Budapest-Hegyeshalom, M3 — Budapest-Grande plaine du nord, M5 – Budapest-Grande plaine du sud, M6 – Budapest et Pécs, et M7 – Budapest-Balaton) ne peuvent être empruntées que moyennant l’achat d’une e-vignette (e-matrica) et peuvent être utilisées par les motocyclettes, les automobiles de catégorie D1/D2 et les autocars (B2). La catégorie de péage U correspond au véhicule tracteur pour les véhicules appartenant aux catégories de péage D2 et B2, pour lesquels le droit doit toujours être acheté pour le numéro d’immatriculation du véhicule tracté.
Tarifs des vignettes pour voitures particulières, motos et autobus (2025) | |||||
Catégories de tarifs des vignettes électroniques | Niveau national | Niveau départemental | |||
Journalier | Hebdomadaire (10 jours) | Mensuel | Annuel | Annuel | |
D1M | 2 660 HUF | 3 310 HUF | 5 360 HUF | 59 210 HUF | 6 890 HUF |
D1 | 5 320 HUF | 6 620 HUF | 10 710Ft | 59 210 HUF | 6 890 HUF |
D2 | 7 560 HUF | 9 630 HUF | 15 170 HUF | 84 040 HUF | 13 780 HUF |
U | 5 320 HUF | 6 620 HUF | 10 710 HUF | 59 210 HUF | 6 890 HUF |
Pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes, le paiement d’un péage est obligatoire non seulement pour l’autoroute, mais aussi pour certains tronçons de routes principales très fréquentées (soit un total de 6 513 km). Le montant du péage dépend du type de véhicule et de la distance parcourue. Il est possible de s’en acquitter par télépéage.
La vitesse autorisée est de 130 km/h sur les autoroutes, 90 km/h sur les routes nationales et 50 km/h en agglomération.
En Hongrie, le permis de conduire peut être obtenu dès l’âge de 17 ans. Le certificat médical doit être renouvelé tous les 3, 5 ou 10 ans, selon l’âge du conducteur. La Hongrie compte 5,1 millions de véhicules routiers, dont 4,3 millions de voitures particulières.
Les amendes pour infraction au code de la route sont sévères: elles varient de 13 000 à 468 000 HUF et le conducteur reçoit des points de pénalité. Lorsqu’un conducteur atteint 18 points, son permis de conduire est provisoirement retiré pour une période de six mois. Un réseau de caméras intelligentes a été mis en place sur les routes du pays afin de surveiller la circulation.
Les chemins de fer sont pour la plupart exploités par la société ferroviaire d’État Magyar Államvasutak Rt. (MÁV Rt.). Des trains de la société ferroviaire privée Győr-Sopron-Ebenfurth (Győr-Sopron-Ebenfurti Vasút) circulent également sur certaines voies du nord-est du pays (Sopron, Mosonmagyaróvár, Hegyeshalom). Un aller simple sur une distance de 260 km coûte 4 200 HUF. Il n’y a pas de réduction pour les trajets aller-retour (le montant est doublé). À cela s’ajoutent les frais de billets supplémentaires et de place réservée achetés à l’avance ou le jour du voyage, qui se situent entre 150 et 1 035 HUF. Si vous désirez acquérir un laissez-passer national valable 30 jours, cela vous sera facturé 18 900 HUF.
Les villes disposent bien sûr de moyens de transport public local. Dans la plupart des villes, le transport urbain est assuré par des autobus; à Budapest, Szeged et Debrecen, il existe également des lignes de tramway, et à Budapest, on compte en plus quatre lignes de métro ainsi que de nombreuses lignes de trolleybus. Le coût des transports urbains est généralement proportionnellement plus élevé que celui des trajets interurbains (à Budapest, un ticket valable pour un trajet unique sur n’importe quel moyen de transport coûte 500 HUF). La proche banlieue de Budapest est desservie par plusieurs lignes de trains suburbains (HÉV) ainsi que par des trains de banlieue jusqu’à 40-50 km. La plupart des villes ont instauré un tarif de stationnement, souvent élevé, pour inciter les usagers à préférer les transports en commun. À Budapest, il existe quatre zones de stationnement (officiellement appelées zones de stationnement) désignées par les lettres A, B, C et D. Dans ces zones, le tarif horaire de stationnement s’applique aux voitures particulières, aux motocyclettes à trois ou quatre roues, aux cyclomoteurs à trois ou quatre roues, aux remorques ou caravanes tractées par une voiture ainsi qu’aux camionnettes dont le poids total autorisé en charge ne dépasse pas 3 500 kg:
600 HUF/heure dans les zones de stationnement A,
450 HUF/heure dans les zones de stationnement B,
300 HUF/heure dans les zones de stationnement C,
200 HUF/heure dans les zones de stationnement D.
Le tarif de stationnement pour une caravane, un autobus, un camion, un tracteur agricole, un véhicule lent et la remorque ou la caravane tractée par ces véhicules dépassant 3 500 kilogrammes est trois fois supérieur au tarif de stationnement prévu à l’alinéa précédent. Selon les statistiques, les chiffres relatifs au flux de transport interurbain de passagers n’ont pratiquement pas changé ces 10 dernières années, ces transports s’effectuant par autocar pour les trois quarts et par chemin de fer pour un quart.
Certaines réductions sont accordées pour les transports publics tant locaux qu’interurbains. Ces réductions sont principalement liées à l’âge (enfants de moins de 6 ans, entre 6 et 14 ans et personnes âgées de plus de 65 ans) ou au statut (étudiant, retraité, chômeur ou réfugié). Les handicapés et les groupes bénéficient également de réductions sur le prix des billets. Le taux de réduction varie en fonction des catégories et peut s’élever à 100 %, 90 %, 67,5 % ou 50 %. Une famille avec trois enfants, par exemple, bénéficie d’une réduction de 90 % sur toutes les lignes interurbaines de transport. Tous les citoyens de l’Union peuvent bénéficier de ces réductions.
En Hongrie, il y a deux aéroports internationaux: l’aéroport de Budapest et celui de Debrecen. Les passagers arrivent en majorité ou vont à destination des aéroports du Royaume-Uni, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne et des Pays-Bas. Si l’on arrive à Budapest par avion, on peut emprunter les lignes de bus directes reliant l’aéroport à la ville: le 200E (avec un billet de transport classique) et le 100E (service express aéroport). Il est également possible de prendre un taxi avec Főtaxi, prestataire officiel de l’aéroport de Budapest, ou toute autre compagnie de taxis. À Budapest, le tarif des taxis est réglementé et uniforme, indépendamment de l’heure, du jour férié ou du prestataire. Le prix de la course est toujours indiqué par le taximètre. Le tarif se compose d’un tarif de base, d’un tarif basé sur la distance et d’un tarif à la minute. Le tarif à la minute est calculé par le taximètre lorsque la vitesse est inférieure à 15 km/h.
Tarifs de taxi en vigueur (2024):
Tarif de base: 1 100 HUF
Tarif à la minute: 110 HUF
Tarif au kilomètre: 440 HUF
Il est également possible de recourir aux services de navette aéroport miniBUD (Airport Shuttle Service) ou à d’autres services de transfert par navette. En 2024, près de 17,6 millions de passagers ont transité par l’aéroport international Liszt Ferenc de Budapest (BUD – Budapest Airport), ce qui représente une hausse de 19,5 % par rapport à l’année précédente.
Liens:
Titre/nom | URL |
Nemzeti Útdíjfizetési Szolgáltató Zrt. (prestataire de services national du péage routier) | https://nemzetiutdij.hu/hu |
Budapesti Közlekedési Központ (centre des transports de Budapest) | www.bkk.hu |
Magyar Közút (réseau routier hongrois) | www.kozut.hu |
Útinform (informations routières) | https://www.utinform.hu |
Déplacements en train | https://www.mavcsoport.hu |
Liszt Ferenc Nemzetközi Repülőtér (Aéroport international Ferenc Liszt) | www.bud.hu |
Aéroport de Debrecen | www.airportdebrecen.hu |
Prix du carburant | www.holtankoljak.hu |
Horaires des trains et réservation de billets | www.mavcsoport.hu |
Service de navette de l’aéroport | https://www.minibud.hu |
Városi és Elővárosi Közlekedési Egyesület (transport suburbain – association de transport urbain et suburbain) | www.veke.hu |
Amendes routières | http://kalkulatorlap.hu/kozlekedesi_szabalysertesi_birsagok.html |
KSH (office central des statistiques) – Transport | https://www.ksh.hu/szallitas-kozlekedes |
KSH (office central des statistiques) – Nombre d’accidents de la route | https://www.ksh.hu/stadat_files/ege/hu/ege0077.html |